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Sarkozy : en campagne chez l'Archange
Le candidat UMP inaugure sa campagne par un passage au Mont Saint-Michel. Mais il y avait un précédent :
16/01/2007 | Lien permanent | Commentaires (3)
Etats-Unis : la tension monte, le pouvoir politico-financier commence à s'énerver
Post d'un ami (FR) : "Le peuple américain pourrait bien donner, dans les jours ou semaines qui viennent, une grande leçon de liberté de conscience aux endormis que nous sommes..." :
suite du post de FR
<< …Témoignage d'une activiste octogénaire, Dorli Rainey, solidaire de Occupy Seattle et les yeux "poivrés" par la police lors d'une manif, interviewée par Keith Olbermann :
http://current.com/shows/countdown/videos/occupy-seattle-octogenarian-activist-dorli-rainey-on-being-pepper-sprayed-by-seattle-police-importance-of-activism
Elle cite le conseil de la dominicaine activiste Jackie Hudson : "faire un pas supplémentaire pour sortir de notre univers de confort", et elle ajoute : "Ce serait si facile de dire : bon, je vais prends ma retraite, m’asseoir dans un coin, regarder la télé en mangeant des bonbons... Mais quelqu'un se doit de les réveiller et les informer sur ce qui se passe réellement dans le monde".
Et aussi : redoutable attaque d'Olbermann contre Michael Bloomberg le maire de NY, argumentée dans l'histoire américaine :
La tension monte très vite partout aux USA. Le pouvoir politico-financier panique en coordonnant les interventions militaro-policières et faisant arrêter les "occupants" par milliers. L'hiver américain va être très chaud. >>
FR
17/11/2011 | Lien permanent | Commentaires (2)
L'Eglise catholique face aux changements climatiques : Caritas monte en ligne
Faim dans le monde et réchauffement du climat - Appel de l'ONG catholique Caritas Internationalis (confédération présente dans 198 pays et territoires) :
<< ROME, vendredi 6 novembre 2009 (ZENIT.org) - Selon la Caritas, comme pour d'autres organisations humanitaires, le sommet des Nations-Unies prévu à Copenhague (Danemark) en décembre sur les changements climatiques devra déboucher sur une action urgente afin de mettre un frein au problème de la faim dans le monde.
Cet appel constitue le cœur d'une déclaration « Climate Change, Food Insecurity and Hunger » (« Changements climatiques, insécurité alimentaire et faim »), signée par la Caritas, le Programme alimentaire mondial (PAM), l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et la Fédération internationale de la Croix- Rouge, Oxfam, World Vision et Save the Children.
Dans leur déclaration, les organisations affirment que les changements climatiques sont une grave entrave aux efforts déployés pour tenter de mettre fin à la tragédie que vit actuellement plus d'un milliard d'êtres humains dans le monde, la faim tuant chaque année, dans les pays pauvres, près de 3,5 millions de personnes, surtout des enfants.
Dans les prochaines décennies, le risque de famine et de malnutrition pourrait augmenter comme jamais auparavant. Dans les zones arides et semi-arides, le taux de pourcentage des pâturages pourraient baisser de 40 et 90%, tandis que les zones côtières, en raison d'une surcharge de sel due à une élévation du niveau de la mer, pourraient être inondées ou devenir inaccessibles à l'agriculture.
D'ici 2050, là où les changements climatiques se font particulièrement sentir, la faim pourrait augmenter de 10 à 20% et la malnutrition infantile se révéler cinq fois plus importante qu'actuellement.
Les responsables gouvernementaux chargés de l'environnement se rencontreront au Danemark à partir du 7 décembre pour tenter, en deux semaines, de parvenir à un nouvel accord sur les changements climatiques. Ce sommet, déclare la Caritas, doit être un premier pas vers une amélioration de la production alimentaire, une augmentation des systèmes de protection sociale et l'adoption de mesures permettant d'éviter les catastrophes.
Dans ce contexte, l'organisation souligne quelques éléments clefs de la rencontre de Copenhague, commençant par rappeler que les changements climatiques ne feront qu'accentuer les menaces qui pèsent déjà sur la sécurité alimentaire.
Atteindre cette sécurité, relève-t-elle, « exige d'un côté une augmentation substantielle de la production alimentaire, de l'autre un meilleur accès à une alimentation appropriée et nourrissante, et plus de moyens permettant de faire face aux risques que représentent les changements climatiques ».
