10/04/2013
Dans un monde angoissant, pourquoi espérer ?
vidéo sur le site du diocèse de Paris :
ici (LE POINT DE VUE)
et youtube, ici
« Que ce soit dans les domaines politique, économique, éthique ou social, la situation du monde peut être source d'angoisse et de désenchantement. Pourtant, comme l'a redit récemment le pape François, les chrétiens sont appelés à l'espérance. Patrice de Plunkett, journaliste, blogueur et essayiste apporte son regard sur ce paradoxe apparent.. »
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11:56 Publié dans La crise, Social, Société, Témoignage évangélique, VIDÉOS P.P. | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : plunkett, paris.catholique
Commentaires
OPIUM
> Merci d'avoir évoqué l'accusation permanente "d'opium du peuple" !
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Écrit par : Théa / | 10/04/2013
MIAOU
> "Et Malraux questionna la ténèbre,
et la ténèbre répondit miaou."
(Jacques Perret).
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Écrit par : Chester / | 10/04/2013
NE PAS CONFONDRE NI SEPARER
> Oui, l'espérance est une vertu surnaturelle. Elle ne se confond pas avec l'optimisme, attitude mentale (et fragile). Ni avec le conformisme consensuel ("tout est OK, tout est sympa", "ne critiquons rien car ce serait contraire à l'espérance", etc).
Jésus nous apprend dans l'Evangile à ne pas confondre, tout en ne dissociant rien.
Les grands lutteurs sociaux chrétiens, ceux qui n'ont pas hésité à condamner les iniquités et à braver les puissants, étaient aussi des hommes d'espérance surnaturelle.
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Écrit par : clerus / | 10/04/2013
ESPERANCE
> très jolie maquette !
l'optimisme c'est : PP va vivre heureux avec des souris chez lui
l'espérance c'est : PP a des souris chez lui alors il prend un minet
EL
[ De PP à EL :
- La maquette est un brick 1830 (construite par mon frère).
- Espérance est le mot, parce que ma chatte ne s'occupe pas vraiment des mulots - ce qu'elle était pourtant censée faire... ]
réponse au commentaire
Écrit par : E Levavasseur / | 10/04/2013
MYSTÈRE
> Mon chat ressemble beaucoup à celui-ci ! Il s'appelle Mystère, et il s'est épaissi avec l'hiver.
Contempler un chat : ça donne aussi de l'espérance.
Bref : quand je regarde Patrice de Plunkett, je suis (aussi) obnubilé par le chat dans le coin.
Ainsi Antoine Compagnon, chaire de Poétique au Collège de France, sur la "suspension d'incrédulité" :
"Dans "La Chambre claire", le célèbre punctum n'est pas non plus sans rapport avec l'hallucination, et Barthes le compare d'ailleurs à l'expérience d'Ombredane, où des Noirs d'Afrique, qui voient pour la première fois de leur vie un petit film censé leur instruire l'hygiène quotidienne, sur un écran dressé quelque part dans la brousse, sont fascinés par un détail insignifiant, " la poule minuscule qui traverse dans un coin la place du village ", au point de perdre le fil du message. L'expérience est en somme celle de la première représentation, comme encore dans l'histoire, qui lui était chère, du " soldat de Baltimore " évoqué par Stendhal dans "Racine et Shakespeare". Ce soldat fut préposé à la surveillance du théâtre, où par malheur il n'était jamais entré avant d'y être posté. Au moment où Desdémone fut menacée par Othello au cinquième acte de la tragédie, il coucha celui-ci en joue, appuya sur la gâchette et abattit l'acteur, sur quoi la représentation dut cesser. L'acteur en fut quitte pour un bras cassé. Stendhal parlait d'illusion parfaite et jugeait qu'elle était rare et surtout très éphémère, ne durant pas plus d'une demi-seconde ou d'un quart de seconde. Dans l'expérience d'Ombredane, comme dans l'histoire du " soldat de Baltimore " (...), on a affaire au cas-limite d'individus pour qui fiction et réalité ne font qu'un, parce qu'ils n'ont pas été initiés à l'image, au signe, à la représentation, au monde de la fiction. Suivant Stendhal, leur illusion est parfaite et non imparfaite. Ou suivant Coleridge, leur suspension d'incrédulité n'est pas négative mais positive, non pas volontaire mais involontaire. "
http://www.fabula.org/colloques/frontieres/222.php
Mais je n'ai pas perdu le fil du message !
