14/11/2011
"Objection de croissance et christianisme" : le colloque
18-20 novembre, à Lyon, le colloque de Chrétiens & pic de pétrole :
http://www.chretiens-et-pic-de-petrole.org/
17:24 Publié dans Chrétiens indignés | Lien permanent | Commentaires (19)
Commentaires
RENCONTRONS-NOUS À LYON : UNE ADRESSE MAIL POUR S'ORGANISER
> Suite à la rencontre parisienne organisée le 19 juin, plusieurs lecteurs et commentateurs du blog avaient émis l'idée d'une rencontre lyonnaise. Cette rencontre pourrait se faire lors du colloque "Chrétiens et pic de pétrole", s'il y a suffisamment de monde intéressé. Prenez contact ! Voici l'adresse mail de ce projet: chretiensdecroissants.lyon@gmail.com
Mahaut
______
Écrit par : Rencontrons-nous à Lyon / | 07/09/2011
LATOUCHE ET RAVIGNAN
> Pour aplanir le terrain de cette rencontre, il faudrait d’abord répondre point par point à l’article de Serge Latouche sur "Caritas in veritate". Jusqu’à présent personne ne l’a contredit. C’est une manière implicite (et désastreuse) de lui donner raison. Latouche n’est d’ailleurs pas seul : un texte de François de Ravignan, disponible sur le site "Chrétiens et pic de pétrole" abonde dans le même sens, et conclut : « Tout compte fait, cette encyclique est à mettre au nombre des occasions manquées ».
On peut toujours dire qu’on ne discute pas avec des « catophobes » (François de Ravignan l’est-il ?) ; mais c’est avoir un réflexe d’autruche : comment, dans ce cas, pourrait-il y avoir un débat ? ce que j’attends de ce colloque, ce n’est pas une juxtaposition de discours, mais proprement un débat contradictoire qui permette de crever l’abcès : oui ou non y a-t-il incompatibilité de la doctrine sociale de l’Eglise et de la Décroissance ?
Bref, a-t-on affaire à un colloque de rencontre en vérité, qui permettra de clarifier certains points problématiques de l’encyclique ; ou s’agira-t-il de s’afficher ensemble, d’arborer fièrement (et œcuméniquement) l’étiquette de « décroissant », tout en évitant d’aborder les sujets qui fâchent ?
BJP
[ De PP à BJP - Ne jugez pas d'avance. Ce colloque sera vraisemblablement aussi animé que le précédent. Quant à Latouche et Ravignan, il est normal de les inclure dans la documentation de départ, puisqu'ils expriment - chacun à sa façon - des positions négatives sur Benoît XVI ; on en discutera probablement durant les séances.
Mais de vous à moi, leurs arguments ne sont pas impressionnants - à moins de fixer aux chefs de l'Eglise catholique une mission qui n'est pas la leur mais celle des laïcs ; qui veut noyer le chien (ou le pape) - et c'est bien de ça qu'il s'agit - l'accuse de la rage. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 07/09/2011
> J'y serai !
______
Écrit par : Feld / | 07/09/2011
OBJECTION DE CROISSANCE ET CHRISTIANISME
> Oui, les chrétiens français - surtout ceux qui ont comme moi une sensibilité plutôt libérale (au moins au sens de Bastiat et Tocqueville) - ont tout intérêt à enrichir leur pensée des salutaires perspectives qu'ouvrent les objecteurs de croissance !
Des convergences apparaissent en effet clairement entre certains courants de la décroissance et l'enseignement social de l'Eglise : don et gratuité contre mercantilisme, respect de la nature, promotion du MIEUX au lieu du PLUS, rejet du libéral-libertarisme (c'est une journaliste de La Décroissance qui a fait la meilleure critique de l'imposture Cohn-Bendit que je connaisse : http://lesoupirailetlesvitraux.hautetfort.com/archive/2011/08/10/le-rebellocrate.html)...
Notre petite initiative lyonnaise, "Alternative catholique", s'inscrivant pleinement dans cet esprit de rencontre, je remercie Patrice de Plunkett, Mahaut et l'équipe de "Chrétiens et pic de pétrole" d'encourager nos échanges.