Les gouvernements doivent par ailleurs « être soutenus dans l'augmentation de production de nourriture et y avoir accès, en promouvant des systèmes de protection sociale et en améliorant leur capacité à prévenir les catastrophes et pouvoir y répondre lorsque celles-ci arrivent ».
Il faut également encourager les processus de développement qui se basent sur le bien des communautés de manière à ce que « les plus pauvres et les plus vulnérables puissent bâtir une existence durable et sortir de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire chronique ».
La communauté humanitaire, conclut la Caritas, doit être préparée à « des événements climatiques extrêmes » et à faire face à la situation d'insécurité alimentaire en renforçant « aussi bien la prévention des crises que les réponses à celles-ci ».
Texte complet de la déclaration accessible sur la page http://www.caritas.org/newsroom/press_releases/PressRelease04_11_09b.html >>
06/11/2009 | Lien permanent | Commentaires (2)
Mont-Blanc : l'accord signé hier dans l'affaire du refuge...
...protègera le "Toit de l'Europe" du margoulinage mondialisé :
"Il aura fallu l'intervention (main de fer dans un gant de velours) du préfet de Haute-Savoie pour régler le problème..." La bataille concernait le nouveau refuge du Goûter, 3835 m d'altitude, dernière étape avant le sommet du Mont-Blanc pris d'assaut chaque été par des dizaines de milliers d'alpinistes. La FFCAM (Fédération des clubs alpins et de montagne) a investi dans ce bâtiment ultramoderne de quatre étages au bord du vide, construit de 2010 à 2012. Un problème technique avait suspendu l'ouverture du refuge ; le retard fut mis à profit par les guides de Saint-Gervais et Chamonix pour s'insurger contre la centrale de réservation par internet créée par la FFCAM. Ce système livrait en effet le refuge aux tour-opérateurs étrangers pratiquant un dumping sans limite : résultat de la dérégulation libérale... "Les guides se retrouvent à la porte avec leurs clients ; et à Saint-Gervais, le Mont-Blanc, c'est 80 % du chiffre d'affaires", constate France Info. Le maire Jean-Marc Peillex et les guides se sont donc battus contre la FFCAM. L'affrontement a duré plusieurs mois. Finalement, le préfet de Haute-Savoie a mis tout le monde d'accord en trouvant un biais : pour assurer la sécurité des alpinistes en cas d'évacuation d'urgence, imposer la présence de guides chaque nuit dans le refuge : un guide pour neuf alpinistes, donc 24 places réservées aux guides. Cette exigence de sécurité va rendre à ceux-ci leur accès privilégié au refuge.
Cette mesure donne ainsi un coup d'arrêt à la margoulinisation de l'alpinisme au Mont-Blanc – et à ses conséquences, ici comme ailleurs : la montée de l'insécurité et la pollution massive de la montagne... Comme le dit le maire Jean-Marc Peillex, seul un "léger protectionnisme" pouvait empêcher le Mont-Blanc de devenir "un Luna Park ouvert à la mondialisation de la haute montagne." Leçon d'antilibéralisme évocatrice et inattendue.
France Info : "Les éclats de voix cèderont la place cet été au chant des crampons et des mousquetons sur l'arête du Goûter. Ces nouvelles dispositions pourraient même juguler, en partie, la surfréquentation de ce site classé."
14/05/2013 | Lien permanent | Commentaires (1)
7e Biennale d'art sacré ''Par le Fils'' - 1er octobre, 20 h 30
Soirée poétique à Lyon : Veilleur, où en est la nuit ? (Isaïe, 21,11) - poèmes de Jean-Pierre Lemaire (grand prix de poésie de l'Académie française 1999 - grand prix du Mont Saint-Michel 1994 - prix Max-Jacob 1985 - Interprétation : Marie-Christine Mills – Mise en scène : Krystia Mova) - Eglise Saint-Polycarpe, 25 rue René-Leynaud.
30/09/2009 | Lien permanent
Montaigu, week-end des Rameaux : le ”Printemps du livre”
Rendez-vous les 31 mars et 1er avril au Salon du Livre de Montaigu, Théâtre de Thalie. Je signerai le samedi et le dimanche, au stand Maison de la presse de Montaigu.
