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07/11/2011

La droite devient réellement un problème

la crise"Il n'est pas utile de s'en prendre aux agences de notation, aux banquiers, aux spéculateurs ou à je ne sais quel bouc émissaire." De qui est cette ineptie qui prétend interdire toute analyse de la piraterie financière ? De François Fillon, discourant à Morzine samedi dernier.


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Commentaires

JUSTEMENT SI

> Si Fillon avait mis de l'huile, il y verrait clair à présent.
Mets de l'huile, petit homme !
Je m'y attendais depuis longtemps à ce qu'on nous sorte que si nous sommes en crise, ce n'est pas dû à leur système mais au fait qu'on n'a pas joué selon les règles de leur jeu.
Mais justement si : la crise est le fruit du sytème financier mondial.
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Écrit par : zorglub / | 07/11/2011

IMPUISSANTS

> Et bien, quel gouvernement ! En même temps, ce n'est que l'aveu de son impuissance face au pouvoir de l’Économique. L'état ne s'écrit plus qu'avec un petit "e"...
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Écrit par : Vincent / | 07/11/2011

METTRE UN TERME AU RACKET

> Fillon a certes raison sur un point, il faut diminuer les dépenses, mais curieusement, IL NE PARLE JAMAIS DES DÉPENSES LES PLUS IMPORTANTES et les plus scandaleuses. En France et en Europe c'est le Tonneau des Danaîdes! En France, une réforme de la Banque de France, votée en 1973 sous l’impulsion du ministre Giscard interdit au Trésor public d’emprunter directement à la Banque de France à des taux d’intérêt nuls ou très faibles. La Banque de France ne peut donc plus financer par de la création monétaire les déficits publics. Le gouvernement français (comme maintenant tous les gouvernements européens) est dès lors obligé de faire appel aux marchés financiers, c’est-à-dire à des banques privées, et ce, aux taux d’intérêt du marché. D'où la mainmise actuelle des marchés financiers sur les États et les nations. Cette disposition a été intégralement reprise lors de la création de la Banque centrale européenne (BCE), puis dans tous les traités européens. On aboutit à une situation hallucinante. Les États ne peuvent pas être financés par la BCE ; mais celle-ci peut par contre refinancer les banques privées à de très faibles taux ! Ces dernières prêtent ensuite aux États à des taux nettement supérieurs, voire carrément usuraires ! Il faut mettre un terme à ce racket mondialisé.
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Écrit par : Fourmillions / | 07/11/2011

RIEN DE CE GENRE

> Laisseriez-vous sous entendre que la gauche serait une solution ? On peut aussi imaginer que cette distinction, droite / gauche,est un miroir aux alouettes pour mener obstinément une même et constante politique !

JLS


[ De PP à JLS - Abstentionniste militant, je ne laisse rien entendre de ce genre. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Jean-Louis Serre / | 07/11/2011

PATHETIQUE

> Pathétique. Et quand on pense qu'on essaie de nous faire passer M. Fillon pour l'élément modéré du sarkozysme, cela devient proprement désarmant.
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Écrit par : Jérôme / | 07/11/2011

@ Fourmillion

> Merci de parler de cette fameuse loi de 73 votée pour dynamiser la banque privée. on n'en parlera jamais assez !
L'Etat s'est mis au service du secteur privé alors qu'il doit servir le Bien Commun, ce n'est pas du tout la même chose !
cette confusion entre secteur privé et bien commun, que de ravages !
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Écrit par : zorglub / | 07/11/2011

