10/02/2015
Les anti-François : le coup monté de la "filiale supplique"
Une sorte d'ultimatum doucereux adressé au pape, et signé (entre autres) par le cardinal Burke, circule dans les milieux catholiques. Or il vient d'un cercle plus qu'équivoque : la TFP brésilienne.
Une soi-disant Filiale supplique, adressée au pape en vue du synode d'octobre, circule dans les milieux catholiques. C'est une manœuvre venimeuse. Ecrite dans un langage pompeux, jouant sur les angoisses obsidionales d'une partie du milieu catho, cette pseudo-supplique se termine en ces termes :
<< Sainteté*, sur la base des informations véhiculées à l’occasion du dernier Synode, nous constatons avec douleur que, pour des millions de fidèles, la lumière de cette torche a semblé vaciller face aux vents malsains de modes de vie propagés par des lobbies anti-chrétiens. En effet, nous remarquons une désorientation généralisée causée par l’éventualité qu’au sein de l’Église se soit ouverte une brèche permettant l’acceptation de l’adultère – moyennant l’admission à l’Eucharistie de couples divorcés civilement remariés – et jusqu’à une virtuelle acceptation des unions homosexuelles, pratiques condamnées de façon catégorique comme contraires à la loi divine et naturelle.
Et c’est paradoxalement de cette désorientation que jaillit notre espérance. Car, dans cette situation, seule Votre parole éclairante sera capable de faire refluer la confusion grandissant parmi les fidèles. Elle empêcherait que l’enseignement de Jésus-Christ lui-même soit relativisé et dissiperait les ténèbres qui se projettent sur l’avenir de nos enfants, dans le cas où la torche cesserait d’illuminer le chemin.
Cette parole, Très Saint Père, nous la requérons le cœur plein de dévotion pour tout ce que vous êtes et représentez, sûrs qu’elle ne pourra jamais dissocier la pratique pastorale de l’enseignement légué par Jésus-Christ et vos prédécesseurs, dissociation qui ne ferait qu’augmenter la confusion. Jésus nous a très clairement enseigné, en effet, la cohérence qui doit exister entre la vérité et la vie (cf. Jn 14, 6-7) de même qu’Il nous a averti que seule la mise en pratique de sa doctrine permet de ne pas succomber (cf. Mt 7, 24-27).
En implorant la Bénédiction apostolique de Votre Sainteté, nous L’assurons de nos prières auprès de la Sainte Famille – Jésus, Marie et Joseph – pour que celle-ci L’illumine dans ces circonstances cruciales. >>
J'ai mis en gras la pointe venimeuse de cette conclusion. Apparemment elle exprime la confiance et le respect. En réalité elle suggère que le pape pourrait laisser la « pratique pastorale » se « dissocier » de l'enseignement légué « par Jésus-Christ » et « par (ses) prédécesseurs ».
Les initiateurs de la supplique accusent en effet le pape de vouloir cela. Ils l'ont dit et répété sur tous les tons depuis plusieurs mois. Le simple fait de lancer cette pseudo-supplique, en réalité instrument d'agitation, sous-entend que l'on soupçonne le pape et que l'on cherche à lui forcer la main : attitude qui caractérise une certaine frange de l'extrême droite catholique depuis Vatican II au moins.
Et d'ailleurs : qui sont les co-initiateurs de cette supplique ? De virulents ennemis de Vatican II : le groupe Tradition-Famille-Propriété (« la TFP »), réseau international d'origine brésilienne. Ce groupe à l'idéologie étrange était déjà dénoncé par Famille chrétienne - voilà plus de dix ans - comme un cercle aux idées sulfureuses, actif dans les milieux catholiques « conservateurs » et à combattre pour cette raison.
Pour en savoir plus sur la TFP : voir Wikipedia ici. (Quant au site officiel de la TFP française, il vaut le détour : http://tfp-france.org/ ).
Pour bien situer le problème, voyez le site de la pétition : http://www.filialesupplique.org/
Le texte est suivi :
1. d'un « Appel de S.Em. le cardinal Raymond Leo Burke à tous les catholiques », en réalité un extrait de l'entretien du cardinal avec Jean-Marie Guénois (Le Figaro magazine, 19/12/2014) dans lequel Burke, attisant l'angoisse obsidionale et le manque de confiance en l'Eglise, accuse on ne sait qui (!) de « pousser » dans la mauvaise direction ;
2. de la liste des « premiers signataires » : parmi un certain nombre d'otages tombés dans le panneau (et un nombre ridicule d'ex-rois, princes, ducs et comtesses), on y trouve quantité de membres officiels ou officieux de la TFP. Les amateurs de surréalisme peuvent consulter la liste : je la reproduis ci-dessous en note.*
► Quelle leçon en tirer ? Celles-ci, à mon avis :
- les catholiques « conservateurs » feraient bien de retrouver le sens surnaturel de la confiance en l'Eglise, pour ne plus se faire avoir par ces manoeuvres grossières ;
- manoeuvres impulsées par les sempiternels réseaux d'extrême droite, à l'affût d'opérations qui grossiraient leurs fichiers et la fréquentation de leurs sites à ambitions médiatico-commerciales ;
- réseaux qui croient leur heure venue en France depuis le succès des manifestations de 2012-2013 : ce en quoi ils se trompent lourdement.
L'heure est celle de l'Esprit Saint, non celle de groupuscules passéistes. L'Esprit Saint est à l'oeuvre dans l'Eglise. Ne laissons pas l'opinion catholique se fourvoyer auprès d'agitateurs !
ps / Que le cardinal Burke ait cautionné volontairement cette opération ou qu'il en soit l'otage manipulé, sa présence confirme (hélas) nos notes précédentes à son sujet.
