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13/12/2013

L'Exhortation du pape François... sous l'éteignoir d'un ''économiste catholique'' français

Eteignoir.jpg

 Les libéraux d'hier tentent d'étouffer la parole de François :



 

Vice-président émérite de l'université d'Aix-Marseille II, membre de l'ALEPS [1], président des Economistes catholiques, le Pr Jean-Yves Naudet jouit d'une notice chez Wikiberal qui résume sa pensée par cette citation : ''Soutenir que les spéculateurs rendent un vrai service, ce n’est pas politiquement correct, mais c’est scientifiquement prouvé''. Que le ''politiquement incorrect'' consiste à applaudir la spéculation est une idée discutable. Et que le ''vrai service'' des spéculateurs soit ''scientifiquement prouvé'', c'est ce qu'un ancien ministre de l'Economie et des Finances, Jean Arthuis, réfutait dès 2007 [1] : a) la spéculation, démontrait-il, détourne l'épargne de l'économie réelle ; b) la financiarisation dirige l'argent ''vers ceux qui n'en ont pas besoin...'' ; c) dans ces conditions mieux vaudrait fermer les Bourses ! M. Arthuis sentait venir la catastrophe de 2008, dont apparemment M. Naudet n'a pas encore été informé.

Mais les chantres du Vrai Libéralisme (jamais réalisé nulle part) ne sont pas là pour parler des réalités.

Le pape François, lui, en parle. D'où la gêne que ses propos répandent chez des hommes d'affaires catholiques, des deux côtés de l'océan [3]... Ils réagissent par le sarcasme. On dirait le chapitre II du Journal d'un curé de campagne : le petit prêtre s'est permis en chaire de dire des choses fortes ; monsieur le comte se moque de lui à la sortie de la messe : ''Vous avez eu une belle envolée !'' - ''J’aurais voulu rentrer sous terre'', se dit le petit prêtre. Mais il n'est pas rentré sous terre devant monsieur le comte... Le pape François ne rentrera pas sous terre devant M. Naudet.

Pourtant M. Naudet ironise autant que monsieur le comte. La presse lui demande son jugement d'Economiste Catholique sur les propos financiers du pape dans l'exhortation apostolique ; l'Economiste Catholique laisse entendre (avec gravité) que ces propos ne valent pas le déplacement : ''Rien de neuf'', dit-il, ''pas besoin d’être chrétien pour affirmer que l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître...'' Le problème est que François ne dit pas cela dans La joie de l'Evangile. Il dit bien plus, et plus dérangeant ! Il met en cause les structures économiques et même leurs servants (quelle horreur, on croyait que le christianisme consistait à bénir tout le monde) : il met en cause ''une confiance grossière et naïve dans la bonté de ceux qui détiennent le pouvoir économique et dans les mécanismes sacralisés du système économique''. Phrase terrible, d'une portée qu'il faut reconnaître ! C'est traiter le capitalisme actuel comme une structure de péché et une machine déshumanisante.

Mais ne comptez pas sur les Economistes Catholiques pour l'admettre, ni surtout pour vous le dire.

M. Naudet ne veut pas reconnaître que La joie de l'Evangile scie à la base le libéralisme. Voici par quel escamotage il évacue la difficulté : «  Le pape se place dans le sillon de ses prédécesseurs, en citant abondamment le compendium de la doctrine sociale de l’Église, de même que Benoît XVI et Jean-Paul II. Or, Jean-Paul II était réputé comme le plus anti-étatiste des papes : il avait condamné les excès de l’État providence... » Vous voyez le glissement ? Prétendre que Wojtyla était libéral, puis rabattre Bergoglio sur Wojtyla puisqu'il le cite dans l'Exhortation ? Mais le présupposé est faux : Jean-Paul II n'était pas plus ''anti-étatiste'' qu'aucun pape ; comme Paul VI et Benoît XVI, il tenait la ligne de crête de la DSE : à l'Etat d'assurer le bien commun, sans envahir la vie sociale – mais sans s'inféoder aux pouvoirs économiques, comme l'exigeait alors le lobby libéral ! Il suffit de relire Centesimus Annus pour s'en convaincre. (J'ai souvent raconté ce déjeuner d'économistes au Figaro, en 1991, où des homologues du Pr Naudet daubaient sur l'encyclique et ses ''relents de doctrine sociale de l'Eglise''...)

L'argument ''anti-Etat'' est un sophisme un peu voyant, mais M. Naudet le croit efficace puisqu'il ajoute : ''[Le pape François] évoque par exemple l’exclusion, dont il souligne largement les effets. Pour ma part, en tant qu’économiste, j’aurais tendance à dire que certaines formes d’État providence très poussée encouragent l’exclusion, à l’inverse de l’économie de marché. Mais le pape n’entre pas dans ces raisonnements économiques.'' L'insolence de la dernière phrase laisse sans voix. Pauvre Bergoglio, n'est-ce pas : il ne peut ''entrer dans les raisonnements économiques'' ! S'il avait consulté les Economistes Catholiques, il saurait que le libre marché ne détruit pas d'emplois ni d'entreprises, qu'il ne délocalise pas ni ne crée d'inégalités sociales ; chacun sait que l'exclusion vient de l'Etat, et que la misère est un produit historique du programme du Conseil national de la Résistance. Mais la sublimité de ces ''raisonnements économiques'' échappe à un pauvre pontife ; la prochaine fois, François demandera aux gens sérieux.

 

Soyons sérieux nous-mêmes. La question qui se pose est la suivante : combien de temps durera la fronde de ces gens contre le pape et sa grande relance du catholicisme ? Combien de temps ces porte-parole du fric continueront-ils à déformer l'image du catholicisme français ? Quiconque a lu l'exhortation apostolique constate que ces temps sont révolus, et qu'une page doit être tournée par certains bureaux, ou antennes, de l'Eglise hexagonale. Place à l'avenir : celui qui a des oreilles, qu'il entende...


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[1] Association pour la liberté économique et le progrès social. Fondée en 1966 et restée bloquée à ce stade, c'est une société d'hibernati qui n'ont pas vu le monde bouger.

[2] Mondialisation – La France à contre-emploi (Calmann-Lévy).

[3] Voir la fulgurante analyse de l'Américain Patrick Dineen : note ici du 09/12.

 

Commentaires

PATHETIQUE

> Allez voir l'article de Naudet sur Liberté Politique, c'est absolument pathétique et d'une absence de bonne foi rarement égalée. Cet homme est complètement lavé du cerveau.

http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Evangelii-Gaudium-Francois-et-l-economie
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Écrit par : huard_fx / | 13/12/2013

"GROSSIÈRE ET NAÏVE"

> "une confiance grossière et naïve ", oui, ces mots du pape semblent fait pour lui. C'était l'impression qu'il donnait quand il publiait des articles d'un plat conformisme dans 'Famille Chrétienne'. Cela remonte a plusieurs années.

Son cursus est révélateur: il semble bien qu'il n'ait jamais vécu dans l'économie réelle, ayant passé sa vie à l'université d'Aix et écrit assez de choses pour avoir l'air d'un mec calé.

