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16/11/2011

'Golgota Picnic' : ce que fera l'Eglise catholique à Paris

L'appel du cardinal Vingt-Trois, relayé par le site Padreblog :


8 décembre 2012

Les catholiques fêteront Marie, la Vierge Immaculée.

Ce jour là, sera donnée au Théâtre du Rond Point à Paris (8ème arrondissement) la première représentation de "Golgota Picnic". Pour le coup, les intentions de son auteur sont explicites et assumées : il ne s'agit pas seulement de critiquer le christianisme, mais bien de salir et d'insulter ce qui donne un sens à notre vie de chrétiens : le Christ sur la croix. Il y est présenté comme "fou", "chien de pyromane", "messie du sida" ou "putain de diable" et toutes les représentations chrétiennes de l'Amour divin sont salies ou dénigrées.

Une provocation violente, malsaine et gratuite que revendique l'auteur et qui blesse les chrétiens, mais aussi tout homme de bonne volonté attaché au respect.

 

Quand il le faut, l'Eglise réagit avec fermeté et justesse.

Ainsi, le Cardinal André Vingt-Trois lance aujourd'hui un appel à tous les catholiques, de toute sensibilité, auquel Padreblog s'associe avec empressement, et que nous invitons à relayer largement :

 "Alors que le spectacle Gólgota Picnic, programmé à Paris à partir du 8 décembre prochain, insulte la personne du Christ en croix, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, invite jeudi 8 décembre à 20h ceux qui le veulent à une veillée de prière à Notre-Dame de Paris au cours de laquelle seront proposées une méditation de la Passion du Christ et la vénération de la sainte couronne d’épines."

(NB : Seul message officiel;  Source : Site du Diocèse de Paris )

 

Pouvait-on imaginer meilleure réponse à ceux qui se plaisent à dénigrer et insulter le Christ en sa Passion ? Vénérer les reliques de cette même Passion, méditer ensemble le mystère du calvaire, réparer les offenses par notre prière et surtout en tirer un plus grand désir de notre propre conversion... voilà la réponse ajustée, qui portera de fruit et permettra de tirer d'un mal un plus grand bien !

 

Par ailleurs : 

Pour compléter cette démarche spirituelle, ou plutôt la préparer, certains ont proposé un témoignage public, sobre et pacifique : nous pourrions dans la journée, et jusqu'à 19h, passer déposer en silence une fleur blanche devant le Théâtre du Rond Point.

Pour éviter tout risque d'affrontement, ni même nourrir un climat de tension, nous ne resterons pas devant le Théâtre, mais irons rejoindre la veillée de prière organisée à Notre-Dame de Paris.

Ce geste est beau, simple et parlant. Il ne peut pas être caricaturé. Il pourra être renouvelé chaque jour, jusqu'au 17 décembre, date de la dernière représentation. Il peut être partagé par tous ceux, croyants ou non, qui comprennent la douleur des chrétiens et veulent appeler au respect mutuel.

Comprenons-le bien : les chrétiens respectent les artistes et la liberté d’expression.

Simplement, pour vivre ensemble et éviter l’éclatement de la société en de multiples communautés qui s’ignorent ou s’agressent, il faut que cette liberté d’expression s’accompagne d’un vrai respect de ce qui donne sens à la vie des autres.

Cette pièce de théâtre est pour cette raison une violence faite aux croyants. Loin de servir la paix - comme l’art sait le faire - elle attise les braises de la division et de l’intolérance.

Face à cela, nous voulons exprimer notre douleur et appeler au respect mutuel. Nous le ferons en chrétiens, c’est à dire de façon pacifique, sobre et juste, refusant toute violence, toute agressivité et tout affrontement.

Après les divisions et les polémiques passées, les catholiques ont là l'occasion d'exprimer ensemble, et de façon juste, leur amour du Seigneur et leur désir d'oeuvrer à un plus grand respect mutuel. Nous ne pouvons qu'espérer que cette unité prime, sous l'autorité de nos évêques.

