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02/05/2023

Réseaux sociaux, complotisme, wokisme, individualisme : les nouvelles ténèbres occidentales

Pythagore.jpg


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11:13 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : complotisme

Commentaires

"COCOS"

> Juste histoire de prendre les choses avec le sourire ;-)
Vous noterez tout de même que les Français sont traités de "cocos" :-)
https://www.youtube.com/watch?v=Zh3Yz3PiXZw
Mais nous sommes bien d'accord ? 2 + 2 = 22 !
:-D
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Écrit par : Pierre O./ | 02/05/2023

SCIENCE ET VÉRITÉ

> La pensée judéo-chrétienne a inventé l'idée qu'il y a un seul Dieu et une seule vérité, et qu'à l'homme est donné de chercher ce Dieu et cette vérité. Toute la connaissance scientifique est basée sur cette idée. On a essayé de retirer cette base monothéiste mais la science perd ainsi toute pertinence puisque la vérité a cédé la place à "des vérités". Que cherche la science sinon à imposer sa vérité au détriment de la liberté et de la créativité de chaque homme ?
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Écrit par : Albert / | 03/05/2023

TRIANGLE SUSPECT

> Il est curieux de constater qu'aucun des contradicteurs du professeur énonçant le théorème de Pythagore n'ait mentionné le probable complot "trois-points-vous-voyez-ce-que-je-veux-dire" à l'origine des triangles (lesquels, pour réagir au commentaire de Pierre O, ont peut-être 21 côtés, après tout (mais les opinions divergent à ce sujet).
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Écrit par : Sven Laval / | 03/05/2023

RÉVANGÉLISER LA CALIFORNIE

> La Californie ? Un pays à "réévangéliser" ?
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-meilleur-des-mondes/l-esprit-dans-la-silicon-valley-vers-un-techno-messianisme-1082175
Passionnant pour mieux comprendre.
Selon ma perception, les intervenants ont examiné cet "état d'esprit" qui règne dans la Silicon Valley et dans les grandes entreprises dites de la "Tech" puis le décrivent mais ne semblent pas avoir ensuite de regard critique.
Une terre à évangéliser à nouveau ? C'est aussi peut-être aussi ce qui explique mon aversion profonde aux réseaux sociaux et à certains logiciels incontournables pour nos ordinateurs.
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Écrit par : Pierre O. / | 09/05/2023

FRANCE INTER, UNE MACHINERIE ORIENTÉE

> Un pas de côté par rapport à ce sujet, mais voici un témoignage édifiant de "la fabrique de l'actualité" par un ancien attaché de production de france inter.
Ou comment certains sujets et certaines approches (dont le wokisme ) sont diffusées ou pas sur les médias grand public. (#propagande)

Un attaché de production à france inter explique comment il doit choisir les invités des émissions d'actualité

"Je dois réussir à mettre rapidement la main sur les « références » liées aux sujets évoqués, comprenez des gens déjà connus des médias, qui se sont déjà exprimés, et ainsi considérés comme des personnalités « respectables », avec un « statut ». C’est ce qui est attendu par la direction. Ce sont des patrons de fédération, des chargés d’étude, des universitaires qui ont compris le jeu. Évidemment, uniquement des gens ayant acquis ou fait perdurer une condition sociale en haut de l’échelle. « Ma femme de ménage ne représente personne » aimait me marteler une présentatrice de la station pour appuyer sur ce principe. Ici, c’est France Inter, les autres médias nous écoutent. Les interventions de personnalités « paillettes » (jargon interne), c’est-à-dire avec une grosse notoriété, pourront être reprises dans des dépêches AFP ou sur les réseaux sociaux. Ça fait partie des grands objectifs du schmilblick."

Le temps imparti pour choisir les invités, vérifier s’ils peuvent être là et s’ils parlent bien, faire valider par la direction, les contacter puis attendre leur réponse, est court. Je dois aller vite, et aller vite veut dire aller simple, et aller simple veut souvent dire aller comme d’habitude. La première étape est toujours la même : sonder son répertoire de contacts téléphoniques. France Inter a ses « tauliers » de première ligne pour chaque thématique. Ce sont les invités, interchangeables, qu’on désigne par le pronom « un » suivi de leur nom de famille. Le sujet est très large ? J’ai des sociologues passe-partout (« un Viard, un Wieviorka »). Besoin de « sentir l’opinion publique » ? J’ai des politologues capables de lâcher des chiffres car ça fait bien à l’antenne (« un Dabi, un Fourquet »). On veut prendre « un peu de hauteur » ? Psychiatres ou autres philosophes branchés développement personnel, (« un André, un Comte-Sponville, un Lenoir ») on a aussi. Souvent des hommes dont l’égo est assez gonflé pour se sentir à l’aise à parler de tout et de rien. Peu importe les termes précis du sujet, tant que ça les touche plus ou moins directement, ils seront ravis et disponibles pour venir. Ça fonctionne un peu comme les éditorialistes des chaînes d’info en continu mais avec un peu plus de consistance intellectuelle. Bien pratiques pour combler un plateau composé de spécialistes plus « techniques », ils sont comme des piliers de comptoir pour lesquels le studio remplace le bistrot.