Ces gens sont dangereux, un peu à la manière des professionnels de la politique, du syndicalisme ou des grands médias car il sont protégés par leur statut ou leur langue, parfois les deux et peuvent pontifier avec leurs rêves. Certes ils fréquentent des entrepreneurs, mais ce sont des communicateurs, des consultants, bref le même milieu hors sol.

Le jour proche ou on pourra faire faire des cours à Aix par un Ukrainien à 300 € par mois ou mieux encore par un écran avec voix synthétisée, ils reviendrons dans le réel. Pas avant.
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Écrit par : Pierre Huet / | 13/12/2013

NAUDET DECOMPLEXE LES PATRONS

> C'est Jean-Yves Naudet qui dans un article a fait l'éloge de la flexibilité du travail, garantie 100% biblique. Abraham, paraît-il, aurait été le prototype du prolétaire privé d'attaches et condamné à s'adapter sans cesse aux exigences des capitalistes. Et pourtant, Abraham était un puissant chef de tribu...

Cela me fait penser à la parabole des talents réinterprétée par les bons soins de Philippe Chalmin pour justifier l'injustifiable.

Il paraît que les catholiques sont complexés avec l'argent; Jean-Yves Naudet veut les décomplexer, surtout les patrons.
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Écrit par : Blaise / | 13/12/2013

NAUDET DEVRAIT PARLER AVEC LATOUCHE

> Jean-Yves Naudet prétend parler au nom de l'ensemble de la corporation des économistes, voilà qui est étonnant! L'économie n'est pourtant pas une science exacte; et les désaccords foisonnent entre les différents spécialistes de cette discipline. Naudet devrait s'expliquer avec son collègue Serge Latouche sur les mérites de l'économie de marché.

Blaise


[ PP à B. - C'est au vu de personnages pareils que Latouche a acquis l'idée (très polémique) qu'il se fait du catholicisme. Je lui a reproché cette idée naguère lors d'un colloque, mais finalement ce n'est pas sa faute : incriminons plutôt les malfaisants comme Naudet ou Chalmin. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Blaise / | 13/12/2013

@ PP

> Comment qualifieriez-vous cette présentation de la partie économique de l'exhortation par cet évêque américain sur un réseau qui est une sorte de KTOTV américain (regarder à partir de 22 minutes jusqu'à 29 minutes)?
http://www.youtube.com/watch?v=7gHQSG0RFRA

François Sarrazin


( De PP à FS :

- Très choquant pour les fidèles. C'est un exercice de dilution et d'esquive : sans la pédanterie insolente de Naudet, mais aussi déloyal envers la pensée de François.

- Mgr Morlino, évêque de Madison (Wisconsin), est gravement partisan sur le plan politique. En 2012, il a défendu Paul Ryan (politicien ultralibéral gourou de Romney, et disciple de l'inhumaine et christophobe idéologue Ayn Rand)... contre les jésuites américains, qui reprochaient à Ryan de se dire catholique tout en piétinant la DSE sur le chapitre des aides sociales. (Ryan militait pour leur suppression). Mgr Morlino est allé jusu'à présenter Ryan comme un grand porteur de la doctrine sociale de l'Eglise...

- On comprend ainsi que cet évêque ne soit pas en phase avec François : pape jésuite, pape social, et pape sévère à l'égard du modèle économique ultralibéral.

- Inutile de préciser que Mgr Morlino n'est pas représentatif de la majorité des évêques US, beaucoup plus "sociaux" que lui.

(Dans l'entretien télévisé, il va jusqu'à dire que les directives socio-économiques du pape ne "sollicitent pas la conscience des fidèles", et que ceux-ci ont à les discuter, voire à les rejeter ! Prétention littéralement contraire à la norme ecclésiale (explicite) sur l'attitude d'accueil à avoir envers les indications du Magistère...
Mgr Morlino se met donc en contradiction avec sa propre Eglise.
On remarque son soulagement quand l'intervieweur quitte le sujet économique pour aborder celui de l'avortement : là, l'évêque se remet en accord avec l'Eglise ! Sauf que François souligne avec force, dans l'exhortation, que le droit à la vie est inséparable des combats sociaux...

ps - Sur l'idéologue ultralibérale Ayn Rand, contre laquelle Mgr Morlino semble n'avoir rien eu à dire en 2012 (mais que des sites conservateurs chrétiens qualifient de psychopathe luciférienne), notre blog a beaucoup publié. Taper AYN RAND dans la fenêtre "rechercher", colonne de droite sur cette page. Cette lecture donne une vue plus précise de la cécité doctrinale dont souffre apparemment l'évêque de Madison... ]

réponse au commentaire

Écrit par : François Sarrazin / | 14/12/2013

L'ETAT AUJOURDHUI

> Naudet se fout du monde en présentant l'étatisme comme le problème en 2013. Depuis vingt ans, l'Etat (certes volumineux en France) est cantonné dans un seul rôle, celui de larbin du privé : socialiser les pertes tandis que les bénéfices sont privatisés. Voir ce qui se passe avec les autoroutes en général, et l'autoroute Pau-Langon en particulier. Et ce qui se passera avec l'ayraultport de Vinci quand l'Etat l'aura construit de force. Et tous les autres grands travaux inutiles sauf aux multinationales.
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Écrit par : Pistoulet / | 14/12/2013

DUR POUR NAUDET

> J'ai suivi la directive-blog :-), et acheté "La joie de l'Evangile", et je tombe page 170 sur des lignes que naudet pourrait ruiminer bien qu'elles soioent dures à avaler pour lui et autres mondains :

" 207. Toute communauté de l’Église, dans la mesure où elle prétend rester tranquille sans se préoccuper de manière créative et sans coopérer avec efficacité pour que les pauvres vivent avec dignité et pour l’intégration de tous, court aussi le risque de la dissolution, même si elle parle de thèmes sociaux ou critique les gouvernements. Elle finira facilement par être dépassée par la mondanité spirituelle, dissimulée sous des pratiques religieuses, avec des réunions infécondes ou des discours vides.

208. Si quelqu’un se sent offensé par mes paroles, je lui dis que je les exprime avec affection et avec la meilleure des intentions, loin d’un quelconque intérêt personnel ou d’idéologie politique. Ma parole n’est pas celle d’un ennemi ni d’un opposant. Seul m’intéresse de faire en sorte que ceux qui sont esclaves d’une mentalité individualiste, indifférente et égoïste puissent se libérer de ces chaînes si indignes, et adoptent un style de vie et de pensée plus humain, plus noble, plus fécond, qui confère dignité à leur passage sur cette terre. "
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Écrit par : jean-marc / | 14/12/2013

BISHOP MORLINO

> Le bishop Morlino va jusqu'à évacuer les pages sociales et économiques de François en disant qu'elles sont... mal traduites !!!
alors qu'elles sont très claires dès la v.o.
On sait que JP2 était difficile à traduire à cause de son mode de raisonnement, de même que B16 à cause de la densité d'érudition et de connotations. Mais pas François : en raison de la simplicité directe de ce qu'il écrit et dit, aucune ambiguité possible.
Le bishop est déloyal.
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Écrit par : molly maguire / | 14/12/2013

