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02/03/2013

Adieu lefebvriste à Benoît XVI : ce que "ce pape" voulait "empoisonnerait gravement nos âmes" !

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Ci-contre : angle obtus. Si la presse prend encore Benoît XVI pour un protecteur du lefebvrisme, voici qui devrait la détromper : document de l'organisation schismatique, mars 2013...



'Lettre aux amis et bienfaiteurs' n° 80 de mars 2013

<< Notre chère Fraternité demeure toujours marginalisée parce qu’elle "refuse de suivre la Rome de tendance néo-moderniste et néo-protestante qui s’est manifestée clairement dans le concile Vatican II"...>>

<< Pourquoi Monseigneur Fellay n’a-t-il pas saisi la main que Benoît XVI lui tendait en cette année 2012 ? Parce que ce Pape faisait l’obligation à la Fraternité de reconnaître la licéité de la nouvelle messe et le concile Vatican II comme faisant partie intégrante de la Tradition. Il nous est vraiment nécessaire de comprendre en profondeur les motifs pour lesquels l’acceptation de telles conditions nous est moralement impossible. Elle nous soumettrait à la nouvelle religion que nous avons toujours combattue et elle empoisonnerait gravement nos âmes. Nous souhaitons redire ici pourquoi la sujétion à l’une et à l’autre de ces deux conditions est inconcevable afin que chacun garde bien à l’esprit les motifs de fond qui justifient de persévérer sur cette ligne de crête que suit la Fraternité... >>

 

Commentaires :

- La FSSPX n'est pas "marginalisée". Elle agit en schismatique, ce qui n'est pas la même chose.

- Que l'Eglise catholique soit "néo-moderniste" et "néo-protestante" par l'effet de Vatican II est une bêtise que les lefebvristes, incapables [1] de voir le réel, répètent depuis quarante ans.

- Benoît XVI ("ce pape") faisait obligation, aux membres de l'Eglise, de reconnaître la messe de l'Eglise et le concile de l'Eglise. Tous les papes depuis Paul VI ont fait et feront cette obligation à tous les catholiques (un minimum de connaissances ecclésiologiques suffit à le comprendre). Benoît XVI n'a jamais envisagé de faire, en faveur des lefebvristes, une entorse à cette norme ; insinuer le contraire auprès du public est un travail maléfique, mené par un clerc gyrovague faisant croire à ses lecteurs que le pape aurait "soudain" et "en dernière minute" (premier mensonge) imposé cette condition, sous la pression de "loups" au Vatican (deuxième mensonge : contrepartie intégriste de la campagne progressiste contre ce pontificat [2]).

- Dans ce texte, la FSSPX écrit noir sur blanc qu'accepter les conditions de Benoît XVI est "impossible" parce que cela "empoisonnerait gravement nos âmes". Cette affirmation donne la mesure d'un délire, même si la FSSPX appelle ce délire "ligne de crête".

 

On lit çà et là, sous quelques plumes non lefebvristes, des considérations étrangement en résonance avec les rumeurs lefebvristes. Certains partagent en effet (in petto) l'aveuglement lefebvriste sur Vatican II. Ils veulent croire que la "réconciliation" avec les chefs de la FSSPX était "la grande pensée" d'un pape censé vouloir tout céder à ces gens par admiration [3], mais c'est faux : faisant tout – avec longanimité – pour que les lefebvristes renoncent à leur schisme, Benoît XVI n'envisageait évidemment pas de leur abandonner le deuxième concile du Vatican ! Croire autre chose était mal le connaître, comme les faits l'ont prouvé... et comme le document lefebvriste ci-dessus le confirme de son côté, non sans insolence. [4]

 

PS / Le site FSSPX d'où proviennent les extraits ci-dessus, nous demande d'indiquer par dessus le marché son adresse. La voici : http://www.laportelatine.org/district/france/bo/lab80_130103/lab80_130103.php.

 

_________

[1] souvent par habitus familial (politico-religieux).

[2] Le regretté P. Bruckberger disait avec vigueur en 1988 : « intégristes et progressistes sont deux faces du subjectivisme contemporain, et je suis scandalisé jusqu'à l'os par leur complicité dans les faits. »

[3] Il faut beaucoup de naïveté (ou d'esprit de parti) pour croire en la possibilité de cette "admiration". 

