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08/10/2018

L'Evangile est une révolution permanente

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Ma chronique de Radio Espérance ce matin (le synode) :


<<  Bonjour à tous. Jusqu’au 28 octobre, au Vatican, le “synode des évêques sur la jeunesse, la foi et le discernement des vocations” se tient sous la présidence du pape, avec la participation de jeunes venus du monde entier ainsi que de collaborateurs et observateurs dont une trentaine des femmes.

Objectif : encourager le rôle de la jeunesse dans l’Eglise catholique et faire face aux problèmes de l’avenir catholique.

Avant l’ouverture des travaux du synode, le 3 octobre, le pape a invité les évêques participants à "regarder directement le visage des jeunes et les situations dans lesquelles ils se trouvent", et à ne pas avoir peur "d'entrer dans le concret pour mieux parler à une génération exigeante".

Quelques heures plus tard, François a rappelé que toute démarche de synode est "un exercice de dialogue" où chacun doit dire "avec franchise" ce qu’il a sur le cœur et dans l’esprit.

Le document préparatoire de ce synode est issu des avis des évêques du monde, des ordres religieux, des organisations catholiques et du groupe de travail de 300 jeunes (16-29 ans) réunis à Rome en mars par le pape. Le pape avait envoyé des questionnaires dans les diocèses du monde entier pour savoir ce que ces jeunes souhaitaient voir aborder dans les débats.

Selon sa propre formule, “les jeunes peuvent aider l’Eglise à se libérer de la logique du on-a-toujours-fait-comme-ça” : cette logique, souligne François, est “un doux poison qui tranquillise le cœur et nous laisse anesthésiés au point de ne plus pouvoir marcher”.

Comme tous les synodes, ce synode-là n’est pas un cours de théorie. C’est un chantier. Il s’agit, souligne François, “tout en ayant l’œil sur les racines de l’Eglise et ses enseignements essentiels, de trouver les moyens créatifs de partager ces enseignements, et de réfléchir à la façon dont l’Evangile répond aux questions des gens d’aujourd’hui”.

Loin de "tomber mal" (comme le prétendent ceux que saint Jean XXIII appelait "les perpétuels prophètes de malheur"), le synode des évêques sur la jeunesse tombe si j’ose dire au meilleur moment :  en pleine crise dramatique de l’Eglise, à l’heure où non seulement elle est affrontée à un terrible scandale interne, mais où ce scandale sert de prétexte (toujours en interne) à ceux qui voudraient déstabiliser le pape.

Ils font là un faux calcul. La crise dramatique dans l’Eglise est au contraire un motif de plus (et quel motif !) de réformer radicalement les structures de cette Eglise qui de toute façon doit être toujours réformée, d’âge en âge, parce que le péché des hommes qui la compose fait obstacle, toujours de nouveau, à sa mission qui est l’Evangile.

L’Evangile est la seule révolution permanente qui puisse exister, parce qu’il est l’irruption permanente du divin dans l’humain. "Sans moi vous ne pouvez rien faire", dit le Christ. Que l’Esprit Saint aide tous les participants au synode !  A la semaine prochaine.  >>

 

 

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13:41 Publié dans AVEC LE PAPE FRANÇOIS | Lien permanent | Tags : catholiques