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27/01/2012

"Construire ou déconstruire l'humanité ? - L'éducation face aux nouvelles idéologies

28 janvier (13 h 45- 22h) et 29 janvier (9 h - 16 h 30), 47 rue de Naples, 75008 Paris : congrès de la Communion des éducateurs chrétiens - Avec Rémi Brague (philosophe), Thibaut Collin (philosophe), Marie-Noëlle Couderc (directrice de Tom Pouce), Jean-Noël Dumont (philosophe), Evelyne Martini (inspectrice d'académie) :


<< L'introduction de la gender theory dans les programmes scolaires a brutalement révélé aux grand public l'impact grandissant des nouvelles utopies anthropologiques.

Ces idéologies rejettent toute idée de nature humaine et affirment la plasticité indéfinie de la personne au gré de ses désirs. En rejetant toute forme d'héritage et d'engagement, elles enferment l'individu dans la prison narcissique de ses fantasmes.

En tant qu'éducateurs, comment répondre à des défis aussi radicaux, qui remettent en cause tous les équilibres personnels, familiaux et sociaux fondant la civilisation ?

La vision chrétienne de l'homme, selon laquelle la personne se construit dans une réponse libre à un appel d'amour, n'apparait-elle pas comme la réponse la plus riche dans le désarroi contemporain ? >>

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Commentaires

LES LUCIDES ET LES AVEUGLES

> Le combat de la lucidité nous oppose à deux aveuglements volontaires :
1 - l'aveuglement "de gauche" : celui d'une partie des membres d'EELV et du PS, qui approuvent les utopies libérales-libertaires (dont le 'gender' est le stade suprême) sans voir qu'elles sont le rayon comportemental de l'hypermarché consumériste, système économique qu'ils étaient pourtant censés critiquer ;
2 - l'aveuglement "de droite" : celui des dadais qui condamnent les utopies libérales-libertaires mais en refusant de voir qu'elles sont liées au système économique... qu'ils approuvent par ailleurs pour des raisons de classe.
C'est ainsi que les zozos d'EELV se retrouvent au coude à coude avec les zozos de la droite libéralo-réac (qu'ils croient combattre alors qu'ils sont en parallèle).
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Écrit par : PP / | 27/01/2012

> sans compter que les jeunes "zozos" d'EELV plafonnent bas : ils rêvent d'un strapontin de conseiller général octroyé par Mme Duflot. Chacun son truc.
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Écrit par : Amicie T. / | 27/01/2012

@ PP

> Ne confondons pas le "genre" et l'usage qui peut en être fait par quelques uns. Il ne s'agit pas d'une théorie mais d'un concept auquel font appel aussi bien des philosophes, que des historiens, des sociologues et des historiens de l'art.

BJL


[ De PP à BJL - L'idéologie du genre existe bel et bien. C'est elle qui constitue le problème. Si un philosophe de l'envergure de Brague se mobilise sur ce sujet, c'est que le sujet a de l'importance. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 27/01/2012

@ PP

> Mais alors distinguons! Vous paraissez mettre dans le même sac des usages différents. L'usage le plus contestable qui en est fait c'est celui de Judith Butler et des lobbies gays et féministes. Mais dans ce cas, il s'agit d'une philosophie particulière, et de militantisme politique.

BJL

[ De PP à BJL :
- Non. Toutes les distinctions nécessaires ont été faites dès le départ.
- La notion de "genre" n'est pas idéologique (ni scientifique d'ailleurs) : elle est grammaticale.
- L'idéologie du gender s'est greffée en parasite sur la notion de genre, et c'est elle qui constitue le problème. Elle, et elle seule.
- Qu'est-ce que cette idéologie ?
Ce n'est pas (contrairement à ce que plaident ses avocats) la prise en compte ( légitime) des travaux sur l'impact du sociétal quant à la distribution des rôles entre hommes et femmes.
Mais c'est l'utilisation-détournement de ces travaux, pour leur faire dire ce qu'ils ne disent pas : que les identités sexuées n'existent pas et que tout n'est qu'une question de caprice individuel. Là, même Pascal Picq se dresse face aux théoriciens du gender et leur dit "vous racontez n'importe quoi." ]

réponse au commentaire

Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 27/01/2012

@ PP

> Alors nous sommes d'accord.
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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 27/01/2012

MINORITAIRES

> Je vous trouve gentil de dire "une partie des membres d'EELV et du PS". Sans doute peut-on trouver quelques voix parmi les sympathisants de ces partis (et plus généralement de la gauche) pour prendre leurs distances avec ces délires libertaires (on en trouve par exemple quelques uns sur le site Causeur), mais pour ce que j'en vois, elles sont très minoritaires. A preuve, je ne connais aucun élu PS ou EELV pour les représenter et porter leur sensibilité.

L.


[ De PP à L; - J'en connais pourtant (peu), et c'est par égard envers eux que je dis "une partie" ; en fait c'est une grande majorité. ]

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Écrit par : luc2 / | 27/01/2012

Les commentaires sont fermés.