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02/06/2014

Le suzerain de François Hollande torpille la BNP

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Cri d'angoisse des Echos : l'Amérique ''perd la raison ! ''

Est-ce si sûr ?

 


 

Nicolas Barré, Les Echos, 2/06 :

« C'est une déclaration de guerre. Un coup sans précédent porté à des relations transatlantiques basées sur la confiance et des valeurs communes. Un affront pour l'Europe, dont on mesure au passage l'affaiblissement. En menaçant de couper l'accès au dollar à BNP Paribas, la plus grande banque de la zone euro, les Etats-Unis ont franchi plus qu'une ligne rouge. C'est l'équivalent, dans l'ordre économique et financier, de l'usage du feu nucléaire. Contre des alliés, qui plus est - car jamais ils ne l'envisageraient contre leur créancier chinois... Enfin, comment ne pas y voir aussi une marque d'agressivité inouïe à l'égard de la France, qui, de la Libye au Mali ou à la Syrie, fait pourtant figure d'alliée modèle de Washington ? Il est crucial que la visite cette semaine de Barack Obama sur les plages du Débarquement permette de ramener de la raison dans un dossier dont on se demande comment il a pu basculer à ce point dans l'irrationnel. Il faut bien mesurer l'ampleur du séisme si l'une des cinq banques les plus actives au monde sur le dollar s'en voyait interdire l'accès. Le cataclysme serait planétaire. [...]Rien ne justifie les sanctions envisagées, surtout au regard des turpitudes beaucoup plus lourdes commises par les banques américaines elles-mêmes. [...] Il n'est pas pire hypocrisie que de remplir avec l'argent des autres les caisses d'un Etat qui a laissé se produire la plus grande crise depuis les années 1930. Le monde devrait demander des comptes à l'Amérique et non l'inverse ! Si la Maison-Blanche n'agit pas très vite - et on parle ici de jours, pas de semaines -, c'est à la Réserve fédérale, garante de l'intégrité du système financier mais étonnamment silencieuse jusqu'ici, de siffler la fin de la partie. Le président de la BCE, Mario Draghi, doit monter au front pour le rappeler. Il est temps que la tension retombe et que la raison reprenne le dessus... »

C'est le lamento du directeur du principal quotidien économique français, devant la torpille US tirée contre l'une des grandes banques de l'Hexagone.

Nicolas Barré juge exorbitante la prétention des ''autorités bancaires'' de l'Etat de New York : forcer la BNP à payer dix milliards de dollars et à licencier ses dix plus hauts dirigeants, afin (disent les Américains)  ''de régler l'enquête en cours sur des soupçons d'infraction aux sanctions contre l'Iran et plusieurs autres pays''.

Ce serait exorbitant si Paris n'était pas ouvertement vassal des Etats-Unis depuis l'ère Sarkozy. Un bon vassal doit loyauté à son suzerain. La loyauté consiste – chez les prédateurs féodaux – à laisser le suzerain se servir le premier : primam partem tollo, quoniam nominor leo... Il s'agit ici de se servir en Iran ; des accords de régularisation ''internationaux'' étant négociés avec Téhéran, les intérêts financiers et industriels américains sont déjà en opérations dans ce pays pour en évincer les concurrents : et en priorité les Français, que Washington tient toujours pour nuisibles malgré les efforts de Paris pour devenir méprisable. M. Obama l'avait dit mot pour mot à M. Hollande : si vos banquiers ou vos constructeurs automobiles essaient de revenir en Iran, ''on va vous tomber dessus'' ; M. Hollande avait reçu cette gifle et pris un air studieux. Maintenant les USA lui ''tombent'' effectivement ''dessus'', et M. Hollande en a le souffle coupé. Il va élever un son plaintif auprès de M. Obama le 6 juin. Si M. Obama lui promet d'essayer de calmer les ''autorités bancaires de l'Etat de New York'', ce sera en échange d'une capitulation de Paris dans la bataille pour les marchés iraniens.

