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27/03/2012

Pour en finir avec le mythe du "pouvoir de l'Eglise"


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Commentaires

PAS "TROP PEU DE CHRETIENS", MAIS "TROP PEU CHRETIENS" !

> Je partage complètement votre point de vue.
Charles Péguy pensait qu’« (…) aussi longtemps qu’il y a un homme dehors, la porte qui lui est fermée au nez ferme une cité d’injustice et de haine ».
« Tout ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » disait le Christ (Matthieu 25, 40).
En paraphrasant Cocteau – « Il n’y a pas d’amour (…), il n’y a que des preuves d’amour » – on pourrait avancer qu’il n’y a pas de foi, il n’y a que des preuves de foi. Et les preuves manquent.
« Si quelqu’un dit : "J’aime Dieu" et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas » (Première épître de Jean 4, 20 – Traduction œcuménique de la bible). « Aimer », c’est-à-dire selon saint Thomas d’Aquin, « vouloir du bien à quelqu’un ».
Nos (bonnes) oeuvres n'y changeront rien. En adoptant les logiques de nos organisations économiques, politiques et sociales actuelles, que faisons-nous aux plus petits de nos frères, ici comme ailleurs ? Que faisons-nous des exclus, de tous les exclus ? Cherchons-nous à les accepter, les admettre ; à leur autoriser, leur permettre ; à les impliquer, les inclure ?
Comme disait le ministre général des franciscains : "Le drame du christianisme en Occident n'est pas de décroître, mais que nous sommes trop peu chrétiens. Pas trop peu de chrétiens, mais trop peu chrétiens !"
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Écrit par : Arbert Féront / | 27/03/2012

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