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24/11/2012

Notre-Dame-Des Landes : sous la pression, le pouvoir fait un pas en arrière...

...mais il ne vise qu'à gagner six mois :



"Pas de défrichement à Notre-Dame-Des-Landes avant six mois" : annonce du gouvernement aujourd'hui, sur fond de heurts à Notre-Dame-des-Landes et de manifestations dans les rues de Nantes.

Six mois, c'est – disent les ministres – le délai pour qu'un comité scientifique "composé avec toutes les garanties d'indépendance et de transparence" et "présidé par un expert" (c'est le moins qu'on puisse attendre !) ait remis ses préconisations quant à "la protection de la biodiversité et des zones humides dans le cadre de la loi sur l'eau". Mais pourquoi ce travail n'a-t-il pas été fait avant ? Parce qu'on connaît l'impossibilité de reconstituer ailleurs les zones humides et les terres agricoles, qui seront détruites sur le site de l'aéroport ainsi qu'aux alentours.

En réalité Matignon ne cherche qu'à gagner du temps, dans l'espoir que la contestation se calme – ce qui ne risque pas d'arriver... N'ayant pas la possibilité de passer vite et en force pour Notre-Dame-des-Landes (comme il le peut pour le mariage homosexuel), Jean-Marc Ayrault souhaite laisser pourrir la situation. Est-ce un calcul réaliste ? Les manifestants à Nantes en sont déjà à scander par milliers : "Ayrault, salaud, le peuple aura ta peau". Les jours tranquilles sont finis.

Comme dit la vieille chanson :

"A Nantes, l'on espère, vous y verrez beau jeu..."

 

 

Commentaires

LA DECEPTION DES ELECTEURS

> Ma fille de 17 ans a tenu à être présente sur place à Notre Dame des Landes samedi après-midi.
Elle voulait écrire une page d'histoire : voir basculer cette société vers le nouveau paradigme attendu.
Nous avons été copieusement "gazés" bien que totalement pacifiques.
Ce qui a été remarquable, c'est le fait que la majorité présente -qui avait voté PS aux dernières élections- disait : "jamais plus je ne voterai PS, j'ai été trompé !".
Au retour, nous avons imaginé un nouveau slogan pour ces déçus du PS : "En 2013, un nouveau mot fait son apparition dans le dictionnaire. Avant, on disait TRAHISON. Dorénavant, on dira AYRAULTZION".
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Écrit par : Jovignot Pierre / | 26/11/2012

CONTINUER

> Bravo!
Vous obligez le gouvernement, en particulier Ayrauit, à tenir compte de la masse de ceux qui n'ont pas le temps d'écrire, étant obligés de travailler pour payer leurs impôts!
Continuez bien... Dans 3 à 6 mois: c'est là que se décidera le sort de Notre-Dame des Landes.
Encore bravo !
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Écrit par : Jovignot / | 26/11/2012

> http://www.facebook.com/pages/Attac-France-Officiel/129474087122948
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Écrit par : Christine / | 27/11/2012

FLAGRANT

> Depuis mai, c’est flagrant : la terre de France et des François subit un régime particulier, que l’on pourrait résumer en trois mots (allez quatre) : « Hollande sous les eaux ».
Pluies, pluies, pluies… (incessantes, semble-t-il, depuis l’intronisation du président socialiste et bienfaisantes même si c’est souvent de façon cachée à nos yeux – pensons par exemple aux nappes phréatiques).
Pfuih, pfuih, pfuih ! répond en écho l’exécutif socialiste… qui réagit en nous mettant au régime sec façon Hollande, c’est-à-dire batave.
Il faut le reconnaître : le président affronte à sa manière les éléments.
Polder en construction du mariage homo pour cinq douzaines de LGBT ; polder de l’euthanasie disponible sur plan fourni par l’ADMD ; assèchement des zones humides de Notre-Dame des Landes – le polder-bol d’air de Vinci…
La politique en vogue est celle du polder socialo. Assécher quelques îlots, bétonner des digues et autre ayraulport autour des clientèles électorales de la gauche. Ouvrir ici ou là quelques parapluies.
Et tant pis si tout le reste est noyé.
Face à cette politique, que demandons-nous ? Tout simplement, comme dans l’affaire exemplaire de Notre-Dame-des-Landes, « la protection de la biodiversité et des zones humides dans le cadre de la loi sur l'eau ».
Cette biodiversité mise à mal, notamment, avec la fabrique du vivant (PMA et GPA pour les couples homo), et celle du mourant, dont nous sommes menacés…
Marier bien commun et biodiversité. Démontrer que l’avenir de notre espèce est en jeu. Ça semble raisonnable.
Comme de penser que le soleil, demain, brillera de nouveau pour tout le monde, avec ou sans M. Hollande !
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Écrit par : Denis / | 28/11/2012

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