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Écrit par : Alex / | 10/04/2013
EN CE MONDE
> Oui, Patrice, puissance de transformation dès à présent et en ce monde car l'espérance est aussi collaboration à l'avènement de ce que l'on espère...
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Écrit par : klara / | 10/04/2013
SES MOTS
@ Alex
le mystère s'épaissit ?
@ PP
P-ê faudrait-il lui ré-expliquer sa mission "avec ses mots à lui " ?**
c'est important car ce chat ne remplit pas son devoir d'état et vous en êtes responsable.
c'est un chat pécheur.
il était sûr que c'était un bateau du 19e, vu l'étrave et la poupe mais vu d'ici dur de savoir si c'était une goëlette ou un brick
** ce jour-là n'hésitez pas à vous filmer et à poster la vidéo
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Écrit par : E Levavasseur / | 10/04/2013
PAS EVIDENT
> Pas évident de savoir dans quelle direction l'évangile peut "transformer la société". Il y a des chrétiens de droite et de gauche, des pro-capitalisme et des anti, etc.
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Écrit par : Ilona / | 10/04/2013
CLERAMBARD
> question transformer la société en f... le bordel au nom de saint François d'Assise, je serais assez tendance "Clérambard" (vieux et génial film avec Noiret).
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Écrit par : b. reymondon / | 10/04/2013
> Dur d'espérer ... J'espère espérer ...
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Écrit par : spooner / | 10/04/2013
> erratum : A. Compagnon occupe la chaire de "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie".
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Écrit par : Alex / | 10/04/2013
@ b reymondon
> ça va vous plaire :
http://www.dailymotion.com/video/xde0vd_jean-gabin-le-tonnerre-de-dieu-une_shortfilms#.UWZ1XaLFFiM
(la première des 2 minutes)
Si vous aimez Clérambard, je vous conseille "Archimède, le clochard" avec J Gabin :
http://www.youtube.com/watch?v=q92vi9r1boM
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Écrit par : E Levavasseur / | 11/04/2013
Le genre de vidéo qui font chaud là où ça grelotte !
> Qu'on me permette ce petit aphorisme (j'ai le péché mignon des mots d'esprit) : l'optimisme est un crime contre le réel, et un péché contre l'espérance.
Bernanos disait mieux encore : l'optimiste et le pessimiste sont deux imbéciles, mais l'un est un imbécile heureux et l'autre un imbécile malheureux.
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Écrit par : Guit'z / | 11/04/2013
ARCHIMEDE
> Merci Eric pour "Archimède le clochard". Un régal du début jusqu'à la fin! Quoi de plus réjouissant qu'un feu d'artifice de bouteilles de rouges qui volent dans tous les sens d'un bistrot à la merci d'un joyeux clochard déchaîné?
Il n'y est certes pas question de chats, mais notamment de chiens, empruntés à la sauvette à des bourgeoises parisiennes faisant la queue à la boulangerie, mais restitués comme il se doit à leurs propriétaires accablées de douleur, moyennant bien sûr honorable rétribution. Autre forme d'économie sociale et solidaire transcendant les antagonismes de classe.
Le très tonique face à face Gabin/Blier, un dissolvant d'angoisses existentielles... http://www.youtube.com/watch?v=q92vi9r1boM
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Écrit par : Serge Lellouche / | 12/04/2013
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