Rappelons l'une des dernières paroles de François Mitterrand, citée par Georges-Marc Benamou dans son livre de 1997 [*] : "La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort."

L'empire américain décline et le monde est multipolaire, mais l'Europe ne veut pas le savoir. Ainsi Washington  la garde en laisse. Les Français souverainistes (et ceux qui rêvent encore à une Europe indépendante) diront que M. Hollande – ou M. Sarkozy s'il était à sa place – ont bien cherché ce qui nous arrive aujourd'hui : à vassal veule, suzerain inique...

Mais les insurgés, les anticapitalistes, les antilibéraux, les décroissants, ironiseront en disant que ce sont des batailles de crocodiles dans le marigot financier, et que (sachant ''ce que devrait être l'économie'', comme dirait le pape), la BNP ne vaut pas mieux que les autorités bancaires de l'Etat de New York. Comment dire le contraire ?

 

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[1]  Le dernier Mitterrand, Plon 1997.

 

 

 

économie,banques,états-unis,iran

 

Commentaires

VASSAL

> Il est difficile d'être libre, mais il ne fallait pas s'imaginer qu'il est drôle d'être un vassal.

"les Français, que Washington tient toujours pour nuisibles malgré les efforts de Paris pour devenir méprisable." Phrase affreusement exacte.
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Écrit par : Pierre Huet / | 02/06/2014

2000 € DE FRAIS BANCAIRES

> Suite à votre article sur la BNP, ce n'est pas moi qui verserai une larme sur cette banque : lors de mon divorce, lorsqu'il a fallu modifier le prêt immobilier, cette banque a "prélevé" 2 000 € de frais bancaires, sans justification. Ma banque actuelle, éthique, m'a confirmé qu'il n'y a "aucune justification à un tel montant".
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Écrit par : Escouloubre / | 02/06/2014

LEUR ÉTAT CATASTROPHIQUE

> Il faut ajouter à cet élément l'état catastrophique des banques américaines, singulièrement les banques cotées, dont ce parangon de vertus morales qu'est CNBC nous donne chaque jour des nouvelles alarmantes. Enfin, alarmantes, je me comprends.
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Écrit par : Christian / | 02/06/2014

LA PATRIE

> Deprimant, consternant, revoltant. Il faut que nos concitoyens le sache, peut etre comprendront ils alors que la patrie doit etre defendue.
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Écrit par : Tar Mineldur / | 02/06/2014

SANS MORTS ?

> Une guerre sans mort apparemment. Oui. Apparemment. Seulement en apparence. Car si on compte toutes les familles brisées, les suicides et les divorces, les enfants mis à mort car l'économie actuelle ne permet plus de les élever (les deux parents doivent travailler, les logements sont exigus et chers), les travailleurs estropiés par des cadences infernales, empoisonnés par des substances toxiques, des morts il y en a. Mais bien dissimulées.
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Écrit par : Barbara / | 02/06/2014

PAS DE RÉSISTANCE

> Avec les "libérateurs" nous avons le choix entre les bombes (Irak,Lybie, Syrie...) ou la guerre économique. celui qui tente de leur résister est à abattre.
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Écrit par : froissart / | 02/06/2014

DRIME

> Les Américains ne font pas les poches qu'aux banques françaises.
Et de toutes façons, il ne s'agit pas ici d'un lien de vassalité, mais d'un rapport de force inégal. Comme avec la Mafia, ce peut être dans notre intérêt de céder au chantage.

