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22/03/2016

Après chaque attentat, le "défilé des robots émotifs"

bruxelles attentats

Néant spirituel, intellectuel et moral :

l'Europe hébétée par l'assaut djihadiste

http://www.slate.fr/story/115757/dessins-reseaux-sociaux-...


bruxelles attentats

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Commentaires

RESPONSABILITÉS DU GOUVERNEMENT BELGE

> Consternant... Un seul exemple: Ibrahim el Bakraoui, un des deux frères responsables des attentats d'hier, a été condamné en 2011 à 9 ans de prison pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov... Non seulement, il est déjà libre, mais il a pu accueillir Salah Abdeslam, Laachraoui et consorts, préparer ces deux attentats avec son frère (lui aussi condamné en 2011 à 5 ans sans sursis)...
Le laxisme des autorités dans toute sa splendeur!
Le fait que les policiers ne soient pas allés perquisitionner chez un type qui a un tel pedigree ne peut, à mon avis, que signifier deux choses:
- soit nos forces de l'ordre sont incompétentes
- soit les personnes présentant un profil semblable aux frères el Bakraoui sont tellement nombreuses qu'il est impossible de les suivre toutes.
Il est clair qu'il faudra, en temps opportuns, se poser la question des responsabilités politiques.
source: http://www.lalibre.be/actu/belgique/attentats-de-bruxelles-les-deux-kamikazes-sont-les-freres-el-bakraoui-56f23dd035708ea2d3d46e54
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Écrit par : Pascal / | 23/03/2016

@ Nicolas

> chaque secte développe sa propre culture de mort soit en son coeur soit dans ses bords
La franc maçonnerie, l'avortement et l'euthanasie;
L'Islam, le terrorisme
Mais, bon, la franc maçonnerie peut aussi faire dans le terrorisme (la révolution française) et l'islam accepte l'avortement.
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Écrit par : stevenson / | 23/03/2016

"JE SUIS CHRIST"

> Je demande d’avance pardon pour ce propos mystique… que d’aucuns trouveront peut-être hors sujet.
J’y pensais en écoutant l’évangile d’hier, jour de ces attentats à Bruxelles. Extrait :
« Simon-Pierre lui dit : “Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : “Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard.”
Pierre lui dit : “Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi !”
Jésus réplique : “Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois.” »
La question que je me pose est la suivante : sommes-nous prêts, nous chrétiens, à donner notre vie pour le Christ et donc, en l’occurrence, pour la fin de ces attentats, la paix, la concorde entre les peuples éprouvés par la guerre et le terrorisme ?
Sommes-nous prêts à le faire malgré nos reniements, au-delà de nos faiblesses ?
Je suis d’accord avec vous PP, ces manifestations de « néant spirituel, intellectuel et moral » sont désolantes. Mais nous, qui sommes chrétiens, qu’avons-nous donc à proposer, que proposons-nous pour obtenir et gagner la paix ?
Si j’étais jeune et vaillant, je proposerai, de préférence avec une communauté monastique, à ceux qui veulent combattre spirituellement Daech, de porter discrètement un nouveau scapulaire : « Je suis Christ ». Idée toute simple : dans ses déplacements, ses transports – en commun : RER, métro, etc. –, être prêt à recevoir ce coup du destin, en l’occurrence de la Providence divine, pour la fin du terrorisme islamique et pour le bien, la guérison, la sanctification des communautés humaines dans la paix.
« Seigneur, où vas-tu ?…
– Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard.
– Mon Seigneur et mon Dieu… Que ta volonté soit faite ! »
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Écrit par : Denis / | 23/03/2016

@ Denis

> pour aller dans le sens de votre propos, je ne peux que vous recommander "Rien que l'amour - repères pour le martyre qui vient" de Martin Steffens. Certaines parties sont plus faibles, mais l'ensemble est édifiant.
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Écrit par : Charles-Marie / | 23/03/2016

Nicolas,

> j'ai eu connaissance de l'anecdote que vous citez, mais la sentence n'était pas éludée : c'était la lapidation, bien évidemment. Je crois que maintenant, on jette un voile pudique pour ne pas décourager les candidats à la conversion. Il sera toujours temps de leur dire après, n'est-ce pas ?
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Écrit par : Bernadette / | 23/03/2016

@ Nicolas

> Bien avant saint Thomas d'Aquin, saint Grégoire de Nysse (+ vers 394) dans 'La Création de l'homme' ('De opificio hominis') écrit clairement que le fœtus vit dès la conception.
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Écrit par : Philippe / | 23/03/2016

@ Denis :

> je peux te passer le livre de Martin Steffens dont parle Charles-Marie, à l'occasion, si vous ne l'avez pas déjà à la maison.
J'acquiesce à cette idée de scapulaire reprenant les slogans "Je suis (la victime)" : Jésus est l'Hostie parfaite, et notre vie est de marcher dans la voie de sa ressemblance ; il a pris sur lui tous les péchés du monde, et il continue sans cesse. Nous pouvons nous offrir aussi, comme lui, pour dévier sur nous le tir qui viserait notre prochain.
J'aime bien donner aux jeunes du KT ou de l'aumônerie l'image suivante de la Rédemption - ce que j'appelle la théorie du mixeur : la croix de Jésus a été planté dans le monde comme on plonge le mixeur dans la mixture des légumes cuits (et recuits sont nos péchés). Mystiquement, invisiblement mais réellement, Jésus en croix provoque un tourbillon aspirant le mal de tous les temps, il est comme le trou noir des théories astrophysiques : il absorbe dans son Sacré Coeur tout le mal qui passe à sa portée, avant que n'explose le Big Bang de la création nouvelle au matin de Pâques, avec sa résurrection, grande lumière par laquelle nous sommes refaits. Baptisés, nous avons été plongés dans cette sainte et bienheureuse soupe. La confession, la communion, tous les sacrements, nous replongent dans cette rénovation perpétuelle de l'âme.
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Écrit par : Alex / | 24/03/2016

@ Alex

> Nous pouvons nous offrir comme Lui, dis-tu. Prier et offrir, qu’y a-t-il de mieux ?… Tu as raison de nous rappeler, toi le catéchiste (et accessoirement prof de lettres), l’importance de l’enseignement. « Je suis Christ », en l’occurrence, est une prière, une offrande, un enseignement.
Incroyable fécondité de cette expression dans notre langue : « Je suis… qui Je suis ». Notre destinée est bien de suivre le Christ et son enseignement pour partager sa vie et nous accomplir en tant qu’être humain. D’être et de suivre Jésus. D’être incorporé au corps dont Il est la Tête.
Existe-t-il une autre langue que le français susceptible de nous éduquer en profondeur à ce « Je suis »… ?*
Les philosophes brodent sur le « Deviens qui tu es ! ». L’Ecriture nous enseigne que le Nom de Dieu est « Je Suis » (Exode 3:14). Qu’il est aussi « Jésus », le Christ qui annonce au disciple aimant et fidèle : « Tu me suivras… ». Dans sa mort et dans sa résurrection…
Car en vérité, Jésus est ressuscité, Alleluia ! Il est vraiment ressuscité !
Joyeuses Pâques à tous !

* Parenthèse potache. Notre « Je suis » commun aux deux verbes me rappelle la fameuse « colle » infligée par le maître à son élève butant sur une déclinaison latine : « Lambert, vous me copierez 100 fois en latin « je suis un âne »… Et l’élève de s’exécuter (malicieusement ?) en écrivant 100 fois : « Sequor asinum » […là où le maître attend naturellement « Sum asinus »].
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Écrit par : Denis / | 27/03/2016

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