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14/10/2011

Une certaine façon de "défendre le bien" peut nuire autant que le mal lui-même

Les pharisiens face à Jésus (Luc 11, 42-46) :


<< Jésus ne profère pas une malédiction à l'égard des pharisiens : Malheureux êtes-vous. Il y a du regret, de la tristesse dans la parole de Jésus. Nous devons y voir aussi un avertissement. On ne fait pas le bonheur des autres sans eux. C'est une constatation courante. Jésus souffre en constatant que la générosité des pharisiens n'est pas orientée vers la justice du Royaume, mais vers la justice de la Loi. Malheureux êtes-vous. Jésus regrette que les hommes soient fermés au bonheur de Dieu. Le pharisaïsme enferme l'homme sur lui-même, le conduit à laisser de côté la justice et l'amour. La justice de Dieu, c'est-à-dire l'ouverture de l'homme au changement du coeur par l'action de Dieu. Le pharisaïsme conduit l'homme à se mettre à la place de Dieu (les premiers). Quiconque se laisse atteindre par cette maladie du coeur, par ce dessèchement de la vie, est déjà dans la mort. Le pharisaïsme ne peut pas ne pas conduire à charger les épaules de l'autre du fardeau du jugement que l'on a porté sur lui. « L'habitude de toujours localiser le mal en face et en dehors de soi, secrète un pharisaïsme insensible qui peut être aussi pernicieux que le mal », disait Mounier. Donne-nous, Seigneur, un coeur ouvert à ton Esprit. >>  (Père Gontier)

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