[4]  Sur l'exacte perspective de la démarche de Benoît XVI pour l'unité : lire l'homélie du cardinal Vingt-Trois à la messe de Notre-Dame, note de ce blog avant-hier.


 

Commentaires

EXPERIENCE

> Etant en année de spiritualité à Ecône en 1973-1974, pour ensuite me diriger vers Rome, j'ai pu constater quelques éléments au cours de cette année-là :
1. La critique de la "nouvelle messe" nous était faite en cours mais certains étudiants, textes à l'appui, critiquaient la critique en plein cours. Il existait à cette époque une certaine légitime liberté intellectuelle dans le respect, pour quelque temps encore.
2. C'est au cours de cette année-là que certains intervenants extérieurs, dans des conférences ou à travers des homélies, commencèrent à semer publiquement le doute sur la valeur sacrificielle de la Messe dite de Paul VI en version officielle. J'ai toujours pensé avec d'autres que Mgr Lefebvre, réputé comme chef, se révéla être en ces temps un homme faible et suiveur. Selon Hélène Carrère d'Encausse (le Malheur Russe, essai sur le meurtre politique ch.9) et quelles qu'aient pu être d'autres responsabilités, "le poisson pourrit par la tête".
3. Des éléments convergents (doctrinaux, comportementaux, sociaux ou fraternels - dans la surveillance et la suspicion - , idéologiques, politiques, théologico-politiques) ont progressivement instauré un régime de fait pratiquant l'épuration successive année après année. Une sorte de communisme chinois, dont Mgr Lefebvre devint malheureusement le suiveur accompli, le bénisseur, et l'otage. "Il est minuit moins le quart, Monseigneur Fellay"...
On ne regrette pas son histoire, on la traverse.
En amont, parce que sévissait la ritualisation du combat politique à l'intérieur même de l'acte sacré de la Messe, particulièrement en France. Dieu était devenu l'histoire, le nouveau nom du combat créateur de l'histoire. Le lieu théologique fondamental de la révélation était essentiellement la "vie".
En aval, parce que liberté et vérité (vérité de la liberté et liberté pour la vérité) furent des traits marquants des 2 derniers pontificats qui se sont achevés. Et je pense que la saisie connexe de ces 2 réalités est un facteur décisif du salut de la personne et des communautés humaines, et en même temps le cœur de l'action liturgique. La liberté est pour le don, pour l'offrande, à l'image de Dieu, et en vue de Dieu. La vraie liberté est alors d'essence liturgique et sacrificielle, elle se tient sous le régime de l'offrande à Dieu qui s'offre aux hommes pour eux-mêmes en vue de Lui. La vérité ne s'impose que par sa propre force comme une forme reçue, dans un décret formulé par le sujet lui-même et qui concerne le réel qui lui advient, compris le réel qu'il est lui-même. Vérité comme réception active et liberté comme offrande s'appellent l'une l'autre comme expressions de la dignité de la personne capable de cette double dimension active ou personnelle de réception et de don.
On retrouve ici les textes fondamentaux du Concile : la lumière du Christ qui advient sur le visage de l'Eglise (Lumen Gentium), et la vérité de la personne humaine capable de se bien gérer (Gaudium et Spes, Dignitaiis humanae), le tout traversé par la participation propre et intégrale des fidèles en vue de Dieu (Sacrocanctum Concilium).
Sous cet aspect, le rite est la norme de vérité qui empêche au sujet de se replier sur lui-même, à la communauté de se replier sur elle-même dans l'exercice de la liberté d'offrande. Je pense, s'agissant de la traversée en aval de mon histoire, que l'anthropocentrisme fermé n'a pas vraiment disparu de nos ecclésiologies (associatives et bureaucratiques) et de nos liturgies (en forme ordinaire extravertie), en France en particulier. En ce sens, je pense que le funeste lefebvrisme pétrifié a encore quelques bonnes années et quelques bonnes excuses, en France en particulier. Le Concile et la Messe sont leurs chevaux de bataille. Ils sont aussi nos points névralgiques et foncièrement irrésolus, pour opérer la juste unité sans se gargariser avec une nouvelle évangélisation déconnectée de la sacramentalité de l'Eglise instituée par un autre, et confiée à notre fidélité au bien public pour le salut des âmes (Canon 1752).
Toute cette question oriente le cœur vers le nouveau Pape dans la prière, en pleine gratitude pour Benoît XVI et ses prédécesseurs (Paul VI en particulier, pensant à son diagnostic de 1972 sur les fumées de Satan dans l'Eglise) ; elle oriente en même temps vers le Carême, un carême de vérité, de liberté et d'humble offrande pénitente, qui constitue le cœur de la vie et de la rénovation de l'Eglise du Verbe Incarné, sacrement de salut, et pour cette raison, conviée à guérir ses schismes réels et latents sous la conduite souhaitée ici et là d'un Pape énergique convié à gouverner et à servir résolument la vérité des choses.