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* LA LISTE
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Dr. Alejandro Ordóñez Maldonado Attorney General of the Republic of Colombia
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John-Henry Westen Co-founder and Editor-in-chief of LifeSiteNews.com, co-founder of Voice of the Family (Canada)
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Rick Santorum former U.S. Senator (USA)
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Josef Seifert philosopher, former President of the International Academy of Philosophy, member of the Pontifical Academy for Life (Germany)
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H.R.H. Prince Dom Duarte, Duke of Braganza Head of the Royal House of Portugal
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Roberto de Mattei, Professor at the European University of Rome, president of the Lepanto Foundation (Italy)
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H.H. Duke Paul of Oldenburg and his wife H.H. Duchess Pilar of Oldenburg (Germany)
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His Eminence Raymond Leo Cardinal Burke (Vatican)
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Tim Huelskamp, Ph.D., Member of the U.S. House of Representatives (R-KS)
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Mrs. Marjorie Dannenfelser, President of the Susan B. Anthony List (USA)
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H.I.R.H. Prince Dom Bertrand of Orleans-Braganza (Brazil)
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Carlo Casini, Member of the European Parliament and President of the Movement for Life (Italy)
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H.R.H. Duchess Marie-Cécile of Oldenburg (Germany)
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Austin Ruse, K.M., President of the Center for Family and Human Rights (C-Fam)
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H.S.H. Alois Konstantin Prince of Löwenstein-Wertheim-Rosenberg and his wife H.R.H. Anastasia Victoria Princess of Löwenstein-Wertheim-Rosenberg (Germany)
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João Filipe Osório de Meneses Pitta, Conde de Proença a Velha and his wife Maria Isabel José de Mello Osório, Condessa de Proença a Velha (Portugal)
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John-Henry Westen, Co-founder and Editor-in-chief of LifeSiteNews.com, Co-founder of Voice of the Family (Canada)
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Dr. Caio Xavier da Silveira, Co-founder of the Brazilian Society for the Defence of Tradition, Family, and Property (TFP), President of the Fédération Pro Europa Christiana (France)
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Anna Zaborska, Member of the European Parliament and her husband Wladimir Zaborski (Slovakia)
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John Smeaton, Director of the Society for the Protection of the Unborn Children (SPUC), Co-founder of Voice of the Family (UK)
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General Carlos Alfonso Tafur Ganoza, Former Commander-in-Chief of the Peruvian army (Peru)
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Admiral Oscar Jahnsen Raygada, Former Commander-in-Chief of the Peruvian Navy (Peru)
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Ryszard Legutko, Member of the European Parliament,Professor at the Jagiellonian University in Krakow (Poland)
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Ambassador Armando Valladares and his wife. Former U.S. Ambassador to the U.N. Commission on Human Rights (USA)
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Victor Khroul, Associate Professor, Moscow State University; Visiting Professor of Robert Morris University, USA (Russia)
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The Most Rev. Milton Kenan Junior, Bishop of Barretos (Brazil)
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The Most Rev. René Coba Galarza, Bishop of the Military Services (Ecuador)
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The Most Rev. Athanasius Schneider, Auxiliary Bishop of Astana (Kazakhstan)
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Prof. Dr. Massimo de Leonardis, Professor of History of International Relations and Director of the Department of Political Sciences at the Catholic University of the Sacred Heart -Milan (Italy)
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Principe e Principessa Ferdinando Massimo (Italy)
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Principe e Principessa Carlo Massimo (Italy)
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The Most Rev. R.G.L.M. Mutsaerts, Auxiliary Bishop of ’s-Hertogenbosch (The Netherlands)
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Prince Armand de Merode (Belgium)
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M.se Luigi Coda Nunziante, President of Associazione Famiglia Domani, and his wife Marchesa Gabriella Coda Nunziante Spalletti Trivelli (Italy)
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The Most Rev. Alano Maria Pena OP, Archbishop Emeritus of Niterói (Brazil)
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The Most Rev. Victor Galeone, Bishop Emeritus of Saint Augustine (USA)
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Bernard Antony, President of Chrétienté-Solidarité (France)
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Mercedes Arzú Wilson, Founder and President of the Family of the Americas (USA)
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Rev. Msgr. Juan-Miguel Ferrer Grenesch, former Under-secretary of the Congregation for Divine Worship, Canon of the cathedral of Toledo (Spain)
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Robert Royal, President of the Faith and Reason Institute and editor-in-chief of The Catholic Thing (USA)
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Rev. Msgr. Dr. Roman Kneblewski, Rector of The Sacred Heart Of Jesus Parish in Bydgoszcz (Poland)
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Senator Bernard Seillier, Vice-President of the Movement for France, and his wife Françoise Seillier, Former Member of the European Parliament (France)
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Virginia Coda Nunziante, President of March for Life Committee (Rome, Italy)
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Jeanne Smits, journalist (France)
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Demetrio Tupac Yupanqui, Chief of the Clan of the Inca Kings, Former Professor of Linguistics at Cornell University (Peru)
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Antonello Brandi, President of Pro Vita (Italy)
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The Rt. Rev. Emanuel d’Able do Amaral OSB, Archabbot of São Bento of Bahia (Brazil)
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H.R.H. Countess Hélène of Limburg Stirum (Belgium)
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Luke Gormally, Director Emeritus of The Linacre Centre for Healthcare Ethics [since 2010: The Anscombe Bioethics Centre, Oxford]; Ordinary Member The Pontifical Academy for Life (UK)
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Gianfranco Amato, President of Lawyers for Life (Italy)
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Duca e duchessa Antonello del Balzo di Presenzano (Italy)
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Dr. Juvenal de Arruda Furtado, Head of the legal department of the Federal Savings Bank, State of Ceará (Brazil)
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Graf und Gräfin Benedikt Piatti (Austria)
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Jaime Mendez de Vigo y del Arco and his wife ID Prinzessin Monika zu Löwenstein-Wertheim-Rosenberg (Spain)
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Conte Giorgio Piccolomini (Italy)
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Dom João de Castro de Mendia,Conde de Resende (Portugal)
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Conte e Contessa Gustavo Figarolo di Gropello (Italy)
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Terrence M. Scanlon, President of the Capital Research Center (USA)
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Christa Meves, author, child and adolescent psychotherapist (Germany)
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H.R.H. Prince Dom Antônio of Orleans-Braganza (Brazil)
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The Most Rev. Áureo Patricio Bonilla Bonilla OFM, Vicar Apostolic of San Cristobal, Galápagos (Ecuador)
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Héctor Riesle Contreras, former Chilean ambassador to the Holy See, and his wife Archduchess Alejandra of Habsburg (Chile)
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María Josefa González de Orbegoso y Alvarado, Condesa de Olmos (Peru)
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Mathias von Gersdorff, author, President of the German Society for the Defence of Tradition, Family, and Property (TFP) (Germany)
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Prof. Robert Lazu, Ph.D. and his wife. Philosopher and writer. Assistant Professor at Western University--Timisoara (Romania)
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Sławomir Olejniczak, President of the Fr. Piotr Skarga Foundation (Poland)
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Ing. Rafael Rey Rey, Peruvian Representative to the Andean Parliament. Former Peruvian Ambassador to Italy (Peru)
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Prof. Hubert Gindert, Editor-in-Chief of Der Fels, President of the German Catholic Forum (Germany)
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José Roberto Leme Alves de Oliveira, Judge (Brazil)
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Conte e contessa Giovanni Vannicelli Casoni (Italy)
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Comte Michel de Rostolan (France)
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Sławomir Skiba, Director of the magazine Polonia Christiana (Poland)
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Dr. Juan Vicente Ugarte del Pino, lawyer, former President of the Peruvian Supreme Court (Peru)
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Baron et Baronne Cédric Peers de Nieuwburgh (Belgium)
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Dr. Miguel Nagib, Advisor for the State of São Paulo to the Federal Government (Brazil)
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Sr. e Sra. Mario Münzenmayer Abarca, former members of the Pontifical Council for the Family (Chile)
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Ambassador Emilio Barbarani (Italy)
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Dr. Thomas Ward, Founder and Vice-President of the National Association of Catholic Families, Corresponding member of the Pontifical Academy for life (UK)
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Dr. G.J.M. Van den Aardweg, psychologist and psychotherapist, Member of the Scientific Advisory Committee of NARTH (The Netherlands)
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Prof. David Magalhães, Assistant Professor at the School of Law in the University of Coimbra (Portugal)