….Si vous vous faites retoquer trop d’invités et de sujets (« un peu trop engagé », « pas assez gros », « trop France Culture »), vous ne réussirez pas à tout boucler et vous embêterez la direction pour qui vous êtes un simple dossier parmi d’autres. Il faut tenir le rythme de la chaîne de production ou vous en serez écarté. Comprendre une chose : la mission n’est pas de rendre compte du réel mais de l’actualité. Cette variation est bien plus qu’une finesse sémantique. Ce n’est pas vis-à-vis du réel, passé présent comme futur, que le travail d’attaché de production se construit. Lorsque vous choisissez les sujets à aborder et les invités avec lesquels en parler, c’est à partir de « l’actu » que vous devez raisonner, c’est-à-dire à partir d’une hiérarchisation informationnelle produite et alimentée par les médias eux-mêmes de manière réticulaire. L’attaché de production est un des outils à travers lesquels le « traitement de l’actualité » s’émancipe des autres sphères du monde social. Cela devient un marché à part entière, au même titre que les autres. Vous ne vendez pas des planches de bois ou des voitures électriques, mais de l’actu….

Très souvent, la direction explique en conférence de rédaction que « l’actualité l’impose » (à l’image des fameuses « humeurs du marché » décrites par les économistes de plateaux), sans que cette réification grotesque, véritable renversement de l’acte journalistique, ne provoque la simple interrogation de qui que ce soit. ….

La définition des sujets, tout comme le choix des invités, s’établit dans un rapport constant aux autres médias. Si plusieurs médias font quelque chose, il faudra le faire aussi. La concurrence régit la stratégie à adopter. Pour France Inter, l’objectif est de se maintenir en tant que première radio de France. Cela se traduit par l’entretien d’une position présentée comme médiane, « il faut parler au plus grand nombre », qui se trouve être, dans les faits, une non-position, ou plutôt une anti-position. La station organise le défilé des « experts » déjà reconnus, des responsables politiques et syndicaux établis, des gros chefs d’entreprise, des artistes dont l’image est gérée par des batteries d’agents et autres attachés de presse. Les plus puissants sont considérés comme les plus représentatifs. Eux, ils ont réussi, ils savent de quoi ils parlent. Elle est là, la vraie-fausse ligne éditoriale : une acceptation sans concession de l’ordre existant…..Une déclaration abjecte d’un ministre macroniste le weekend ? Il sera invité le lundi dans la matinale (à l’initiative de France Inter ou du ministre lui-même d’ailleurs, les demandes vont dans les deux sens). On vous expliquera que c’est d’abord à lui de s’expliquer, il représente la nation, « il doit rendre des comptes », et surtout ça fera des dépêches. C’est le meilleur moyen pour que tous les autres médias vous écoutent et vous reprennent (ça veut dire ça « être au cœur de l’actu »). S’ensuit 20 minutes de tapis rouge pour un individu qui enchaîne les mensonges sans être ni rectifié ni bousculé par les journalistes intervieweurs. Sa légitimité à s’exprimer ne découle pas du fond de ses propos, mais bien de sa position sociale.

Des éléments de langage du pouvoir s’immiscent ainsi petit à petit dans le travail journalistique jusqu’à créer une anti-réalité dont le fondement n’est même plus interrogé: Les policiers ne sont pas violents, les « blacks blocs » sont des « casseurs » dépolitisés, une réforme légale est une réforme légitime, la lutte contre le dérèglement climatique est compatible avec le capitalisme, et ainsi de suite.
Bien que certaines personnalités sérieuses invitées sur la station tentent ensuite de rétablir un semblant de vérité, c’est trop tard.
…. je n’ai pas le profil adéquat pour répondre avec le dévouement nécessaire aux attentes de madame Salamé et monsieur Demorand (les pro de la matinale ont en effet comme principale caractéristique de ne jamais remettre en cause la pertinence de ce qu’ils produisent). La tranche principale de France Inter est une mécanique cadenassée, surcontrôlée par la direction et encadrée avec poigne (pour ne pas dire autoritarisme) par la cheffe de la matinale chargée d’orienter tout ce beau monde dans la seule et unique direction possible.

https://www.lelibrepenseur.org/temoignage-france-inter-dans-les-coulisses-dune-douce-machinerie-neoliberale-de-gauche/
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Écrit par : laetitia / | 20/05/2023

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