10/03/2013
"Conservateur", le christianisme ?
Messe d'aujourd'hui, 2e lettre aux Corinthiens, 5, 17-21 :
<< Si donc quelqu'un est en Jésus-Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà né. Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné pour ministère de travailler à cette réconciliation. Car c'est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui ; il effaçait pour tous les hommes le compte de leurs péchés, et il mettait dans notre bouche la parole de la réconciliation. Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c'est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n'a pas connu le péché, Dieu l'a pour nous identifié au péché des hommes, afin que, grâce à lui, nous soyons identifiés à la justice de Dieu. >>
13:08 Publié dans Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme
Commentaires
> Oui, nous sommes en ambassade pour le Christ !
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Écrit par : Michel de Guibert / | 10/03/2013
LE CHRISTIANISME... ET LES LIBERAUX
> Je vois dans le christianisme un appel au respect total de la personne humaine, une liberté face à n'importe quelle situation, un chemin pour sortir de n'importe quelle condamnation humaine, une foi dans la force de chaque humain à affronter, à accepter et même à dépasser n'importe quelle faiblesse personnelle, un appel au respect de la réalité, une exigence d'écoute de l'autre, une demande constante de relations humaines et j'en oublie.
C'est en contradiction totale avec l'idée de l'homme mauvais qu'il faut forcer à bien agir, avec la passivité exigée pour respecter les lois économiques, avec l'agitation vaine du type mode, avec le mépris total pour le gaspillage des ressources naturelles, avec la mesure de l'humain en fonction de sa fortune et j'en oublie.
Le christianisme exige de moi d'aller vers ma nature, la nature, l'amour du prochain comme de moi même. Il me détache des injonctions des relations de pouvoir. Il me libère de la peur du lendemain. J'en oublie.
Le christianisme est donc extrêmement dangereux pour ce qui est connu sous le terme de libéralisme. Si jamais il est pratiqué sérieusement, les bourses vont s'effondrer, la productivité des entreprises va s'effondrer, les maladies cardiaques vont s'effondrer, l'obésité va disparaître et j'en oublie.
Je suis dans une contradiction terrible. Je suis dans le monde avec toutes mes faiblesses et je suis hors du monde à cause du Christ. C'est très douloureux.
Je vous dis qu'Il en vaut la peine.
Pour les libéraux, le conservatisme concerne tout ce qui s'oppose à leur idée du monde. Ils ont construit cette idée, la confondent avec la réalité. C'est leur conquête, leur identité. La mettre en doute c'est les frapper dans leur identité, leur essence. Le christianisme est donc conservateur pour eux. Pour moi, ils sont fossilisés dans leur construction de la réalité. S'ils arrivent à la protéger encore quelques dizaines d'années, nous n'aurons plus d'histoire humaine. Nous perdrons tous. Ils seront les derniers à perdre.
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Écrit par : DidierF / | 11/03/2013
LE GARANT
> Si le christianisme est conservateur, ça ne peut être que de la meilleure façon qui soit. Ce n’est certainement pas au sens péjoratif du terme; lequel voulant dire actuellement adepte du statu quo, ou possessif … Je pense qu’il a plutôt le sens de garant et de gardien de la foi chrétienne attachée à ce que Jésus, par sa venue parmi nous, a apporté de Nouveau, soit de plus précis à ce qui est rapporté dans l’Ancienne Alliance sur la Parole de Dieu; à mon avis le Nouveau testament apporte LA lecture de L'ancien Testament qui celui-ci "ne serait que" L'Ecriture de cette Parole, laquelle avant "n'était seulement que" orale, lorsque Dieu S’adressait aux Patriarches et aux Prophètes; au temps où de cette Parole, n’était pas accessible dans ce qu’Elle pouvait renfermer de plus profond encore, et que d’aucuns appelleront la Volonté, le dessein de Dieu pour l’homme, l’humanité, et que Jésus a incarné comme étant le Chemin, la Vérité et la Vie. Dans de telles conditions, c’est vrai qu’il y a dans le christianisme une volonté de préserver en l’état quelque chose qui lui a été transmis, mais ce quelque chose n’est rien moins que ce qui pourrait s'apparenter à la Pensée de Dieu contenue dans Sa Parole, un dépôt tellement important et précieux qu’on ne peut que vouloir le protéger comme contenant la chose la plus sacrée qui soit. Mais de là à assimiler ce « conservatisme » au comportement de croyants arriérés, est tout à fait grotesque. Et je trouve tout à fait opportun à ce propos d’avoir mis ce magnifique passage de la « 2ème lettre aux Corinthiens, 5, 17-21 » parallèlement à cette critique inappropriée qualifiant le christianisme de « conservateur », sous-entendu « ringard », « passéiste » et tout ce qu’on veut de totalement faux quand on ignore tout ou presque du Nouveau et de l‘Ancien Testament.
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Écrit par : michel Baude / | 11/03/2013
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