______
Écrit par : Gualtiero / | 08/09/2011
LES SOBRES
> En vue de colloque, je renvoie à ce bel article de Diane de Zélicourt, "Bienheureux les sobres ! Ils sauveront la Création" : la sobriété est au coeur de l'éthique chrétienne, elle est la condition de la justice sociale et du vivre ensemble dans l'esprit de charité; elle revêt aussi une dimension eschatologique comme anticipation de la vie divine dans le renoncement aux biens matériels. Dans cette perspective, l'Eglise définie l'incompatibilité entre le consumérisme et le véritable développement humain. L'idée de destination universelle des biens soumet l'usage des biens matériels au bien commun.
Dès le 4ème siècle, le monachisme des Pères de l'Eglise se situe en rupture avec la logique d'accumulation par laquelle est également tentée l'Eglise. Une continuité s'inscrit entre la foi et le mode de vie.
http://www.ceras-projet.org/index.php?id=4589
______
Écrit par : serge lellouche / | 08/09/2011
A Blaise Join-Lambert,
> Ce qu'il y a parfois d'exaspérant chez nombre de « chrétiens décroissants » (pardonnez l'horrible étiquette !) est leur propension à vouloir plaîre aux objecteurs de croissance athées.
Pour ce faire, tel un gage de bonne conduite, de respectabilité et de zèle authentique dans l'engagement, le parfait filon consiste à déployer une inarrêtable surenchère anti-papale, qui donne l'illusion trompeuse et profondément erronée d'une « liberté d'esprit » vis a vis de l'« institution Eglise ». Tragique confusion de laquelle il faut sortir !
S'il y a bien un domaine dans lequel ces « chrétiens décroissants » épousent pieds et poings liés l'idéologie libérale-libertaire, c'est celui-ci : un catholique est un bon catholique quand il vit sa foi de façon « pure et authentique », autrement dit libéré des « dogmes de l'institution» et de ses plus hautes autorités vaticanes.
Pour rencontrer en vérité les amis objecteurs de croissance athées, arrêtons de vouloir leur plaire.
Que cela leur plaise ou non, la véritable liberté du catholique est son obéissance (oui obéissance !!!) à son Eglise, dans laquelle il fait le choix de se remettre pleinement et dans la confiance, au-delà de ce qui en elle peut nous blesser voir nous scandaliser, et par dessus tout dans la foi qu'en son cœur, toujours prèt à nous saisir, brûle le feu de l'amour du Seigneur.
Il n'en manquera pas pour identifier l'obéissance à de la soumission obscurantiste. Qu'y pouvons-nous ? Faudrait-il donc succomber à l'infantilisme anti-papal pour asseoir sa réputation chez les "libres d'esprit"?
Certains ne comprendront jamais que pour des raisons qui dépassent l'entendement, on ne parle pas de l'Eglise comme on parle du parti socialiste, et on ne critique pas les « positions » du pape comme on critique celles de François Hollande. C'est comme ça !
______
Écrit par : serge lellouche / | 08/09/2011
UNE CHOSE ET L'AUTRE
> PP a raison de dire que les arguments Latouche-Ravignan ne sont pas impressionnants. Je dirais qu'ils ne sont pas de bonne foi. Visiblement l'un et l'autre, dans deux registres différents, règlent des comptes non avec la pensée économique-sociale du pape mais avec le dogme de l'Eglise : l'un parce qu'il vomit le christianisme, l'autre parce qu'il est du courant "progressiste" comme on disait il y a trente ans. Une chose est de chipoter une encyclique sociale, une autre est de snober les dogmes ou la discipline ecclésiale. Ne mélangeons pas. Et ne nous laissons pas bluffer par ceux qui parlent d'une chose en ayant l'air de parler d'une autre.
______
Écrit par : salud / | 08/09/2011
@ Salud
Peu importe la provenance idéologique de Latouche et Ravignan, ou la qualité même de leur argumentaire.