JEAN PAUL II

> Naudet nous enfume en disant (sans précisions) que François cite JP II plus que les autres papes récents. C'est vrai en apparence, mais Naudet oublie de dire que ce sont des citations de textes de spiritualité et de pastorale. Quand il traite de sujets socio-économiques, il cite plutôt Paul VI : plus de 20 fois.
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Écrit par : jean-eudes / | 14/12/2013

FRANCOIS ET L'ETAT

> Extravagance de prétendre nous faire croire que François est anti-étatique, soi-disant par imitration de Jean Paul II. Ce qu'il dit de l'Etat dans l'Exhortation apostolique est exactement le contraire du libéralisme. Citation :

«  Il revient à l'ETAT de prendre soin et de promouvoir le bien commun de la société. Sur la base des principes de subsidiarité et de solidarité, et dans un grand effort de dialogue politique et de création de consensus, il joue un rôle FONDAMENTAL, qui NE PEUT ÊTRE DELEGUE, dans la recherche du développement intégral de tous. Ce rôle, dans les circonstances actuelles, exige une profonde humilité sociale. »

C'est clair. Et pas libéral pour un rond. Pourquoi s'acharner à vouloir réduire l'enseignement du pape à du libéralisme alors que ça n'a rien à voir ?
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Écrit par : Alain Breza / | 14/12/2013

INGERENCE

> Tous ces commentaires où l'on s'interroge sur le fait que Naudet écrive cela et se dose catholique, relèvent d'une insupportable ingérence spirituelle dans la vie de JY Naudet !
Ciel, je suis choqué !
Il faut rester dans le flou !
Viser l'entente dans le non-dit !
Laisser torpiller la vérité sans poser la question qui met au torpilleur le nez dans son caca !
Etre catho en charentaises, ne pas poser les questions, car les poser, ça dérange les bibelots et les napperons, c'est choquant.

"pour vous qui suis-je? " a dit le Christ car tout est là : Dieu s'est-il incarné ou est-il lointain ?
son règne est-il appelé à s'établir par le biais de notre fidélité à ses commandements ou à rester une rêvasserie pieuse ?
Les Évangiles sont-ils de jolis contes ou faut-il vraiment travailler à établir ce qu'ils recommandent ?
Mais non, poser cette question même à quelqu'un qui dit -lui-même- croire Dieu est d'une insupportable "ingérence spirituelle".
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Écrit par : E Levavasseur / | 14/12/2013

@ PP,

> L'hypocrisie du journal "La Croix" est insondable. Après une tribune convenablement offerte à un JY Naudet venant chanter les louanges de la mondialisation et de la science du marché, on trouve toujours à la page suivante dans cette publication, un papier dégoulinant de bons sentiments sur une jeunesse en quête d'un monde meilleur et plus fraternel, ou sur le souci chrétien des plus pauvres. Puis on embraye le lendemain avec un papier sur les perspectives de retour à la croissance, dans un langage économique d'un inégalable conformisme.

J'ajouterais à la série de questions que vous posez à la fin de votre note, celle-ci :
Combien de temps les "médias catholiques", avec une complaisance sans bornes, continueront-ils d'ouvrir si poliment et si largement leurs colonnes aux idéologues du libéralisme et du productivisme, chargés de confiner les catholiques dans des représentations du réel aussi peu subversives que possibles pour l'ordre bourgeois de l'argent ? A quoi servent encore ces "médias catholiques" ?
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Écrit par : Serge Lellouche / | 14/12/2013

@ Serge Lellouche

> Il ne s'agit pas forcément des mêmes journalistes.
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Écrit par : Blaise / | 14/12/2013

@ Serge:

> aussi longtemps qu'ils seront financièrement prisonniers du système, non ? A quand des médias cathos organisés autour de la gratuité et de l'échange non marchand ?
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Écrit par : Anne Josnin / | 14/12/2013

BLAGUE

> " science du marché, " "sciences économiques" : cette blague !
si science il y a, alors il y des règles : or les libéraux n'en veulent pas !

Le marchand cherche le profit, croire qu'il va se limiter est une naïveté insondable. Son accumulation de biens est le signe de sa réussite alors que la répartition du bien est celui de la réussite d'une bonne gouvernance.
Le marchand cherchant à accroître son bien personnel, il ne peut donc gouverner la cité laquelle repose sur le bien de tous.

Il y a une autre laïcité à établir : la séparation de l'économique et du politique.
Ce qui serait un retour sur l'orientation suivie par les 400 dernières années d'histoire européenne.
Les cités-Etats gouvernées par des marchands n'ont guère brillé par leur moralité.
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Écrit par : E Levavasseur / | 14/12/2013

ETATISME... LIBERAL

> je ne suis pas d'accord quand on dit que l étatisme n'est pas un problème aujourd'hui. l etatisme asphyxie les PME. Mais là ou Naudet se plante c'est qu'il ne comprend pas que cet étatisme est allié au libéralisme des multinationales et des organisations supra nationales, qui asphyxient aussi les PME. Et les citoyens. Et la nature...
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Écrit par : Ludovic / | 14/12/2013

> les PME sont surtout asphyxiées par le refus de financement par les banques. J'en sais quelque chose.
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Écrit par : le balp / | 14/12/2013

@ Serge Lellouche

> Aide publique à la presse par diverses subventions: 20% de ses ressources
Publicité, en déclin, mais encore vers 38%
Total: 58% de dépendance du système.

Pour la Croix, env 22% d'aide publique, publicité peut être moins que d'autres? mais ils ne sont surement pas en position de ruer dans les brancards.


@ Anne Josnin

Des média cathos organisés autour de la gratuité? Cela signifie en partie le bénévolat. Possible dans l'immatériel, il y a déja des radios RCF et RND, , la chaîne KTO, l'Internet avec les blogs par exemple! mais en journaux, on est dans le lourdement matériel: achat de papier, imprimerie, distribution.... difficile!
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Écrit par : Pierre Huet / | 14/12/2013

ETATS COUPABLES

> L'ordre libéral contemporain n'existerait tout simplement pas sans la participation active des Etats. L'économie de marché mondialisée, dont on nous vante les miracles, ne s'est pas faite toute seule, comme ça, un beau matin : elle a été créée, organisée par des Etats complaisants.

Et les Etats continuent, très régulièrement, à soutenir les multinationales et autres organisations supranationales évoquées par Ludovic, que ce soit au niveau national, européen ou mondial. Un exemple parmi d'autres : que serait Monsanto sans ses liens étroits avec le gouvernement fédéral des Etats-Unis? Et je ne parle pas de l'Union Européenne...
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Écrit par : Blaise / | 14/12/2013

@Blaise,

> il ne s'agit pas forcément des mêmes journalistes, mais on a une même ligne éditoriale qui fonctionne toujours selon le même schéma de l'injonction paradoxale permanente, qui bloque la prise de conscience du rapport entre les causes et les effets : un langage économique intégralement soumis à la doxa du «there is no alternative» sous la forme d'une promotion insensée d'un «capitalisme moralisé»/des pages larmoyantes sur les œuvres caritatives de mère Térésa dans les bidonvilles indiens ou sur «ces jeunes qui s'engagent auprès des plus démunis».
Va comprendre... Cette incohérence intellectuelle structurelle, le parler pour ne rien dire appelle ça «pluralité des opinions et des points de vue».

