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19/10/2012

Gaz de schiste : Hollande prépare son "oui"

...après avoir affiché son "non" :



Le « rapport sur la compétitivité » de Louis Gallois recommande d'exploiter le gaz de schiste en France. Pas prévenue par Ayrault, la malheureuse Batho vient d'être humiliée par ledit Gallois lors d'une réunion. Alors qu'elle rappelait la posture officielle de l'Elysée (refuser le gaz de schiste comme trop dangereux), l'ex-pdg d'EADS lui a lancé froidement : « la France a deux richesses phares, le nucléaire et les gaz de schiste, il est hors de question de faire l'impasse.» Prononcé en public et dans un ministère, ce « hors de question » n'est pas gratuit : il veut dire que Hollande a déjà capitulé – sans le dire – devant le lobby de 17 grands patrons qui exigent* le gaz de schiste et l'ont fait sèchement savoir à Hollande après sa déclaration de septembre.

 

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* Le lobby présente les intérêts des extracteurs comme correspondant à une « évaluation sereine ». Parce que les mises en garde scientifiques sont une idéologie irrationnelle ?

 

Commentaires

CONTRE SES PROPRES ELECTEURS

> le gaz de schiste sera notamment exploité en région parisienne dans des zones peuplées... d'électeurs socialistes. C'est à eux que Hollande aura affaire quand l'eau coulera marron et inflammable dans les robinets de la seine-et-marne.
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Écrit par : lubomir / | 19/10/2012

> on ne peut pas contenter à la fois des milliers d'électeurs populaires et 17 grands patrons. Hollande et Ayrault ont choisi. Hollande : Total. Ayrault : Vinci.
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Écrit par : chebelfior / | 19/10/2012

RIEN

> Sur le gaz de schiste Gallois n'y connait rien. Comme font tous les signataires de rapports, il a dû commander le chapitre à un"expert". On sait comment les "experts" fonctionnent. Demandez à Bruxelles.
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Écrit par : médéric / | 19/10/2012

"Il n'est de richesses que d'hommes".

> Nombre de pays d'Afrique sont gavés de richesses naturelles: comme leurs dirigeants sont corrompus, ça ne sert pas la population. Je connais des villes ou les ordures ne sont pas enlevées non par pauvreté car les budgets existent, simplement, il ne parviennent pas jusqu'aux entreprises qui ont ont cessé leurs prestations à partir d'un certain cumuls d'impayés. Or la corruption ne cesse de gagner du terrain chez nous, alors ne nous fions pas à ce type de richesse.
Et ce n'est pas avec une ressource minière que nous serons assez compétitifs pour redonner du travail à des millions de gens, mais en rompant avec l'idée de la "division internationale du travail" et, sans doute, en dévaluant fortement une monnaie dont nous aurons repris la maîtrise. Mais ça, c'est la transgression d'un tabou.
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Écrit par : Pierre Huet / | 19/10/2012

Les commentaires sont fermés.