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17/09/2012

Sondage : 64 % des Français ne voteraient plus 'oui' au traité de Maastricht

europe,libéralisme,libre-échangisme





...parce qu'il a mis l'Europe

  "dans la mauvaise direction" :






Selon le sondage Ifop publié aujourd'hui, 64 % des Français voteraient non au traité de Maastricht. (51,05 % avaient voté oui en 1992).

67 % estiment que l'UE est allée « dans la mauvaise direction » depuis 1992.

76 % « ne pensent pas que l'UE agisse de façon efficace » face à la crise.

Autrement dit : les Français voient que la construction européenne a changé de sens depuis Maastricht.

Il eût été intéressant de poser d'autres questions pour affiner cette idée. Quel était le sens antérieur de la construction européenne ? Quel a été le nouveau sens ? D'où vient que ce nouveau sens rende l'Europe inefficace devant sa propre crise ? Et devant la crise mondiale ? S'agit-il de deux inefficacités différentes, ou d'une seule inefficacité à double face, interne et externe ?

Aucun institut de sondages n'accepterait évidemment de poser ces questions. Si une rédaction s'avisait de les commander, l'institut les lui refuserait comme « contenant les réponses », ce qui en ferait des questions « fermées »* donc incorrectes.

Mais si ces questions contiennent les réponses, c'est qu'elles correspondent à une réalité. Tout le monde - sauf quelques bredins - sait que la construction européenne a été squattée à partir de 1990 par l'ultralibéralisme, qui a détourné l'Europe de son sens initial (une communauté définissable) pour en faire le seul espace au monde qui soit livré au libre-échangisme. Résultat : par exemple, aux actualités télévisées d'hier soir, le reportage sur le démantèlement de facto des douanes européennes, où l'on apprenait que des exportateurs asiatiques font entrer en Europe des produits dangereux faussement garantis par un label CE** ; moyennant quoi on retrouve dans les hypermarchés des services de table en matériau cancérigène, ou des appareils de chauffage qui fondent quand on les allume. « Nous essayons bien de les contrôler, expliquait un syndicaliste des douanes, mais le nombre des douaniers ne cesse de diminuer : donc nous ne contrôlons que 3 % de ce qui entre... » Désactiver les douanes est le fin mot du libéralisme. Qu'on ne s'étonne pas ensuite de voir les Français regretter d'avoir voté oui à Maastricht.

 

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* Je me suis souvent heurté à ce refus, lorsque je m'occupais (années 1990) d'un magazine gros utilisateur de sondages. N'être pas "européen" au nouveau sens du terme devenait inadmissible. Ce n'était d'ailleurs que l'un des volets du "nouveau sens" de la démocratie : une guerre pour imposer l'artificiel dans tous les domaines. Le doctrinaire de cette guerre était BHL depuis les années 1980, au nom de cet intelligent axiome : le concret est le mal, l'abstrait est le bien.

** <<  Un produit marqué CE ("conformité européenne") répond à certaines normes techniques et acquiert le droit de libre circulation sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne. Symbolisé par un logo, et parfois suivi par le numéro d'identification d'un "organisme notifié", il est obligatoire pour tous les produits couverts par une ou plusieurs directives européennes qui le prévoient explicitement. Pour apposer le marquage CE sur un produit, le fabricant doit réaliser, ou faire réaliser, des contrôles et essais qui assurent la conformité du produit aux exigences essentielles définies dans la ou les directives concernées. >> (Wikipedia).