Blaise


[ P à B. - Pas d'accord avec vous sur ce point... Céder au chantage, c'était avant; Depuis Sarkozy-Hollande, on ne cède même plus : on précède. En criant "ouaou, zat is ze américane drime."
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Écrit par : Blaise / | 02/06/2014

Patrice,

> votre réfexion au commentaire de Blaise me fait penser que c'était exactement la réaction du gouvernement de Vichy : donner plus que demandé pour amadouer le dragon.
Ce faisant, on ne récolte que le mépris.
Qui se conduit en esclave est traité en esclave.
Qui veut être traité en homme doit se comporter en homme, avec les risques que cela comporte.
Mais c'est une notion que nos "zélites" n'ont pas incorporé dans leur logiciel de fonctionnement.
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Écrit par : Barbara / | 03/06/2014

LA BANQUE ET LE MAROC

> Paribas (avant sa fusion avec BNP) a préparé la conquête du Maroc par la France au début du XXe siècle, par la dette. Je ne vais pas la plaindre dans ses tracasseries US. Bien fait pour les étatsunobéats ! Mais il est vrai que les Français vont souffrir de l'étatsunolâtrie...
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Écrit par : Aurélien Million / | 03/06/2014

PRATIQUES U.S.

> Pas grand chose à voir avec l'Allemagne nazie. Le deal avec la justice américaine est clair : si la BNP veut continuer à faire des affaires aux Etats-Unis, elle doit payer. Mais si elle préfère partir, elle ne paye pas. Qui oblige la BNP à venir se faire plumer outre Atlantique? personne!
Les pratiques mafieuses des Etats-Unis ne sont même pas une nouveauté, bien que l'addition soit pour le coup assez salée. Les banques préfèrent payer le tribut américain parce qu'elles y trouvent leur intérêt.
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Écrit par : Blaise / | 03/06/2014

Blaise,

> je faisais allusion au comportement de nos derniers gouvernants face aux USA et non à cette affaire de banque, dont je ne sais pas grand chose.
Il me semble quand même qu'actuellement, une banque ne peut plus limiter son activité à un seul pays et que la monnaie des échanges internationaux est le dollar, ce qui donne beaucoup trop de puissance aux USA hors de leur territoire.
Si nous Européens étions sensés, nous cesserions d'acheter des produits venant des USA, en réponse aux droits de douane prohibitifs qu'ils imposent à nos produits, tout en nous interdisant d'agir de même à leur égard.
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Écrit par : Barbara / | 03/06/2014

Barbara,

> Mais pour rééquilibrer le rapport de forces, et protéger nos banques, il faudrait une Europe politique !
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Écrit par : Blaise / | 04/06/2014

SHAUN ET LES LOUPS

> Je pense de plus en plus que le salut de la France passe par l'écoute des rejetés de la mondialisation made in USA.
Cela demande la découverte, la pratique et l'enseignement par l'exemple d'une alter économie, basée notamment sur des lois naturelles que notre monde artificialisé a oublié.
Concrètement, par exemple une économie où le fort protège le faible (ce qui se pratique avec l'économie solidaire). C'est pourquoi je vous propose en copié-collé extrait (avec quelques menues modifs) de ce que j'ai envoyé à mes élèves.

"L'homme est un loup pour l'homme" nous dit Hobbes pour expliquer qu'entre l'homme et l'homme, il faut imposer l'Etat si l'on ne veut pas qu'ils s'entre-dévorent, par instinct de survie (je le tue avant qu'il ne me tue).
On retrouve une approche similaire dans les expressions célèbres telles que: "c'est la loi de la jungle", ou "c'est la loi du plus fort".
Cette vision pessimiste, fondatrice de l'Etat moderne, est erronée: elle résulte d'une méconnaissance de la nature en général, de celle de l'homme en particuliers, et d'abord comme membre du règne animal.

Un homme nous a beaucoup appris ces dernières années sur ce loup, animal réputé le plus cruel, le plus dangereux pour l'homme, c'est Shaun Ellis. En vivant au sein d'une meute de loups, dans une réserve, puis dans les Rocheuses, avec des loups sauvages, ce des années durant, se faisant apprivoiser au point d'en devenir l'un des membres, il nous montre comment est organisée leur société, quelles lois sont les leurs, et leurs rapports avec les autres animaux. Et là, on tombe de très haut. Le loup a une formidable puissance de mort, sa gueule est une arme redoutable. Or, s'il menace régulièrement de tuer, en montre la possibilité imminente, par exemple en refermant sa mâchoire puissante sur le cou d'un autre congénère, ou de Shaun, il ne tue que très exceptionnellement.