Dimanche 15 h 30, débat : Le retour des religions
Bernard LECOMTE, Les derniers secrets du Vatican (Perrin)
Gérard BARDY, Charles le Catholique : de Gaulle et l'Eglise (Plon)
Patrice de PLUNKETT, Les romans du Mont Saint-Michel (Le Rocher)
Yves PITETTE, Biographie d'un journal : La Croix (Perrin)
Joël SCHMIDT, La Saint-Barthélemy n'aura pas lieu : Et si la France était devenue protestante ? (Albin Michel)
Michel COOL, Conversion au silence (Salvator)
http://www.terresdemontaigu.fr/terres.php
30/03/2012 | Lien permanent
Le christianisme n'est pas un musée
Voilà Sarkozy qui reparle d' "héritage". Au Puy-en-Velay. En 2007, c'était au Mont Saint-Michel...
Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy va sur un haut-lieu. Cette fois c'est le Puy : 134 marches pour monter à la cathédrale Notre-Dame, et ensuite le discours : « La chrétienté nous a laissé un magnifique héritage de civilisation et de culture... Protéger notre patrimoine, c'est protéger l'héritage de la France, c'est défendre les signes les plus tangibles de notre identité. » On commence par « chrétienté », on termine par « identité » ; c'est la pré-campagne électorale. Laurent Wauquiez – ministre et maire du Puy – enfonce le clou : Nicolas Sarkozy est un ami de toutes ces belles choses, alors que « Dominique Strauss-Kahn, c'est sûrement une très belle maison qui donne sur le Potomac. C'est pas la Haute-Loire et c'est pas ces racines là... » On voit le niveau.
En 2011 comme en 2007 (la parade au Mont Saint-Michel et le discours du Latran), les croyants ne sont pas des gens qu'on met dans sa poche en leur disant « patrimoine », « chrétienté », « identité » ! Selon le mot de Tertullien, Jésus-Christ n'a pas dit : « je suis la coutume », il a dit : « je suis la vérité ». La vérité est décapante. La parole de Dieu « est vivante et efficace, plus affilée qu'un glaive à double tranchant ; elle pénètre jusqu'à la séparation de l'âme et du corps et elle juge des pensées et des intentions du coeur » (Hébreux 4, 12). Sarkozy nous parle coutumes et patrimoine en pensant que c'est ce qui nous meut. Il se trompe. Nous aimons notre « héritage » et tant mieux si l'Etat donne quatre sous pour refaire une toiture, mais l'enjeu du XXIe siècle est ailleurs. C'est la nouvelle évangélisation de la France et de l'Europe. Les monuments sont le produit de la foi ; nous ne sommes pas là pour défendre des monuments mais pour allumer la foi.
Ne laissons ni Wauquiez, ni Jacob ni les autres dire que le Puy, ou le Mont, sont des expressions de « l'identité nationale ». L'histoire s'y oppose : où était la nation en 950, au temps de Godescalc évêque du Puy ? Et ni Marie ni l'archange Michel (à qui est dédié l'autre sanctuaire du Puy, érigé par Godescalc sur le piton d'Aiguilhe) ne sont des dieux gaulois... Marie est la mère de l'Eglise universelle. Michel est le « prince » d'Israël devenu « prince » de tous les peuples : il est venu d'Asie Mineure à Byzance, de Byzance au Gargano dans les Pouilles, et du Gargano en Arles, au Puy, au Mont (et au Skellig Michael dans l'Atlantique), à l'époque où le monde chrétien était en fusion, recyclant les débris de l'empire romain et produisant des temps nouveaux. Et ce n'est qu'un exemple.
Les chrétiens croyants s'apprêtent pour de nouveaux creusets, de nouvelles fusions : ils guettent l'avenir. On ne les aura pas avec des propos de gardien de musée.
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03/03/2011 | Lien permanent | Commentaires (10)
Oiseaux, sols, agriculture : trois rapports qui sonnent l'alarme
...sans compter le projet électrique
qui ferait perdre au Mont Saint-Michel
son classement au patrimoine mondial
de l'Unesco :
Le 26 mai, rapport de l'UICN (Union mondiale pour la conservation de la nature) : en France métropolitaine, 26 % des oiseaux nicheurs sont menacés par les pesticides et le bétonnage des campagnes. Ce risque est deux fois plus grave en France que dans le reste du monde (12 % en moyenne). Quant aux oiseaux migrateurs, quinze espèces au moins sont menacées de disparition par la disparition des zones humides et le changement climatique qui frappent les régions d'hivernage.