Ce qui compte, c'est que la lecture qu'ils ont faite de l'encyclique est partagée, y compris parmi les catholiques, par des socialistes comme par des libéraux.
D'où l'importance d'une clarification. Le silence est la pire des choses.
BJL
[ De PP à BJL - C'est bien pourquoi le sujet est à l'ordre du jour du colloque; Où est le problème ? ]
réponse au commentaire
Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 08/09/2011
CROISSANCE ?
> Dommage pour le colloque et la rencontre, j'ai pris un engagement qui va probablement m'occuper les jours en question.
Cela ne doit pas manquer d'intérêt, car la question que je me pose est celle-ci: la décroissance (dans une société, pas seulement dans une élite monastique) est-elle compatible avec la nature même de l'activité humaine. Peut-il se produire une décroissance hors d'un arrière plan de catastrophe, cause ou effet de celle-ci?
PH
[ De PP à PH :
- Toute la question porte sur le mot "croissance". De quoi parle-t-on quand on utilise ce terme ? L'Eglise catholique s'en sert dans une acception étrangère à l'acception productiviste-consumériste ; mais le mot reste le même, ce qui crée une ambiguité toxique, dont on joue pour paralyser la réflexion.
- L'acception courante du mot "croissance" implique un développement censé croître à l'infini : utopie qui entraîne mécaniquement l'exténuation des ressources de la planète... et l'instrumentalisation de l'humanité pour éponger la production. Ceci n'a rien à voir avec une activité humaine raisonnable ; ni avec le christianisme. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Pierre Huet / | 08/09/2011
A Serge Lellouche
> Je cite : S'il y a bien un domaine dans lequel ces « chrétiens décroissants » épousent pieds et poings liés l'idéologie libérale-libertaire, c'est celui-ci : un catholique est un bon catholique quand il vit sa foi de façon « pure et authentique », autrement dit libéré des « dogmes de l'institution» et de ses plus hautes autorités vaticanes. "
Je trouve votre affirmation un peu réductrice. Pour prendre un exemple, je suis certain que la majeure partie des contributeurs de ce blog sont "décroissants" (ou plutôt "a-croissants", pour reprendre l'expression de Serge Latouche) parce que cette conception du monde leur semble en accord avec le Magistère...
Je suis persuadé que la plupart des personnes qui se sentent proches de la décroissance ont une vision très négative de l'Eglise, et croient que Benoit XVI est un suppôt du libéralisme (que peut-on attendre d'un pape national-socialiste, anti-capote et...vieux ?). On ne peut donc pas y aller la fleur au fusil, en disant que l'on "obéit à l'Eglise" ("c'est le pape qui l'a dit", comme d'autres affirmeraient "c'est dans l'Coran d'la Mecque")...
______
Écrit par : Feld / | 08/09/2011
A TOUS
> J'ai bien reçu les mails qui ont été envoyés à cette adresse, je vous réponds à tous dans le week-end.
Une information pratique d'importance: l'inscription au colloque est de 70 euros par personne. Il faut voir comment faire pour les personnes qui n'auraient pas les moyens de payer la totalité de la somme.
M.
[ De PP à M. - Dites-en un mot au P. Durand. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Mahaut / | 09/09/2011
A L'ESPRIT SAINT
> Dans le prolongement de mon commentaire d'hier, je voudrais citer cette prière d'Ignace de Lattaquié à l'Esprit Saint :
« L’Esprit saint, souffle vital de l’Eglise.
Sans l’Esprit saint, Dieu est loin, le Christ reste dans le passé,
L’’évangile est une lettre morte, l’Eglise une simple organisation,
L’autorité une domination, la mission une propagande,
Le culte une évocation, et l’agir chrétien une morale d’esclave.