RDV le 8 décembre, pour cette vénération exceptionnelle des reliques de la Passion, à l'appel de Mgr Vingt-Trois !

 

Abbé Pierre-Hervé GROSJEAN

Abbé Pierre AMAR

Abbé Guillaume SEGUIN

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Commentaires

Bravo !

> La seule façon en effet d'éviter les instrumentalisations diverses et variées est que le magistère lui-même anticipe et participe physiquement en lançant des initiatives concrètes pour occuper le terrain. On a tous été jeunes et on sait d'expérience qu'elle est tout feu tout flamme dans sa naïveté pas toujours bien éclairée certes (mais c'est le propre de la jeunesse, non ?) et l'irriter par des propos trop sévères du style "idiots..." peut pousser à des réactions de rebellion bien difficiles ensuite à calmer - ceux qui ont fait l'expérience du conflit des générations, comme on dit, avec leurs adolescents, comprendront. La peur par excès - je dis bien excès - de prudence des adultes est absolument inopérante pour ne pas dire désastreuse.
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Écrit par : Illingen | 17/11/2011

INCITATION À LA HAINE

> Très juste réaction de Mgr Vingt-Trois et excellente proposition que celle de déposer une fleur blanche devant le Théâtre !
Face à l'incitation à la haine, la prière et l'indignation émue et pacifique...
Car on peut se demander si avec cette pièce, contrairement à celle de Castellucci qui ménageait une variété d'interprétations, il ne s'agit pas là d'inciter les gens à éprouver du mépris ou de la haine pour les chrétiens... ce qui est puni par le Code Pénal...
Comme le rappelle l'article de Wikipedia "incitation à la haine" :
"L'incitation à la haine raciale est le fait, par des discours, des écrits ou par tout autre moyen, de pousser d'autres personnes à modifier leur comportement en racisme.
En droit français, l'incitation à la haine raciale est un délit défini par l'article 24 de Loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, c'est-à-dire par la loi du 1er juillet 1972 « relative à la lutte contre le racisme », dite « Loi Pleven »1. Contrairement à ce qu'on croit souvent, cette disposition n'a pas été modifiée par la loi Gayssot, mais par la loi de 1992 « relative à la réforme du Code pénal », loi en vigueur depuis 1994, qui a élevé la peine d'emprisonnement encourue à un an.
[...]
Ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement. »
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Écrit par : FB / | 17/11/2011

ROSE BLANCHE

> Face aux déversements de haine, la "rose blanche" et la prière ?
Sophie Scholl aurait été d'accord.

Illingen
Permettez-moi de vous contredire : non, ce n'est pas le propre de la jeunesse de ne pas être éclairé ; ce qui lui est propre c'est l'envie d'agir. La jeunesse suit ce qu'on lui propose, s'éclaire avec les lampes qu'on lui donne.
S'il y a une leçon à retenir des excès commis, c'est le manque de propositions que nous faisons aux jeunes.
Que ce message politique ait pu séduire des jeunes qui habituellement ne sont pas proches de ces mouvances en dit long sur l'abandon de la formation intellectuelle, catéchétique, philosophique des jeunes et moins jeunes.
Quand on sait ce qu'est le combat spirituel, on ne se laise pas séduire par la tentation d'une sorte de djihad pseudo catho.
Caté nul = catho nul.
Quand le Diable fait du surf, c'est qu'il y a un océan de connerie.
On n'a pas transmis à des jeunes ce qu'on savait :
Que le règne du Christ se fait par notre intermédiaire et sur les coeurs, notre foi n'est pas réduite à une loi, le Christ ne règne pas sur le monde comme sur un prétoire.
Qu'on n'évite pas le mal parce que c'est interdit, on ne fait pas régner le bien à coup de loi mais par amour du bien, par la conversion.
Que le Christ ne veut pas régner en apparence mais en vrai, dans les consciences; pas ds les rues mais dans les âmes par un libre choix de nos volontés.
Il a fallu des siècles à l'Eglise pour faire disparaître les combats de gladiateurs et l'esclavage. Pendant des siècles les chrétiens ont cohabité avec de telles horreurs.
Ces attaques sont autant d'occasions de se montrer chrétien.
Il faut dire à ces jeunes que s'il est naturel de vouloir être respectés, le royaume du Christ n'étant pas de ce monde, il faut s'attendre à des souffrances et ce n'est pas l'estime des gens qu'il faut rechercher par dessus tout mais la volonté de notre Dieu.
Il faut dire aux autorités et aux auteurs que ce n'est pas normal, pour leur éviter de se rendre complice d'une insulte (s'ils ne voient pas Dieu, ils voient les humains qui y croient et sont scandalisés) ; s'ils n'agissent pas, tant pis.
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Écrit par : zorglub / | 17/11/2011

