18/11/2013
Et maintenant, la FNSEA vient "bloquer Paris"
...pour exiger la suppression des normes environnementales :
La FNSEA d'Ile-de-France
(céréaliers de la Beauce et autres damnés de la terre)
appelle à
un « blocus de Paris contre la sur-fiscalisation ».
Il s'agit de fermer, ce jeudi,
«tous les axes routiers menant à la capitale ».
Présidé par Xavier 'Agricultor' Beulin,
le syndicat de l'industrie agro-alimentaire
n'exige plus seulement la suppression de l'écotaxe :
il exige celle des « réglementations environnementales ».
À mettre, dit-il, « au rebut formel »...
Voilà qui est clair.
On sait à qui on a affaire.
17:46 Publié dans Ecologie, Idées, Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : fnsea, productivisme, bonnets rouges
Commentaires
AGRICULTOR
> Intéressant pour comprendre qui est le président du lobby FNSEA...
http://www.coordinationrurale.fr/du-poulet-bresilien-dans-les-plats-bretons.html#.UokGJnztmrU.twitter
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Écrit par : Robert Culat / | 18/11/2013
GARDE-FOUS
> Justement il ne peut y avoir de libre échange sans garde-fous et ce n'est pas demain la veille que tous les pays d'Europe auront les mêmes lois sociales. Je ne parle pas de la Chine, de l'Inde ou autres pays émergents. Les échanges doivent seulement compléter les circuits courts, pas détruire les économies locales.
Avant toute subvention, payons les produits à leur coût réel, avec des cours qui permettent de rémunérer les producteurs. Il serait grand temps en parallèle de transférer la fiscalité pesant lourdement sur le travail vers les ressources non renouvelables notamment : si réforme fiscale autant en profiter !
Tant peut-être aussi de taxer les importations inutiles, même si c'est contraire aux directives libérales.
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Écrit par : Airault Alain / | 22/11/2013
INCOHERENCE
> L'écologie authentique ne peut qu'être enracinée, c'est pourquoi il y a incohérence de fond entre les multinationales aux intérêts baladeurs d'un paradis fiscal à un autre, dont l'Europe, les Etats, sont diligents serviteurs, et l'écologie réelle. Nous souffrons de désincarnation-artificialisation de la vie à ce niveau aussi. C'est pourquoi, si l'idée de l'éco-taxe a du bon, elle était viciée dès le départ par son caractère supra-territorial. Qu'on laisse les portiques,puisqu'ils sont là, si c'est possible techniquement(?), qu'on en confie en saine subsidiarité la gestion aux communes traversées, qu'elles s'organisent en intercommunalité pour en gérer les retombées, qui doivent être comprises comme juste dédommagement des nuisances occasionnées par la pollution, les dégradations et autres nuisances du trafic routier, non comme une taxe de plus, à la sauce écolo. Ou pour dire autrement: retour aux droits de péage du Moyen-Age: tu passes mon pont, tu paies, non une société anonyme qui met ses sous à l'autre bout du monde, mais le cantonnier et le gendarme du village. Oyez ;-)
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Écrit par : Anne Josnin / | 30/11/2013
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