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16/10/2014

Le consensus libéral s'effriterait-il un peu partout ?

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12:38 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : libéralisme

Commentaires

MÊME

> Même à Versailles ???
comme disait l'évêque de Nanterre ce matin : le principe de réalité finirait donc par reprendre le dessus
De quoi retrouver la foi de mon enfance :)
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Écrit par : jean-eudes / | 16/10/2014

> Voici qui illustre et complète un échange récent sur ce blog !
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Écrit par : Pierre Huet / | 16/10/2014

LODEN

> Ca me donne envie d'y aller. Ne serait que pour voir la réaction des dits " cathos en loden ".
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Écrit par : Roque / | 16/10/2014

CONTACTS

> Une personne que j'apprécie beaucoup disait "contrairement aux lois de la république, les lois de la physique ne se laissent pas violer".
Un homme qui se précipite violemment contre un mur peut répéter à l'envie "le mur n'existe pas", ou "je ne vais pas le toucher il est encore loin", ou d'autres trucs du genre, il y a forcément un moment où la tête rencontre le mur. Il peut alors se dire "même pas mal" ... le temps que l'information remonte au cerveau (ce qui peut prendre un certain temps), mais ... principe de réalité, et lois de physique oblige, il arrive bien un moment où il doit conclure "Aie, ça fait mal".
Je pense que le réveil est salutaire, même s'il est douloureux.
Le libéralisme étant régi plus par des lois physiques que républicaines, l'impact était à prévoir (et prévus par certains).
Donc donc y aurait-il eu "contact" ? l'information a-t-elle (enfin) atteint le cerveau ?
(-;
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Écrit par : Bergil / | 16/10/2014

Mgr TAGLE

> Je reprendrais bien là un bout de la très belle interview de l'évêque de Manille que nous indiquait hier Patrice:
"je pense que les étiquettes ne rendent jamais compte de la réalité des personnes. Étiqueter les gens est parfois une manière d’étouffer la complexité du réel. Les étiquettes effacent le mystère des êtres. Parfois, aussi, elles servent à dresser les gens les uns contre les autres en leur faisant oublier ce qui pourrait les rassembler. Les étiquettes enferment les gens dans une caricature d’eux-mêmes."
Réjouissons-nous pour cette rencontre, uniquement!
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Écrit par : Huard / | 16/10/2014

> http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20140408.OBS3079/micro-etats-villes-flottantes-le-projet-fou-des-nouveaux-maitres-du-monde.html
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Écrit par : Colombey / | 16/10/2014

AUSSI

> Aïe Monseigneur Aillet lui aussi antilibéral: https://twitter.com/MgrMAillet
Comment se positionner dans tout ça ?

RH

[ PP à RH - En se mettant en phase avec le Magistère : l'Eglise universelle, pas les clubs. ]

réponse au commentaire

Écrit par : RH / | 16/10/2014

@ Roque

> honnêtement moi aussi, je le confesse.
Mais une fois qu'on a dit ça ?
à quoi ça sert, à part à braquer ceux qui sont sur le point de changer et qui nous entendent ?
je me réjouirais plus de voir la lumière se peindre sur leur visage : ça y est, ils ont compris, ils vont grossir les rangs.
ça fait mièvre de dire ça, mais c'est vrai
Le but est de convaincre, pas de se moquer ou de s'entendre dire que c'est nous qui étions les premiers à avoir raison.
Prions au contraire pour que ça passe comme une lettre à la poste.
Encore une fois j'aurais moi aussi tendance à être ironique mais c'est idiot.

La patience de Dieu fait que la parabole n'éprouve pas le besoin de dire si les ouvriers de la dernière heure étaient horripilants ou non avant d'enfin partir bosser.
sommes-nous seulement nous-mêmes des ouvriers de la première heure ?
hum.

Nous nous réjouissons tous quand Michel Onfray dit quelque chose qui va dans le bon sens, quand BHL publie un article juste sur Pie XII, quand Mélenchon dit "je ne crois pas à un droit à l'enfant" etc.
Nous nous réjouissons malgré tout le reste...
Et à chaque fois fuse : "ah j'imagine la gueule des bons cathos bourgeois qui vont perdre tous leurs repères".
Mais la question n'est pas là !
Entrer dans la joie de son maître est trop grand pour ça.

