05/04/2014
Le libéralisme fait disparaître les classes moyennes
Christian nous indique ce graphique sur l'exemple de Chicago, établi d'après les chiffres officiels de l'US Census Bureau :
http://chicago.cbslocal.com/2014/04/03/amazing-graphic-shows-chicagos-middle-class-disappear-before-your-eyes/
Commentaire de Christian :
- Les zones vertes représentent les riches : au fil des ans elles sont plus sombres et plus grosses.
- Les zones orangées représentent les pauvres : au fil des ans elles sont plus sombres et BEAUCOUP plus grosses.
- Les zones grises représentent les classes moyennes : elles ont disparu.
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi Pascal Lamy trouve bizarre qu'on ne soit pas pressé d'y aller nous aussi. Mais qu'il se rassure : de toute façon, faute de leader, tout le monde y va, de San Francisco à Vladivostok. »
11:07 Publié dans Economie- financegestion, Social, Société, USA | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ibéralisme, société
Commentaires
BASTAMAG
> Intéressant balayage de Laurent Vogel dans "Bastamag":
http://www.bastamag.net/Le-travail-grand-absent-du-scrutin-3954
De quoi mettre à mal la notion de progrès et de lecture linéraire de l'histoire comme allant de l'obscurité vers le progrès, le meilleur des mondes, si d'aventure certains y croient encore.
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Écrit par : Aventin / | 05/04/2014
LES GROS ET LES MAIGRES
> Il suffit de travailler (à défaut d'y vivre…) à Paris pour s'en convaincre : la crise, ce n'est pas pour tout le monde. Tout est tranquille, les appartements à 1, 2 , 3 ou +millions d'euros partent comme des petits pains (en tout cas, les agences immo du centre de Paris ne mettent pas la clé sous la porte). Une maire PS et un FN à moins de 6% (de mémoire).
Il ne faut pas oublier que le moindre couple de hauts fonctionnaires - avec un peu de bouteille- gagne entre 15 et 20 000 euros nets mensuels. ce qui permet de vivre très correctement …en banlieue pas trop pourrie (ndr : mon épouse et moi ne sommes pas dans cette situation ! ).
A côté de ça, bien au-delà du périph :
http://raconterlavie.fr/collection/moi-anthony-ouvrier-d-aujourd-hui/#.Uz_hBVytVig
J'ai lu ce témoignage…très instructif.
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Écrit par : Feld / | 05/04/2014
LE PROCESSUS
> Bien sur, c'est le segment sociologique qui est le plus redoutable pour la classe politique actuelle vivant de l'indifférenciation des individus: encore proches de ses enracinement, financièrement peu dépendante des aides publiques mais pas assez riche pour méconnaître les difficultés du monde, ayant acquis un peu de culture critique dans ce qui reste d'enseignement, il doit disparaître.
Sur le processus, il passe par le bulldozer du libéralisme, ou son bras armé si on veut: la mondialisation, qui, par la mise en concurrence déséquilibrée "enrichit les riches des pays pauvres et appauvrit les pauvres des pays riches" (Goldsmith) respectivement par les flux commerciaux et de l'autre côté par le chômage et la pression sur les salaires.
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Écrit par : Pierre Huet / | 05/04/2014
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