25/01/2012
La crise : "les ordinateurs pensent pour nous"
11:44 Publié dans La crise | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : crise, spéculation, finance
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
D | L | M | M | J | V | S |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | |||||
3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 |
17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 |
24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 |
« Catholiques et citoyens : non aux rabatteurs ! | Page d'accueil | L'hyper-classe mondiale serait-elle gagnée par la lucidité ? »
11:44 Publié dans La crise | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : crise, spéculation, finance
Commentaires
ENCORE UN
> "Philippe Béchade rédige depuis dix ans des chroniques macroéconomiques quotidiennes ainsi que de nombreux essais financiers. Intervenant quotidien sur BFM depuis mai 1995, il est aussi la 'voix' de l'actualité boursière internationale sur RFI depuis juin 2002. Analyste technique et arbitragiste de formation, il fut en France l'un des tout premiers 'traders' mais également formateur de spécialistes des marchés à terme."
Bref, encore un qui n'entend rien en économie. Laissons cela aux gens sérieux.
______
Écrit par : PMalo / | 25/01/2012
TERRIFIANT
> " Beaucoup d’observateurs sont restés perplexes ce lundi devant une envolée de 12 points du CAC 40 en quelques secondes lorsque le mot Eurobonds fut prononcé par Mme Lagarde lors de son discours de voeux retransmis en direct depuis Berlin.
Cela s’est produit ce lundi à 12h15 : dès qu’a retenti ce mot magique, le CAC 40 a bondi de 3 340 vers 3 352 points avant de reperdre 10 points dans les 30 secondes qui ont suivi.
Cela prouve l’extrême automatisation des échanges — les vendeurs et les acheteurs se retirant du marché en quelques nanosecondes — et l’adossement de certains programmes de trading à des logiciels d’interprétation lexicale. Plus besoin de réfléchir, les ordinateurs pensent pour nous. Peu importe que cela n’ait aucune concordance avec le monde réel puisque rien ne surpasse la capacité des robots à construire et entretenir artificiellement des tendances boursières sur de l’extrapolation numérique."
Terrifiant.
Ils en pensent quoi, les colloqueurs zéconomiques bien-pensants de nos bien chers diocèses ?
Ils en pensent rien. Pour eux, les faits ont tort.
______
Écrit par : Allaire / | 25/01/2012
LES POCHES
> "PS : Retrouvez Philippe Béchade au 0899 88 20 36* pour une analyse exclusive des coulisses boursières… et des conseils pour y adapter votre portefeuille."
= Je dénonce le système mais je compte tout de même m'en mettre plein les poches.
B.
[ De PP à B. - Eh oui. Mais ça ne l'empêche pas d'avoir mis en ligne un bon article... Elevons-nous jusqu'à l'indifférence des sources, disait saint Thomas d'Aquin. ]
réponse au commentaire
Écrit par : BVdw / | 25/01/2012
30 SECONDES
> D'après le Père Gaël Giraud, le temps moyen de possession d'une action par les grands investisseurs est de 30 secondes. L'informatisation des marchés financier est, de fait, devenue folle.
______
Écrit par : Pierre Huet / | 25/01/2012
BON ARTICLE
> Bon article, en effet. Au moins, l’auteur ne semble pas dupe de la pensée computative et binaire qui illustre aujourd’hui le fonctionnement des marchés et des gouvernements qui leur sont soumis : « un/zéro, blanc/noir, jour/nuit, oui/non ! ». En ce jour où nous fêtons la conversion de saint Paul, je leur souhaite de découvrir la pensée trinitaire. C’est pas très compliqué : entre le un et le zéro, je glisse la gratuité, entre le blanc et le noir, j’immisce la vérité, entre le jour et la nuit, je discerne l’humanité. Et entre le oui et le non, je réclame l’assistance du Saint-Esprit…
______
Écrit par : Denis / | 25/01/2012
TRADING HAUTE FREQUENCE
> Vous avez raison raison cher PP, l'article n'est pas mauvais, mais ce qu'il dit à propos des ordinateurs n'est pas nouveau et se vérifie effectivement une fois de plus.
Et dommage qu'il ne pousse pas l'idée plus loin pour rappeler que rien a changé depuis le début de la crise: les formules, modèles mathématiques et implémentation dans des logiciels financiers sont faits par des matheux polytechniciens ou normaliens. Ce sont les banquiers (qui les paient grassement) qui leur demandent de créer des produits de spéculation hyper compliqués pour qu'au final ça vaille ce qu'ils veulent, et que personne ne soit capable de comprendre la justification de leur modèle. Et en plus ces produits toxiques sont estampillés triple A par les agences de notation...
Vu sur Wikipédia:
"En Europe, le trading haute fréquence représentait en Novembre 2010 environ 35 % des échanges. En Novembre 2011, 90% des ordres envoyés sur le marché actions et environ 30% des transactions, sont émis par des traders à haute fréquence."
Rien de nouveau donc...
______
Écrit par : BVdw / | 25/01/2012
Les commentaires sont fermés.