24/02/2012
Honky tonky tralala boum boum, c'est la campagne 2012
Sarkozy mieux que Sarkozy ! Hollande antilibéral à Paris, libéral à Londres ! Mélenchon cathophobe en meeting, cathophile dans la presse catho ! Marine Le Pen contre les steaks hachés ! C'est "la campagne la plus difficile au monde, plus dure que la campagne américaine, extraordinairement stressante" (J-P. Raffarin, 23/02).
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09:17 Publié dans En 2012 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : campagne présidentielle
Commentaires
AU SOL
> A force de voler bas, le système politique finira bien par s'écraser au sol, non ?
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Écrit par : Pierre Huet / | 24/02/2012
BOTTINES
> On aborde quand même des questions de fond :
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/les-bottines-rouges-de-rachida-dati-24-02-2012-1434623_324.php
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Écrit par : Feld / | 24/02/2012
LE FOND
> Là en effet on touche le fond. Les bottines rouges de Rachida. C'est ça qu'est devenue la politique.
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Écrit par : sonia pouty / | 24/02/2012
à Sonia Pouty :
> Bin quoi ? C'est très important, la question des chaussures rouges (lol) :
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-pape-ne-s-habille-pas-en-Prada-_3637-656395_actu.Htm
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Écrit par : Feld / | 24/02/2012
BAYROU
> Et en prime : François Bayrou soutenu par des ultras-libéraux !!!!
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Écrit par : Charles Vaugirard / | 24/02/2012
@ Feld
Bottines ? Oui, c'est bien à ras du sol.
@ Charles Vaugirard
Il est logique que Bayrou doit soutenu par des ultras-libéraux puisqu'il défend frénétiquement leur arme anti-Etat: la construction européenne, même si une opportune maladie lui permet de dire qu'il n'a pas voté le traité de Lisbonne (mais seulement la modification constitutionnelle qui rendait possible sa ratification.)
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Écrit par : Pierre Huet / | 24/02/2012
DIRIGEANTS
> Nos bons dirigeants sauront bien nous rétorquer qu'on a la campagne et les politiques qu'on mérite. Le taux d'abstention pourrait leur donner une légère indication contraire, mais pensez-vous : c'est au contraire vu comme une preuve d'apathie politique qui justifie qu'on maltraite encore ce corps électoral malade, faute de pouvoir le dissoudre.
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Écrit par : Phylloscopus / | 24/02/2012
QUE FAIRE
> Nous ricanons à bon droit de cette vaste imposture en forme de mascarade qui sert de débat politique dans notre vieille France.
Mais pendant ce temps, l'anticulture de mort libéral-libertaire progresse tranquillement.
Alors que faire ?
Nous abstenir avec dignité ?
Choisir ce qui nous paraît, à défaut d'un mieux, et peut-être d'un moindre mal, le moins pire ?
En tous cas, nos ricanements, eux, ont peu de chances de faire trembler le matérialisme mortifère qui nous étouffe en nous séduisant.
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Écrit par : Gualtiero / | 24/02/2012
à Gualtiero
> Si la seule alternative au "ricanement" est d'aller voter pour un des zombis concurrents, alors mieux vaut ricaner.
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Écrit par : jeanmi / | 24/02/2012
à Gualtiero
> J'ai longtemps pensé comme vous, et je le penserais encore si j'avais non pas une certitude mais la simple présomption que ceux qui défendent "le moindre mal" étaient sincères.
Mais je ne l'ai plus.
Je pense qu'ils ratissent large, par exemple en prenant position contre le mariage homosexuel ET en lynchant Vanneste sous un prétexte fallacieux.
Alors, désolé, mais je ne joue plus.
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Écrit par : Pierre Huet / | 24/02/2012
ILS NOUS ENFUMENT
> Ce n'est pas nouveau que les campagnes ne volent pas très haut. Mais la cause pour moi de ce raz-des-pâquerettes, c'est un aveu d'impuissance de la part des politiques. Une crise nous menace, la bonne idée serait de faire des propositions concrètes. Hollande s'est bien gardé de faire des propositions sur la crise (son meeting au Bourget c'était du vent). Sarkozy ne se trompe pas en se déclarant le plus tard possible. Mélenchon veut faire payer les riches dont il fait partie (comme s'il y croyait lui-même) et Mme Le Pen voit la cause de tous les problèmes dans l'islam.
En 2002, le débat sur l'insécurité, même s'il ne volait pas très haut donnait lieu à des propositions. En 2007, le débat sur l'économie donnait aussi lieu à des idées.
Il faudrait un Churchill capable de nous promettre du sang et des larmes. Pour avoir une vision des causes de la crise. Mais non, on nous enfume. On fait une mascarade en espérant que ça marche jusqu'en mai. Soit les politiques n'ont aucune idée pour sortir de la crise. Soit ils en ont mais ils savent que ce ne sera pas populaire. Dans les deux cas, ils n'assument pas.