 

Commentaires

MAASTRICHT, OU L'IMPOSTURE

> Le "oui" à Maastricht a bénéficié d'une Propagandastaffel médiatique et d'Etat éhontée.
L'opposition à ce traité valait de se faire traiter à la fois de "marxiste" par les gens de droite et de "facho" par ceux de gauche.
- "Marxiste" parce que contre l'économie libérale (mais on ne prononçait pas le mot à l'époque) "seul moyen de lutter contre les idées socialistes d'économie planifiée"; bref on combattait le matérialisme par un autre.
Cela montrait surtout que ns ne parlions pas le même langage : pr nous l'Europe existait déjà, elle était d'abord culturelle, la somme de la culture des peuples qui la composaient ; elle ne pouvait donc gommer les peuples au profit d'une institution existant pour elle-même et par elle-même.
Pour nous, une Europe devait d'abord être humaine, culturelle, populaire et donc se faire à son rythme et ne pouvait surtout pas être imposée or Maastricht transforme l'Europe en secte : îl n'est pas possible d'en sortir et ceux qui n'y sont pas représentent le danger du mal.
Le référendum sur Maastricht c'était il y a 20 ans. A cette époque, il n'y avait pas encore ttes les formations qui existent maintenant ds les diocèses et en faisant appel aux bons sentiments, les pro-Maastricht faisaient mouche quasiment à tous les coups chez les braves cathos.
J'ai entendu de braves prêtres qui pendant leurs sermons encourageaient à voter "oui" ; ils disaient "l'amour de Dieu est en marche , quelle joie de voir disparaître les frontières causes de séparation des peuples". Les bras nous en tombaient : "mais mon père ça n'a rien à voir ! Ce sont des protections économiques pr les plus faibles qui vont disparaître"
Une brave fille d'un groupe charismatique me disait "c'est un espoir ! c'est un espoir ! il faut voter oui". Mais comment une union fondée uniquement sur le matériel pouvait-elle être un espoir pour un chrétien ? Elle ne tient même pas compte de la culture !
Et nous étions considérés comme les méchants-cyniques parce que ns ne rêvions pas.
De braves cathos me disaient "il faut que tu croies en l'homme". Mais non ! Je crois en Dieu !
"comment en tant que catho, peux-tu être contre l'union ?"
'"ah toi tu es toujours contre "
Etc etc
La charité chrétienne est dure à exercer avec des veaux. Des veaux hargneux et méprisants d'ailleurs.
Comment une Europe qui ne tient pas compte de la réalité anthropologique qu'est l'existence des peuples, qui sont le prolongement de la personne humaine, qui est l'enfant de Dieu pourrait-elle être ds la ligne de la foi ? Alors qu'en plus elle ne repose que sur la monnaie c'est-à-dire "Mammon" ?
"Les Européens doivent servir l'euro" : N'est-ce pas la déclaration d'existence d'un culte de l'argent auquel il faut faire des sacrifices ?
Entre devenir le veau de l'euro et rester la brebis du Seigneur, nous avions choisi
- "facho " parce que c'est bien connu quand on était contre Maastricht on était facho. En effet être contre c'était être nationaliste, logique ! Et qu'importe si les communistes étaient comme le FN contre Maastricht
Idem encore avec le référendum sur la constitution européenne : "ah oui c'est parce qu'elle refuse la mention des racines chrétiennes que tu es contre!"
Faisant la leçon : "tu ne peux pas forcer les gens à être chrétien". Mais qui a dit ça ?
Ou encore : "il faut voter oui car la constitution prévoit le moyen de sortir de l'union".
Mais bon sang ! On ne se marie pas pour pouvoir divorcer !
Même erreur de raisonnement avec la Turquie:
"mais si, il faut l'intégrer, comme ça elle deviendra européenne !" Donc elle ne l'est pas ? Alors que ferait-elle ds l'union ?
"il faut l'intégrer pour la transformer" : comme se marier non pas pour ce qu'est la personne mais pr ce qu'on veut qu'elle devienne ? Échec assuré.
Maastricht est une défaite du bon sens élémentaire, qui n'a pu s'installer que par mauvaise foi, propagande et intimidation face à bcp d'ignorance, de naïveté et aussi l'appât du gain: les riches se voyaient déjà plus riches, les pauvres se voyaient devenant riches
La gauche à bout de souffle y a vu une nouvelle orientation de son internationalisme, la droite un moyen de détourner les masses du socialisme en leur faisant rêver à devenir riches.
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Écrit par : zorglub / | 17/09/2012