EN CONSCIENCE

> Vous dites : "Abstentionniste militant" ???
"La démocratie fonctionne sur le principe du pouvoir donné au peuple lors de consultations électorales. Tous les élus sans exception tirent leur légitimité de ce pouvoir, que l'abstention ait été abondante ou pas. En refusant d'aller voter, le peuple croyant naïvement sanctionner le personnel politique se sanctionne lui-même en déclinant finalement l'offre républicaine qui lui est faite d'utiliser le vrai seul pouvoir qui est le sien dans nos institutions.
Il y a finalement quelque chose de très paradoxal dans l'acte d'abstention, puisque nombreux sont ceux qui le considèrent comme un acte politique à part entière. L'abstentionniste s'afflige une sanction à lui-même. Car aucune abstention, aussi massive soit-elle, n'a jamais empêché qui que ce soit d'être élu.
Les abstentionnistes constitueraient le premier parti de France ? Un parti sans le moindre élu alors !
Je comprends le dégoût que certains citoyens expriment vis à vis du politique. Mais tout comme un consommateur qui décide de ne plus consommer, le citoyen qui décide de ne plus voter perd pratiquement sa qualité de citoyen en se comportant ainsi. Et c'est un vrai sujet de préoccupation car il ne peut exister de démocratie moderne sans des citoyens actifs et mobilisés.
La démocratie se nourrit du vote des citoyens, pas de l'abstention."

S.

[ De PP à S. :
- Et quand aucun candidat dit "sérieux" (= ayant une chance d'être élu) ne vous paraît acceptable en conscience, vous faites quoi ? Vous votez contre votre conscience ?
- L'objection de conscience, c'est ce que j'appelle "abstentionnisme militant". Aucune force au monde n'aurait pu me forcer à voter pour Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy. ]

réponse au commentaire

Écrit par : sarrazin / | 07/11/2011

@ Sarrazin :

- de nombreuses notes et commentaires sur ce blog expliquent cet "abstentionnisme militant" ; vous pouvez vous y référer.
- de qui est ce texte que vous nous présentez entre guillemets ?
- cette phrase en particulier m'étonne : "Mais tout comme un consommateur qui décide de ne plus consommer, le citoyen qui décide de ne plus voter perd pratiquement sa qualité de citoyen en se comportant ainsi." Ben tiens... je suis bien mal barré : je ne "consomme" pour ainsi dire quasiment rien et ne vote plus guère qu'à certaines élections locales.
Réduire la vie citoyenne au vote (et à la consommation !!!) est un sophisme entourloupe permettant aux partis et au système électoral actuel de prolonger leur existence. Imaginez-vous qu'il y ait d'autres moyens de participer activement à la vie politique que le vote ?
Cette comparaison insidieuse entre "la consommation" et "le vote" est tout bonnement inacceptable, et explicite très bien le mot d'ordre actuel : "citoyen ! consomme, vote, et tais-toi !"
Etrange définition du citoyen.
- à quand une réelle et effective prise en compte du vote blanc ?
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Écrit par : PMalo / | 07/11/2011

FACON DE PENSER

> C'est marrant cette façon de penser que la démocratie passe obligatoirement par les urnes officielles.
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Écrit par : VF / | 07/11/2011

A tous,

> Je comprends bien ce souci de trouver un candidat, et le problème de la non reconnaissance du vote blanc, ce qui est en effet anti-démocratique.
Un second tour d'élection c'est un casse tête pour le plus grand nombre des électeurs, pour ma part j'avais développé un tel rejet de Nicolas Sarkozy que j'avais voté Ségolène, j'avais en réalité voulu bien davantage voter contre Nicolas Sarkozy.
Si un jour nous avions à la fois la reconnaissance du vote blanc et un peu de proportionnelle instillée dans la loi électorale cela amènerait le respect de la constitution (le pluralisme) et davantage de démocratie.
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Écrit par : GBA92 / | 07/11/2011

réponse à Sarrazin et PP sur "vote blanc et abstentionnisme" :