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Maria Madise, Coordinator of Voice of the Family (UK)
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Jean Pierre Maugendre, President of Renaissance Catholique (France)
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Baron et Baronne Rudolf Pfyffer von Altishofen (Switzerland)
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Dr. Gilberto Callado de Oliveira, State Prosecutor for the State of Santa Catarina (Brazil)
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Eduardo Soto Kloss, Doctor of Law, University of Paris and author (Chile)
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Olivier Figueras, journalist (France)
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Prof. Pietro De Marco, Professor at the University of Florence (Italy)
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Federico Iadiccico, former councillor of the Province of Rome (Italy)
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Bronisław Czech, retired Judge of the Supreme Court (Poland)
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Jacek Bartyzel, Professor of Social Science at Nicolaus Copernicus University (Poland)
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Grzegorz Kucharczyk, Professor of History at Adam Mickiewicz University (Poland)
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Michał Wojciechowski, Professor of Theology, Head of the Department of Biblical Theology at the University of Warmia – Mazury (Poland)
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Deacon Francisco Eloi Martinho Prior Claro (Portugal)
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Dom Álvaro Manuel Nogueira Barba de Menezes, President of the Real Associação of Viseu (Portugal)
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Anne Bernet, writer (France)
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Mme. Bérénice de Montpellier d’Annevoie (Belgium)
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M. Philippe Pichot-Bravard, Professor of the History of Law at the University of Brest, writer (France)
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Alessandro Gnocchi, writer and journalist (Italy)
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Gianandrea de Antonellis, President of the European Institute for Studies, Research and Formation--IEREF (Italy)
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Dr. Carlos Alfredo Benítez Meabe,lawyer and legal expert (Argentina)
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Fernando Moreno Valencia, author, former university professor (Chile)
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Paolo Deotto, Director of Riscossa Cristiana (Italy)
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Giovanni Turco, philosopher at the University of Udine (Italy)
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Mario Correa Bascuñán, Professor, former University President (Chile)
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John Laughland, writer and journalist (UK)
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Coronel António Feijó de Andrade Gomes, President of the Military Brotherhood of Nossa Senhora da Conceição (Portugal)
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Guillaume de Thieulloy, Director of Riposte Catholique (France)
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Dom Francisco de Bragança Van Uden (Portugal)
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Justin Shaw and his wife Caroline Shaw (England)
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Dr. Luís Filipe Esquivel Freire de Andrade, Order of Malta (Portugal)
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Rev. Msgr. André Reyne, Dean of the Metropolitan Chapter of Notre-Dame des Doms of Avignon (France)
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Mariusz Błochowiak, Publisher of the magazine Egzorcysta (Poland)
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Anna Raźny, Associate Professor at the Jagiellonian University in Kraków, Head of The Russian Contemporary Culture Department (Poland)
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Mieczysław Ryba, President of the Club of Catholic Intelligence them. Prof. Czeslaw Strzeszewski in Lublin, Vice-Chairman of The Lublin City Council (Poland)
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Paweł Skrzydlewski, Associate Professor at The State School of Higher Education in Chełm, Lecturer of philosophy (Poland)
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Radosław Brzózka, board member of the Catholic Intelligence Club them. Prof. Czeslaw Strzeszewski in Lublin (Poland)
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Bogna Białecka, psychologist, publicist, author of books about marriage and education of children (Poland)
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Fr. Cor Mennen, Canon of the cathedral chapter of ’s-Hertogenbosch (The Netherlands)
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Cristina Siccardi, writer (Italy)
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Carlo Manetti, journalist and teacher (Italy)
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Hedwig Freifrau von Beverfoerde, pro-family activist (Germany)
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Felizitas Küble, Director of the Publishing House Komm Mit, President of Christopheruswerk (Germany)
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Padre Ioan Chisarau, President of Dono della Vita Association, Parish priest (Romania)
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Rev. Fr. Pavlo Vishkovskyi, Prior Provincial of the Missionary Oblates of Mary Immaculate for Ukraine, Russia and Crimea
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Rev. Fr. Efrem Jindráček OP, Vice-Dean of the School of Philosophy of the Angelicum, Rome (Italy)
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Benjamin Harnwell, Founder and Director of the Dignitatis Humanae Institute (Italy)
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Maria Guarini, Director of the website Chiesa e Posconcilio (Italy)
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Michael Hesemann, author (Germany)
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Dr. Artur Górski, a Member of the Polish Parliament (Poland)
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Arkadiusz Robaczewski, philosopher and writer, President of the Center for Culture and Tradition Vienna 1683 (Poland)
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C. Preston Noell III, President of Tradition, Family, Property, Inc. (USA)
** Ces obsédés du protocole devraient savoir qu'on n'appelle pas un pape « Sainteté », mais « Votre Sainteté » ou « Très Saint Père » ! Il n'est pires ignorants des traditions que les traditionalistes.
14:10 Publié dans Eglises | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : catholiques
Commentaires
VOLAPÜK
> Le "Sainteté" n'est guère étonnant dans ce texte volapük certainement traduit par un bas-ouzbek.
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Écrit par : JG / | 10/02/2015
CLOWNS
> Oulala, effectivement, attention grands malades à l'horizon. Le coup du commentaire d'un tableau intitulé "Cinq Heures chez le Couturier Paquin", 1906 par Henri Gervex, vaut plus que le détour. Je reproduis la fin du "commentaire exégétique" qui a lui seul vaut son pesant de cacahuètes :
"Si l’on compare, on voit ce que la furie matérialiste et égalitaire a produit : de la banalité le plus souvent, de la vulgarité et de la prolétarisation, quand ce n’est pas le grotesque de certaines modes et attitudes d’aujourd’hui."
La "furie matérialiste", la furie "égalitaire" a produit de la "prolétarisation"... c'est piqué à Zemmour comme analyse ?
Imaginer que "l'égalitarisme" (de quoi veulent-ils parler d'ailleurs) puisse d'une quelconque manière aboutir à la "prolétarisation", j'avoue que cela me coupe tous mes effets.
Amusant de lire cela de la part de vulgaires parasites qui ne doivent leur statut actuel qu'à la rencontre hasardeuse d'un spermatozoïde et d'une ovule. Je dis "rencontre hasardeuse " car comme ils se refusent à voir l'Esprit à l’œuvre dans l'Église, je ne vois pas pourquoi je leur accorderai le bénéfice d'une intervention de l'Esprit dans la "création" de leur progéniture. Ces clowns n'ont même plus le pouvoir de me faire rire.
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Écrit par : Emmanuel / | 10/02/2015
@ P.P.
> oui, c'est ça, "doucereux". Le tout dégouline de sucre, trop de sucre, de miel, pour prendre les pauvres mouches qui ne comprendraient pas ou ne voudraient pas comprendre le sens de cette manœuvre.
Pardon pour ceux/celles qui aiment l'époque mais cela pue le sulpicisme et ses statues de
saint(e)s toujours à moitié en extase.
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Écrit par : Manuel de Sotos / | 10/02/2015
ANTI-VATICAN II
> Un sous-marin de la TFP fait des livres contre Vatican II (donc non catholiques) qui sont recommandés par les sites cathos de droite français.
Mais sans doute on n'a pas le droit de le dire car ce serait "diviser les catholiques" ?
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Écrit par : maksoud / | 10/02/2015
HARGNEUX
> Ils deviennent hargneux sur Twitter les anti-François !
Mettez-vous à leur place : ils croyaient qu'avec LMPT ils avaient remplacé la hiérarchie par eux-mêmes. Mais voilà un pape qui les remet au pas dans la bonne direction. Ça les rends fous.
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Écrit par : Michel Biguet / | 10/02/2015
DU GROTESQUE À L'INQUIÉTANT
> Comme vous le dites, PP, les traditionalistes en version 3.0 semblent envisager les usages sous un angle essentiellement hollywoodien. J'ignorais également que les Limburg-Stirum bénéficiaient du prédicat d' "Altesse Royale"... (Au fond pourquoi pas ? Si cette liste de personnalités "dangereusement progressistes" a procuré un "upgrade" à l'un ou l'autre de ses signataires, elle aura au moins servi à quelque chose).
J'ignore ce que pense de ces innovations "limite olé-olé" le prêtre de TFP qui qualifiait voici quelques années l'accession au trône d'Espagne de Juan-Carlos, en lieu et place de l'héritier légitime le Comte de Barcelone Son Père, de "littéralement satanique"...
Tremblez Très Saint-Père !!! C'est "the cream of the crop" du bottin mondain universel qui est sur le point de jeter l'interdit sur votre diocèse...Caramba !!!
(Si vous n'êtes pas branché internet, vous retrouverez la "supplique filiale" dans Coin-de-Rue-Images-immondes).
Pensez donc: outre toutes ces Altesses Royales, Impériales, Sérénissimes, ces Ducs, Archiducs, Grands-Ducs, Trou-Ducs, etc. etc. "régnants", "médiatisés" ou en exil, on compte également dans la liste Demetrio Tupac Yupanqui, Chief of the Clan of the Inca Kings (attention Saint-Père, si vous ne voulez pas finir égorgé comme un vulgaire poulet jeté par l'Eminentissime Seigneur le Vilac Umu Beurk Ier au bas des gradins d'une pyramide à degrés !), ou encore le "Vicaire Apostolique des Galapagos", mais aussi des représentants d'une auguste famille, descendants apparemment authentiques de Piers de Gaveston, compagnon des plaisirs intimes du roi Edouard II.