@ Anne,

Et bien oui, comme quoi, ici comme partout ailleurs, l'enjeu de l'Exode est encore une fois posé. Le confort de journaux cathos prospères et tenus en laisse par «de généreux donateurs», comme on dit, leur offrant les moyens d'écrire afin de ne surtout rien dire, ou bien le grand saut vers l'inconnu d'une presse catho libre et mordante, ou l'épopée éditoriale réunirait rédacteurs et lecteurs dans une forme de communauté médiatique coopérative où chaque numéro serait une nouvelle aventure militante, humaine et spirituelle.
En attendant, les médias cathos ne servent plus à rien. Enfin si, on sait à qui ils servent.

@ Pierre Huet,

Ces chiffres parlent d'eux-mêmes. Occasion de rappeler qu'il existe tout de même en France un journal catholique libre, cohérent, mordant, sans pub et sans mécènes d'entreprise...Devinez lequel ?
http://www.ladecroissance.net/ ;-)
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Écrit par : Serge Lellouche / | 14/12/2013

La vérité historique, toute la vérité historique!

> Les attaques que le Pr Jean-Yves Naudet lance dans la presse ''sur les propos financiers du pape dans l’exhortation apostolique'', témoignant des pratiques malhonnêtes dont sont capables aussi les économistes libéraux catholiques contre lui, relèvent bien du domaine des vérités historiques. C’est effectivement très important de les signaler.

Ces attaques sont insoutenables. Il fallait les combattre. Qu’elles émanent d’un aussi éminent professeur d’université montre d’ailleurs que les économistes qu’il représente sont aux abois. Ils n’ont pas d’argument solides. Apparemment, il n’ont que des peaux de banane dans leur sac. Pour faire bonne figure et mieux cacher leur désarroi, ils n’ont pas d’autre recours que de faire croire que la force est de leur côté en faisant jouer qu’il s’agit d’un match qui oppose seulement un pape à tout un corps d’économistes de haut niveau. ..

En voulant ainsi bien faire sentir que ce sont eux les spécialistes en économie, ils veulent surtout discréditer le pape dans l’esprit public, forcé qu’il serait de reconnaître que le pape ne fait pas le poids (quelle erreur!), qu’il n’est pas (quelle importance!)un économiste.

Mais voilà, la crise est bel et bien là! Elle est bien économique! Elle a une cause qui est principalement politique par la façon dont les élus ont été et sont encore à la traine de ces économistes qui les conseillent et par laquelle méthode de fonctionnement, le monde a été précipité dans cette crise qui frappe des millions de gens, et pour le plus grand nombre d’entre eux parmi les plus vulnérables.

Mais, si la cause est bien politique, la solution ne peut être dans un premier temps ni politique, ni économique. Elle ne peut être d’abord que morale ( bien sûr à répercussion sociale au premier plan) : mais elle ne peut être d’abord que morale au sens qu’elle doit répondre à ce qui est relatif à l’esprit, à l’intelligence, à la pensée la plus profonde, la plus large possible, et à l’élaboration psychologique supérieure dont un pape ainsi que tous ceux pouvant le suppléer ont a la charge…

D’accord donc, pour soutenir le pape dans ce sens contre ses rivaux, mais si on veut vraiment se trouver à ce rendez-vous où on se situe, il faut aussi regarder une autre vérité historique qui ne doit pas nous échapper non plus.

Je veux en venir à ce terme « d’Etat providence » qu’on utilise à mon avis à tort et à travers pour qualifier surtout la politique menée sous François Mitterrand. Je trouve qu’on devrait qualifier cet Etat que lui et ses amis ont eu dans les mains, de « providence douteuse », ou autre. Qu’importe!

Car si on veut vraiment mettre un terme à ce que le pape François combat dans son exhortation au regard des 30 années d‘économie qui se sont écoulé jusqu‘à aujourd‘hui, ce terme ne va pas.

Peut-être y a-t-il eu un semblant d’Etat providence pendant un certain temps pour faire bonne figure à l’électorat de gauche de l’époque, mais dans la mesure où il a surtout consisté à donner un peu à tout le monde pour mieux donner beaucoup à quelques uns, et que la politique menée par la droite a fait pareil après, mais pas avec les mêmes, ça n’a été principalement qu’un Etat providence pour l’UMP et le PS; un moyen pour eux de reprendre la main à tour de rôle comme la droite est en train de s’y préparer pour 2017.

D’ailleurs, cette dénomination d’Etat providence est celle de la droite. C’est elle qui a qualifié l’Etat sous François Mitterrand ainsi, pour se démarquer électoralement pour que l’électeur lambda de la gauche s’y retrouve et surtout pour mieux enfermer la France dans un système bipolaire, que les français n’auraient pas hésité à rejeter tant qu’ils l’auraient pu encore facilement si on ne les avait pas dupé avec ce prétendu Etat providence.

Et puis un Etat providence digne de ce nom, sans parler d’être pour ou contre un tel mode de fonctionnement de l‘Etat de ce type, n’aurait pas amené le pays dans l’état désastreux et pernicieux dans lequel il se trouve avec d’un côté un endettement abyssal, des déficits astronomiques, et de l’autre une situation sociale, économique effroyable.

Conséquence de tout ça: Si nous ne pouvons pas changer ce terme parce que, c’est celui qui a été adopté, au minimum nous devons donc ne pas être dupe de l’emploi inapproprié qui en est fait encore, à commencer par le Pr Jean-Yves Naudet dans la bouche duquel ce terme d’Etat providence est par trop utilisé pour faire porter abusivement tout le poids de l’exclusion de la seule responsabilité de la gauche.

La droite y a une part au moins égale. Il suffit de voir le résultat de sa politique après chacun de ses passages aux affaires. Un vrai désastre! Au point qu’on peut se demander si François Hollande, référence faite au film du même nom de Gérard Oury, et donc outrage à Président dans l’exercice de ses fonctions mis à part, si donc François Hollande n’aura pas été le « Corniaud » de Nicolas Sarkosy qui ne s’est pas géné de lui savonner la planche avant de lui laisser la place si on peut dire, et quant à lui , le « Saroyan » de François Hollande.