Mais en Lui :
Le cosmos est soulevé et gémit dans l’enfantement du Royaume,
Le Christ ressuscité est là, l’évangile est puissance de vie,
L’Eglise signifie la communion trinitaire,
L’autorité est un service libérateur, la mission est une Pentecôte,
La liturgie est mémorial et anticipation, l’agir humain est déifié. »
______
Écrit par : serge lellouche / | 09/09/2011
MEDIAPART
> Je ne peux pas lire l'article (pas abonné), mais Mediapart s'intéresse au sujet ) sans y rien comprendre, vu le titre du papier : http://www.mediapart.fr/journal/france/010911/opa-de-l-eglise-catholique-sur-la-decroissance?onglet=commentaires
JG
[ De PP à JG - Cet article est une plénèlerie pour faire croire à une intrusion de la droite dans la décroissance (puisqu'évidemment catholiques = droite, merci les ultras). S'ils envoient qqn
ils seront déçus, parce que les propos qui seront tenus au colloque n'auront pas grand-chose à voir avec des thèmes de droite !
Mais ne rêvons pas, ils n'enverront personne : s'ils commençaient à s'informer, ils ne pourraient plus... désinformer. ]
réponse au commentaire
Écrit par : JG / | 09/09/2011
Cher Feld,
> J'évoquais parmi ces « chrétiens décroissants » ceux qui s'identifient au progressisme, en ce que cela suppose une contestation automatique, presque de principe, des autorités de l'Eglise et par dessus-tout du pape. Je ne pensais nullement à la sensibilité décroissante telle que je la perçois sur ce blog. Ce qui précisément me touche ici sur ce blog, c'est le refus du piège classificateur dans lequel s'enfermerait notre foi, et qui la conduirait à se trouver subordonnée aux réflexes du militantisme politique et idéologique. La foi catholique vibre à l'air libre. Enracinée dans un horizon radicalement non-politique, elle nous conduit et nous conduira je crois, dans la continuité du magistère de l'Eglise, à découvrir dans le combat radical des décroissants pour la sobriété et le partage, la seule perspective qui donne sens à l'engagement politique catholique dans le monde dans lequel nous vivons.
Le problème est donc de savoir quel est notre point de départ dans notre rencontre avec les objecteurs de croissance.
J'utilise le mot « obéissance » de façon peut-être une brin provocatrice, sachant les réactions qu'il déclenche immédiatement dès qu'il est prononcé. Il est tellement imprononçable en 2011, reclus dans la prison des mots interdits, qu'il me laisse à penser que voilà un mot qu'il s'agit de redécouvrir, de déblayer de tous les contre-sens qui peuvent l'entourer.
Quand je commençais mon cheminement vers le baptême, frère David des Fraternités monastiques de Jérusalem bouscula d’entrée les positions de mon égo libéral-libertaire, avec autant d'humour et de délicatesse que de fermeté : « Serge, le chemin dans lequel tu t’engages est un chemin d’obéissance… ». Croyez-moi Feld, frère David ressemble à tout sauf à un austère janséniste.
Je résistais évidemment de façon immédiate à ce mot terrible. Je pressentis pourtant le jour même, que l’enjeu premier du chemin de conversion au Christ en Eglise, était précisément posé là, tel un signe auquel il s’agissait pour moi de répondre : faire le deuil de ma volonté propre, accepter le cadre et la limite qui m’était posée, dans laquelle j’allais apprendre à m’abandonner à l’Esprit de Dieu par la bienveillante autorité d’Eglise. Je découvrais peu à peu que ma liberté d’enfant de Dieu se jouait dans mon choix clair de m’en remettre dans la confiance à notre Eglise, dans sa sainteté et dans son péché, non pas conforme à ce que j’aimerai qu’elle soit, mais en ce qu’elle est aujourd’hui selon la volonté de Dieu.
______
Écrit par : serge lellouche / | 09/09/2011
HEXAGONAL
> « Catholiques hexagonaux» ! la formule utilisée par la rédaction de Médiapart est bizarre ; et encore plus bizarre l’opposition des adjectifs : radical/hexagonal. Un colloque se déroule forcément dans un lieu déterminé, avec des organisateurs précis (dotés d’une nationalité) : en l’occurrence il s’agira de Lyon, une ville « hexagonale » depuis longtemps ouverte sur l’universel et les espaces lointains. Voir une incompatibilité entre l’enracinement local et le souci de l’universel, c’est raisonner en fonction de critères proprement libéraux : c’est-à-dire stupidement abstraits.