Blague à part, le mal est peut-être beaucoup plus profond qu'on l'imagine, et dépasse de loin les Beurk-Boys-and-Girls. Les déclarations de l'Archevêque de Varsovie laissent songeur: "l'Eglise a trahi Jean-Paul II"... http://www.islam-contre-occident.com/mgr-henryk-hoser-de-varsovie-leglise-a-trahi-jean-paulii/
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Écrit par : jwarren / | 10/02/2015
VAUT LE DETOUR
> Le site français de TPF vaut le détour ! quand on lit d'emblée : "Rappel d’une vérité oubliée : l’idéal catholique d’une société fraternelle, parce qu’harmonieusement inégalitaire", on a envie de rire.
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Écrit par : Aurélien Million / | 10/02/2015
D'UNE MANIFESTANTE L.M.P.T. QUI NE SE RECONNAÎT PAS DANS LA "SUPPLIQUE", MAIS QUI, POURTANT...
> J'étais aux manifs pour tous et ne me reconnais pas dans ce larmoyant appel au secours...
Excusez-moi de les excuser quand même : je pense qu'à 12 ans j'aurais eu les mêmes inquiétudes, affamée de repères, mendiante de certitudes, gourmande de règlements.
Mais Jésus, s'il nous demande d'être comme des enfants, ne nous demande pas d'être les gardes suisses du droit canon...
On ne dira jamais à quel point Jésus dérange. Il dérangera toujours. Le jour où il ne dérangera plus, il sera plus mort que sur la croix. Il est toujours à côté de notre plaque à nous.
Avant de jeter la pierre à ces stupides conservateurs réactionnaires et répugnants, nous autres les gens bien, intelligents, et chrétiens authentiques, demandons-nous où viennent, dans nos vies, se loger l'orgueil et les pré-(et post)-jugés. Les ultras-conservateurs n'ont pas le monopole de l'autosatisfaction et de la suffisance. Si ?
Sophie6
[ PP à S
Evidemment non, personne n'a le monopole.
Mais il serait tout de même un peu trop facile de nous faire taire sous prétexte que dire la réalité serait un péché d'orgueil !
à ce compte, Bernanos n'aurait pas écrit 'les Grands cimetières'.
Ici personne ne se prend pour Bernanos, mais il y a un point commun : nous disons la réalité.
Et il y a urgence à la dire, si vous voulez bien jeter un coup d'oeil sur les autres commentaires... ainsi que sur l'actualité.
Quant à chercher des excuses aux gens de la TFP... Lisez la synthèse reproduite par notre note de ce mercredi matin - et vous m'en direz des nouvelles. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Sophie6 / | 10/02/2015
MARIONNETTES
> Qui sont les marionnettistes cachés derrière ces farouches anticommunistes, défenseurs de la propriété et du capitalisme qu'étaient le père Marcial Maciel ou Plinio Corrêa de Oliveira ?
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Écrit par : isabelle / | 10/02/2015
KITSCH T.F.P.
> La présence en nombre des Orléans-Bragance dans la liste des signataires m'avait fait penser, avant même ce message, à un produit TFP : ils sont passablement liés !
J'ai du mal à voir où ils espèrent en venir : le pape François les connaît et ne les apprécie guère, contrairement aux deux papes précédents, un peu aveuglés par les nombreuses vocations attirées par les sous-produits de la TFP (Hérauts de l'Evangile...)
Il y avait eu un reportage vidéo sur le site du Figaro sur les Hérauts de l'Evangile il y a quelques années : j'avais été mise très mal à l'aise par la marche au pas (y compris pour la génuflexion) dans les églises, ainsi que par la reproduction d'une fausse "Sainte-Chapelle" en plein Brésil.
Je comprends parfaitement qu'on aime, pour mettre en valeur l'Eglise et honorer Dieu, enrichir le culte (et d'ailleurs j'ai trouvé que les commentaires de ce blog étaient un peu durs sur le dos de Mgr Burke : il a le droit d'aimer les dentelles, les surplis et les belles chasubles, même si la cappa magna est un peu too much à mon goût).
Mais reproduire à l'identique une église française du XIIIe siècle dans un pays de culture imprégnée de baroque portugais et ayant, en plus, des traditions antérieures, c'est un signe de manque de culture, d'absence totale d'art (l'artiste maîtrisant sa technique ne cesse d'expérimenter pour améliorer ses capacités) et d'obsession pour un mythe : celui de l'âge d'or du "bon roi saint Louis"... et des croisades.
On a certes le droit d'aimer l'art gothique.
Mais la tradition portugaise, y compris post-découverte des Amériques, est suffisamment riche dans ce domaine pour ne pas aller chercher un exemple type d'art francilien...
Et de façon générale, l'art baroque jésuite, par exemple, est tellement mieux en cohérence avec l'histoire brésilienne !
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Écrit par : Edel / | 10/02/2015
Salut en Christ,
> P.M. : La TFP ne rejoint-elle pas dans son fondamentalisme délirant, Les Hérauts de l'Evangile de Joao Scognamiglio Cla Dias? Il me semble qu'il s'agit là du même combat; pour les premiers aux portes de l'Eglise et pour les seconds dans l'Eglise; pour les uns ouvertement de front contre Vatican II, pour les autres et bien d'autres qui sont leurs alliés, en saboteurs derrière les lignes de Vatican II.
Suite à ses déclarations affreuses et ridicules, je verrais sans surprise le cardinal Raymond Leo Burke chausser les bottes des Hérauts pour sauver l'ordre menacé: garde à vous !
P. la B.
[ PP à P. la B. :
Les "Hérauts" en question sont tout simplement une scission de la TFP, qui a réintégré l'Eglise en déclarant se soumettre à Vatican II et au Magistère...
Après, évidemment, se pose la question de la sincérité du ralliement - et de l'ouverture (ou non) des "ralliés" à une repentance lucide. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Pierronne la Bretonne / | 11/02/2015
MOMENT DE VÉRITÉ
> Le mal est profond en effet, et il touche beaucoup de fidèles engagés, de la base au sommet de la hiérarchie. C'est un moment de vérité par rapport à beaucoup de non-dits et de malentendus sur la nature du christianisme, de l'Eglise, de l'évangélisation, de la morale sexuelle et familiale, de notre "identité" chrétienne et de notre rapport au monde.
Le mal concerne à des titres et degrés divers une majorité de chrétiens engagés, des charismatiques aux tradis, en passant par l'Opus et les Légionnaires.
Le mal est complexe, et multiforme, il relève d'une vision binaire du monde et de l'Eglise, on en fait partie, ou non, "nous les élus", et "eux", en mode plus ou moins subtil, "bienveillant" et paternaliste version chacha, ou hystérique, version tradi ou TFP, où cela prend des formes extrêmes proches du binôme "Dar El Islam"/ "Dar El Gharb" (Maison de l'islam, versus Maison de la guerre).
Après les flottements dans la période post-conciliaire, le succès des communautés nouvelles et autres grands mouvements d'Eglise dans les années '80 à 2000 s'est souvent accompagné de diverses formes de triomphalisme, autre forme de l'esprit de chapelle. Ces mouvements ont parfois constitué des formes de société alternatives, "autosuffisantes", leurs membres vivant désormais leur vie sociale et familiale à peu près exclusivement en leur sein, comme dans un cocon douillet et protégé, une version "catho" des rues privatisées des beaux quartiers.