Et en plus, fait troublant et même comique au plus haut point, la ressemblance physique est frappante: Bourvil dans le rôle de François Hollande et Louis de Funès dans le rôle de Nicolas Sarkosy. Dommage que ces excellents acteurs aient disparu. A n’en pas douter, ils auraient été les premiers à en rire comme jamais on aurait pu les imaginer en larron en foire !
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Écrit par : michel Baude / | 15/12/2013

LES FRERES KOCH

> Il y a une controverse faisant rage aux États-Unis sur un "don" de 1 million de dollars à l'Université Catholique de Washington provenant d'une Fondation Koch. Est-ce que les Koch dont il est question ici sont les mêmes dont vous parliez en octobre? Si c'est le cas, on n'ose penser au "cursus" académique que l'on enseignera dans une bonne université catholique avec un tel "financement". En terme "d'éteignoirs", ce monsieur Naudet risque de faire figure d'amateur en comparaison.

http://www.washingtonpost.com/local/50-educators-sign-letter-to-catholic-university-protesting-koch-foundations-1-million-gift/2013/12/15/f53b9d4c-65c7-11e3-8b5b-a77187b716a3_story.html

François Sarrazin
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Écrit par : François Sarrazin / | 17/12/2013

LE DEBAT

> Cher Patrice de Plunkett,
Je suis très triste après avoir lu votre article et les commentaires de vos lecteurs. Triste de voir des chrétiens s'entre-déchirer, au motif qu'ils ne sont pas du même avis, qu'ils ne partagent pas les mêmes opinions. " Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres." Je ne suis pas sûr que nous, chrétiens, montrions aux hommes que nous sommes, comme nous prétendons l'être, les disciples du Christ.
Je vous invite à rencontrer les Pr Jean-Yves Naudet, à lui faire part de vos divergences de vue, à écouter les explications qu'il peut vous donner, à lui fournir les vôtres.
Bien cordialement,
Thierry Jallas




[ PP à TJ :

- Je suis confus et navré de votre tristesse, mais permettez-moi d'en discuter l'objet.

- Ce qui est triste, ce n'est pas de voir une légitime controverse entre chrétiens sur un sujet objectivement grave... Saint Paul le dit, les Actes le montrent : si ton frère est dans l'erreur, reprends-le ! JY Naudet s'est exprimé publiquement (site de La Croix) et nous avons exprimé publiquement notre indignation de ce qu'il a dit ; rien n'obligeait JY Naudet à parler, ni surtout à dire ce qu'il a dit ! S'il y a maintenant un problème, c'est de son fait, pas du nôtre.

- Ce qui est triste, c'est de voir des notables catholiques minimiser et tourner gentiment en ridicule la parole du pape. C'est beaucoup plus grave qu'une controverse entre catholiques.

- Et cette controverse est légitime, puisqu'il s'agit de l'accueil que nous devons à la parole du Magistère.

- Le catholicisme n'est pas une organisation de notables. C'est une Eglise. La boussole catholique est le respect de la vérité, non le respect de grandeurs d'établissement... ]

réponse au commentaire

Écrit par : Thierry Jallas / | 17/12/2013

DEBAT

> Cher Patrice de Plunkett,
Je vous remercie pour votre aimable réponse et vous prie de me pardonner d’y réagir si tardivement.
Je n’ai pas retrouvé les citations de saint Paul ou des Actes des Apôtres auxquelles vous faisiez allusion. J’ai trouvé celle de Jésus dans Mt 18, 15-17 :
« Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. »

Il me semble naturellement tout à fait légitime qu’il y ait controverse, s’il y a désaccord sur le fond. Ce qui me semblerait moins légitime, c’est que Jean-Yves Naudet, en tant que personne humaine, ne soit pas respecté, qu’il soit moqué, voire condamné sans possibilité de se défendre.
Si vous pensez que Jean-Yves Naudet a péché en écrivant ce qu’il a écrit, pourquoi ne prenez-vous pas rendez-vous avec lui (jeanyvesnaudetu3@yahoo.fr), comme le Christ vous y invite, pour le reprendre en tête-à-tête ? Je vous suggère, auparavant, de lire quelques-uns de ses textes (celui en lien sur Wikibéral, justifiant sa position sur la spéculation, ceux sur le site de l’AEC (http://aecfrance.new.fr), entre autres
Je connais personnellement (un peu, seulement) Jean-Yves Naudet. Je ne l’ai jamais entendu ni lu ironiser sur le pape, pour lequel je crois qu’il a toujours eu un profond respect. J’imagine mal qu’il enseignerait aux séminaristes d’Aix-en-Provence si tel n’était pas le cas. Je ne comprends pas pourquoi vous parlez, à son sujet, de « fronde contre le pape », de « porte-parole du fric » ou de « minimiser et tourner gentiment en ridicule la parole du pape. »

J’aurais beaucoup de choses à ajouter, mais je ne développe pas ce commentaire pour ne pas le rendre (plus) indigeste. Je vous renouvelle mes remerciements pour ce dialogue que vous permettez.

TJ


[ PP à TJ :

- JY Naudet a les tribunes universitaires et l'appui pluridécennal de l'institution, nous n'avions que ce petit blog, et je ne vois donc pas pourquoi il faudrait aller plus loin que la publication de nos avis respectifs.

- Vous ne voulez pas voir en quoi les suaves réticences, les doux dédains professoraux et les escamotages doctrinaux sur des questions cruciales, constituent une fronde... C'est votre droit en plus entier, et je le respecte profondément. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Thierry Jallas / | 23/12/2013

Il Faut Dire ce qui est

> PAS PLUS DANS CET ARTICLE REPROCHANT À JEAN-YVES NAUDET « LA FRONDE » DES ÉCONOMISTES LIBÉRAUX MENÉE SOUS SA DIRECTION, SI ON S‘EN TIENT À SES DÉCLARATIONS DANS LA PRESSE CONTRE LE PAPE, PAS PLUS DANS LES COMMENTAIRES DE SES LECTEURS DONT IL A PU PROVOQUER LA COLÈRE CONTRE EUX EN ESSAYANT DE FAIRE PASSER LE PAPE POUR QUELQU‘UN NE POUVANT RIEN APPORTER DE NEUF AUX QUESTIONS QUI TOUCHENT À L‘ÉCONOMIE PAR EXEMPLE, PAS PLUS D’UN CÔTÉ QUE DANS L’AUTRE, OÙ THIERRY JALLAS A-T-IL VU «  DES CHRÉTIENS S'ENTRE-DÉCHIRER »; CE, « AU MOTIF QU'ILS NE SONT PAS DU MÊME AVIS », « QU'ILS NE PARTAGENT PAS LES MÊMES OPINIONS »?

NI À L’UN DE CES MOTIFS, NI À AUCUN AUTRE, ON NE PEUT PENSER CELA. LA QUESTION N’EST PAS LÀ. JEAN-YVES NAUDET ET SES AMIS N’ONT QU’À S’EN PRENDRE À EUX-MÊMES DES RÉACTIONS QU’ILS ONT PROVOQUÉES CONTRE EUX! ON NE VOIT QUE TROP OÙ NOUS A MENÉ DE NE LAISSER DANS LEURS SEULES MAINS TOUTE LA DIRECTION DE L’ÉCONOMIE.

OÙ A-T-IL VU QUE JEAN-YVES NAUDET, « EN TANT QUE PERSONNE HUMAINE », N’ÉTAIT « PAS RESPECTÉ« » , QU’IL ÉTAIT « MOQUÉ , VOIRE CONDAMNÉ SANS POSSIBILITÉ DE SE DÉFENDRE »? LÀ, N‘EST PAS LA QUESTION, NON PLUS.

