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30/09/2012

Troubles dans l'humain

Ajout à la note précédente :

 mariage,libéralisme



À côté du gender, et en position de surenchère, le courant queer déconstruit le désir sexuel lui-même pour rendre ses objets aléatoires, indéfinissables et interchangeables.

La biotechnologie est réquisitionnée au service du volontarisme : si ce que je désire n'est pas encore disponible, les laboratoires doivent le rendre possible – puisque la technoscience pourra tout. On voit ainsi la logique du mythe des "nouvelles moeurs" et sa connexion avec la technolâtrie.

On voit aussi en quoi ce triomphe de l'artificiel se relie au mot d'ordre de l'époque : combattre le réel au nom du désir.

Et en quoi ce mot d'ordre se relie au consumérisme : tout produit des laboratoires doit être mis sur le marché (c'est l'offre), et tout doit être légal puisque toute pulsion est légitime (c'est la demande). Et si les pulsions – quelles qu'elles soient – sont les seules normes, c'est que la seule référence contemporaine est le marketing.

On voit ausssi en quoi la logique du consumérisme (tout est licite) est indissociable du libéralisme (laissez faire, laissez passer). La dérégulation sociétale est inséparable de la dérégulation économique et financière. L'ensemble forme système.

La nocivité du système touche tous les domaines de l'existence. D'où l'expression "culture de mort" forgée par Jean-Paul II, et qui désigne la totalité du système, non un seul de ses aspects.

 

PS – Indexées sur les effets de ce système contemporain, les considérations qui précèdent ne visent évidemment pas l'homosexualité en elle-même. Aussi ancienne que l'humanité, elle est touchée aujourd'hui (comme tout ce qui est humain) par la culture du consumérisme, de la technolâtrie, du communautarisme postdémocratique, etc. Les homosexuels, comme tout le monde, ont à prendre conscience de ce système. C'est en train de se produire. Je parlerai bientôt d'un livre qui va sortir.


 

Commentaires

À LIRE

> C'est à lire : la brochure de Pierre-Olivier Arduin et Christophe Geffroy "L'imposture du gender", éditée par 'La Nef' en novembre 2011. Très clair. Seul défaut : la quasi-absence du facteur économiciste et commercial, comme souvent dans les travaux catholiques français sur les moeurs.
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Écrit par : Nati / | 30/09/2012

SAVANT FOU

> "si ce que je désire n'est pas encore disponible, les laboratoires doivent le rendre possible – puisque la technoscience pourra tout. On voit ainsi la logique du mythe des 'nouvelles moeurs' et sa connexion avec la technolâtrie". On voit aussi l'incompatibilité entre les 'nouvelles moeurs' et l'écologie. Comment peut-on à la fois condamner les OGM en plein champ et prôner un érotisme de savant fou ?
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Écrit par : perrin prunier / | 30/09/2012

IMPORTANCE

> Question bête : cette tendance queer, ca concerne combien de pékins ? Deux ou trois dizaines peut-être ... et pour une dizaine d'années peut-être.
Quelle importance ? Car dans tous les domaines - y compris parmi les chrétiens - il y a des fêlés, des extrémistes et des idéologues. Il n'ont que l'importance qu'on leur donne. Selon moi, c'est un peu un épouvantail !


[ De PP à R. :
- Je ne pense pas que le fait d'en avoir parlé ici soit pour quoi que ce soit dans le prix Adorno.
- Cette idéologie de clan n'est pas seulement honorée par des récompenses publiques. Elle inspire des projets de loi et des chantiers de futurs programmes scolaires.
- On peut décider qu'on s'en fiche, mais ce ne serait pas judicieux. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Roque / | 30/09/2012

FIN DU DEBAT

> La note ci-dessus, ainsi que celle du 29/09) a pour objectif de souligner la cohérence du système économico-culturel actuel, dont fait partie la norme d'indifférenciation sexuelle ;
le fer de lance de cette revendication étant l'idéologie butlérienne.
Plusieurs commentaires reçus depuis une heure (et non mis en ligne) s'écartent de ce ce sujet
et tournent au colin-maillard académique.
Pour éviter l'égarement je mets donc fin au débat, tout en rappelant ce que dit la Conférence épiscopale (note de ce blog le 29/09) sur la gravité de l'enjeu : "Pour les tenants de ce discours, il n'y aurait plus de sexes et la différence entre homme et femme ne serait que le fruit d'une culture hétérosexuelle dominante dont il conviendrait de débarrasser la société." Ne pas voir dans cette phrase une prise de position claire serait jouer sur les mots.
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Écrit par : PP / | 01/10/2012

Les commentaires sont fermés.