(vous avez vu ? il n'y a pas un seul gros mot dans mon commentaire)
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Écrit par : E Levavasseur / | 16/10/2014

@ Bergil: :

> "Une personne que j'apprécie beaucoup disait "contrairement aux lois de la république, les lois de la physique ne se laissent pas violer".
Ce qu'on peut compléter par la célèbre envolée d'Albert Einstein:
"Dieu ne joue pas aux dés.
Il n'y a que deux absolus: l'univers et la stupidité humaine, et je ne suis pas sûr pour l'univers.
Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome."
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Écrit par : Aventin / | 16/10/2014

@ Pierre Huet

> Ben oui, en plus il a remis ça: "Celui qui ne respecte que les libertés individuelles n’est pas juste. Il laisse leur abus démanteler le bien commun. Il ne cultive qu’une des trois dimensions principales de la justice [2], et dans la pratique il est toujours du côté du plus fort, du plus égoïste et du plus transgressif. Que se dit le peuple ? « On me fait la morale dans le domaine des mœurs privées, tout en me laissant exploiter par des immoraux sur l’immoralité économique desquels on ferme les yeux. » L’engagement d’un chrétien en politique ne peut pas être authentique, s’il est unilatéral et partial. Le peuple a besoin de défenseurs de la justice en toutes ses dimensions." http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/S-engager-en-politique-III-IV-S-appliquer-serieusement-a-la-conquete-du-pouvoir

Si les mots ont un sens, ça devrait normalement finir, un jour ou l'autre, par déboucher qur quelque chose.
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Écrit par : ND / | 16/10/2014

VEILLEURS

> Je suis d'accord avec Huard : on ne peut crier au génie devant le livre "Catholique sans étiquette" ou valoriser l'excellent texte de Tagle et immédiatement après faire tourner l'étiquetteuse à tours de bras. Un peu de cohérence ne nuit pas...
J'ai parlé une fois devant les Veilleurs de Versailles : ce sont des gens normaux, ni libéraux ni anti-libéraux, qui viennent réfléchir parce qu'ils s'intéressent à l'avenir de leur pays. Et il y a dans le public une diversité sociale. Il y a aussi des Veilleurs à Dreux et il ne viendrait à personne l'idée d'en dresser un tableau archétypique vestimentaire (on nous ferait le coup de la capuche plutôt que du loden) sans les avoir jamais rencontrés.
Je suggère donc à Roque d'aller faire en effet une plongée ethno-sociologique chez les Veilleurs Versailles et de nous raconter ça, si toutefois il sort vivant de cette terrible épreuve. Attention c'est comme à Thoiry, mieux vaut rester dans la voiture :)

GP


( PP à GP :

Je ne suis pas sûr que le message de FX Huard ait eu le sens que tu lui prêtes.
D'autre part, je ne crois pas que la priorité entre bons catholiques, en France aujourd'hui, soit
de renoncer à s'indiquer les progrès à faire dans le domaine de l'analyse des événements.
La priorité est plutôt de se mettre en phase avec le pape et l'Eglise universelle !
Et là, il y a BEAUCOUP de progrès à faire.
C'en serait déjà un, que de renoncer à traiter d'étiqueteur et de pharisien celui d'entre nous à qui il arrive de mettre en cause le milieu social dominant. Comme si ce milieu qui a tout en mains était vierge et martyr !
Expurger l'Evangile des phrases violentes de Jésus sur les dominants : ça aussi, c'est une urgence ?
Je me permets de te suggérer de relire la phrase de François (Exhortation apostolique) sur les maîtres de l'économie. Elle est féroce. François, "étiqueteur" aussi ?
La nouvelle crise financière est imminente, due à l'orgie de pouvoir des milieux financiers.
Les pauvres et nouveaux-pauvres vont souffrir terriblement.
Les dominants vont s'en tirer.
Le temps des ronds de jambe est passé. Maintenant, on entre dans le dur. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Guillaume de Prémare / | 16/10/2014