En découle un désintérêt pour le "monde païen", la seule interaction avec lui se limitant à une "évangélisation" envisagée sur le seul mode compassionnel vis-à-vis des personnes, et en mode marketing/com'. Un intérêt très limité pour la question sociale, et à peu près inexistant vis-à-vis de la question écologique ou environnementale: "Le problème fondamental, c'est que "le monde" ne connaît pas le Seigneur, et tant que ce sera le cas, tout ira mal. Par conséquent, le chrétien doit se soucier de sa relation à Dieu, de sa vie spirituelle, de sa famille et d'"évangéliser, point/ barre !"
Dans ces cercles, la vision de l'économie a souvent été très "conservatrice", proche des thèses du néo-libéralisme. Pas étonnant quand beaucoup des religieux qui en sont issus ont d'abord fait une école de commerce.
Et par ailleurs ces communautés et mouvements ont souvent fonctionné au moyen de dons importants, les principaux donateurs appartenant le plus souvent à la sphère financière.
Version irénique et spiritualisante de l'économie et de "ses lois" (une simple technicité), du monde de l'entreprise et de la question sociale.
La question des "structures de péché" leur est à peu près totalement étrangère. Ils admettent des "problèmes", mais envisagent d'y remédier sous le seul angle caritatif/ "évangélisation".
En politique, ils ne s'intéressent qu'aux "points non négociables".
Un mode identitaire du christianisme qui se vit parfois comme une véritable contre-culture.
La foi se réduisant dans le meilleur des cas à la vie spirituelle et sacramentelle, et à la morale sexuelle et familiale...
Et elle se vit parfois davantage également en mode binaire: j'ai (à peu près) tout bon, les "autres" (à peu près) rien. Au lieu d'un chemin permanent d'amour et de conversion, elle se transforme souvent inconsciemment en "marqueur" identitaire, un peu comme un code vestimentaire. D'où la fixation - parfois obsessionnelle - sur le nombre d'enfants pour des "bons chrétiens" (4 est le minimum syndical). Et aussi, la fixation tout aussi obsessionnelle sur ceux qui sont radicalement "autres": le "pédé" et le musulman.
Certains en arrivent ainsi à définir leur identité davantage par rapport à ces "ennemis" supposés, que par rapport à ce qu'ils sont, ce qu'ils ont reçu gratuitement et dont ils devraient témoigner paisiblement.
Si de tels chrétiens prennent brutalement conscience de tout ce qui précède, c'est le sol qui se dérobe littéralement sous leurs pieds: lien intrinsèque entre engagement social - et éventuellement révolutionnaire dans certaines circonstances - et évangélisation, la sexualité guérie et éclairée par le Christ comme un chemin, et non en mode binaire "bon/ pas bon", le Christ et l'Esprit déjà présents dans la vie de chaque "païen", et peut-être davantage que dans la mienne, le "païen" qui m'évangélise sans le savoir, et in fine, la nécessité pour chaque catho de vivre sa vie sociale et familiale, non pas dans un "clan" autosuffisant, mais au milieu des "païens", et de les aimer sans condition et sans arrière-pensée, nous mettre d'abord dans la position du Christ au lavement des pieds, dans une attitude de service et de miséricorde inconditionnelle, y-compris vis-à-vis des "pédés", des "femmes de mauvaise vie" et des musulmans...
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Écrit par : jwarren / | 11/02/2015
à j. warren
> Gardez-vous de jeter le venin contre la nouvelle évangélisation. Les intégristes aussi
jettent leur venin contre elle et presque pour la même raison que vous : le procès d'intention.
Qui est un abus.
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Écrit par : bernard gui / | 11/02/2015
@ Benard Gui
> Loin de m'en prendre à la nouvelle évangélisation, je la défends ! Relisez ce que j'ai écrit, ce n'est pas moi qui suis dans le procès d'intention...
Mais une évangélisation en vérité, conforme à ce que nous demande l'Eglise. Une évangélisation qui ne se limite pas à battre le pavé et faire du porte à porte (ce qui est tout à fait louable, et que j'ai fais encore récemment d'ailleurs).
Une évangélisation qui proclamerait le kérygme en faisant l'impasse sur la dimension sociale de notre foi, une charité et une justice en actes, peut se révéler être un contre-témoignage.
C'était l'objet principal de mon propos, en espérant que cela réponde à ce malentendu.
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Écrit par : jwarren / | 11/02/2015
@ j.warren
> Ce pessimisme hautain me paraît excessif et un peu facile. Que les chrétiens doivent faire en permanence leur examen de conscience, oui. L'examen de la conscience des autres? allons-y plus mollo.
Sauf à être retraités,les cathos moyens ne peuvent pas être partout.
Sur ce, il me semble qu'il y a une vraie prise de conscience de bien des questions. Il faut être conscient que les bénévoles actifs dans les paroisses et les diocèses, gens les plus visibles, appartiennent à un milieu post soixante-huitard qui masque la réalité sociologique de l'Eglise.
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Écrit par : Pierre Huet / | 11/02/2015
GOOGLER BURKE
> Et pourquoi pas un contre-mouvement du type "Touche pas à mon Pape" qui avait si bien su mobiliser les foules autour de Benoît XVI qui (nonobstant le profond respect que j'ai pour lui) n'était pas vraiment le roi du charisme !
Pour la photo illustrant notre opposition à Beurk nous n'aurions que l'embarras du choix, googler "burke liturgy vestment" c'est un vrai feu d'artifice !
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Écrit par : Jean-Christophe / | 11/02/2015
@ Bernard Gui
> "Nous, qui sommes plus avancés que d'autres sur le chemin de la sainteté ..." Entendu mot pour mot en chaire, un Jeudi Saint, dans une église confiée à un phare de la nouvelle évangélisation.
Cette église porte, heureusement, d'autres beaux fruits rattrapant cette phrase,
mais quand un frère adopte attitude contre-productive, on n'est pas obligé se taire sous prétexte que d'autres encore moins bien intentionnés pourraient en faire leur miel.
Ce Jeudi Saint, les catholiques de passage (dont nous étions) ont sauté au plafond. Heureusement, notre foi était suffisamment ferme pour ne pas être remise en question par cette affirmation gratuite.
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Écrit par : Marie / | 11/02/2015
BONAVENTURE
> Pour faire pièce à l’Eglise compassée (et bien peu compassionnelle) des identitaires, voici une lecture puissante et roborative : « La voie de la ressemblance. Itinéraire dans la pensée de saint Bonaventure » de Laure Solignac (docteur en philosophie).
Rien de tel que Bonaventure et ses Frères mineurs pour se prémunir contre toutes les tentations de repli ecclésial, de refus de l’altérité, de fermeture au prochain. Ici – http://www.actu-philosophia.com/spip.php?breve2940 – une brève présentation (à lire aussi celle – plus développée ! – que propose amazon.fr).
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Écrit par : Denis / | 11/02/2015
> Merci Denis, excellent ! J'achète (mais pas sur Amazon ;-))
Le lien est bon, mais quand on clique dessus on arrive à la page d'accueil du site, il faut un peu chercher. Je poste la note de présentation du livre in extenso:
Laure Solignac : 'La voie de la ressemblance. Itinéraire dans la pensée de Saint Bonaventure'
" mardi 6 janvier 2015
Comment suivre la déroutante pensée de Bonaventure ? Étienne Gilson y voyait à l’œuvre une « logique de l’analogie », tandis que Hans Urs von Balthasar la présentait comme une « monadologie sans harmonie préétablie ». Dans les deux cas, c’est l’expressionnisme du Docteur séraphique qui se trouve mis en valeur : les créatures représentent leur Créateur par tout leur être, et le Créateur lui-même exprime ses créatures. Mais cet expressionnisme universel et divin n’est que la face visible d’une structure dynamique et tripartite plus vaste que l’on peut appeler, en s’appuyant sur d’importantes déclarations de Bonaventure, une logique de la ressemblance. Outrepassant les bornes posées par saint Augustin et par Denys le pseudo-Aréopagite, Bonaventure a réuni sous le vocable de « ressemblance » toutes les entités « mineures », depuis les Frères du même nom jusqu’aux espèces sensibles, et de la plus humble créature jusqu’au Fils de Dieu. Dans ce dispositif paradoxal dont l’homme et le Christ occupent le centre en raison de leur humilité, c’est la réconciliation du ciel et de la terre, de Dieu et du monde, de la théologie et de la métaphysique, que Bonaventure donne à voir. "
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Écrit par : jwarren / | 12/02/2015
@ Pierre Huet
> Mon "pessimisme hautain" est d'abord un mea culpa personnel pour celui que j'ai été jusqu'à il y a quelques années, mon mode de fonctionnement en tant que "super-catho" rempli de bons sentiments et d'auto-satisfaction, et probablement un vrai boulet sur la route de plusieurs personnes de bonne volonté pourtant authentiquement attirées par le Christ.