IL Y A EN RÉALITÉ, UN GRAVE DÉVOIEMENT DE L’ÉCONOMIE LIBÉRALE AUSSI BIEN, À COLORATION DE DROITE QUE DE GAUCHE ET QU’ON NE PEUT PAS NE PAS DÉNONCER AVEC LA PLUS GRANDE FERMETÉ, MÊME SI ÇA DOIT LUI DONNER DES RAISONS DE SE CROIRE TRISTE QU‘ON NE SE RÉSOLVE PAS À NOTRE DÉTERMINATION CONTRE EUX, COMME IL A DIT L‘AVOIR SOIT-DISANT ÉTÉ, APRÈS AVOIR LU L’ARTICLE ET LES COMMENTAIRES DE SES LECTEURS? TRISTE, L’ÉTAIT-IL SEULEMENT? L’ÉTAIT-TIL VRAIMENT, OU BIEN N’ÉTAIT-CE QU’UN DE CES JEUX DE MOTS DE SA PART, UN MOYEN DE SE MONTRER SOUS UN JOUR MEILLEUR POUR FAIRE OUBLIER LE PERSONNAGE AYANT SURTOUT UN PARTI PRIS QU’IL A MONTRÉ DE LUI, FAIRE PLANER DANS L’AUDITOIRE DE CE BLOG ET AU-DELÀ LE DOUTE DANS NOTRE ESPRIT AVEC DESSEIN DE RETOURNER LE DOUTE PERÇU EN LEUR DÉFAVEUR EN DOUTE EN LEUR FAVEUR QUANT AUX FAITS DONT CES ÉCONOMISTES SONT LES AUTEURS ET AU CARACTÈRE RÉPRÉHENSIBLE AUQUEL ILS ONT DONNÉ LIEU QU’ON LES INTERPRÉTE. ON S’ENTENDRAIT PRESQUE DIRE: « AURIONS-NOUS ÉTÉ TROP LOIN »? AURIONS-NOUS TOUT COMPRIS DE TRAVERS? QUE SAIS-JE ENCORE? FAISANT PESER UN POIDS POUSSANT CHACUN À REVOIR L’OPINION QU’ILS S’ÉTAIENT FAITE AU REGARD DE CE QU‘ILS AVAIENT LU ET ÉCRIT?

LES POLITICIENS FONCTIONNENT BEAUCOUP AINSI; ON CROIT ENTENDRE CE QU‘ILS PENSE EN LES ÉCOUTANT PARLER, MAIS EN RÉALITÉ ILS NE DISENT TRÈS SOUVENT QUE CE QUI LES ARRANGE ET QU‘ILS VEULENT ÉVIDEMENT ET PAR-DESSUS TOUT PROPAGER, L’AIR DE RIEN IMPOSER. ON LES COMPREND, MAINTENANT QUE LA MANIÈRE FORTE, PAR LAQUELLE ILS DIRIGENT L’ÉCONOMIE DEPUIS TRENTE ANS ET NOUS DIRIGENT, NE MARCHE PLUS, PLUS DU TOUT D’AILLEURS, ET CE DANS TOUS LES SENS DU TERME; ON COMPREND QU’IL NE LEUR RESTE PLUS QUE LA MANIÈRE DOUCE, LA RUSE, EN ESSAYANT - POURQUOI PAS, DES FOIS QUE ÇA PRENNE! - DE SUSCITER L’EMPATHIE DU LECTEUR, DE L’AUDITEUR ENVERS EUX… LES PAUVRES ÉCONOMISTES LIBÉRAUX QU’ILS SONT, BRAVES COMME TOUT, MALAIMÉS, MALCOMPRIS, MALTRAITÉS…

IL FAUT DIRE CE QUI EST, ON LES RUDOYE EN MAL RASÉS VOIRE PLUS GRAVE ET SI CHERS PAYÉS QU’ILS SONT, COMPARÉS AUX RÉSULTATS DÉPLORABLES QUI SONT LES-LEURS SUR LE TERRAIN DE L‘ÉCONOMIE ET DES CONSÉQUENCES NÉFASTES DE TOUS CEUX-CI SUR LA SOCIÉTÉ TOUTE ENTIÈRE! S’ILS S’EN PLAIGNENT, QU’ILS RECONNAISSENT AUSSI QU’IILS L’ONT BIEN CHERCHÉ.

MAIS PUISQU’IL FAUT DIRE CE QUI EST - C’EST LE SUJET DE MON PROPOS - DERRIÈRE CES ATTAQUES PLUS OU MOINS SOURDES DIRIGÉES CONTRE LE PAPE, AJOUTÉES À TOUS LES EXCÈS QUI ONT PLONGÉ LE MONDE DANS LA CRISE ÉCONOMIQUE PROBABLEMENT LA PLUS GRAVE DE TOUTE L’HISTOIRE HUMAINE, N’Y A-T-IL PAS (COMME JE LE PENSE, MAIS QUE JE N’AURAI NI LA PLACE ICI, NI LE TEMPS DE DÉVELOPPER EN ENTIER) N’Y A-T-IK PAS QUELQUE CHOSE QUI NOUS CONCERNE TOUS, DONT NOUS SOMMES TOUS PLUS OU MOINS INDIRECTEMENT RESPONSABLES; QUELQUE CHOSE QUI TIENT À PRESQUE RIEN, UNE IDÉE FAUSSE, TOUJOURS LA-MÊME QU’ON A ÉRIGÉ EN PRINCIPE PAR TROP FONDAMENTAL À POUR AINSI DIRE TOUTES LES ASSISES SUR LESQUELLES NOUS FAISONS REPOSER NOS SYSTÈMES, QU’ILS SOIENT POLITIQUES, ÉCONOMIQUES SOCIAUX, CULTURELS ETC… QUI FONT PESER SUR CHACUN DE NOUS TOUTES LES CONSÉQUENCES DE TOUTES LES INSUFFISANCES, LES INCOHÉRENCE QUI LES CARACTÉRISENT?

REGARDEZ À TRAVERS TOUT CE QUE PEUVENT NOUS INSPIRER LES PROPOS DE THIERRY JALLAS, CEUX DE JEAN-YVES NAUDET OU DE TOUS CEUX QUI, COMME EUX AU FINAL, NE CHERCHENT PAS À L’ENSEIGNE DU CHRIST JÉSUS À VOULOIR ÊTRE FORT POUR ÊTRE NOMBREUX MAIS NE CHERCHENT TOUJOURS QU’À VOULOIR ÊTRE NOMBREUX POUR ÊTRE FORT! REGARDEZ QUE C’EST BIEN EN CELA, PARCE QUE NOUS NOUS MONTRONS AINSI MOINS CAPABLES DE RASSEMBLER QUE D’AMEUTER, QUE PARTENT TOUTES LES DÉRIVES, QUE VIENNENT TOUS LES PROBLÈMES, QUE DÉCOULENT DE CE MODE D’ÊTRE, TOUTES NOS DIFFICULTÉS, ET QUE LES TROIS QUART DU TEMPS, ET EN CONSÉQUENCE DE QUOI, NOUS NE FAISONS PAS TOUJOURS BEAUCOUP MIEUX QU’EUX, SAUF QUAND NOTRE INTENTION EST BONNE BIEN SÛR! MAIS TOUT DE MÊME!