Père Christian


[ De PP au Père C. - Je ne crois pas que l'évangélisation soit un gargarisme. C'est un devoir fixé par Jésus-Christ, rappelé par les deux derniers papes, et qui concerne chaque catholique - clerc ou laïc. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Père Christian / | 02/03/2013

LA BARQUE DU CHRIST

Benoît XVI a tout remis entre les mains du Vivant, le Christ Ressuscité. L’Eglise n’est pas le tricot des papes enterrant leurs morts, mais la barque des disciples de Jésus-Christ, naviguant avec Lui, et qui le reconnaissent comme le Maître des temps, comme celui à qui obéissent et la mer et les vents (Mt 8:21-27).
Merci à notre désormais pontife émérite de nous avoir si tranquillement et éloquemment recentrés à la fois sur Jésus et sur une compréhension plus vive de l’Evangile que nous connaissons.
Cependant… une pitié ! La pensée de tous ces frères et soeurs catholiques qui croient se sauver en quittant la Barque de Pierre !
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Écrit par : Denis / | 02/03/2013

MERCI, PÈRE

> " La vraie liberté est alors d'essence liturgique et sacrificielle, elle se tient sous le régime de l'offrande à Dieu qui s'offre aux hommes pour eux-mêmes en vue de Lui. La vérité ne s'impose que par sa propre force comme une forme reçue, dans un décret formulé par le sujet lui-même et qui concerne le réel qui lui advient, compris le réel qu'il est lui-même."
Père Christian, pourriez-vous nous expliquer plus en détail ce qu vous voulez dire? Je n'ai pas fait d'études de théologie, et sans doute ce que je vais essayer de balbutier vous semblera erroné, voire choquant. Je vous prie par avance de n'y voir que recherche amoureuse de la vérité, justement.
Mon impression en effet, à vous lire, c'est qu'on est davantage en face d'une double aliénation (je force le trait volontairement pour pour mieux vous faire comprendre le sens de ma question), de Dieu et des hommes.
La parabole des deux frères et du Père m'invite au contraire à entrer dans la compréhension d'une liberté impensable, déraisonnable, et même révoltante pour celui qui vit le service fidèle du Père comme une obligation morale.
Il me semble qu'à la vérité, oui c'est folie, mais Dieu fond pour chacun de nous au point de renverser l'ordre cosmique et se faire, Lui le Créateur, dernier des hommes, pour nous rejoindre hic et nunc.
Et en échange? Il ne demande rien. Tous les matins il scrute à travers la poussière du chemin, si n'arrive pas enfin celui que son coeur cherche. Mais jamais au grand jamais il ne va mettre la moindre pression pour me faire revenir: c'est tellement contraire à l'amour! Il se meurt d'attente amoureuse.Et ce vieillard penché, main en visière, qui tous les matins espère, attend, puis rentre le pas lourd, chaque jour un peu plus courbé,... comment ne pas à mon tour craquer? Lui qui au moindre signe de ma part accourt, trop heureux, s'empresse d'exaucer mes demandes pourtant intéressées, bien au-delà de mes calculs étroits (un salaire du dernier des ouvriers, il va peut-être accepter?).
Enfant j'ai compris la notion de sacrifice à la janséniste, me faisant grand saboteur de mes joies, mes réussites, ma vie.
Jusqu'à ce que je comprenne, il y a quelques années, que c'était là mon grand péché: cet interdit d'accueillir ce don extraordinaire de ma personne, ma vie, de m'en réjouir, et de la faire rayonner toujours davantage, non par devoir, mais par débordement joie!
