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15/10/2014

La sagesse de l'Eglise exprimée par Luis Antonio Tagle, cardinal archevêque de Manille

  Paisible et profond enseignement sur le synode : ici

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20:22 Publié dans Eglises, Planète chrétienne | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : christianisme, catholiques

Commentaires

à tous

Je répète ce que j'ai déjà dit : ce blog ne relaiera pas la campagne délirante lancée autour du synode par les médias "libéraux-conservateurs" (désireux de déstabiliser le pape François) et les médias "progressistes" (désireux de le déstabiliser aussi mais dans l'autre sens).

Il ne relaiera pas non plus les messages reflétant cette campagne. Je conseille à leurs auteurs de se calmer, de respirer profondément, et de lire (avec attention et ouverture d'esprit) les explications du cardinal Tagle.
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Écrit par : PP / | 15/10/2014

SYNOD

> Un autre article bien documenté, je trouve.
http://www.wordonfire.org/resources/article/having-patience-for-the-sausage-making-synod/4517/
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Écrit par : Luc2 / | 15/10/2014

BROUHAHA

> Entendu hier aux informations de Radio Vatican, un évêque de République Démocratique du Congo (Kinshasa) regretter la publication ce ce qui n'est qu'un document de travail.
De fait, le brouhaha qui s'est produit était parfaitement prévisible. Est-ce spécifiquement français ou plus général ?
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Écrit par : Pierre Huet / | 16/10/2014

PAIX ET VÉRITÉ

> Merci Patrice de nous donner à lire ce très bel exposé du cardinal Tagle. Il touche autant par la vérité de ses paroles, que par sa tonalité paisible et sereine.
Sur le fond de la question, et celle d'une lecture appropriée, "juste", du document et des enjeux qu'il exprime, il convient peut-être d'insister sur la distinction (sans séparation) entre la doctrine de l'Eglise sur l'amour et la sexualité humaine, sur la famille et le mariage, qui ne "bouge" pas d'un iota, mais qui doit continuer d'être approfondie, comme toute doctrine ou théologie authentiquement catholique, et les accents pastoraux, qui peuvent et qui doivent évoluer en fonction des diverses situations pastorales auxquelles est confrontée l'Eglise dans toute sa diversité.

On n'évangélisera pas l'amour et la sexualité - une démarche à reprendre, inlassablement, y-compris chez des "grands catholiques" - de la même façon en Europe et en Afrique, ou ailleurs. Et l'approche de nos évangélisateurs des premiers siècles était encore très différente, même si le message était le même.
Les situations différentes, et aussi une progression incessante dans l'approfondissement de l'amour trinitaire au sein du couple et de la famille appelle nécessairement des inflexions pastorales.
N'oublions pas que l'Eglise a mis des siècles, sinon des millénaires à faire passer la société, de la polygamie ou du mariage "more danico" dans une famille identifiée au clan, à la conception de la famille nucléaire reposant sur un couple formé - librement - par un homme et une femme...
Et ce n'est que très récemment seulement que cet idéal a commencé d'être réellement vécu chez les catholiques appartenant aux anciennes élites.

Au fond, cette polémique qui confine parfois à l'hystérie procède peut-être aussi d'un profond malentendu sur la doctrine de l'Eglise en ces matières. Trop de personnes catholiques en restent consciemment ou inconsciemment à un catalogue de "permis" et de "défendu", ou encore, toujours en mode binaire à "état de grâce" versus "état de péché".
Chez beaucoup, de façon inconsciente mais très perverse, cela va également "distinguer" les "purs", des "impurs", les "bons", des "mauvais".

Cette morale est ainsi complètement dénaturée et pervertie. D'un instrument de libération pour grandir - chaque jour davantage -, dans l'amour et le don, à l'image du Dieu trinitaire, elle est dénaturée, pervertie et subvertie en un instrument d'autovalorisation et d'exclusion dans l'arsenal des "boucheurs d'Eglise".
Ce n'est pas un hasard si ces mêmes personnes sont le plus souvent totalement imperméable au discours de l'Eglise sur l'appel à une conversion, également sociale et écologique. "Ils ont tout bon", et on viendrait leur chercher les poux avec des "nouveautés" ?

