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22/03/2014

Le droit international, la Crimée et l'Ukraine

Le pôle atlantique et sa méthode des "deux poids, deux mesures" : analyse intéressante, à lire ici

 


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Commentaires

TOUT EST DIT

> "La crise ukrainienne a d'une part confirmé que les puissances de l'OTAN avaient une stratégie d'affaiblissement de la Russie qui passait par le soutien aux forces pro-occidentales ukrainiennes pour lesquelles la sous-secrétaire d'Etat des USA, Victoria Nuland, a reconnu que son pays avait dépensé 5 milliards de dollars. Elle a ensuite confirmé que, de la Libye à la Syrie, de la Cote d'Ivoire au Congo et de la Corée à l'Ukraine mais aussi au sein même de l'Union européenne, nous avons bien affaire à une stratégie globale visant à empêcher la formation d'un monde qui ne soit pas unipolaire.
Mais cette crise a aussi confirmé le fait que les puissances occidentales n'étaient plus en état de tenir un discours un tant soit peu cohérent qui n'apparaisse pas trop crûment comme celui du deux poids deux mesures ...c'est à dire celui de la loi du plus fort ...au moment où la force de l'OTAN et de ses alliés apparaît de plus en plus déclinante et contestée, malgré la victoire à la Pyrrhus obtenue grâce à la course aux armements et à l'autodissolution du bloc soviétique. "

Tout est dit.
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Écrit par : churubusco / | 23/03/2014

DROIT DES PEUPLES

> Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, c'est toujours bon de le rappeler, était une revendication portée par les révolutionnaires français. Aujourd'hui, on nous explique qu'une telle pratique est propre aux régimes autoritaires du XIXe siècle ! Je ne suis pas convaincu, en tout cas, que ce soit le pape qui ait pris l'initiative du rattachement du Comtat Venaissin à la France.
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Écrit par : Blaise / | 23/03/2014

LORSQUE ÇA LES ARRANGE

> La Russie fait comme L'OTAN, comme l'UE : Tous ne reconnaissent le droit des peuples à disposer d'eux-même que lorsque cela les arrange.
Personne n'est prêt à se battre pour faire revenir la Crimée dans le giron ukrainien.
Dans une discussion en général, celui qui crie le plus fort n'est pas celui a raison.
Les Russes disent depuis le début que le gouvernement actuel de Kiev ne repose sur aucune légitimité autre que celle de la pression de la "place Maidan" et que l'ancien président est toujours le "vrai", tandis que les Occidentaux poussent des cris d'orfraies.

Toutes les gesticulations occidentale autour de la Crimée n'ont d'autre but que d'une part de faire de la com'(après la Syrie, cela fait la deuxième fois en quelques mois que la Russie impose ses vues aux USA), d'autre part éviter que d'autres régions d'Ukraine ne suivent le même chemin.
La seule question est : La Russie ne veut-elle que la Crimée ? Je le pense, tout simplement car celle-ci reposait sur une incongruïté historique récente, difficile à transposer à d'autres régions de l'Ukraine. Seuls les bureaux d'études et usines des Antonov 70 pourraient intéresser les Russes, mais je crois qu'ils sont à Kiev ; ce serait donc faire revenir toute l'Ukraine sous la bannière de l'aigle à deux têtes [de Russie bien sûr et non du saint empire].
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Écrit par : franz / | 24/03/2014

ELLE VEUT TUER

> Une conversation de Ioulia Timochenko qui en dit long.
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/yeti-voyageur/2014/03/26/la-gentille-ioulia-timochenko-se-lache-il-est-temps-daller-tuer-les-russes-232598
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Écrit par : Cyril B / | 26/03/2014

Les commentaires sont fermés.