L'OPPOSITION À MAASTRICHT, À L'EPOQUE

> A l'époque l'opposition à Maastricht reposait ( pour moi) en gros :
1/ sur le fait que ce traité ne tient AUCUN COMPTE de l'existence des peuples pour les faire entrer ds un grand tout-boulgui-glouba. Les peuples sont pourtant une réalité anthropologique : une union de peuples qui gomme les peuples ne peut tenir ! Imaginons un mariage où l'homme et la femme disparaissent... aberrant !
2/ ce traité transférait à des gens cooptés dont on n'a jamais entendu parler, des compétences qui n'appartiennent qu'aux peuples
3/ une seule monnaie pour des pays d'économies si différentes, cela ne pouvait marcher
4/ opposition aussi à l'idée qu'une monnaie forte allait entrainer l'envol des pays économiquement faibles. Non-sens ! : le Mezzogiorno, 140 ans après l'unification et l'adoption de la même monnaie que le nord, n'a toujours pas rattrapé le nord ; c'est la même connerie qui présente comme un automatisme que les gens riches créent des emplois.
Au contraire cette conception de l'économie a besoin de la disparité : on surproduit ds les pays faibles à bas coût pour surconsommer ds les pays riches. Donc cette conception de l'économie entretient cette disparité.
5/ opposition aussi car l'euro fort favorisait l'Allemagne ; à l'époque nous parlions de "pangermanisme économique déguisé" et c'est un fait : l'Allemagne a économiquement mis la main sur toute l'Europe centrale.
Le dire exposait à s'entendre dire "arrête avec ton esprit revanchard" ou pire on cherchait à donner mauvaise conscience : "comment un catho peut dire ça ? Tu oublies la réconciliation franco-allemande". Quel rapport ?!
6/ une seule monnaie pour tous donc chaque peuple perd sa souveraineté monétaire. Pourquoi donner sa montre à quelqu'un pour qu'il vous donne l'heure ?
7/ une Europe fondée sur le matériel ne m'intéresse pas mais en plus ne peut que mener à la catastrophe; c'est en plus la négation de l'esprit culturel européen.
8/ fondée sur la monnaie, cette union repose sur l'intérêt, elle éclatera dès que l'intérêt n'y sera plus
9/ je ne peux accepter une europe où l'on dit "les Européens doivent servir la monnaie (européenne)" ; c'est justement l'inverse
10/ suppression des douanes = mort des petites entreprises locales
11/ suppression des frontières = hausse des trafics illégaux ( c'était tellement évident !)
12/ suppression des douanes = raz de marée des produits à bas prix donc = baisse de la qualité = hausse de la surproduction =hausse du prix des matières premières = pollution=...
13/ l'union de Maastricht ce sera "une sorte d'union soviétique libérale" aussi peut respectueuse du droit des peuples et aussi inefficace : alors ça , vous ne pouvez imaginer les moqueries et les rires méprisants que ça valait
14/pourquoi parler d'une telle union alors qu'on a le triste spectacle de la Yougoslavie sous les yeux ?
15/ puis en 2001 celui de l'Argentine dotée d'une monnaie trop forte ?
16/ Maastricht est la ville où est mort d'Artagnan, il est donc inacceptable
17/ "Maastricht" se prononçant "ma trique", je ne peux accepter qu'un traité au nom pornographique dirige les destinées de mon pays.
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Écrit par : zorglub / | 17/09/2012