C’EST VRAI CEPENDANT, QU’ON NE PEUT PAS ACCEPTER QU’ILS REFUSENT QU’ON LES CRITIQUE SOUS PRÉTEXTE QU’ON LES MÉPRISERAIT. IL N’ECHAPPERA PAS À PERSONNE QUE CETTE FAÇON DE PRÉSENTER LES CHOSES, EST TYPIQUE DE CETTE MANIÈRE DE FAIRE, DE FONCTIONNER QUI N’EST PAS CELLE QU’ON DOIT AVOIR QUAND ON VEUT SE SITUER DU BON CÔTÉ DE LA BARRIÈRE QUI N’EST AUTRE ENCORE UNE FOIS QUE DE VOULOIR ET DE CHERCHER À ÊTRE FORT POUR ÊTRE NOMBREUX ET NON LE CONTRAIRE, RAPPELONS-LE.

POURQUOI SITUER LE BON ET LE MAUVAIS CÔTÉ DE LA BARRIÈRE AINSI? PARCE QUE SI VOULOIR ÊTRE FORT, EST UN AVEU DE FAIBLESSE ET DE SOUMISSION À LA RECHERCHE PATIENTE ET ASSIDUE DE LA VÉRITÉ, TANDIS QUE VOULOIR ÊTRE FORT POUR ÊTRE NOMBREUX, EST UN AVEU BIEN PIRE! C’EST UN AVEU D’EFFONTERIE À LA RECHERCHE DE DOMINATION QUI NE PEUT AVOIR D’AUTRES FINS QUE D’AVOIR POUR AVOIR, EN POSSÉDANT ET EN DÉPOSSÉDANT L’AUTRE ET NON COMME C’EST LE CAS QUAND ON CHOISIT PLUTÔT DE VOULOIR ÊTRE FORT POUR ÊTRE NOMBREUX À DES FINS DE VOULOIR AVOIR POUR ÊTRE. QUOI DE PLUS ANORMAL DE VOULOIR AVOIR POUR AVOIR ET DE PLUS NORMAL DE VOULOIR AVOIR POUR ÊTRE? FAIRE L’AVEU DE SA FAIBLESSE NE VAUT-IL PAS CENT FOIS MIEUX QUE L’AVEU DE SA QUÊTE, DE SES DÉSIRS DE DOMINATION. CETTE PRÉFÉRENCE NE VAUT PAS SEULEMENT POUR LE CÔTÉ, OU HONNORIFIQUE OU HONTEUX DE LA CHOSE. MAIS VAUT PLUTÔT PARCE QUE, IL EST DE TRÈS LOIN PRÉFÉRABLE DE VOULOIR SE HISSER AU RISQUE DE PASSER POUR CELUI QUI VEUT SE HAUSSER EN VOULANT AVOIR POUR ÊTRE, QUE DE VOULOIR AVOIR POUR AVOIR ET NE FAIRE QUE SE HAUSSER POUR MIEUX LAISSER PENSER, POUR MIEUX SE LAISSER CROIRE QU’ON S’EST HISSÉ. PARCE QU’ALORS DANS LE PREMIER CAS, TOUT LE MONDE A À Y GAGNER, ET DANS LE SECOND TOUT LE MONDE À À Y PERDRE.

C’EST HUMAIN, QUAND ON EST PRIS EN DÉFAUT, DE RECHERCHER À L’INTÉRIEUR ET À L’EXTÉRIEUR DE SOI, DE SON CAMP, DU MILIEU AUQUEL ON APPARTIENT, DES SOUTIENS POUR ECRASER CE QUI NOUS ACCUSE, MAIS ÇA NE PROCÉDE PAS DE LA BONNE MANIÈRE DE SE COMPORTER POUR AVANCER COMME IL SE DEVRAIT. ET DE TOUTE FAÇON, À TERME ÇA NE MARCHE PAS.

QUELLE EST DONC CONCRÈTEMENT, CETTE MANIÈRE DE FAIRE PAR LAQUELLE D’UNE PART NOUS POUVONS ÊTRE ASSURÉS DE NOUS TENIR TOUJOURS DU BON CÔTÉ DE LA BARRIÈRE, ET D’AUTRE PART, QU’EN CHERCHANT TOUJOURS À VOULOIR ÊTRE FORT POUR ÊTRE NOMBREUX, ON NE PEUT NI NE DOIT CRAINDRE DE SE TROMPER, NI SUR CE QUE DOIT ÊTRE NOTRE MANIÈRE D’ÊTRE, NI SUR LA NATURE, NI SUR LA CULTURE DE CELLE-CI?

IL SUFFIT DE VOIR D’OÙ PARTENT TOUJOURS ET GÉNÉRALEMENT LES DÉRÉGULATIONS DE CECI ET DE CELA, LES MAUVAIS FONCTIONNEMENTS DES INSTITUTIONS OU AUTRE, DES MAUVAIS RAPPORTS QUI EXISTENT ENTRE LES PERSONNES ET LES RÈGLES QUI LES RÉGISSENT. QUE CE SOIT AU TRAVAIL, DANS LA RUE, DANS LES DÉBATS DE TOUTES SORTES, POLITIQUES, SYNDICAUX, OU MÊME FAMILIAUX, MAIS ENCORE PHILOSOPHIQUES, SCIENTIFIQUES…NOUS CONSTATERONS QU’AU SOMMET DE LA PYRAMIDE DES CAUSES, NOUS NOUS TROUVONS TOUJOURS DANS CETTE SITUATION OÙ IL MANQUE TOUT SIMPLEMENT, LA POSSIBILITÉ QUI DEVRAIT ÊTRE DONNÉE À CHACUN DE POUVOIR APPORTER À LA VÉRITÉ CE QUI LUI MANQUE. TOUT UN PROGRAMME DIRA-T-ON! OUI MAIS VOILÀ SON RESSORT REMONTÉ. ET SI BESOIN ÉTAIT, SON PROGRAMME SE METTRAIT EN PLACE TOUT SEUL À PARTIR DU MOMENT OÙ TOUT DEVIENT CLAIR. ET EN TOUT CAS, IL EST DÉJÀ EN ACTION.

QUE CE SOIT DANS TEL DOMAINE DE CONNAISSANCE OU DANS TEL AUTRE, IL FAUT EN EFFET, QUE CHACUN PUISSE APPORTER À LA VÉRITÉ CE QUI LUI MANQUE. TOUJOURS, FAUDRAIT (FAUDRA)-T-IL QU’IL EN SOIT AINSI. A CE PROPOS D’AILLEURS, JE CROIS QUE LE PAPE FRANÇOIS NE DIT PAS AUTRE CHOSE QUAND IL PARLE DE « MYSTIQUE DE VIVRE ENSEMBLE… » À LA PRATIQUE DE LAQUELLE IL NOUS EXHORTE DANS « LA JOIE DE L’ÉVANGILE ». A CAUSE DE NE PAS AVOIR COMPRIS ÇA PLUS TÔT, JOUR APRÈS JOUR, ANNÉE APRÈS ANNÉE, DÉCENNIE APRÈS DÉCENNIE, NOUS DÉGRINGOLONS SANS CESSE. JE MA POSE LA QUESTION, QU’EST-CE QU’IL Y A DE SI TERRIBLE À COMPRENDRE ÇA? QUEL NIVEAU DE DÉCHÉANCE ÉCONOMIQUE, SOCIALE, FAUDRA-T-IL ATTEINDRE POUR ADMETTRE CELA? A QUOI D’AUTRE PEUT CORRESPONDRE, DE SUBSTITUER UN MOUVEMENT VERTUEUX DE SPIRALE EXTERNE À UN MOUVEMENT INFERNAL DE SPIRALE INTERNE, QUE DE VOULOIR ADMETTRE CELA?