Loin, très loin de moi de dénigrer des chrétiens qui ont découvert ou redécouvert une vie spirituelle, sacramentelle et une relation personnelle avec le Christ, ou qui découvrent - comme moi - dans le message exigeant de la foi sur la sexualité et la famille un chemin continu de bonheur, de charité authentique et de sanctification.
L'Eucharistie est "la source et le sommet de toute vie chrétienne" (Vatican II), mais parle-t'on de "sommet" s'agissant d'une taupinière ? A l'évidence, non. En-dessous du sommet, il y a une montagne.
Si on zappe cette dimension, si on ne poursuit pas l'adoration eucharistique dans chaque fibre de notre vie concrète, incarnée, 7j./7, en chacun de nos frères - y-compris ceux que nous trouverions a priori peu attirants -, cela devient une dévotion privée un peu stérile, et à l'occasion, un contre-témoignage.
Il y a quelques années, François m'aurait "déstabilisé" dans mon auto-satisfaction de "bon catho".
Quand il dézingue la Curie à l'occasion de ses vœux de Noël, en évoquant les "15 maladies" (des chrétiens), le Saint-Père s'adresse à chacun de nous, et à chaque paroisse, mouvement, groupe de prière.
Cela constitue la base d'un examen de conscience douloureux, peut-être, mais nécessaire:
"Frères, de telles maladies et de telles tentations sont naturellement un danger pour tout chrétien et pour toute curie, communauté, congrégation, paroisse, mouvement ecclésial. Et elles peuvent frapper au niveau individuel ou communautaire."
Les élucubrations de jwarren, marquées par une dimension forcément subjective, on s'en fout. Par contre, ce texte de François mérite d'être lu, relu et médité.
Apparemment, seule 'La Croix' a publié une version intégrale en français du "discours des 15 maladies", elle vaut le détour. Les autres media n'en ont publié que des extraits plus ou moins croustillants.
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Pape-Francois-le-texte-integral-du-discours-des-15-maladies-2014-12-24-1284566
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Écrit par : jwarren / | 12/02/2015
@ Bernard Guy,
Où voyez-vous que jwarren jette le venin sur la nouvelle évangélisation? Je perçois l'exact contraire dans son propos.
Ce qu'il nomme c'est une réalité profonde d'une part importante du catholicisme français d'aujourd'hui, en tout cas la plus visible et la plus aguerrie aux méthodes du lobbying. Ce « spectacle » rebute et répugne (précisément!) des millions d'êtres obscurément en recherche de Dieu : une auto-satisfaction morale de tous les instants, une auto-contemplation de ses si hautes vertus familiales, presque systématiquement couplées à une lâche complicité à l'égard d'un système libéral et productiviste radicalement anti-évangélique; un entre soi de très purs auto-proclamés, qui du haut de leur superbe n'ont évidemment rien à apprendre de quiconque : surtout pas des écologistes, des homosexuels (ramassis de communistes et de dépravés) et encore moins des musulmans (qui contrairement à nous, n'ont rien compris aux mystères de l'Incarnation et de la Sainte Trinité! Nous, nous savons et comprenons tout).
C'est d'ailleurs assez comique de voir la réaction de ces très purs dès qu'ils sont mis en lumière pour ce qu'ils sont, des adorateurs de toutes mondanités : piqués au vif, ils prennent tout à coup des airs de très humbles meurtris dans leur chair et, renversant comme ils savent si bien le faire la réalité des choses, ils font passer ceux qui les bousculent pour dès « très purs » cantonnés dans leur tour d'ivoire. Prodigieux tours de passe-passe !
L'évangélisation, parlons-en... Cette réalité que relate jwarren, cette suffisance de bien-pensants et de bien-portants prétendument catholiques, est exactement celle qui personnellement aurait pu me faire passer "à côté" de ma conversion, il y a une quinzaine d'années de cela. Quand je voyais ces êtres si admirables qui prétendaient évangéliser du sommet des cimes de leurs vertus immaculées d'où ils semblaient surplomber des masses de pauvres païens ignorants, il m'est arrivé plus d'une fois d'être tenté de faire marche arrière au moment où j'étais sur le point de faire le grand saut sur les chemins de Dieu et de son Église. Ca donnait pas franchement envie...
Fort heureusement, la Providence a mis sur ma route quelques catholiques. C'est à dire des êtres qui regardent plutôt de bas que de haut.
Je m'imagine quinze années en arrière, habité par mes mêmes questionnements, doutes et intuitions d'alors, et en quête de paroles de vérités. Je parcourrais ce blog de PP, et tombant ici sur le commentaire de jwarren, voilà des mots qui m'auraient confortés dans mon choix vers le baptême, que je m'apprêtais à faire.
L'évangélisation, ça n'est ni dans les sessions du collège des Bernardins retransmises sur KTO, ni chez les gardiens de la Tradition, de la Famille et de la Propriété, qu'elle fera son œuvre, mais hors des cercles étouffants de ce petit monde d'irréprochables.
Serge Lellouche
[ De PP à SL
- Halte. Pourquoi identifier l'évangélisation à un "petit monde d'irréprochables" qui, précisément, détestent l'idée authentique d'évangélisation (donc de "sortie" hors du cocon de classe) ?
- Je témoigne avoir participé à des évangélisations de rue en compagnie de jeunes chrétiens qui ne ressemblaient pas, mais alors pas du tout, au tableau ci-dessus.
- Ces jeunes chrétiens venaient d'ailleurs de prendre position, publiquement et courageusement, contre des exhibitions soi-disant pro-vie avec participation ostentatoire scandaleuse de militants d'extrême droite ; je tiens la photo à la disposition de ceux qui ne croiraient pas que cette exhibition ait eu lieu.
- Je ne laisserai donc dire à personne, même aux amis, que la nouvelle évangélisation ait quoi que ce soit de commun avec les milieux en question. Quand on connaît ces milieux au lieu de les imaginer, on sait qu'ils sont hostiles à la notion même d'évangélisation, qui implique une totale ouverture aux autres avec humilité et simplicité.
- Il y a nouvelle évangélisation, réellement et concrètement. Alleluia pour ça. Mais ça se passe là où l'on est dans la mouvance du pape François. Pas là où on lui tourne le dos par haine de milieu social !
- Que l'extrême droite refuse la notion d'évangélisation, c'est logique de sa part. Mais laissons-lui le monopole de ce refus, s'il vous plaît. Notre blog milite pour la nouvelle évangélisation depuis 2005, dans l'esprit que le cardinal Lustiger avait défini : "la nouvelle évangélisation est l'évangélisation d'une société entièrement nouvelle". (Je rappelle que le cardinal avait viré l'extrême droite passéiste à coups de pied au derrière dans une certaine circonstance de la fin des années 1980).
