Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/03/2014

Un site "gauche de gauche" contre le tri génétique humain et le business libéral du biotech

Les lignes bougent : et pas au bénéfice de l'industrie du vivant !

http://www.bastamag.net/Jacques-Testart-Demain-il-n-y-aura

 


 -

Commentaires

UNE PENTE GRAVE

> Un extrait qui montre sur quelle pente grave notre civilisation s’est engagée depuis (au diagnostic pré-implantatoire) quelques années :

« On ne peut plus nier son potentiel eugénique avec l’élimination d’embryons porteurs de handicaps aussi légers que le strabisme, en Angleterre. Ou de probabilités pathologiques plutôt que de certitudes, en France [2].
Aux États-Unis, certaines cliniques proposent même de sélectionner le sexe et la couleur des yeux des bébés ! Dans les années 80, quand j’annonçais cette perspective de bébé sur mesure, les gens étaient horrifiés. Maintenant quand je le dénonce, je me fais engueuler ».

Un autre qui indique à quel point les lignes sont brouillées :

« Les écologistes de la décroissance, des Indignés, sont contre le transhumanisme et, pour la plupart, contre le tri des embryons. Mais les membres d’Europe Ecologie se positionnent pour l’Assistance médicale à la procréation pour tous et semblent indifférents au diagnostic pré-implantatoire ».

Un dernier qui permet malgré tout d’espérer. Et les risques de dérive mercantile ? Les dons d’ovule en France sont officiellement bénévoles, mais selon un rapport de l’IGAS de février 2011, des donneuses ont reconnu qu’elles avaient été payées par les receveuses.
« C’est pour cela que la gestation pour autrui me paraît utopique dans cette société. Si une mère porteuse "altruiste" ne peut pas se trouver, c’est que la société n’est pas mûre. Et si cela ne peut pas se faire, cela ne se fait pas, c’est tout. Mais pourquoi serait-ce aux médecins de remédier à une situation quand on peut trouver des solutions dans la société, comme pour l’insémination d’un couple de femmes homosexuelles par exemple ? Il suffit d’une seringue ! Mais il faut bien sûr que cela se fasse sans argent et sans moyen de pression.
Merci Jacques Testart. »
______

Écrit par : grzyb / | 25/03/2014

Les commentaires sont fermés.