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23/10/2014

'Ainsi soient-ils' : questions sur une fiction

  médias

 À l'heure où ressurgissent à droite et à gauche les attaques contre le clergé français... Intéressante étude (sur le coûteux flop d'Arte) réalisée par des proches du site de ré-information, dont le lien est indiqué en rouge ci-dessous :


 

 

Ainsi soient-ils ...  sous l'angle politique  

 

 << Imaginez un instant qu'on ait voulu se payer les catholiques, qui risquent fortement de contrecarrer les plans de destruction de la famille. On demande pour cela, à la chaîne Arte de produire une série sur ce qui apparaît, à première vue, comme l'avenir de l'Eglise : là où l'on apprend à devenir prêtre, pour un jour devenir évêque, cardinal, pape ; bref : le séminaire. La coproduction se fera avec Zadig production, une société empruntant ainsi son nom à Voltaire, lequel signait, rappelons-nous, chacune de ses lettres par ECRLINF, formule sibylline qui signifiant "ECRasons L'Infâme" (Eglise catholique).

Et comme les catholiques* vont se mobiliser contre un projet particulier du nouveau gouvernement socialiste - le mariage pour tous -, on va faire coïncider l'avènement de cette série à l'écran avec le moment où le projet de loi arrivera au Parlement (fin 2012, début 2013). L'année suivante, on reviendra, pendant deux épisodes entiers, sur le mariage pour tous, les "fausses" associations crées pour l'occasion... au sein même du séminaire, à l'invitation de la responsable de la Manif ! Et bien évidemment, un prêtre brandira le Catéchisme de l'Eglise catholique, façon manifeste politique.

On aura pris soin, dès le départ, d'avoir deux homosexuels parmi les cinq séminaristes qui jouent les personnages principaux. On pourra ainsi leur faire vivre "l'homophobie" au sein d'un séminaire, donc de l'Eglise, avec de jolis débats. On ne se privera pas non plus d'ébats de leur part, au coeur du séminaire. Soyons fous ! Le réalisateur que l'on prendra s'y connaîtra en matière de sexualité, puisqu'il s'est fait connaître en 2009 pour son film Maso (lire ici).

On demandera au Conseil économique, social et environnemental (le fameux CESE) de prêter ses locaux pour tourner les scènes qui ont lieu à la Conférence des évêques de France (CEF), où se trament forcément des conflits de pouvoir : tout est politique dans l'Eglise. Le tout dans une ambiance stalinienne. On donnera bien-sûr un rôle de "méchants" (interview à Small Things) au directeur du séminaire (les rigoristes remplacent les charismatiques progressistes) ainsi qu'aux différents responsables de la CEF. L'Hôtel de Ville de Mme Hidalgo servira de décors aux scènes avec le pape. On demandera aussi à des paroisses de prêter leur église ou bien la sacristie. Certaines accepteront, comme dans la ville des universités d'été du PS, alias La Rochelle, où même un couvent à vendre par quatre religieuses sera de la partie (en remerciement, le nom de leur congrégation sera au générique). D'autres paroisses refuseront, comme celle de Saint-Maixent-l'Ecole, à la lecture du scénario (lire ici). Les spiritains auront aussi leur nom au générique, tout comme un prêtre en exercice, conseiller religieux officiel de la série et curé de paroisse dans le diocèse de Nanterre. Par contre, on n'y mettra pas un autre conseiller, très spécial : un prêtre ayant quitté le ministère au bout de six mois pour "vivre librement sa sexualité" (lire ici).

Le Centre national de la cinématographie apportera son concours : facile, la directrice d'Arte l'a déjà dirigé. La région Poitou-Charentes, bien connue de Ségolène Royal, apportera aussi ses subventions. Un des acteurs principaux du film La bataille de Solférino, Arthur Harari, écrira même deux épisodes du scénario d'Ainsi soient-ils. On demandera aussi à l'agence de publicité BDDP & Fils, celle de la campagne d'un certain François Hollande, de réaliser les affiches "avec provocation" (lire ici). 