JE NE VOIS PAS QUE CELA GÊNERAIT LES INTÉRÊTS VÉRITABLES DE QUICONQUE SI PAR CE MOYEN, DONT ON NE PEUT FAIRE QUE QUELQUE CHOSE DE BIEN DE SON UTILISATION NOUS DEVONS PARVENIR À STOPPER NOTRE EFFONDREMENT.
LES EXEMPLES BIBLIQUES DE SOLUTIONS TOUTES SIMPLES QUI ONT PERMIS LA RÉSOLUTION DE GRANDS ET MÊME TRÈS GRANDS PROBLÈMES NE MANQUENT PAS
POUR NOUS PERMETTRE DE CROIRE DANS DES CHANGEMENTS DANS CE SENS.

Michel Baude


[ PP à MB - Merci de cette analyse. Mais, svp, revenez aux minuscules... ]

réponse au commentaire

Écrit par : michel Baude / | 26/12/2013

Cher Monsieur,

> Je vous remercie pour votre réponse. J'espère que vos lecteurs et vous auront passé un excellent Noël. Je vous souhaite à tous une très heureuse année 2014.

Thierry Jallas


[ PP à TJ - Bonne année à vous aussi ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : Thierry Jallas / | 26/12/2013

@ PP,

> Pardonnez-moi pour avoir écrit en lettres majuscules! Ce n'était (croyez-le bien!)de ma part qu'une erreur de choix de police.

Merci!
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Écrit par : michel Baude / | 27/12/2013

LIBERAL

> Pour alimenter la réflexion de vos lecteurs sur le sujet de votre article, je leur propose de lire un texte récent de Jean-Philippe Delsol (frère de Chantal Delsol):
http://fr.irefeurope.org/Une-exhortation-a-economie-renversee,a2722
Attention : les convictions de l'auteur sont visiblement très libérales et il est donc inutile de les lire si l'on considère que les libéraux sont, au mieux, des imbéciles, et, au pire, des salauds.
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Écrit par : Thierry Jallas / | 28/12/2013

REPONSE A THIERRY JALLAS

> Si si monsieur Jallas, ça nous sera très utile de le lire !
En effet, dans ce texte de propagande de Jean-Philippe Delsol, on retrouve la diversion maintenant bien connue, qui consiste à soigneusement placer l'économie de marché au dessus de tout soupçon, par la tentative de nous faire croire qu'il se distingue en tout point de ce que JP Delsol appelle « le capitalisme des tricheurs », qui, lui, serait la cause de tous nos problèmes...mais évidemment pas le libéralisme.

Chacune des contre-attaques libérales finit ces derniers temps par ressembler dans son argumentaire à un quasi copier-coller de la précédente qu'on nous a servie trois ou quatre jours plus tôt. Ca en devient drôle.

Il est intéressant de relire ce passage de Paul Jorion, qui décrypte à merveille cette parade idéologique visant à protéger le libéralisme contre tous les accablants démentis que les faits, jours après jours, viennent apporter à son livre noir :
«Ces gens s’inscrivent dans la tradition de la prétendue « science économique » qui est en réalité un corps de doctrine dogmatique qui s’est créé et s’est éloigné de plus en plus de la vérification par les faits et qui ne considère ni n’accepte aucun démenti par les faits. Il s’agit d’une construction qui s’est entièrement protégée contre le démenti, à l’instar d’une religion primitive qui peut toujours vous expliquer après coup que si une de ses prédictions ne s’est pas réalisée, c’est que toutes les conditions nécessaires à sa réalisation n’étaient pas réunies.
Un des dogmes de ce courant, par exemple, est de dire que toute erreur est fatalement due à une intervention de l’État. Et si vous leur opposez que la crise des subprimes a éclaté dans un cadre entièrement libéralisé, ils vous répondront qu’il y avait tout de même encore un peu d’État et que c’est pour cela que la crise a éclaté.
Un des éléments de propagande typiques de cette extrême-droite économique est d’affirmer, par exemple, que la crise des subprimes est survenue par la faute de l’État-Providence hérité de Bill Clinton.
Or, on sait que le système des subprimes était étroitement lié à un rapport sur l’idée de « société de propriétaires » (ownership society) rédigé à l’intention de l’administration Bush par le Cato Institute, un institut libertarien d’extrême-droite.
Donc, même quand ils vous expliquent une crise comme étant due à l’intervention de l’État, si vous allez fouiller quelque peu, vous vous apercevez que ce sont toujours eux qui se trouvent derrière. Le projet « ownership society » à l’origine de la crise dessubprimes a été entièrement écrit par le Cato Institute.»
http://www.pauljorion.com/blog/?p=60482
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Écrit par : Serge Lellouche / | 28/12/2013

INSULTANTS LIBERAUX

> A propos de ce texte de M. Delsol, ou plutôt à propos des commentaires qui le suivent : dans le premier, il s'agirait d'un échange (bien entendu jamais publié...) entre le cardinal Bergoglio et un journaliste US.
La teneur de cet échange m'a quelque peu étonné.
Et la réponse de M. Delsol est hélas digne d'un M. Gave : le pape ne sait pas ce qu'il dit, of course.
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Écrit par : PMalo / | 29/12/2013

REMARQUES

> Plusieurs remarques en relisant ce long échange

@ Michel Baude NS/FH parallèles à Funès/Bourvil : génial, j’ai bien ri !

@ Serge Lellouche sur La Croix.

Il y a quelque temps, j’ai perdu ce qui me restait de respect envers ce journal : en voyant la pleine Une consacrée à cet événement considérable, colossal, historique que fut le départ de ce Grand Homme que fut Guy Bedos. Faut pas charrier.

Pour La Décroissance, oui, bien sûr. Et peut être quelques autres, mais les quotidiens sont tous sous perfusion.

@ Ludovic et Le Balp

> Vous soulevez tous les deux les deux faces d’un sujet crucial: le financement des entreprises. Comment se fait-il qu’une activité marchande, qu’il s’agisse de vendre des chaussures ou de fabriques des horloges comtoises ne puisse pas se financer par sa propres activité et soit perpétuellement dans une fuite en avant ou, si on veut, dans un équilibre instable ?
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Écrit par : Pierre Huet / | 29/12/2013

CERAS

> Le CERAS propose une analyse d’Evangelii Gaudium du point de vue de la doctrine sociale de l’Eglise : Christian Meillon, « Evangelii Gaudium » http://www.doctrine-sociale-catholique.fr/index.php?id=7213
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Écrit par : Blaise / | 05/01/2014

HOLODOMOR ET WALL STREET

> Les Américains avaient acheté le blé de la famine ukrainienne dans les années 1930. Les gains en bourse ont été considérables il faut étudier les cours de la bourse de l'époque pour révéler les réseaux fautifs.
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Écrit par : France / | 08/02/2015

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