LES CHAUFFARDS

> L'Europe est une belle idée. Il en fallut du courage à ces démocrates chrétiens Schumann, Gasperi et Adenauer pour construire, pour éviter de rééditer l'exploit du traité de Versailles.
Hélas, les chauffards s'emparèrent de l'idée. Et les voilà hurlant effectivement au fascisme et au marxisme lorsqu'on émet l'idée qu'ils sont peut-être un peu trop pied collé eu plancher.
Qu'on se souvienne de Kouchner et consorts annonçant triomphalement qu'un jour ou l'autre l'Europe irait flirter avec les frontières de l'Irak. Et le débat de finir en pugilat entre ceux qui ne veulent pas de frontière avec un pays arabe et les fous qui croient qu'en intégrant les pays à une idée, ils le transforment de fait en une province démocratique.
Le débat est biaisé.
Lorsqu'on construit un espace économique commun où les niveaux de développements et les salaires sont inégaux et où les systèmes fiscaux diffèrent, comment peut-on s'étonner des délocalisations et de la fuite des capitaux ?
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Écrit par : Spooner / | 17/09/2012

@ spooner

> c'était IMPOSSIBLE à l'époque d'expliquer que c'était PARCE QU'on était POUR une union européenne qu'on était contre Maastricht.
L'Europe étant une identité commune culturelle (au sens large), elle ne se retrouvait pas ds une union conçue comme une institution dédiée à faire fructifier une monnaie.
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Écrit par : zorglub / | 17/09/2012

AUTRE ASPECT

> Autre aspect de la construction européenne:
http://www.historia.fr/sites/default/files/content/fichier/44cia.pdf
http://www.u-p-r.fr/actualite/europe/la-cia-finance-la-construction-europeenne
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Écrit par : Pierre Huet / | 17/09/2012

A Spooner :

> La thèse d'une Europe détournée de ses objectifs ne me paraît pas absolument juste : si on lit la déclaration Schuman (http://europa.eu/about-eu/basic-information/symbols/europe-day/schuman-declaration/index_fr.htm), on voit que dès le début, ce qui fait crever l'Europe aujourd’hui était posé comme principes fondateurs : l'économisme (l'ensemble des rapports est vu principalement sous l'angle économique, on recherche une "solidarité de production" sensée être le gage d'une paix universelle) et le refus d'une vue d'ensemble. Bref, on avance à tâtons, sans autre vision d'ensemble que de produire à plusieurs... Il a fallu beaucoup de propagande pour qu'une Europe comme ça puisse faire rêver.
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Écrit par : Gilles Texier / | 17/09/2012

@ Gilles Texier

> Je suis d'accord que la mise en commun des intérêts économiques était présentée dès le début comme un moyen d'union.
Maastricht est pire car le moyen (économique) devient le but et l'union de peuples est déformée en fusion impersonnelle.
Maastricht est donc d'une part le refus de la personnalité des peuples, présenté comme un danger et d'autre part le refus d'une union dédiée à la personne humaine mais au matériel.
C'est un "machin."
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Écrit par : zorglub / | 17/09/2012

UNE GUERRE POUR IMPOSER L'ARTIFICIEL

> Cet axiome "le concret est le mal, l'abstrait est le bien" a triomphé. BHL se réclamait de Kant au début de sa carrière médiatique. Debord parlait de la société de spectacle avant que BHL n'entre en guerre. L'artificiel est une création de l'esprit humain. Le concret échappe à ce même esprit. Le concret peut être transcendantal. L'abstrait ne l'est jamais au sens de Kant. Cette guerre a été perdue par les défenseurs du concret. Le monde de la finance mondiale est devenu possible grâce aussi à cette idée. La souffrance humaine y cesse d'exister car concrète. Je trouve cette idée de guerre pour imposer l'artificiel très forte.
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Écrit par : DidierF / | 17/09/2012