On prendra soin, encore, de faire primer la série, d'abord au sein même du Vatican - mais le prix a depuis été retiré - via un festival sous le patronage du Conseil pontifical pour la culture, en ne leur montrant que les deux premiers épisodes, forcément prometteurs (lire ici). On recommencera la même opération en saison 2, en invitant des prêtres et des religieuses, voire des évêques, avec reprises de ces avis autorisés dans la presse. Mais hélas, ça ne marchera pas toujours...

On donnera aussi un prix tout à fait officiel à la série, via un tout nouveau festival quasi-créé pour l'occasion : Série manias, lancé par le Forum des images de la Ville de Paris. Ce festival a pour partenaires, outre la chaîne Arte : France télévisions, France Info, la Région présidée par M. Huchon, Renault, le CNC, le film Français, Les Inrocks, Têtu et enfin, le Park Hyatt Paris, hôtel membre du comité Vendôme, lequel a, rappelons-nous, donné son aval pour le « sapin » de Paul McCarthy…

En saison 2, on prendra contact avec les médias qui ont parlé positivement de l'initiative en éclairage de la série, www.ainsisoientils.com, pour leur proposer un partenariat, donc, de facto, s'assurer leur silence. Ils parleront alors de miracles (sic) !

Enfin, pour se payer complètement la tête des catholiques et faire la démonstration de leur ringardise, on fera développer par une agence un faux-site Intranet du séminaire, façon vieille école "1990" (sic), en poussant le bouchon le plus loin possible - jusqu'à ce que ses concepteurs disent eux-mêmes "stop", de peur de voir leur travail dévalorisé (resic). On ne s'y privera pas d'y donner un guide de fausses prières pour éviter d'avoir des torticolis (re-resic) et gagner un maximum d'énergies positives (comme à Lourdes), des annonces pour des formations à l'Internet au sein du service communication de la CEF, des tests en ligne pour savoir si on peut devenir un bon séminariste, etc. (lire ici).

Et on se sera bien amusé, à coup de plusieurs millions d'euros.

Mais "c'est une fiction", évidemment.

 

PS : derniers épisodes de la saison 2, demain soir.  >>

 

Un site pour en savoir plus

(interviews, secrets de tournage, analyses) : 

Ainsi soient-ils

   

  

 

 

médias[ De PP à tous - L'auteur de cette note (riche en informations) me pardonnera de lui faire fraternellement observer que la Manif pour tous ne s'est jamais présentée comme catholique, et ne se situe pas sur le plan du dogme. Seuls les ultracathos, le PS et le LGBT opèrent cet amalgame. C'est dans leur perspective déformante qu'il faut situer les allusions aux manifs dans la série d'Arte. ]

 

 

11:08 Publié dans Eglises, Médias | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : médias

Commentaires

ÉTONNANTE CATHOPHOBIE

> Un truc qui m'étonnera toujours, c'est qu'on continue à combattre une Eglise donnée comme moribonde, immonde; d'ailleurs j'ai vu la BO d'un film qui s'appelle "Le chemin de croix", et qui semble vouloir expliquer à quel point c'est horrible d'avoir été élevé dans la religion catholique, même qu'on ne souhaiterait pas ça à son pire ennemi, que c'est un sac à névroses, un nid à pathologies, un magma de perversité, etc. Alors qu'une éducation athée, c'est le bonheur, l'équilibre, l'épanouissement garantis, sans nul doute, d'ailleurs le monde va beaucoup mieux depuis que le catéchisme et son obscurantisme sont en perte de vitesse - c'est clair.
A force, j'ai pris l'habitude, c'est en non-stop depuis mon enfance.
Ils devraient sortir une encyclique "L'abomination de l'Evangile", pour faire contre-poids à François.