Peut-être même le péché contre l'Esprit: celui qui, au nom d'une pseudo-morale mortifère, se refuse à s'accueillir comme don de Dieu, pour la joie du monde: que peut Celui qui donne tout si je refuse l'idée même de don, défiguré horriblement en dette qui réclame jusqu'à ma vie! En ce sens le théocentrisme se développe, quoi qu'on en dise, en extinction de l'homme. Et Dieu pleure impuissant devant un tel retournement du mouvement la vie en spirale autodestructrice.
Au contraire un authentique anthropocentrisme, parce-que de toutes part l'homme passe infiniment l'homme, ouvre à Dieu comme en son point de fuite, par où nous nous libérons alors de l'esclavage de l'homme par l'homme. C'est pourquoi il n'y a pas à craindre de trop aimer l'homme: ou alors il faut commencer par en faire le reproche à Dieu!, mais de l'aimer mal en l'enfermant dans les limites de notre raison étroite.
Je ne veux pas comprimer mon coeur quand il est en folie d'abaissement amoureux, et je n'y vois pas alors raideur et pesanteur de la victime qui se sacrifie, (comme si bien exprimée dans "Les Bourgeois de Calais", de Rodin), au contraire ivresse et légèreté de tout l'être qui trouve unité et accomplissement inexprimable, -qui peut comprendre?-, dans l'offrande amoureuse.
Enfin il me semble que la vérité s'impose davantage en vertu de sa propre faiblesse que par sa propre force. La force imprime de l'extérieur sa forme à des coeurs qui restent de pierre,sépulcres juste blanchis, quand la faiblesse fait fondre les coeurs qui se coulent alors amoureusement en Jésus, devenant corps du Christ.
Merci enfin mon Père pour votre témoignage pudique sur ce que vous avez vécu à Ecône, et je réalise qu'en matière de sacrifice, vous qui êtes resté fidèle après tant de tourmentes où tout devait être confusion terrifiante des champs de bataille, vous en savez bien davantage que moi. Je veux dire, en folie d'amour.
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Écrit par : Anne Josnin / | 02/03/2013

LE SITE

> Ils ont bien fait de réclamer qu'on nomme leur site.
Nous saurons nous méfier à l'avenir. Quiconque a ce site dans sa blog-roll est susceptible de chercher à nous entraîner loin de l'Eglise.
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Écrit par : Barbara / | 04/03/2013

LES AIMER

> Le pape Benoit XVI a fait tout ce qu'il pouvait à l'égard des traditionalistes de Mg Lefevre , mais ces derniers ne raisonnent plus car ils sont dans une grande peur, laquelle est paralysante.
Nous devons donc les aimer comme des frères, auxquels on doit dire avec le bienheureux pape Jean-Paul II " n'ayez pas peur".
C'est d'ailleurs ce que disait Jésus-Christ aux apôtres après la Résurrection, quand Il leur apparaissait, preuve que la peur ne vient pas de Dieu.
Il est essentiel qu'ils comprennent que nous les aimons d'un amour vrai , car l'amour ne cherche pas à tromper, et l'amour qui nous vient de la grâce ne nous trompe pas non plus.
Nous ne sommes plus avec nos frères de la FSSPX en mesure de leur faire du bien qu'en les assurant de notre volonté sincère de les aimer, ce dont il faut les convaincre. Seul l'amour qui nous vient du Christ nous sauvera.
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Écrit par : F. Joubert des Ouches / | 04/03/2013