A propos du bétonnage, un autre rapport a été publié le 27 mai par la Commission européenne : il concerne la progression constante (1000 km2 par an) des villes, des zones pavillonnaires et des zones d'activités au détriment des terres et des forêts. Cette invasion du béton (8,8 % par an) « surpasse toujours fortement l'accroissement démographique (5 %) », souligne le rapport [1]. L'obturation des sols par des « matériaux imperméables » en Europe touche aujourd'hui 100 000 km2 (plus que la superficie réunie de la Belgique et de l'Irlande), et la France est sur ce plan l'un des pays les plus abîmés. En revanche, la Suède et la Finlande, malgré leur croissance démographique, ont réussi à arrêter le processus.
Pourquoi le bétonnage est-il nocif ? Parce qu'il évacue les eaux par ruissellement horizontal au lieu de les laisser descendre vers les nappes phréatiques : d'où menace sur les réserves d'eau et érosion des sols, donc dégradation de la ressource agricole. Sans parler du saccage esthétique du pays.
Quelles sont les causes du processus ? La spéculation foncière et la pression constante des intérêts commerciaux (la France est le pays le plus soumis à l'empire des « grandes surfaces »).
Comment inverser la tendance ? Seule l'intervention du gouvernement serait en mesure d'y parvenir : le fait est que la décentralisation a provoqué un boom du saccage environnemental [2], en raison de la docilité des élus locaux envers les promoteurs immobiliers, les groupes de grande distribution, etc - sans compter la mystification des éoliennes, business qui jouit de la complaisance des édiles.
Mais le gouvernement est-il en mesure de comprendre et d'agir ? On peut en douter, sachant qu'il promeut l'implantation d'éoliennes de plus de 100 m de haut à Argouges, face au Mont Saint-Michel, avec cette conséquence : un déclassement du Mont par l'Unesco ! Faire perdre à ce haut lieu son statut de « patrimoine mondial » : ce serait un beau succès de la postdémocratie française aux ordres des intérêts privés. Si cette monstruosité se réalise, on ne conseille pas à M. Sarkozy de retourner en 2012 se produire chez l'archange comme il fit en 2007.
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[1] Voir l'article d'Hervé Kempf dans Le Monde du 29 mai.
[2] non seulement dans le domaine de l'environnement, mais dans celui du patrimoine historique : saccage de bâtiments anciens par les municipalités, par exemple dans l'affaire scandaleuse du presbytère de Bacilly, près d'Avranches, menacé de destruction pure et simple par le conseil municipal qui veut créer à la place... un parking.
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30/05/2011 | Lien permanent | Commentaires (14)
OGM : le geste auguste du sénateur
L'incohérence monte :
09/02/2008 | Lien permanent | Commentaires (1)
”Enfant du Très-Haut venu jusqu'à nous, retourne nos vies !” ...Joyeux Noël à tous, que vous soyez croyants ou non
En citant aussi l'éditorial de l'hebdomadaire de la Manche,
pays du Mont Saint-Michel sanctuaire de l'archange
protecteur du Nouveau-Né et de sa mère :
La joie profonde de Noël
<< Devant l'Enfant Jésus, les Rois mages s'inclinent...
Des milliers d'artistes depuis vingt siècles ont peint cette scène de Noël.
La poésie populaire a même donné des noms
aux trois mystérieux Rois mages :
on les a baptisés Melchior, Balthasar, Gaspard.
On leur a inventé des origines : le Blanc, le Noir, le Jaune...
À eux trois ils sont devenus toute l'humanité.
Et devant qui s'inclinent-ils ? Un symbole de la fragilité :
un enfant pauvre avec ses parents.
Un bébé couché dans une étable car il n'y avait plus de place ailleurs...
Alors les trois mages "ouvrent leur trésors", dit le récit :
et ils offrent des cadeaux à l'enfant comme à un sauveur.
Le récit nous dit aussi qu'en voyant l'étoile
au dessus de l'endroit où était l'enfant,
les mages ont été remplis "d'une très grande joie".
Une joie plus profonde et plus forte que tout :
la joie d'avoir trouvé le but de leur quête, le sens de leur vie.
Et si cette histoire était un appel pour aujourd'hui ?
Le bonheur ne peut pas dépendre de biens matériels,
surtout par ces temps de crise où tout est remis en question.
L'existence ne peut pas se réduire à consommer perpétuellement
des choses qui nous laissent insatisfaits.
La vie a un sens qui ne s'achète pas
et qui traverse richesses et pauvretés :
un sens qui peut naître sur la paille d'une étable,
ou briller comme une étoile au ciel froid de décembre. >>
La Manche libre, 24 décembre 2011
25/12/2011 | Lien permanent