Le raidissement de certain, devant la possibilité d'ouvrir à certains divorcés remariés l'accès aux sacrements du pardon et de l'eucharistie, ou la reconnaissance que "les personnes homosexuelles ont des dons à partager au sein de la communauté chrétiennes", procède peut-être surtout inconsciemment d'une posture de défense orgueilleuse de leur qualité de "bons chrétiens", identifiée également en regard de catégories de "mauvais chrétiens" ou de "païens", définitivement réduits et identifiés à leur état de péché réel ou fantasmé.

Si c'était le cas, beaucoup de débats apparemment "théologiques" gagneraient à être pris avec un gros grain de sel, ou du moins sérieusement recadrés sur la base des énormes "non-dits" qui n'y sont pas exprimés, mais sous-tendent en fait toute la discussion.
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Écrit par : jwarren / | 16/10/2014

@ PP
et le Bon Dieu vous le rendra.

> On peut simplement et avec affection filiale souhaiter que la communication de l'Eglise soit un peu mieux organisée.
(et je sais que c'est votre souhait à vous aussi)
De telle façon qu'il ne soit plus nécessaire de "rattraper le coup", qu'il n'y ait pas de fuite, que les choses soient présentées d'avance, qu'on tienne bien compte du fait que nous sommes dans un monde qui ne connaît rien au fonctionnement de l'Eglise et encore moins à la Foi quand il ne lui est pas instinctivement hostile.

Malgré toutes les précautions, il y aura toujours des déformations, des chipotages, des découpages de cheveux en quatre de la part de gens mal intentionnés .
Alors si en plus on ne prend guère de précautions, on tend le bâton pour se faire battre et les naïfs sont d'autant plus facilement influencés par les mensonges.
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Écrit par : e levavasseur / | 16/10/2014

MERCI À EUX

> Lire ce blog fait vraiment du bien. Merci à notre pape et à ces évêques, ils dégagent de la sainteté !
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Écrit par : Pierre / | 16/10/2014

PIERRE

> Je partage le dernier commentaire posté sous mon nom mais...il n'est pas de moi, il serait bien de le réattribuer à son véritable auteur. :)

PH


[ PP à PH - Pardon, c'est le logiciel qui fait du zèle en "complétant". Le message était signé "Pierre".
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Écrit par : Pierre Huet / | 16/10/2014

@ Pierre Huet

> Non ce n'est pas spécifiquement français.
Beaucoup de tensions à Rome (parmi les pères synodaux notamment), en Pologne, aux USA ou encore en Afrique où l'on se plaint d'un synode centré sur les problèmes de l'Occident.
Mais la reprise du travail en commissions linguistiques a commencé à apaiser l'atmosphère puisqu'il s'agit de proposer des modi aux textes (procédure tout à fait habituelle).
Le discernement collectif de cette semaine aboutira à une relatio finale soumise au vote (majorité des 2/3).
Puis cette relatio reviendra vers les Eglises locales pour un an de nouveau discernement avant synode ordinaire en octobre 2015. C'est là que des décisions seront prisés sous l'autorité du pape.
C'est important de rappeler le temps long de ce calendrier : l'Eglise prend son temps.
La remise en perspective du calendrier montre que le coup de chaud du début de semaine était disproportionné, même s'il est inévitable que de tels sujets puissent diviser les catholiques et aussi les pères synodaux.
Beaucoup se sont interrogés sur l'opportunité de diffuser le rapport d'étape, mais c'est la procédure habituelle. Déjà que les débats sont à huis clos (procédure inhabituelle), supprimer le rapport d'étape aurait, à mon avis, rendu le synode bien opaque pour les fidèles.
Finalement, je trouve que c'est mieux que les désaccords soient publics. Assumons le fait que différentes visions sont en présence. Comment pourrait-il en être autrement ?
Après tout, le pape aurait pu publier d'autorité une encyclique sur la famille et se contenter de consulter une poignée d'experts. Mais il a choisi le mode synodal, le plus difficile, le plus risqué. Il n'a manifestement pas peur des embûches. Les embûches sont au rdv, je ne pense pas qu'il soit surpris.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 16/10/2014

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