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11/04/2013

Attitude de classe

 Nouvelle image.PNG

https://www.youtube.com/watch?v=JOlBopn2L8g

C'est à voir et à écouter, en tant que symptôme.

Le lecteur qui nous envoie ce lien y ajoute le commentaire suivant :



<<  Symptomatique de cette déréliction de la bourgeoisie libérale-libertaire où se fondent sa droite et sa gauche ! Pulvar et Bachelot (la gauche et la droite) prônent toutes deux le développement durable du capitalisme et le mariage pour tous. On se demande bien ce qui les sépare hormis leur étiquettes. Que de choses les rassemblent en revanche, et pas les meilleures... Bon, Christine Boutin aussi me fait frémir avec son côté dame patronnesse alibi du sarkozysme, mais tout de même ! >>

 

« Rétrospectivement, on peut donc interpréter la délégitimation actuelle de tout rapport individuel à la transcendance, au symbolique, à la vertu ― délégitimation qui s'exprime de manière particulièrement éclatante dans la persécution médiatique dont font l'objet, en France, les catholiques et, de manière plus subtile, les musulmans ―, comme le résultat nécessaire de l'anthropologie libérale, en tant que fondée sur le principe d'égoïsme originaire de l'être humain et sur une représentation utilitariste de l'activité rationnelle. C'est bien cette règle du primat de l'intérêt individuel, à laquelle nous sommes aujourd'hui appelés à nous conformer, qui définit l'horizon anthropologique et moral des temps présents. »

Charles Robin, 26 ans, athée, ex-militant d'extrême gauche, doctorant, disciple de Jean-Claude Michéa

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=4m4ZD1fgL_s
conférence du 17 juin 2012 sur l'extrême gauche et le libéralisme

à écouter tout de suite !

Pour en savoir plus sur Charles Robin, lire son article dans La Décroissance d'avril, (A la source de l'effondrement : le libéralisme). Extrait : « Dès l'instant où l'individu est désengagé de tout lien à l'égard d'une instance transcendante, dès l'instant où il se retrouve 'seul', il se trouve objectivement dans les conditions morales et psychologiques de perméabilité aux sollicitations marchandes ».

 

 

Commentaires

50 ANS

> Concernant la vidéo, quelqu'un pour leur dire que c'est vu, revu, et plus à la mode depuis environ cinquante ans, voire même avant ?
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Écrit par : Mahaut / | 11/04/2013

DU BALAI

> Du balai, comme dirait Mélenchon. (Qui lui-même n'est pas net sur le sujet).
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Écrit par : Piet Hein / | 11/04/2013

C'EST LÀ

> C'est là, à gauche de la gauche de la gauche, que des choses bougent et parlent d'avenir. Ce n'est pas du côté des lodens en furie du "Printemps français" (hi hi hi) ! Certains à la gauche de la gauche se rapprochent de la transcendance. Certains à droite s'en éloignent.
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Écrit par : Sonia Bajot / | 11/04/2013

à Sonia Bajot

> Le remarquable est de voir des gens venant de l'extrême gauche et toujours athées partager maintenant les vues anthropologiques des catholiques. C'est plus significatif que l'état des nerfs de la banlieue ouest ("la France bien élevée", hu hu hu).
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Écrit par : Nati / | 11/04/2013

"attitude de classe"

> en effet ... c'est la classe de se faire peloter devant caméra par un ancien ministre
comment veulent-ils être respectés ?
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Écrit par : E Levavasseur / | 11/04/2013

AU DESSOUS

> Non mais là vraiment on est au dessous du niveau de la mer ! Ca rappelle l'histoire de l'élue qui s'était filmée en train de se réjouir elle-même, et qui a fait scandale après parce que la vidéo avait été mise en ligne sur le web par qqn qui lui voulait du bien. L'exhibitionnisme leur bouffe le crâne à tous (toutes), mais l'exhibitionnisme fait partie du délire consumériste-médiatique.
En effet : un grand coup de balai s'impose, mais surtout contre le système économique qui les fait exister.
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Écrit par : Euryale / | 11/04/2013

@ euryale

- "mais surtout contre le système économique qui les fait exister" :vous aurez du mal à expliquer ça à la "France bien élevée".
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Écrit par : edmond campion / | 11/04/2013

à Edmond Campion

> De moins en moins de mal, curieusement. je le vérifie dans toutes les réunions-débat. Donc
ne laissons pas les activistes néo-mérovingiens se poser en interprètes de la situation.
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Écrit par : PP / | 11/04/2013

> interprètes, eux ? my ass.
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Écrit par : radibim / | 11/04/2013