Du moins ce que l’on peut comprendre de cet article, c’est l’hostilité déclarée qui saisit la meute des journalistes dès lors que l’Eglise, renonçant à être un corps désincarné et purement « spirituel » (comme les pédagogues laïques le lui avaient appris), affirme sa visibilité dans le monde et conduit une politique selon les seuls critères de l’Evangile.
BJP
[ De Pp à BJP - Et l'adjectif "hexagonal" ne traduit qu'une volonté classificatrice disqualifiante (chauvinisme), totalement démentie par la pensée des catholiques sociaux. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 09/09/2011
TARIF DE GROUPE AU COLLOQUE DE LYON
> Bonsoir à tous,
Une bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaiteraient assister à ce colloque: le père Michel Durand nous accorde le tarif de groupe.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 15 octobre. Ceux qui sont sûrs de s'inscrire peuvent toujours me contacter à l'adresse chretiensdecroissants.lyon@gmail.com et je communiquerai au père Durand la liste des personnes concernées par le tarif "groupe".
Néanmoins, le père Michel Durand me rappelle la nécessité pour les organisateurs du colloque de s'acquitter des factures engendrées par l'organisation. Si certains ont la possibilité d'acquitter une cotisation de soutien, cette dernière aiderait les organisateurs à tenir leurs comptes à l'équilibre.
Au plaisir de vous rencontre bientôt à Lyon,
Mahaut
______
Écrit par : Mahaut / | 10/10/2011
UN CHRETIEN POUR LA DECROISSANCE
> Jean-Pierre Rive, président de la commission Eglise et société de la Fédération protestante de France, dans 'La Croix' :
http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Jean-Pierre-Rive-Il-faut-d-abord-rappeler-la-gratuite-des-relations-et-des-echanges-_EG_-2011-09-30-717854
Un chrétien qui nous appelle à rétablir cette cohérence entre notre foi et nos engagements dans les tumultueux débats de la cité.
Il y assume avec une clarté limpide son choix radical de la décroissance, non pas comme une fatalité à laquelle il faudrait se résoudre, mais en ce qu'elle a de profondément salutaire : au nom de la grâce et du don, dit-il, il faut célébrer la gratuité des relations et des échanges.
Il nous appelle à redécouvrir le sens du récit des tentations de Jésus au désert, ainsi que l'épisode de la tour de Babel, qui mettent en lumière pour notre temps, l'impasse de laquelle il s'agit de sortir.
Un homme qui pose un choix dans la clarté : un bol d'air !
______
Écrit par : serge lellouche / | 12/10/2011
FRANCE INTER : UNE OVERDOSE DE BRUCKNER
> Un phénomène encourageant, c'est la volonté de certains journalistes grand public de contribuer au rapprochement des chrétiens et de l'écologie décroissante.
Nous avions parlé du "7/9" de France inter :
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-pascal-bruckner
Il faudrait ajouter "La Grande Table" de France Culture, qui consacrait deux émissions successives à Pascal Bruckner, notre héros salvateur :
http://www.franceculture.com/emission-la-grande-table-l-ecologie-nous-condamne-t-elle-a-l-austerite-grand-entretien-avec-mia-cout
http://www.franceculture.com/emission-la-grande-table-interdiction-de-la-corrida-en-catalogne-une-victoire-de-la-cause-animale-gr
Evidemment, l'étalage de propos stupides n'est jamais agréable; mais ces émissions contribuent à leur humble niveau à rompre l'équation enchantée "Ecologie = Antichristianisme".
______
Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 13/10/2011
TGV
> Changement de programme, je pourrai y être samedi et dimanche tout en respectant un engagement antérieur le vendredi soir. Ironie de la nature des choses: ce partage est possible grâce à une réalisation symbolique de la société actuelle consommatrice d'énergie, le TGV. A samedi.
______
Écrit par : Pierre Huet / | 14/11/2011
Les commentaires sont fermés.