SURF

> Quand le Diable fait du surf, c'est qu'il y a un océan de connerie."
Excellent, Zorglub. je la garde.
Sinon, oui, vous avez entièrement raison. Il y a un manque "gigantesquissime" de dialogue, d'explication et de transmission envers la jeunesse. Si vous saviez le nombre de jeunes ados que je côtoie et qui n'ont même plus envie de vivre....Et je ne parle pas des pseudo adultes qui sont leurs géniteurs. Il y a un travail de témoignage, d'explication d'exposition (proposition?) de la foi énorme à faire. C'est la tâche qui nous attends. Celle de notre génération de croyants qui restent au milieu du désastre. Au boulot.
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Écrit par : VF / | 17/11/2011

LEUR MONTRER AUTRE CHOSE

> Un désastre ? non car nous avons tous en nous la marque du doigt de Dieu qui nous a modelé. Nous aspirons tous à être heureux, aimé donc plus ou moins consciemment, à connaître Dieu
De même que le judo se sert de la force de l'autre, l'évangélisation répond à ce qui est le plus naturel chez l'homme.
En évangélisation, les gens sont d'abord gênés, mais parce qu'il y a les autres.
Au bout d'un temps, s'ils sont seuls, ils sont intéressés, le principal obstacle, c'est l'image qu'ils sont de l'Eglise et le relativisme : "pourquoi le catholicisme et pas une autre religion ? y'en a plein qui sont très bien j'veux dire et pis d'abord y'a plein de cathos eh ben y sont tous pas bien hein, d'abord"
Au départ la formation n'est "même pas" catéchétique : simplement du bon sens, de la philo, de la logique.
Simplement faire comprendre que oui il existe un vrai et un faux un bien et un mal et que ce n'et pas ue question de croyance mais un constat que tout le monde peut faire, rien que ça libérerait bcp de jeunes.
La philo, c'est dès la 3e (adaptée).
Aujourd'hui tout est régi d'un côté par le sentimentalisme et de l'autre par le pragmatisme matérialiste.
D'un côté, c'est l'apogée de certaines formes d'esprit issues du romantisme. La bonne intention règne en maîtresse, la prudence est vue comme du cynisme.
La bonté confondue avec la bonnasserie, l'idéal avec la rêverie, le respect de l'autre avec le laissez-faire ; cette tendance croit au coup de foudre, à l'amour-état de vie, que la réflexion en supprimant la spontanéité est un calcul
Les jeunes qui sont ds ce groupe remplissent les centres de jeunes suicidants
De l'autre côté, le scientisme, la froide logique sans vision métaphysique, l'individu plutôt que la personne, le conjoncturel confondu avec la loi, les événements vus comme inéluctables (de plus en plus de divorce? donc l'amour n'est pas fait pr durer)
Ils sont contre le mariage car ce n'est pas possible, pr l'euthanasie car ils confondent l'agréable et le bien etc.
ce groupe est bourré d'athées et/ou agnostiques. C'est là que se réfugient les plus forts du premier groupe après un échec
Ces cyniques exercent sur le premier groupe la fascination du serpent.
tant qu'on ne leur montrera pas autre chose, au 1er comme au 2e groupe.
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Écrit par : zorglub / | 17/11/2011