Mais j'étais allée au cinéma pour voir "le sel de la terre" (admirable film de Wim Wenders sur le travail du photographe Sebastiao Salgado, courez-y). Et là, entre deux photos, on nous parle d'un prêtre avec qui le photographe avait sympathisé et qui avait aidé les populations autochtones à se développer, à s'enrichir de leur travail, à cultiver leur indépendance, comme les jésuites de "Mission".
A côté de ça toujours, on encense un plug anal géant serti comme un bijou sur la place Vendôme (monument d'Art et de Progrès, on frôle le sublime), et dans le journal on nous dit que les juges sont perplexes face aux violences sexuelles de plus en plus précoces entre mineurs qui n'ont aucune conscience de ce qu'ils font.

Ca me rappelle une conversation que j'avais eue avec un ami qui avait un jour décrété que la religion était source de tous les maux et que les prêtres étaient tous des monstres. Il avait juste oublié - je le lui ai rappelé - qu'il avait lui-même été quasiment élevé par un prêtre qu'il aimait et admirait profondément, et dont il avait dit, à ses obsèques, "je lui dois plus qu'à mon père, il a fait de moi ce que je suis, il m'a ouvert l'esprit et permis de me développer dans tous les domaines". Mais bon, entre-temps, il avait oublié.
Il y a des amnésies, ciblées, comme ça. Des théories qui viennent contredire jusqu'à sa propre expérience concrète, mais auxquelles on accorde un crédit illimité, aveugle, naïf.

D'accord, il y a du bon grain et de l'ivraie dans une éducation catholique. D'accord, il y a de tout dans les séminaires. D'accord, les effluves laissées par l'Eglise (et par ce qu'on en a dit) dans les consciences et les inconscients ne sont pas toujours plaisantes.
Mais l'ensemble de la communauté occidentale n'aurait-elle pas quelque intérêt à voir aussi ce qu'il peut y avoir de bon, et même de très bon, à ce point de vue différent, à cette intuition contestataire, à cette culture exotique et déroutante qui vient de l'Eglise, et qui, peut-être, peut apporter sa part de lumière pour interroger le monde et construire l'avenir?
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Écrit par : Ninelene / | 23/10/2014

MILLIONS

> Plusieurs millions d'euros !!!
A l'approche de l'hiver, les chrétiens d'Orient vont devoir affronter le froid. Ils devront se nourrir, s'habiller et se protéger contre les intempéries!
Les Kurdes nécessitent des armes et de l'équipement pour faire face à l'inhumaine offensive obscurantiste!
Des euros qui auraient été bien employés, jetés par la fenêtre...
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Écrit par : Pierronne la Bretonne / | 23/10/2014