BOUFFEE

> l'idée que la situation se résoudra par le retour de Monsieur de Charette est en effet du plus fin grotesque.
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Écrit par : Mathias Kop / | 11/04/2013

H5N1

> et si Bachelot nous parlait un peu du vaccin contre le H5N1 ?
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Écrit par : mestouffi / | 11/04/2013

ALLIES

> Bon, il faut savoir ce qu'on veut: essayer d'enrayer la loi Taubira ou pas. Si on a un objectif, on rassemble tous ceux qui le partagent même s'il vivent dans la banlieue ouest.
Il est ridicule et prétentieux de se moquer de ses alliés, même s'ils sont de circonstance.
Sinon, on se retrouve tout seuls. Le gouvernement méprise 1 million de manifestants, 700000 signataires d'une pétition, alors prendrait-il au sérieux une poignée de d'apprentis Bernanos ?
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Écrit par : Pierre Huet / | 11/04/2013

OUI

> à Pierre Huet - Oui, c'est ce que je disais dans mon commentaire un peu plus haut. A ceci près que je ne parlais pas masse, ni alliés, ni combat destiné à cesser le jour de la promulgation de la loi... mais groupes de discussion pour avancer ensemble vers une compréhension de ce qui se passe. Faute de quoi les immenses cortèges n'auront servi à rien.
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Écrit par : PP / | 11/04/2013

CONTINUONS

> Il me semble aussi que les bourgeois de banlieue ouest, s'ils sont catholiques de tendance centrale (l'essentiel de la Manif pour tous), sont de plus en plus avertis, notamment par les délires politiques et législatifs actuels, du lien intrinsèque entre libertarisme moral et libéralisme économique. Oui, il faut continuer à parler, à leur parler : cela prend du temps, mais ne désespérons pas d'avance, comme si de toute façon les réflexes droitiers libéraux devaient revenir dès la prochaine alternance politique. Et évangélisons ad extra les milieux populaires perdus par l'Eglise.

Alex


[ De PP à Alex - Entièrement d'accord. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Alex / | 11/04/2013

VERTIGINEUSE CECITE

> Ces petites séances télé ne m'étonnent pas d'elle... pour avoir un peu fréquenté la dame Ba…ot, je confirme qu'elle est aussi stupide que vulgaire.
" Il me semble aussi que les bourgeois de banlieue ouest, s'ils sont catholiques de tendance centrale (l'essentiel de la Manif pour tous), sont de plus en plus avertis, notamment par les délires politiques et législatifs actuels, du lien intrinsèque entre libertarisme moral et libéralisme économique. "
Je fais malheureusement le constat inverse... qui vaut ce qu'il vaut, bien sûr ! Je viens d'Auteuil et suis entouré de gens qui, entre deux Notre Père, se promettent de ramener Sarkozy dès que possible car "le mariage gay, comme les impôts, tue 'ce' pays" : c'est leur idée. J'ai beau leur expliquer que le mariage gay d'Hollande n'est que la "culture" dont le sarkozysme est "l'économie", que la gauche libertaire et la droite libérale ont le même sponsor et qu'il est vain de maudire l'effet dont on chérit la cause, rien à faire... L'interdiction du brave socialo face à son élu libéral a son pendant logique : la vertigineuse cécité du bourgeois tradi face à l'opposition factice des pseudopodes de l’UMP. Or, si je ne peux en vouloir au prolo qui, à défaut d'un emploi ou d'argent, prend ce que lui vendent ses maquignons (le mariage gay comme progressisme de rechange), j'ai vraiment du mal avec des tartuffes au fond plus soucieux de payer moins d'impôts que de combattre sérieusement pour des valeurs dont ils se réclament d'autant plus aisément qu'elles ne leur coûtent rien - eux qui sont même si désireux de voir leur ainé devenir un gentil banquier hétéro allant à la messe le dimanche… Sans nullement minimiser les nécessités de la vie, ni le racket fiscal dont les Français sont accablés, ni le fait que la crise frappe aujourd'hui tous les milieux, j’essaie quand même de rappeler autour de moi qu'un chrétien se juge D'ABORD à son rapport à l'argent ("Vous ne pouvez servir deux maîtres") ; ensuite à son refus de jeter la pierre ; enfin à ses mœurs (au sens des "sépulcres blanchis"). J’essaie de dire que le Christ avait le sens des réalités, et qu'il savait que le sociétal n'est jamais que la feuille de vigne du social... Qu'en somme vouloir l’UMP, nonobstant l’électoralisme, c’est vouloir le mariage gay. On me traite de fou.
Sarkozy sera donc réélu (alternancialisme oblige). Et si ce n'est demain sous cette législature de gôôôche, nous aurons après-demain le mariage gay voulu par l'oligarchie mondialiste ; lequel nous sera imposé non plus au nom de "l'égalité", mais de "l'ouverture" : contre la crise, vive l'union nationale ! Et les patriotes catholiques seront contents : moyennant quelques concessions sur l'accessoire, l'essentiel sera sauf, la gauche sera battue, on remettra le paquet fiscal.
Seigneur... comment ne pas désespérer de Boulogne-Billancourt ?
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Écrit par : Guit'z / | 12/04/2013

PEGUY ?