SITUATIONS

> Il y a d'une part bcp d'ignorants à la FSSPX et aussi bcp de peur qui rendent difficile leur intégration à l'Eglise, mais il y a aussi malheureusement un élément de séparation intrinsèque à ce courant : ils pensent avoir raison.
Donc dans ce raisonnement, soit l'Eglise se trompe et doit se rallier à la FSSPX, soit on découvre qu'on croyait être séparés alors que sans le savoir on pensait la même chose, mais ds ce cas là aussi, "on pensait la même chose" signifie pour eux "on pensait comme la FSSPX" donc que l'Eglise là aussi doit se rallier.
Benoit XVI évidemment le savait. Aussi dans son esprit, ces discussions étaient des moyens non pas de "rabibochage", ou encore "d'accords" de "replâtrage", de "camouflage de divergences" mais bel et bien de "conversion" des personnes trompées au sein de la FSSPX.
Et évidement, il y en a, d'autant plus que depuis 40 ans il y en a bcp qui n'ont pas choisi mais sont nés dedans, ont été formatés, ne connaissent rien d'autre et on leur dit de se méfier du monde extérieur (là on est dans la secte).
Le progressisme et l'intégrisme se nourrissent l'un l'autre, se fournissent mutuellement des raisons d'exister. Ce sont deux relativismes qui se définissent à partir de l'Eglise et prétendent lui dicter sa conduite.
Ce qui nourrit l'intégrisme c'est la peur, le mensonge, l'orgueil, l'ignorance. Sur cela nous ne pouvons pas grand chose, cela dépend d'eux.
Mais il y a aussi un autre foyer d'arguments pour les serpents trompeurs de la FSSPX, ce sont les idiots utiles et autres imbécillités du type suivants : http://www.youtube.com/watch?v=_JkUzIyN7Z8
Aussi con et cucul que le célèbre clip de l'UMP: http://www.youtube.com/watch?v=Yh-3oYs2elc
ça rabaisse la messe à un spectacle (nul) de maternelle.
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Écrit par : E Levavasseur / | 04/03/2013

POUR EUX

> merci à Denis et à F. Joubert des Ouches pour ajouter une touche de compassion à ce post pourtant réaliste. En effet, pitié pour tous ces fidèles et aimons-les, car ils souffrent. Une chose est d'être lucide sur le piège idéologique dans lequel on les a enfermés, autre chose est de les côtoyer dans sa propre famille et, parfois, de prier avec eux. Alors, oui, pitié pour eux.
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Écrit par : Ripoll / | 04/03/2013

NES DEDANS

> à Ripoll - vous en connaissez qui souffrent mais ceux que je connais ne souffrent pas, ils sont installés et tirent sur tout ce qui bouge à l'extérieur de leur blockhaus. Ils sont nés dedans comme dit E. Levavasseur, et n'ont aucun sentiment de manque, ni d'envie de "se lever et d'aller vers le père pour lui dire j'ai péché". Au contraire, c'est à eux que nous sommes censés aller dire "vous avez raison et j'ai tort".
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Écrit par : michel-marie donon / | 04/03/2013

@ michel-marie donon

> Oui, nous sommes tous d'accord avec vous. Nous disons simplement que c'est une raison supplémentaire de prier pour eux.
Plus c'est dur, plus le gars est bouché, plus il faut prier.
Puisque c'est Dieu qui convertit.
On n'évangélise pas sans rencontrer de publicains ou de sépulcres blanchis et la conversion des autres se fait par la nôtre.
Notre conversion ici c'est aimer même ceux qui sont durs à aimer, d'être fidèles à l'Eglise pour demander d'y être fidèle.
Benoit XVI a demandé à maintes reprises que la façon de dire la messe reflète la splendeur de la Vérité, amène à comprendre ce qu'est la messe.
Vu le rang qu'occupe dans son diocèse le prêtre qui se trémousse sur la vidéo que j'ai mise en ligne, il NE PEUT PAS NE PAS ETRE AU COURANT de ce qu'a dit le pape en la matière.
Les lefebvristes je dirais "c'est leur affaire" : ils ne sont pas ds l'Eglise. Je le regrette et veux qu'ils y entrent car je ne peux vouloir autre chose que le Seigneur qui veut que tous soient sauvés. Mais notre boulot se borne à prier pour eux, à leur dire et à vivre chrétiennement dans l'Eglise, en suivant ce que dit le vicaire du Christ.
"Ils ont la loi et les prophètes, qu'ils les écoutent".
De notre côté nous devons permettre à l'Eglise d'être prophétesse.
Les curés-guignols n'ont jamais évangélisé personne.
Soit ils obéissent au pape, soit ils dégagent.
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Écrit par : E Levavasseur / | 04/03/2013

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