- "Malheur à moi si je n'évangélise pas" : c'est saint Paul qui le dit. Je suppose qu'il savait ce qu'il disait. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Serge Lellouche / | 12/02/2015
@ jwarren
> Cher ami,
Nous avons tous dans nos itinéraires personnels des périodes d’ombre, dopées par des erreurs intellectuelles qui aggravent les défauts moraux. Est-ce à dire que ceux qui sont sortis de certaines ornières - mais peut-être pas de toutes- doivent parler de ceux qui y sont encore dans les termes que vous employez ?
Nous n’avons pour cela, en général, ni la mission de Saint Paul, ni la légitimité du pape, ni le talent d’un Bernanos.
C’est peut-être épidermique, mais en ce moment je suis saturé d’entendre depuis un bon demi-siècle les médisances (maladie n°9) qui se disent dans des groupes de chrétiens frappés aussi des syndromes 1 et 7 (« indispensabilisme » et vanité) et à l’encontre d’autres. Rarement en dialogue de face à face.
Sachez aussi que les comportements que vous déplorez à juste titre ne sont malheureusement pas l’apanage du milieu particulier que vous visez.
Le désintérêt ou plutôt la résignation face aux grandes questions économiques et écologique vient de leur extrême complexité et de la difficulté gigantesque de leur résolution. Au passage, remarquons que dans les cercles les plus lucides, il se prononce moult dénonciations, mais qu’il y a beaucoup moins de réflexion sur les modèles économiques alternatif possibles, et le plus grave et qu’il ne semble pas y en avoir portant sur la façon de piloter la transition sans provoquer un effondrement général de nos sociétés et une misère effroyable. Normal : c’est la question la plus difficile ! A remarquer aussi que le tabou de la mondialisation ne peut qu’inhiber la réflexion en aggravant la résignation à un Ordre Mondial dont toute critique est diabolisée.
Et puis, les aberrations et les puantes complicités de certains « engagements » des années 1960 aux 1980 ont probablement suscité une méfiance qui a renvoyé beaucoup vers les Communautés nouvelles qui ont eu le mérite d’exister dans l’immense désastre de ces temps-là. N’avez-vous jamais entendu un prêtre dire que s’il y avait des martyrs dans les pays communistes, c’est qu’ils avaient été maladroits ? Vous savez, ça fait un drôle d’effet !
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Écrit par : Pierre Huet / | 12/02/2015
@ PP,
> "Pourquoi identifier l'évangélisation à un "petit monde d'irréprochables "?"
Il me semble avoir écrit justement le contraire : que le principal obstacle à l'évangélisation, c'est ce club d'irréprochables qui se regardent le nombril et qui méprisent tout ce qui ne leur ressemble pas.
J'ai des exemples à foison de personnes «non-croyantes», ou plus ou moins agnostiques, qui aimeraient croire en Dieu, qui sont comme aux portes de la conversion, en attente de ces paroles de vie et de vérité qui parfois font basculer une existence, et qui bloquent devant ce spectacle affligeant de grands vertueux auto-proclamés.
Comment ne pas comprendre leurs réticences? Ils sont pris dans une confusion qui les fait identifier l'Église (dont ils se coupent ainsi de son mystère) à ces bien-pensants prétendant être les gardiens de la morale et de la tradition chrétienne. Je trouve cela proprement dramatique.
Comment une personne qui a reçu le don de la foi pourrait-être «contre» la nouvelle évangélisation? Rien que l'idée d'être "contre" est aberrante. On ne reçoit pas la foi pour la garder jalousement en propriétaire, mais, selon notre mesure et selon la volonté de Dieu, pour la transmettre. Quand on a été touché par cette grâce, nos plus grandes joies sont celles de voir d'autres personnes l'être à leur tour, et entrer dans ce chemin de conversion et d'émerveillement.
SL
[ PP à SL :
- Excusez-moi, mais je persiste à dire qu'il y a une contradiction dans cet argumentaire. C'est cette contradiction qui explique la lecture que j'en ai faite (et je ne suis malheureusement pas le seul).
On ne peut pas amalgamer la nouvelle évangélisation (ceux qui marchent avec Jean-Paul II, Benoît XVI, François, Mgr Fisichella etc) avec la catégorie des "grands vertueux autoproclamés", qui, justement, eux, ne marchent pas.
"Sortir de soi et aller vers les périphéries" (François) est le contraire de "s'enfermer dans un club de bien-pensants".
Les bien-pensants sont radicalement incapables de faire de l'évangélisation de rue, et ne songent d'ailleurs pas à en faire : ils font des cercles d'études passéistes et des conférences chic, entre soi, dans de jolies petites salles.
Ceux qui font de l'évangélisation de rue sont dans le sillage de François ; ce sont eux qui témoignent, comme je m'en suis fait ici l'écho, que l'accueil des passants a changé depuis l'arrivée dudit François !
Ce François qui, justement, s'attire la méfiance (ou pire) des bien-pensants : les indices s'en accumulent, comme nous aurons bientôt l'occasion de le raconter.
Donc : c'est très bien de préciser que vous êtes pour le principe de l'évangélisation, mais ne laissez pas de sincères amis de François croire que vous les mettez dans le même sac que des "vertueux autoproclamés" auxquels ils ne ressemblent aucunement...
Et je sais bien que ce n'était pas votre intention. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Serge Lellouche / | 12/02/2015
CONCLUSION
> Cher Patrice,
Amalgamer la nouvelle évangélisation dans le sillage des papes à la catégorie des "grands vertueux autoproclamés"?
Non seulement ça n'était pas mon intention, mais surtout ça n'est pas ce que, de près ou de très très loin, j'ai écrit, pas plus moi que jwarren.
Où vois-tu la moindre trace de cet amalgame dans nos commentaires respectifs (ici ou en d'autres circonstances)? Qui serions-nous pour être "contre" la nouvelle évangélisation promue par nos papes?
Tout ce que nos commentaires tentent de souligner, c'est précisément ce décalage de plus en plus effarant entre le souffle évangélisateur que déclenchent François et ses prédécesseurs (pour notre plus grande joie), et un "catholicisme" claquemuré entre quatre principes non-négociables, dont l'universalité se borne aux frontières des Yvelines, et qui semble avoir trouvé sa nouvelle figure de proue dans le cardinal Burke.
SL
[ PP à SL :
Tous les lecteurs de ce blog catholique (qu'ils l'approuvent ou le désapprouvent) savent que
c'est le seul, ou l'un des très rares, qui constate et signale le vrai danger pour le catholicisme français : l'enlisement dans une mentalité de milieu social.
Nous le disons encore plus nettement depuis quelques semaines : depuis que ce milieu bien-pensant est pris d'un "malaise" (prétend-il) devant le pape François, envoyé du Saint Esprit pour la réforme de l'Eglise. J'ai là-dessus beaucoup plus d'informations que je n'en publie. Si j'évite de les publier, c'est pour ne pas durcir à l'excès ce "blog de journaliste chrétien". (Le nom "chrétien" oblige à garder une distance par rapport à nos impulsions, et aucun sujet ne se réduit à l'idée que nous nous en faisons). Je continuerai à exercer cette fonction d'analyse et de mise en garde, parce qu'elle est nécessaire et urgente : cependant il va de soi qu'elle n'est pas l'essentiel.
Je tiens donc à ajouter ceci : quand il est question dans ce blog de nouvelle évangélisation (ce qui est un sujet en soi), il serait anormal de le commenter sous l'angle exclusif d'une critique du milieu social bien-pensant (ce qui est un AUTRE sujet). Ce serait dévier la discussion.
Cette déviation a pourtant lieu de temps à autre : et c'est elle qui est à l'origine du malentendu de ces derniers jours.
Je dis bien : "malentendu", parce que si le lecteur vous attribue - chers Serge et JWarren - un rejet de la nouvelle évangélisation, ce rejet ne correspond pas à votre intention : vous nous l'avez dit hier.