> je suis bien d'accord : avec le levier de notre conso, notre épargne, nos bulletins de vote, on nous fait "chanter" et sur notre front est marqué :"pigeon" et/ou "dindon". Nous sommes dans une farce virtuelle à la Philippe Muray/Elizabeth Lévy dans 'Festivus-festivus', et j'ai bien aimé ce que Philippe de Villiers a récemment déclaré au sujet d'une taxe sur les parcs de loisirs : " Euroland et son clown Barroso, le seul parc de jeux autorisé..."
Seulement, ce n'est pas drôle du tout, car nous sommes soumis aux rêves utopiques et funestes (pléonasme) de quelques uns : gouvernement mondial éclairé, etc...
Nous sommes gouvernés en réalité par une ploutocratie (Pierre Bergé, Bill Gates, le président de Google,...) qui nous impose un monde socialiste utopiste globalisant, soviétisant, totalement intolérant et nous imposant par la force quelque chose qui nous situerait entre "Brazil" et "Soylent Green" (films à voir absolument).
Notre problème urgent est donc le suivant : comment "sortir" les soviets eurocrates fédéralistes du pouvoir, et récupérer le nôtre, comment arrêter cette machine infernale qui ne reconnaît aucun vote, aucun référendum national de toute façon ? Peut-on encore impacter notre volonté par notre bulletin de vote ? Qui est Marine Le Pen (non-fédéraliste), qui est Dupont-Aignan ? Christine Boutin? Et le vote blanc?
Quelqu'un peut-il m'aider ?
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Écrit par : le 22 à Asnières / | 07/11/2011

L'ABSTENTION INQUIÈTE LE SYSTÈME

> Tout à fait d'accord avec PP, PMalo, VF ...
C'est quand même une liberté fondamentale de ne pas soutenir par un vote un système qu'on rejette.
De plus, ce que j'ai retenu des commentaires de presse après de précédentes élection est que l'abstention inquiète TRÈS vivement le système. (plus que le vote FN).
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Écrit par : Pierre Huet / | 07/11/2011

A PMalo :

> Comment répondez vous à la question que vous posez : "Imaginez-vous qu'il y ait d'autres moyens de participer activement à la vie politique que le vote ?" Quelle définition donnez vous de la "vie politique" ?

A VF :

> Comment installons-nous des urnes non officielles ? Personnellement, je ne vois que les demandes de referendum. Imaginez vous ou pratiquez vous autre chose ?
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Écrit par : FL / | 08/11/2011

@ Fourmillion et @ zorglub :

> Cette réforme de la Banque de France, votée en 1973, ne serait-elle donc pas comparable à «se tirer une balle dans le pied» ? Et uniquement dans le pied de la France… pendant que d’autres, plus avisés, se garderaient bien d’une telle stupidité ? L’Irlande, le Portugal, l’Italie, la Grèce, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne (!) qui, eux, n’emprunteraient pas (ridiculement) sur les marchés financiers…
La naïveté de 1973 n’était-elle pas (un peu) dictée par un objectif — peu critiquable à l’époque — : juguler, ou maîtriser, l’inflation provoquée entre autre, par la création monétaire (dite «planche à billet»…).
La lutte contre l’inflation, n’était-elle pas aussi (déjà ?) le souci (louable ?) d’éviter (autant que faire se pourrait) que «vivre au dessus de ses moyens» pèse sur le pays comme sur les citoyens ? On doit cependant admettre que l’objectif n’a pas été atteint sans délai ; et qu’il a fallu attendre de s’en remettre à la BCE et au MarkEuro pour y parvenir… mais au prix d’un endettement considérable.
Tout comptes faits, que «vivre au dessus de ses moyens» soit assumé par une «charge de la dette» ou par l’inflation, cela doit de toute façon se payer…
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Écrit par : Fondudaviation / | 08/11/2011

ALORS...

> cher Fondudaviachion,
ch'est chûr, mais ch'est à Valéry Giscard prétendu d'Echtaing qui faut l'exchpliquer.
Quoiqu'il en choit, je n'aime pas les chychtèmes mais les méthodes et che qui peut être bon à une période économique ne l'est plus après.