A Zorglub

> Mais bien sûr que ce n’est pas le propre de la jeunesse de ne pas être éclairé.
Et pour développer en m’excusant d’être hors sujet par rapport au billet stricto sensu sur Golgota Picnic.
Quand les éducateurs de la foi se décideront enfin à prendre au sérieux Humani Generis du 12 août 1950
(http://www.vatican.va/holy_father/pius_xii/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_12081950_humani-generis_fr.html)
qui est un énième avertissement (parmi tant d’autres dont La Salette, les révélations de Catherine Emmerich, etc.), il commencera à y avoir de l’éclairage, notamment auprès de la jeunesse. Comment les croyants peuvent-ils d’un côté croire en un événement tout de même peu banal et qui défie l’imagination – à savoir la réalité du Christ, sa résurrection d’entre les morts, sa présence concrète et réelle dans l’eucharistie… - et de l’autre, rejeter comme fables tant d’événements tirés du … même corpus.
Un exemple - parmi tant d’autres innombrables - saisissant de cette forme de schizophrénie du discours ambiant est celui ci après relevé dans la Bible de Jérusalem :
Bible de Jérusalem (format poche) éd du Cerf 2008 imprimatur Rome le 30 septembre 1999, page 19 chapitre « les récits et l’histoire » : «L’histoire patriarcale est une histoire de famille, populaire et religieuse qui affirme : il y a un Dieu qui a formé un peuple et lui a donné un pays. L’insuffisance des données bibliques et l’incertitude de la chronologie extrabiblique ne permettent pas à l’historien moderne de se prononcer sur l’historicité des événements racontés. »
Mon commentaire perso : il semblerait qu'il y ait ici une sérieuse divergence avec une vérité de foi ?!?! Si effectivement divergence il y a et si on ne peut plus se fier à l'imprimatur ...même celle de Rome...
Il serait peut-être bon que les éducateurs pensent à sortir d’une sorte de sidération, qui les domine plus ou moins consciemment et dont l’origine est peut-être dans ce qui est fort bien décrit dans la note de l’éditeur du livre de Jacqueline Genot-Bismuth « un homme nommé Salut ». A savoir :
« …Une méconnaissance profonde du milieu ethnique judéen explique la longue erreur passée. Cette méconnaissance est due à l'enseignement du mépris et à la détestation du judaïsme, qui sont constants dans la philosophie allemande, maîtresse de l'exégèse critique allemande suivie par la plupart de nos exégètes depuis Renan et Loisy…. ». « L’enseignement du mépris et la détestation du judaïsme » : à méditer.
En peu de mots, quand on veut bien prendre le temps de creuser (à l’instar du Père Rafic Nahra du diocèse de Paris qui est intervenu aux Bernardins en six conférences de deux heures chacune sur Abraham, cf
(http://www.collegedesbernardins.fr/podcast/blog/podcast.php?cat=FiguredAbraham).
on découvre combien est fascinante la grande fresque de l’histoire humaine dans ce qu’elle a de réel et de concret. Cela n’a rien de « gnangnan ». S’il y a bien sûr de l’allégorie et du symbole, il y a aussi de l’histoire concrète datée chronologiquement.
Autre exemple que celui d’Abraham, combien savent-ils qu’il ressort des Ecritures la présence de deux horloges pour dater les événements, une qui démarre à compter de la création de l’univers (environ 14 milliards d’années), une autre qui prend son envol à compter de la FIN du sixième jour (lequel jour a duré plusieurs millions d’années) lors de la création de l’homme qui a succédé aux humanoïdes qui eux n’étaient pas créés à l’image et à la ressemblance de DIEU - la différence se faisant au niveau de la nature de l’esprit animant ces êtres et non du corps qui est quant à lui animal.
