Rien à voir avec une élection politique (ou celle d'un patron de multinationale)

 ...avait souligné le cardinal Schönborn :

 

Dans un entretien au site Vatican Insider (de La Stampa), dimanche soir, le cardinal autrichien Schönborn – qui fait partie des possibles papes [1] – a déclaré : "Scegliere un papa è un gesto diverso da un’elezione politica. Non si tratta di scegliere il direttore generale di una multinazionale ma il capo spirituale di una comunità di fede". Autrement dit : "L'élection d'un pape n'est pas comme une élection politique. Il ne s'agit pas de choisir le directeur général d'une multinationale, mais le chef spirituel d'une communauté de foi..." Le cardinal souligne que les qualités de manager polyglotte couramment évoquées par la presse ne nuiraient pas au profil du prochain pontife, mais que là n'est pas l'essentiel : "sa caractéristique décisive sera d'être un homme de l'Evangile."

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[1] Dans le classement "ludique" de Libération, le cardinal Schönborn est défini comme "réformiste" et "proche de Benoît XVI" à la fois : "archevêque de Vienne, il est à la fois un proche et un élève de Joseph Ratzinger. Considéré comme un brillant théologien, il est conservateur à certains égards, mais réformiste à d'autres : il a pris des positions fermes contre les scandales pédophiles et leur étouffement par la hiérarchie de l'Eglise. Il se montre ouvert sur les divorcés remariés et les homosexuels. Mais il ne va pas jusqu'à remettre en cause le célibat des prêtres."  Le quotidien des bobos (seniors) n'est pas en mesure de voir que tout ça est cohérent.