Jorglub
abstentionniste militant

J'ai la prétention de penser que mon vote c'est comme ma virginité, ça vaut très cher. La capote du bulletin blanc ne correspond pas à ma vision des choses.
Car si Chateaubriand disait qu'il fallait "être avare de son mépris vu le grand nombre de nécessiteux" , je ne peux être généreux de mon bulletin étant donné l'absence d'homme d'Etat.
D'ailleurs quand je vote "non" on fait comme si j'avais dit "oui", alors ...
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Écrit par : zorglub / | 08/11/2011

à FL :

> il y pas mal de façon (référendum local, manifestation et pression sur les "décideurs" locaux ou désobéissance civile locale, mutualisme, grève du zèle, etc.) mais qui au final se résume en une seule: vivre notre vie selon notre foi et que le reste aille au diable. Bien sur, on peut me répondre que la politique s'occupe de nous et qu'elle finit par nous rejoindre. Le jour ou un quelconque gouvernement me rejoindra et m'empêchera vraiment de vivre ma foi, j'aurais alors le choix entre la barricade (je suis dans une période Commune :-) ) ou le martyre, ce sera selon l'humeur.
Au passage, si jamais un jour, il y a une abstention de plus de 50% aux présidentielles, cela légitimera d'un point de vue électoral la désobéissance civile.
Sérieusement, ça va durer longtemps cette comédie à chaque période électorale? Il y encore des gens qui croient aux élections actuellement? Ils savent lire, non? Ils lisent les programmes et ils comparent avec leur réalisation? Ils observent un peu le parcours et les actes de leurs candidats?
C'est comme l'argument qui me g....le en ce moment et que je prends régulièrement dans les dents au boulot ou avec des amis: "si tu ne votes pas, tu donnes ta voix à l'Autre (au choix: Sarko, Marine, Hollande, etc.)" Et bien non, messieurs dames, ma voix est à moi et si je la garde, c'est que je ne la donne pas. Et ce n'est pas parce que vous ne l'avez pas eu qu'il faut utiliser des arguments fallacieux et bas de plafond pour me culpabiliser de votre défaite.
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Écrit par : VF / | 08/11/2011

ET LES PETITS

> OH-OH !!? Y'a quelqu'un dans la salle ?
Vous n'avez pas répondu à ma question : que pensez-vous tous des "petits" candidats à la présidentielle (y compris ceux qui vont encore arriver d'ici la clôture des listes ). Ne serait-ce pas un bon moyen de montrer notre façon de penser ?
Sinon, totalement d'accord avec tous, et merci pour l'humour dans l'humeur, ça fait du bien.
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Écrit par : le 22 à Asnières / | 08/11/2011

@ Fernand Raynaud :

mais si on vous écoute, mon petit.
Petit candidats : De même qu'on dit ce qu'on a à dire même si l'on n'est pas sûr d'être écouté ou de convaincre, je voterais pour qui représente mes idées, qu'il ait des chance d'être élu ou non. Mais...
"ET LES PETITS" : ça rappelle le "Allez les petits" de Roger Couderc lors des matchs de rugby des années 70.
(Jean Patrick Lescarboura, JP Rives ...)
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Écrit par : zorglub / | 09/11/2011

79 ?

> Ah, le match du 14 juillet contre les all blacks avec JP Rive....79 je crois, non ?
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Écrit par : VF / | 09/11/2011

COMPTES

> G-vain : plus de 80 000 millions d'euros (suite à 37000 pour sarko) -
Le Senat : écouter ce qu'il coûte - bien payés les sénateurs, la place est bonne ..........
Libye : 10 000 missiles disparus (Juppé) ça coute combien un missile ?
Etc ............
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Écrit par : Clo / | 09/11/2011

> "la désobeissance civile" - de W. Thoreau
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Écrit par : Clo / | 09/11/2011

@ Clo :

> vous vouliez bien sûr parler de H. D. Thoreau.
Toute son oeuvre est à lire.
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Écrit par : PMalo / | 11/11/2011

Les commentaires sont fermés.