"Les humains ont catalogué les loups comme tueurs sans pitié, mais la vraie force, c'est de posséder les armes et de ne pas s'en servir. Combien d'êtres humains, avec un tel pouvoir de tuer entre les mains, auraient été capables de ne pas l'utiliser?" (p83).

Shaun parle en connaissance de cause: ancien commando d'élite britannique, il a participé à plusieurs guerres, dont celle d'Irlande. Ce n'est pas un doux soixante-huitard :-)
Les loups prennent grand soin à éduquer leurs petits pour leur apprendre les règles du clan, règles qui sont au service de la survie, non dans un but d'hégémonie sur l'ensemble des meutes, comme on voit chez les hommes. Ils sont capables d'empathie, même à l'encontre d'individus d'autres espèces:

"Si j'avais eu un tempérament pieux, je me serais peut-être tourné vers l'Eglise pour expier mes péchés et ceux de mon espèce, comme le font tant d'anciens combattants. Au lieu de quoi, je m'étais approché de ces créatures, auxquelles j'étais attaché par un lien spirituel. Le loup dans le zoo avait su voir dans mon âme et percevoir le chagrin qui avait marqué mon enfance. Ces loups-là semblaient sentir mon angoisse et ma honte et, en un sens, j'avais le sentiment qu'ils étaient la clé de ma rédemption."

Ces mots-là sont très forts! Encore une fois, ce n'est pas un fils à papa fumeur de joints, c'est un Rambo qui sort de son silence, après des années de vie sauvage, déglingante à l'armée, réparatrice parmi les loups, pour nous communiquer ce concentré d'essentiel, tiré de ce kit de survie qu'il s'est fabriqué sur mesure. A mastiquer par toute petites portions, longuement.
Les loups ont senti sa détresse, et ils l'ont sauvé, quand aucun homme ne pouvait rien pour lui. Vous comprenez: il n'est pas question de bien-être psychosomatique. Il est question de salut de son âme. Rien de moins. Pas de coaching-relooking: de rédemption.
Théologie naturelle.
Et ce n'est pas non plus blabla d'écolo-illuminé: vivre deux ans dans les Rocheuses au sein d'une horde de loups sauvages, à manger à même la carcasse les morceaux qu'on lui laisse, à dormir flanc contre flanc, à faire face aux grizzlis, à jeûner des jours durant dans le froid, c'est très concrètement héroïque.

Alors quoi, d'où nous vient cette méprise sur la nature, et donc aussi sur nous-même, méprise aux conséquences catastrophiques, si l'on considère que non seulement nous nous comportons en assassins de nos frères humains, mais encore que nous entrainons vers son extinction, par notre folie meurtrière, l'ensemble du vivant?
Il semble qu'à la source soit l'orgueil. Nous refusons de nous laisser enseigner par plus humble que nous. A partir de là, nous sommes devenus étrangers à nous-mêmes. Plus encore, ce que nous soupçonnons en nous de petit, d'humblement "animal", (mais non pas bestial, et non plus dépourvu de spiritualité), nous fait peur, et nous cherchons par tous les moyens à le détruire. A grand renfort d'artifices culturels: il faut écraser la bête immonde!
Et, au fur et à mesure que croît le pouvoir tyrannique de la raison raisonneuse, orgueilleuse, nous cherchons à étouffer systématiquement, scientifiquement, la nature en nous.
Le christianisme, avec la foi en un Dieu qui prend chair, (Jésus est Dieu ET mammifère!), aurait dû ramener l'homme à cette attitude d'abaissement qui est le chemin de la connaissance de soi. Au lieu de cela, souvent, beaucoup trop souvent, les chrétiens se sont évertués à désincarner le Christ.