LE CONSENSUS LIBÉRAL S'EFFRITE

> Partout sauf au gouvernement et chez les dirigeants de grandes entreprises.
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Écrit par : ludovic / | 16/10/2014

@ PP

> Je suis d'accord avec toi, en fait je réagissais davantage à cette histoire de loden car c'est usant d'assimiler les gens aussi facilement.
Mais l'analyse que tu fais est juste, la question sociale va nous arriver en pleine figure, d'une manière différente qu'au 19ème siècle.
Mais comme nos aînés, nous serons catholiques sociaux ou alors nous tournerons le dos à un aspect majeur de notre vocation de chrétiens dans la cité.
Je parle au futur mais ça vaut déjà au présent bien sûr.
Dans cette étude sur le mouvement social Lmpt, je conclus en soulignant le risque du conservatisme lié à un réflexe sociologique :
http://www.ichtus.fr/wp-content/uploads/2014/10/Naissance-et-prospective-du-mouvement-social.pdf
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 17/10/2014

SAINT MICHEL

> La fin du consensus, c'est le début de la guerre, où les monstres fabriqués dans l'ombre et qui dévorent en silence les plus faibles d'entre-nous vont devoir sortir du bois et se montrer aux yeux de tous, leur folie destructrice décuplée je crains. Ce n'est pas le moment de crier victoire, mais de prier saint Michel et nous armer spirituellement pour le combat.
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Écrit par : Anne Josnin / | 17/10/2014

à Roque

> cette tête c'est la même que vous quand on vous rappelle que vous êtes pécheur vous aussi
vous me faites marrer. pr vous, quand le pape parle, c'est aux autres

anne, je ne savais pas s'il y avait besoin de chercher st michel mais je sens que je vais y croire
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Écrit par : jf / | 17/10/2014

ROCK

> J'apporterai ma contribution à ce fil par ce lien, je le précise en rapport direct avec le sujet dont il est question.
Attention, dans quelques secondes la joyeuse et violente furie libératrice va déferler de partout. Alors détachez vite vos ceintures.
Si les chrétiens plus indignés que jamais étaient un groupe de rock, je pense que ça donnerait à peu près ça...
https://www.youtube.com/watch?v=Rto2Ol1cjQ8
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Écrit par : Serge Lellouche / | 17/10/2014

DÉCONSTRUCTION

> Brillante analyse de Guillaume de Prémare sur le mouvement LMPT, il rejoint sur le thème de la déconstruction, l'analyse, non moins intéressante, de Zemmour que j'ai écouté avec intérêt sur RND mercredi.
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Écrit par : Tangui / | 17/10/2014

Mgr PONTIER

> Merci Tangui pour votre appréciation.
A propos de LMPT, voici ce qu'à répondu Mgr Pontier ce matin à Rome, interrogé par un journaliste sur le phénomène Lmpt :

« Ces événements sont évidemment des réalités qui marquent notre pays et la vie dans notre église.
Quels enseignements en tirer ? J’en vois trois.
- Tout d’abord, ce fut une heureuse surprise de voir les jeunes générations défendre des valeurs auxquelles elles croient. Beaucoup d’entre eux viennent de la foi chrétienne et veulent intervenir dans le débat législatif, en ayant conscience que la loi a un caractère symbolique et qu’elle modifie donc la perception des réalités. Il était donc important de se manifester lors de l’élaboration de la loi.
- Comment ensuite accompagner, former et donner les moyens de la réflexion à ceux qui sont chrétiens, afin qu’ils puissent être accompagnés dans leur démarche politique ? Il y a quelque chose à chercher pour les aider à découvrir et approfondir l’enseignement social de l’Église.
- Enfin, comment organiser le débat dans la communauté chrétienne ? Ce n’est pas facile. Pour débattre, il faut d’abord en avoir le désir. Pour débattre, il faut aussi reconnaitre comme nécessaire que ce que dit l’autre n’est pas complètement faux. Dans l’Église, ce n’est pas le nombre qui compte mais l’argumentation. Car nul ne possède l’exactitude de la vérité dans ces domaines de la vie ordinaire. »

Le 2ème paragraphe me semble crucial pour l'avenir. C'est que je développe dans cette étude que je conclus par l'enjeu de la question sociale.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 17/10/2014

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