CHICKEN GAME

> Le dernier papier de Lordon, "l'austérité mais dans le calme".
Le premier paragraphe est prometteur :
"Le « jeu de la mauviette » (chicken game) est un jeu de con : deux voitures se précipitent l’une vers l’autre, le premier conducteur qui dévie de la ligne pour éviter la collision est la « mauviette ». Il existe cependant une version « Fureur de vivre » plus stupide encore : les deux voitures parallèles fonçant vers un précipice, le dernier qui s’éjecte de la voiture pour ne pas faire le grand saut a gagné. On notera que dans cette version-là, les deux voitures sont perdues à coup sûr et le cas échéant un conducteur (ou deux) avec – death without a cause.
C’est à cette merveille d’intelligence que la zone euro semble avoir décidé de s’adonner depuis trois ans."
http://blog.mondediplo.net/2012-09-19-L-austerite-mais-dans-le-calme
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Écrit par : Serge Lellouche / | 23/09/2012

ETOUFFEMENT DES PEUPLES EUROPEENS

> Une bande de menteurs professionnels encravatés nous appelle par la ratification parlementaire du traité européen à une « nouvelle étape » de la construction de ce qu'ils osent encore nommer l'« union européenne ».
Frédéric Lordon nous met ici face à la réalité de ce traité, qui met définitivement en lumière le tournant libéral-totalitaire de cette pseudo-construction européenne :  « Il faut lire ce texte, donc, pour se faire une idée assez exacte d’où en est la politique en Europe et de ce qu’elle n’hésite pas à faire prétendument en notre nom ».
Le parti socialiste, définitivement condamné aux yeux de l'histoire, désormais au pouvoir est devenu le fer de lance de cette opération d'étouffement des peuples européens, avec le soutien de son indéfectible allié, l'UMP. La responsabilité historique de ces deux partis est accablante, et les pires ennemis de la démocratie, aube dorée et autres front national, vont en récolter les fruits.
Citations du texte à l'appui, Lordon montre le traité pour ce qu'il est. Cette « union » n'en appelle pas moins qu'à la délation entre les Etats-membres : « « Lorsqu’une partie contractante estime indépendamment du rapport de la Commission qu’une autre partie contractante n’a pas respecté [le critère de déficit structurel], elle peut saisir la Cour de justice de cette question » (Art.8.1). Et tout à l'avenant...
Lordon indique les voies de sorties de cette impasse mortifère, qui a d'abord pour nom l'esclavage institutionalisé de populations entières à une dette, dont un mensonge inlassablement entretenu a imprimé dans les esprits qu'elle est le fruit d'un « laxisme budgétaire » quand elle relève d'une stratégie diabolique d'asservissement généralisé aux "réfomes" néo-libérales.
Il n'y a pas d'autre issue à cet asservissement que d'imposer le défaut de paiement : « En situation de surendettement historique, il n’y a de choix qu’entre l’ajustement structurel au service des créanciers et une forme ou une autre de leur ruine. A chacun de choisir son camp et de dire clairement pour laquelle des deux options il penche. » écrit Lordon, qui ajoute : « Pour l’heure ce sont les Grecs, les Espagnols, les Italiens, les Portugais qui descendent dans la rue – et les Français qui les rejoindront s’ils arrivent à surmonter l’espèce de stupéfaction anesthésique qui leur interdit d’habitude tout mouvement social d’ampleur quand la « gauche » est au pouvoir (et que ses auxiliaires syndicaux veillent à ne surtout rien déclencher de fâcheux). »
http://blog.mondediplo.net/2012-09-26-En-sortir
Ces jours-ci, Mme Elisabeth Guigou, présidente socialiste de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale déclarait sans honte : « Je n'aime pas, enfin, nous n'aimons pas ce traité. C'est un héritage des années Chirac et Sarkozy. Il a été imposé par l'Allemagne à la France parce que, depuis 2003, nous ne respections pas les règles de la monnaie unique »(...)« Simplement, je dis qu'il n'est pas nécessaire d'aimer un traité pour le ratifier. C'est un héritage que nous devons assumer, un élément d'un compromis avec nos partenaires allemands »
Il y a des déclarations de trop qui resteront dans l'histoire...
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Écrit par : Serge Lellouche / | 27/09/2012

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