Mais comment voulez-vous que le lecteur (dont moi) ne fasse pas cette confusion, si vous ne parlez jamais de la nouvelle évangélisation que pour la saluer brièvement et passer tout de suite à un réquisitoire - longuement développé - contre la bourgeoisie bien-pensante ?
Comme si tout le sujet se réduisait au poids spécifique de ce milieu, et comme s'il était à lui seul la totalité du catholicisme français ?
Permettez-moi de faire une comparaison qui ne va pas vous plaire. (Mais réfléchissez-y quand même).
- Le pape François a ulcéré certains "pro-vie" en leur reprochant de tout ramener à un seul problème, et d'en parler à propos et hors de propos, même quand il n'est pas impliqué par un événement particulier, au risque de faire dégénérer en contre-témoignage une bonne intention initiale. Tout ramener au droit à la vie et ne parler que de ça nuit et jour, dit le pape, n'est pas évangélisateur : l'arbre cache la forêt.
- Parallèlement, et 'mutatis mutandis', tout ramener à la critique des défauts de classe de (ce qui reste de) la bourgeoisie bien-pensante en France, ne serait pas non plus évangélisateur. Là aussi l'arbre cacherait la forêt. Certains vont même jusqu'à nier l'existence de la forêt et dire que la nouvelle évangélisation "n'existe pas" [1] parce que le catholicisme français aurait disparu, étouffé par la classe bien-pensante ! Cette idée - proclamée non par vous mais par une tierce personne - est une idée fausse, nihiliste, et gravement injuste pour les laïcs sincères qui tentent humblement d'évangéliser par leur vie de tous les jours.
- Ce blog est sévère envers la bien-pensance, et connu (aimé ou attaqué) pour tel. Il essaie d'être vigilant et de parler quand c'est nécessaire. Il vient encore de le faire. Il le refera. Je prolonge ce travail dans des émissions de radio, de télévision et auprès des confrères (cf l'article de LaVie.fr, note d'hier). C'est un angle : l'analyse et la mise en garde.
- Lorsque ce blog parle de la nouvelle évangélisation, c'est un autre angle : l'ouverture sur la mission. Et c'est l'angle le plus sûr du point de vue ecclésial... La preuve en est que le mot "ouverture" est détesté par les intégristes, et le mot "mission" par les progressistes ! En disant "ouverture sur la mission", on est donc sûr d'être avec l'Eglise.
Cette mise au point en toute amitié est une conclusion. Gardons en vue l'essentiel.
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[1] Note sur "la nouvelle évangélisation n'existe pas..." - Ce message d'une tierce personne, je ne l'ai pas publié. Il y a des limites à dire n'importe quoi. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Serge Lellouche / | 14/02/2015
RIEN NE LEUR ÉCHAPPE
[ de PP à tous - Je reçois ce message dont l'origine est évidente. Je le publie pour montrer que rien ne leur échappe : ]
> " Je suis brésilien, j'habite São Paulo et je viens de lire ce que vous dites sur la TFP.
Agresser des gens en les appelant de "obsédés par le protocole" qu moment même où ils transgressent le protocole est pour le moins surprenant.
La haine de l'auteur du texte est visible et sa connaissance sur la TFP au Brésil et en Amérique Latine, moins que pénible.
J'aime énormément la France. Mais un pays qui a eu Avignon, qui a crée le gallicanisme, qui a eu la Constitution Civile du Clergé, qui a des dizaines (voir des centaines) de Mgr Gaillots dans son histoire, ne peux pas faire la leçon à qui que ce soit. Pour elle, je préfère garder l'espoir de S. Pie X: «Lève-toi, lave-toi des souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille Aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et devant les rois de la Terre ».
Est-ce que pour penser cela on devient ennemi du notre pape argentin, le même qui a soufflé à l'oreille de Dilma Roussef avouant être péroniste?
Un peu plus du respect, M. de Plunkett, un journaliste comme vous doit des explications à la société.
Merci d'être impartial et de publier mes commentaires.
Bien Cordialement
João
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Écrit par : João Vieira / | 21/02/2015
TFP : LEUR CAMPAGNE CONTINUE
[ PP à tous - Le réseau TFP me bombarde de messages, selon le procédé habituel de ce type
de milieu. Voici le dernier en date. La troisième phrase révèle le véritable esprit de la "filiale supplique", pour la plus grande honte des prétendus papistes qui l'ont signée : ]
" Je suis d'accord avec João Vieira: votre haine, M. P.P. et amis, vous dénonce. Vous vous moquez de ce que vous ne pouvez pas supporter parce que vous aussi êtes partisans de l'esprit de la Révolution. Comme aussi la haine de Bergoglio lui dénonce aux vrais catholiques. J'ai souffert pendant toute ma vie les conséquences de cette plaie qui est le progressisme. Et l'Eglise aurait été tuée si Elle n'était pas immortelle.
Gabriel "
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Écrit par : Wilson / | 25/02/2015
LA T.F.P. CONTINUE A NOUS HARCELER MÉCANIQUEMENT DE "DROITS DE RÉPONSE"
> Celui-là, pour justifier l'injustifiable "supplique" au pape :
« Droit de réponse : la TFP diffuse la « Filiale supplique »
La TFP proteste vigoureusement contre les informations erronées véhiculées par votre blog.
La TFP diffuse dans la transparence « la Filiale supplique » pour recueillir le plus grand nombre de signatures afin d’infléchir le Synode prévu en octobre 2015. Ce n’est pas un ultimatum mais une prise de position dénuée d’équivoque.
Ce document rassemble, sans discrimination, des personnes de tous horizons et de toutes origines. Chacun peut signer.
C’est une action bienveillante qui prend ses racines dans la tradition chrétienne.
Elle est destinée à interpeller les catholiques dans leur Foi, calmement, sans agitation, dans la confiance et le respect.
La TFP est une association française composée de catholiques pratiquants. Elle a été fondée il y a quarante ans. Elle est reconnue notamment dans les milieux conservateurs pour être fidèle à l’enseignement de l’Eglise.
La TFP n’a jamais été l’objet de la moindre sanction ecclésiastique et de nombreux livres qu’elle diffuse ont reçu de chaleureux éloges de hautes autorités ecclésiastiques. Elle est soumise dans toute la mesure exigée à la vigilance des évêques en matière de foi et de morale. Simplement, comme il est légitime de le faire, elle n’a pas choisi de solliciter une reconnaissance officielle de la part d’un Ordinaire. Ce droit est notamment reconnu par les canons 211 et 215.
La TFP est une association sans but lucratif, désintéressée et qui n’a pas de but « médiatico-commercial ».
Elle a contribué au succès de la mobilisation, en 2012-2013, contre le « Mariage pour Tous ».
Société française pour la Défense de la Tradition, Famille et Propriété – TFP, le Président »
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Écrit par : tfp / | 07/05/2015
RIRE
> j'ai presque éclaté de rire en lisant que la T.F.P. ait pu contribuer au "succès de la mobilisation en 2012-2013, contre le ''Mariage pour tous''." Je ne me rappelle pas du tout qu'elle ait pu jouer un rôle visible, même à la façon des membres de Civitas que les médias se plaisaient à inviter. D'ailleurs, j'ignorais son existence jusqu'à cet article.
Quant au succès de ces mouvements, il plus que mitigé puisqu'en plus de son échec à empêcher de faire passer la loi - échec qu'on savait inévitable- s'ajoute l'échec bien plus grave à ouvrir les yeux sur les causes ultra-libérales du "mariage pour tous", dans de larges pans du monde LMPT.
Si la TFP aura pu contribuer à quelque chose, c'est bien à cet insuccès.
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Écrit par : Aurélien Million / | 07/05/2015
Les commentaires sont fermés.