Quant au christianisme, la venue du Sauveur se démontre par les Ecritures de l’époque - donc l’ancien testament d’aujourd’hui - comme l’a fait notamment Justin Martyr au deuxième siècle (cf aussi la prophétie des 70 semaines reprise dans la Cité de Dieu de Saint Augustin – soit dit en passant, il s’agit d’une prophétie antique juive prise aux sérieux par les fameux mages). C’est tout de même assez fabuleux de pouvoir faire personnellement cette démonstration, mais bien sûr, il faut se donner un minimum de peine (par exemple, situer la date du décret d’Artaxerxes et suivre le raisonnement des semaines d’années…pour aboutir à l’époque de la prédication du Christ). Mais si on ne veut pas y croire, pourquoi alors croire au Verbe dont la venue dans la chair était prophétisée, en la réalité du caractère apostolique – qui se démontre lui aussi - de l’Eglise Catholique romaine ? La foi et la raison sont alliées, ne l’oublions pas, pourquoi toujours douter de la foi et non pas du doute ?
Cela va demander un effort certain, car il est plus difficile de désapprendre que d’apprendre. C’est sur son propre terrain qu’il faut se situer et non sur celui de l’adversaire qui de toute façon aura toujours un argument très habile (mais foireux quand on gratte) pour « sidérer ». Comme par exemple transformer une théorie en certitude dogmatique et évincer les hypothèses dérangeantes. Mais si les éducateurs restent dans le confort du consensus par crainte de passer pour de doux dingues, comment en sortirons-nous (quand le Christ dit qu’il n’est pas venu apporter la paix sur la terre, c’est bien sûr de ce fameux « consensus » dont il veut parler) ? Le « n’ayez pas peur » du pape Jean-Paul II concerne aussi les éducateurs.
Mais il est vrai que tout cela est délicat et ne se fait pas forcément d’un seul coup, on le voit bien dans le manière de procéder du Christ qui a voilé volontairement son propos par des paraboles, la foule n’étant pas prête pour recevoir le message ensuite expliqué plus en détails aux disciples.
Mais cela n’exonère pas de la nécessité d’étancher la soif de croire des croyants, en étant formé pour avoir la capacité d’être plus explicite.
C’est effectivement le propre des anciens d’éclairer la jeunesse, et en premier lieu les parents, s’ils en ont envie ou s’ils le peuvent.
Cet effort est incontournable pour la cohérence, car sans cette dernière, point de crédibilité ni de respect. Et pour reprendre votre expression « si le caté est nul = le catho est nul ». Et si le catho est nul…
Le risque à la sortie c’est ni plus ni moins le blasphème, c’est –à-dire en fait pour ceux qui se disent croyants, donner une image de DIEU qui n’est pas la sienne.
Le mot vient du grec ἡ βλασφημία, τῆς βλασφημίας / blasphêmía, dérivé de βλάπτειν / bláptein, « injurier », et φήμη/φάμα / phếmê ou pháma (dialecte dorien), « réputation », qui a donné blasphemia en latin et signifie littéralement « diffamation ». source : wilkipedia.
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Écrit par : Illingen / | 17/11/2011

@ Illingen

> Achtung de ne pas mettre des révélations privées sur le même plan qu'une encyclique.
Une encyclique on doit la suivre ; une révélation privée, si elle est vraie, c'est du" bonus" ; si elle est privée et non publique c'est qu'elle n'est pas indispensable au peuple de Dieu.
Si elles vont dans le bon sens, tant mieux mais on en reste là.
Pour ce qui est de votre bible de Jérusalem, ce texte que vous citez dit qu'il n'y a pas toujours concordance entre les faits relatés et l'histoire. Peut-être aurait mieux valu écrire "l'historiographie" c'est-à-dire non ce qui s'est effectivement passé mais ce qu'on en connaît. Ça vous irait comme ça ?
De plus l'important n'est pas toujours les faits mais le sens des événements. Attention à ne pas retenir que l'historique et non l'esprit
Pour le reste, votre post demande d'être intelligent.
C'est une chose que j'ai essayé plusieurs fois par curiosité, mais c'est tellement fatiguant, j'ai préféré arrêter.
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Écrit par : zorglub / | 18/11/2011

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