FORTE PARTIE

> Nous avons affaire à forte partie.
Quiconque a tenté, tente et tentera d'évangéliser ici en France le sait: la difficulté ne provient pas tant du fait que la Bonne Nouvelle est inconnue, ou plutôt de moins en moins connue (un berger ou un ouvrier illettré d'il y a cent cinquante ans en remontrerait aux bacs + 5 actuels dans ce domaine-là).
Alors qu'à l'opposé les réticences, les a-priori, les idées fausses et toutes faites sont considérables.
Et sans arrêt entretenues, nourries, cultivées.
Un étudiant me disait qu'on ne pouvait pratiquement plus arriver au bac en 2014 en étant croyant, à moins d'être un élève extrêmement brillant ou, tout au contraire, un cancre. En tous cas un élève sur lequel, non seulement le discours mainstream, mais aussi l'orientation de l'enseignement donné n'a pas de prise. Je manque d'éléments pour vérifier !
Ce que j'éprouve en revanche, ce sont ces personnes âgées qui ont interdiction de parler de Jésus et du christianisme à leurs propres petits enfants, ceux qui ne vont plus à l'Eglise le dimanche parce qu'on leur ferait reproche de sacrifier le bon plaisir de la famille entière, qui a réservé à Punta Cretina avec les familles X et Y, ce que je sais ce sont ces épithètes untel, il est catho et c'est un code-barre définitif, comme untel est alcoolique ou untel est cancéreux en phase terminale...
Ce sont ces nounous recalées pour avoir une médaille de la Vierge autour du cou,
ces enfants de l'Assistance qui n'ont pas droit au baptême avant leur majorité du fait qu'ils sont de l'Assistance et ce n'est pas un droit pour leurs parents adoptifs que de les baptiser...
Ce que je sais c'est l'absence totale de bienveillance, et à l'opposé la mise en place d'une malveillance sourde, froide, masterisée, sous couvert tartuffe de tolérance et de respect, envers le chrétien.
En 2014 en France sûrement la foi, la religion, qu'on peut le plus souiller est la nôtre, avec des termes et des méthodes qu'on n'oserait pas employer pour le croyant bouddhiste, musulman, juif...
Et que, parmi ces chrétiens, le coeur de cible, l'endroit où la flèche décochée doit toujours viser à atteindre, c'est le catholique.
Ce que je sais c'est qu'il faut être parfait, avoir réponse à tout comme si chaque chrétien, qui est (interrogez-nous, c'est en général ce que nous répondons) un pécheur misérable, qui est en chemin et n'a pas réponse à tout, pouvait, en était capable, mais il n'est pas théologien, ni même rhétoricien...
Alors faut-il s'ouvrir à l'autre, évangéliser tous azimuts ? Sans doute, mais comment, facile à proclamer, "évangélisez!", dans un tel contexte (ceux qui ont participé à Diacona connaissent cela) ?
Au prétexte de ne pas se renfermer, d'aller vers l'autre, main en joue tendues, faut-il éviter de contrer, oh, trois fois rien, juste un peu, ces injustes attaques irrespectueuses de ce que nous avons de plus sacré, notre Foi, et à quoi bon, serons-nous écoutés, ou sera-ce occasion de nouvelles attaques, de nouveaux quolibets ?
"N'ayez pas peur"... Si un peu, de voir des enfants de six ans "traités" par les autres enfants de leur âge de termes que je me refuse à employer ici, et qui viennent manifestement des gamins de ces parents-là, qui ont vu lesdits gamins pénétrer, avec un de leur parent, dans une église après la classe d'Ecole Primaire.
Ecole primaire où on leur a dit (mais les parents les avaient prévenus, pas dans ces termes-là...) qu'il ne fallait pas parler de Christ, comme si c'était honteux, comme si c'était un gros mot.
Alors qu'on tolère et même encourage l'exhibition du Jolly Roger sur les cartables, les cahiers, les habits, ou comme thème des jeux dirigés par les enseignants, et que dès lors le bien le mal l'intolérable et le permis deviennent faussés, surtout si vous avez pris quelques minutes pour expliquer la véritable histoire des pirates...
Alors évangéliser, dans ce contexte, ou même annoncer la bonne nouvelle, aller à la rencontre de l'Autre ?
Certes !
Mais pas n'importe comment, sans candeur, sans naïveté ni excès de calcul, du reste, et c'est à cela que je veux en venir:
C'est d'une difficulté extrême.
Surtout dans le contexte d'un étau toujours plus puissant qui semble se refermer sans cesse, bien sûr, contrecarrons, mais avec escient et à-propos sans se perdre en stérilités vaines:
Méditons, pour cela, l'Evangile du jour (ça tombe bien), Luc 12 ("je ne suis pas venu apporter la paix...").
Méditons aussi Matthieu 7-6 "Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent."
Et souvenons-nous que, si Jésus nous demande de tendre la joue gauche, lorsqu'il a été frappé sa réponse fut autre, elle fut une question (Jean 18-23): "pourquoi me frappes-tu ?"
Voilà. J'arrive à prôner que parfois, en j'en appelle à Matthieu 10, il faut parfois savoir secouer la poussière de ses sandales et quitter la place, au lieu de tendre la joue. Et que la limite du contresens avec la gloire qu'il y aurait à faire le pitre de service, l'amuse-gogo, ne doit pas être confondue avec la gloire qu'il y a à se laisser injurier au nom du Seigneur. Toutes limites relevant de la casuistique, et pouvant être débattue.
Peut-être, l'Esprit aidant -et il souffle où il veut- parviendrons-nous encore parfois, comme ce fut mon cas trop rarement par le passé (et ça l'est encore, de façon parcimonieuse à l'extrême), à éclairer, même faiblement, mais de façon qui nous permette de dire que, petitement sans doute, mais de temps en temps, de façon exceptionnelle, la lampe n'est pas restée dessous le boisseau...
Allez, vertu d'Espérance: Souhaitons-le. En y croyant ? Oui.