Le remède à cette folie où nous a mené cet orgueil, puis la méconnaissance de nous-même et la peur qui en ont résulté, c'est, comme nous y invite Shaun Ellis de nous mettre à l'école de la nature: de ce qu'il y a d'humble, de méprisé, en nous et autour de nous. Et qui nous attend, et même nous appelle, si nous savons écouter!
Pour exemple de nature en nous, je pense à nos tendances sexuelles, tour-à-tour idolâtrées (et donc au fond "purifiées de leur dimension humblement charnelle) et condamnées, donc toujours ignorées pour ce qu'elles sont réellement.
On sait aujourd'hui qu'il y a en chacun une petite part, variable d'une personne à l'autre, de l'autre sexe. Or cette part est jugée non convenable dans bien des éducations: on cherche à l'étouffer, et on y déploie d'autant plus d'énergie qu'elle est plus importante et que l'interdit est plus prégnant. Cela entraîne un mal-être qui peut ressortir violemment, en furie destructrice, dans l'homophobie. Une personne dont l'attitude trahit la tendance homosexuelle passe dans la rue: il faut de suite la frapper jusqu'à ce que son apparence soit totalement anéantie. C'est lui que cogne alors l'agresseur: cette part de lui qui lui fait si peur qu'il cherche à effacer.

Mais dites-moi: comment pourrais-je aller vers l'autre sexe, être attirée par ses mystères que je devine, si je ne les sentais obscurément présents en moi? Comme femme, je découvre émerveillée en l'homme aussi cette humble part qui somnole en ma terre, en lui magnifiquement développée, resplendissante au grand soleil de midi, tandis que de mon côté je me suis épanouie en son vis-à-vis, où ce qui dort en lui sous la jachère est en moi bouquet épanoui, pour sa joie! Ainsi de tout ce qui nous semble, dans la nature, au départ le plus éloigné de nous: plus nous l'apprivoisons, ou plutôt nous laissons apprivoiser, mieux nous nous connaissons. Et un jour peut-être pourrons-nous dire, enfin pleinement réconciliés avec nous-mêmes: "rien de ce qui est dans la nature ne m'est étranger".
Aller vers l’étranger en moi, l’autre sexe, l’animal, demande qu’on s’impose un jeûne de la raison, qu’on fasse vœu de silence. Cela peut apparaître comme une pénitence que l’on s’impose, et il y a bien des raisons de faire pénitence, tant nous avons posé d’actes destructeurs !
C’est pourtant beaucoup plus une cure, une thérapie en vue de régénérer nos facultés rationnelles qui souffrent d’hypertrophie cancéreuse, et laisser le corps se redéployer pleinement, irriguer de nouveau notre âme de sa spiritualité propre.
Oui le corps est spirituel, il n’est pas morceau de matière, oui dès qu’il y a vie il y a de l’esprit. Il n’est qu’un chemin pour avancer, pour nous sortir de la voie sans issue où nous nous mourrons, c’est l’abaissement. Voilà au fond je crois ce que nous apprend par son expérience unique, radicale, Shaun Ellis.
Et cet humble que nous méprisons, que nous ne voulons voir, lui nous voit, sent notre souffrance, et se montre désireux de nous venir en aide. Oui je crois de plus en plus qu’il y a de la compassion dans la nature, comme il y en a dans le cœur des rejetés de notre société, oui je crois de plus en plus que Dieu a choisi de nous venir en aide par plus humble que nous.
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Écrit par : Anne Josnin / | 04/06/2014

@ Anne

"(…) C'est pourquoi je vous propose en copié-collé extrait (avec quelques menues modifs) de ce que j'ai envoyé à mes élèves. "

Tes élèves ont de la chance. Beaucoup de chance...
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Écrit par : Feld / | 04/06/2014

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