> Entendu en voiture à la radio (Radio Courtoisie) lors d'une discussion très critique du libéralisme: c'est aujourd'hui le centenaire de la publication de "L'Argent (suite)" de Péguy

PH


[ De PP à PH - Ne soyez pas dupe. Pour cette droite, ce débat est secondaire par rapport à "ce qui nous unit". Qu'est-ce qui "unit" ces antilibéraux à une majorité de libéraux aveugles ? L'appartenance à un même milieu. Impasse. ]

réponse au commentaire?

Écrit par : Pierre Huet / | 12/04/2013

GENERATION

> Catholique de la banlieue ouest (désolé) de generation JP2 je confirme que la pensée politique de ma generation n'est en rien celle visant a mépriser la gauche de la gauche ou de défendre la mondialisation libérale. Les choses ont beaucoup changé, surtout chez les chrétiens les plus fervents.
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Écrit par : ludovic / | 12/04/2013

IMMATURES

> Sommes-nous sur une chaîne de télévision nationale en train de regarder un ancien ministre et une journaliste politique (au demeurant très brillante) ou dans une classe de 4ème en sortie scolaire?
L'immaturité de ces élites me fait peur.
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Écrit par : Clément Cassiens / | 12/04/2013

LE NON-CROYANT ET LE PAPE FRANCOIS

> Fulgurant. Il y a des gens comme çà, qui vous rendent intelligents dès que vous les écoutez. C'est çà, l'éloge de la transmission : l'éloge en soi, par appropriation libre et joyeuse, parce qu'une idée et son développement ne sont plus le fait des autres, mais le vôtre en tant qu'initié par ces autres et digéré par soi-même. On retrouve ainsi l'idée centrale de Charles Robin, à savoir que le fond du libéralisme (des libéralismes qui n'en font qu'un) est une conception de la liberté sans précédence ni ontologique (l'être reçu) ni culturelle (on ne se fait pas tout seul). On retrouve ce principe qu'un sujet sans contexte fondateur et initiateur (défini en pure autarcie et horizontalité) est privé de sa capacité propre d'être vraiment "sujet", et n'est plus que le jouet de ses pulsions et des intérêts qui en découlent, la raison étant destinée uniquement à les peser, les mesurer, pour les satisfaire en évitant seulement le dommage à autrui, autrui étant défini de la même manière.
Les extrêmes se touchent, pourrait-on dire, lorsqu'on voit que le gauchiste forcené est le cousin du bourgeois d'affaires. C'est Besancenot à Neuilly, et le sex-toy comme instrument de lutte des classes.
On voit encore que l'anthropologie chrétienne de la liberté est à redécouvrir, en particulier grâce à l'apport de Saint Thomas d'Aquin (ST 1-2ae prologue) concernant la maîtrise propre de l'homme sur sa vie en tant qu'originée et finalisée dans son agir propre par appropriation. On voit qu'une liberté laissée à elle-même sans aucune référence ni contexte fondateurs est destinée à l'isolement, à la manipulation, à l'incapacité d'objection de conscience, à la violence, à l'auto violence, à la tristesse.
De ce point de vue, je me range à cette idée que les questions sociétales et économiques d'aujourd'hui entrainent à une révision personnelle et collective sous forme d'interprétation et de travail anthropologiques. "L'homme est la route de l'Eglise" (Jean-Paul II en 1979).
Ce travail mène aussi à plusieurs révisions déchirantes : une révision historique quant à l'appréciation du fondement de nos institutions modernes depuis le 18ème siècle ; une révision de la lecture que nous faisons de "l'opinion publique" ; une révision de la notion de libre entreprise (je pense que la critique du capitalisme financier mène tout droit à la critique plus pondérée de la "libre entreprise", mais ce n'est pas ma spécialité) ; une révision de l'exercice de la paternité humaine, sociale et ecclésiale ; une révision de la foi, où la figure historique du Christ dans son Eglise, à la fois concrète et institutionnelle, constitue une précédence incontournable pour mon être chrétien et sa personnalité ainsi que pour le développement missionnaire de l'Eglise (je suis ici aux antipodes du fixisme et de l'évangélisme, que l'on pourrait qualifier de libéraux pour peu qu'on s'en donne la peine, car ils polluent l'idée même de tradition vivante et de sacralité).
Paradoxalement, c'est avec ce morceau de bravoure d'un non-croyant déclaré qu'on est renvoyé au caractère providentiel de l'élection du Pape François qui, de sa propre fenêtre de tir, est armé pour accompagner un changement de civilisation et son présupposé contemporain qui est un changement des âmes. C'est tout autre chose que de compter ses troupes, même s'il peut-être bon ou utile de faire ceci sans oublier cela.
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Écrit par : Père Christian / | 12/04/2013