Aventin


[ PP à Aventin

Tout ça n'est pas une surprise puisqu'Il nous prévient dans l'Evangile :

"Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous..." ]

réponse au commentaire

Écrit par : Aventin / | 23/10/2014

QUI

> "Au prétexte de ne pas se renfermer, d'aller vers l'autre, main en joue tendues, faut-il éviter de contrer, oh, trois fois rien, juste un peu, ces injustes attaques irrespectueuses de ce que nous avons de plus sacré, notre Foi."
Qui ridiculisez-vous là ? ceux qui font de l'évangélisation au lieu de passer leur vie à balancer des tweets vengeurs signés "le chouan masqué" ?
Où avez-vous vu que l'Eglise nous interdit de "contrer juste un peu" les attaques contre la foi ? ou qu'elle laisse ces attaques sans réponses ?
______

Écrit par : angelo rossi / | 23/10/2014

CE DONT IL S'AGIT

> Attention,
ne pas tomber dans la paranoia ni le repli, savoir que les gens sont prisonniers d'idées reçues,
il s'agit de rectifier, pas de "défendre",
d'éclairer, pas de réagir en bête traquée (ça ajouterait de l'eau à leur moulin),
d'être paisible, heureux et doux, pas parce qu'on est des bisounours, mais parce qu'on peut essayer d'avoir, comme y invitait Nietzsche, des têtes de Ressucités, pas des têtes de "piments au vinaigre" (expression du pape)...
Trouver la juste attitude, et bien penser, comme le Christ, qu'"ils ne savent pas ce qu'ils font/disent"... ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils sont/savent/imaginent.
Et s'ils n'ont pas encore été détrompés, c'est parce qu'on n'a pas encore su rendre l'Evangile et l'Eglise beaux aux yeux de nos frères.
Ce que nous avons de plus sacré n'est pas la Foi mais la Charité, et si en plus on peut avoir l'humour et le sourire, pour rectifier joyeusement au lieu de sortir des boucliers assortis de lances...
Bien sûr c'est du gâchis et de la mauvaise foi, mais n'en faisons-nous pas preuve parfois aussi? Tout cela, Dieu l'intègre à son plan, il laisse l'ivraie pour ne pas abîmer le grain, et nous pouvons prier pour que tous, membres de lobbys "dé(con)structeurs" (le terme est à la mode), puissants lobotomiseurs, véhicules d'idées reçues, et chrétiens écrabouillés par les préjugés, nous nous retrouvions un jour dans la grande joie universelle...
Tout cela n'est que pour un temps, un jour on se comprendra, il y a certainement des gens de bonne foi dans ceux qui combattent l'Eglise, et des gens de mauvaise foi dans ceux qui la défendent, seul Dieu sonde les coeurs et les reins...
C'est énervant, mais nous avons la Joie imprenable de ceux qui connaissent Jésus. C'est tout ce qui compte. Que la colère et la peine ne nous empêchent en aucun cas de vivre l'Evangile - et même, qu'elles nous y poussent toujours plus. (Amen!)

Ninelene


[ PP à Ninelene - Mille fois d'accord avec vous ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : Ninelene / | 23/10/2014

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