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Écrit par : Cyril B / | 24/02/2012
à Cyril B :
> "Hollande s'est bien gardé de faire des propositions sur la crise"
"Mme Le Pen voit la cause de tous les problèmes dans l'islam"
N'est-ce pas un peu facile ?
Prenons garde à ce que notre dénonciation ne soit pas plus superficielle encore que les programmes que nous critiquons...
Le débat démocratique a besoin de l'intelligence non-partisane des catholiques, pas de leur dégoût global et snobinard.
Sans doute les élites oligarchiques qui nous gouvernent sont-elles intellectuellement médiocres et moralement corrompues, ayons alors l'exigence de faire mieux qu'elles !
De grâce, que nos critiques se fassent propositions et non pas défouloir...
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Écrit par : Gualtiero / | 25/02/2012
à Gualtiero
> Pardon mais vous tombez sous le coup de votre propre critique. D'abord vous êtes insultant : "snobinard", "défouloir", facile". On pourrait vous retourner les compliments mais ça ne ferait pas avancer le débat.
En somme d'après vous, on n'a pas le droit de penser par exemple que les propositions économiques de Hollande sont de la poudre aux yeux ? Alors veuillez nous démontrer qu'elles sont charpentées, substantielles et réalistes. (Supprimer les recettes et augmenter les dépenses, oui, c'est réaliste, comme vous avez raison !).
Avant de mépriser les autres, gardez-vous vous-même de la position mièvre si "facile" (justement): celle des cathos qui veulent trouver tout le monde sympa et positif. Non, tout le monde n'est pas sympa, tout le monde n'est pas positif, et on a le droit de le dire même si ça vous donne des aigreurs d'estomac.
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Écrit par : jeanmi / | 25/02/2012
LIBERER L'IMAGE
> En plus s'il y a une priorité c'est de libérer l'image des catholiques, compromise dans les médias avec tel ou tel candidat. Nous ne sommes au service de personne. On ne voit d'ailleurs vraiment pas de qui on pourrait porter les couleurs ! notamment pas de Sarkozy, d'autant plus que sa grande catho est Mme Mignon, la dernière ultralibérale au monde !(et qui arrive de chez Luc Besson, le génie bien connu de la spiritualité à l'écran, voir sa "Jeanne d'Arc" hallucinogène).
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Écrit par : Takis / | 25/02/2012
CONSCIENCE
> Quand on aura fait gentiment le tour des candidats, on va voter pour l'un d'eux en étouffant la moitié de notre conscience qui nous dit que ce n'est pas possible pour telle et telle raison ? Pourquoi on ferait ça ? parce que la devise des cathos français est "think positive" ? Ca mène aux remords après coup chaque fois.
Jamais on ne doit aller contre sa conscience, c'est la clé de tout.
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Écrit par : Nati / | 25/02/2012
CE QUI SERAIT LE PLUS UTILE
> Comme rappelé encore récemment par le cardinal 23 dans son dernier livre, il est tout à fait légitime de mettre un bulletin blanc dans l'urne (et non aller à la pêche le jour des élections) , si nous ne pouvons "en conscience" voter pour l'un ou l'autre des candidats en présence.
Voter pour le "moindre mal" serait tout à fait légitime, mais en certaines circonstances, il est très difficile, sinon impossible à identifier. A tort ou à raison, c'est clairement ce que je ferais dans le cas d'un duel Sarkollande. On pourrait ergoter pendant des mois sur le "moindre mal" à l'aide d'un pèse-lettre ou d'une mesure à thé millimétrée, mais ce n'est pas là - me semble-t-il - que les cathos sont attendus.
Comme le dit 23, la participation au politique des catholiques - une nécessité urgente et absolue - n'est pas réductible au fait de participer activement à tous les votes, que du contraire !
Au lieu d'ergoter sur le "moindre mal", il est peut-être plus utile de faire comprendre - à temps et à contre-temps - à nos frères cathos et aux personnes de bonne volonté que, depuis que toute décision un tant soit peu substantielle de nature économique, sociale ou politique est prise en salle des marchés ou "à la corbeille", notre système politique même et notre démocratie sont vidés de toute substance (et les élections comme "l'alternance" une simple chorégraphie ou un rituel à peu près sans objet un tant soit peu substantiel).
@Feld
Si on ne connaît pas l'origine des mocassins du Saint-Père, ses chaussettes en revanche viennent en principe de chez Annibale Gammarelli, Via Santa Chiara 34, à Rome. Je les conseille, elles tirebouchonnent nettement moins que les autres. Elles existent cependant seulement en trois couleurs: noir, violet et rouge (ce n'est pas nécessairement un problème, dans l'absolu). Un peu plus cher que chez Monoprix, mais au moins on sait qu'elles ne sont pas fabriquées par un esclave chinois...
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Écrit par : J. Warren / | 29/02/2012
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