OZANAM

> "Symptomatique de cette déréliction de la bourgeoisie libérale-libertaire où se fondent sa droite et sa gauche"
Très vrai. Frédéric Ozanam disait déja cela en 1848 : "C'est dans le peuple que je vois assez de restes de foi et de moralité pour sauver une société dont les hautes classes sont perdues."
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Écrit par : Charles Vaugirard / | 12/04/2013

Dany-Robert Dufour ; La Cité perverse ; libéralisme et pornographie ; Denoël, 2009 (pages 33-39) :

> « Lorsque ce fonctionnement pornographique atteint l'Etat, on peut parler de pornocratie. La pornocratie est un régime où le corps du roi (et le corps de la reine) est exhibé dans son fonctionnement pulsionnel. Il a longtemps été limité aux aventures du prince et de la princesse de Monaco et de leurs filles, il s'est infiltré dans la République française(...)
Aujourd'hui, nous en sommes à un nouveau contrat qui aligne d'un côté l'hyperbourgeoisie et, de l'autre, non plus le producteur, mais le consommateur prolétarisé. Et ce que l'hyperbourgeoisie signifie alors, ce n'est plus : « Travaille pendant que je m'occupe des arts », c'est : « Consomme et regarde bien comment, moi, je jouis. Et tâche donc d'en faire autant, dans la mesure de tes moyens ! »(...)
Bref, si vous quittez votre statut de névrosé et si vous cheminez gaillardement dans la perversion, dans l'irrespect pourrait-on dire, ce sera le progrès assuré (…)
Cette agitation permanente déplaît à beaucoup, mais il n'est pas à exclure que l'exhibition permanente de sa véhémence pulsionnelle finisse par plaire et même par permettre aux libéraux et ultralibéraux libérés (de droite comme de gauche) de « gagner la bataille idéologique », celle qui assurerait la victoire totale à long terme du libéralisme. Gagner cette bataille ne peut se concevoir sans aller vers la création de ce mixte de démocratie et de pornographie que j'appelle ici la pornocratie. On pourrait la définir ainsi : la pornocratie est la forme de gouvernance la mieux adaptée à l'ère ultralibérale en tant qu'elle utilise l'Etat résiduel pour dispenser et propager le commandement « Jouis ! ».
Pour se pérenniser, cette pornocratie suppose en effet la diffusion permanente de véritables leçons de perversion, c'est à dire l'affichage public de comportements « culturels », politiques, économiques ou artistiques pornoïsants(...)
Il est clair cependant que baigner dans une culture perverse n'est pas sans conséquences sur les individus. Premièrement parce qu'une Cité devenue perverse ne peut alors que mettre en place une « sélection naturelle » des plus aptes à soutenir son idéal. Deuxièmement, parce que les individus restants, même non pervers, seront priés d'adopter des comportements pervers(...)
Ces leçons de perversion sont souvent prises en charge par des industries (culturelles) très puissantes. Une puissance telle que se crée alors un parfait cercle vicieux (c'est le cas de le dire) : plus les scènes pornoïsantes seront diffusées et plus elles deviendront des modèles de comportement, et plus elles se répandront, plus elles créeront une demande que ces industries s'emploieront à satisfaire... »
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Écrit par : Serge Lellouche / | 12/04/2013

BOUFFONNERIES

> Je ne résiste pas au plaisir de citer encore et toujours le fameux extrait du dialogue "la république" de Platon :
"tandis que les anciens, s'abaissant au niveau des jeunes, se gavent de bouffonneries et de plaisanteries, imitant les jeunes pour ne pas paraître désagréables et despotiques."
Ainsi, chaque fois, ou presque, que j'allume mon poste de TV, j'assiste aux numéros des bouffons et des bouffonnes.
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Écrit par : gdecock / | 12/04/2013

@ gdecock

> " les anciens, s'abaissant au niveau des jeunes"... ou empêchant les jeunes de s'élever au dessus de leur niveau?
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Écrit par : Pierre Huet / | 12/04/2013

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