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01/08/2011

Trois raisons de s'abonner à 'Kephas' : 1. c'est une revue catholique qui saisit les enjeux du présent

Extraits de l'éditorial du numéro de cet été (Les droits de l'homme et la foi en Dieu) :


 

<< On a coutume de rappeler le fort engagement du Bienheureux Jean-Paul II pour la défense et la promotion des droits de l'homme, sur tous les fronts, dans tous les continents. […] On a pu souvent cependant confondre cette insistance avec un blanc-seing ferme et définitif accordé sans sourciller à la théorie qui verrait dans l'assomption de ces droits la divinisation de la raison affranchie de la loi naturelle et coupée de la foi en Dieu : certains pour s'y engouffrer, jusqu'à transformer le catholicisme en une sorte d'humanisme horizontal […] ; d'autres pour fustiger ce pape des « droits de l'homme sans Dieu » qui désertait son premier devoir et introduisait une rupture dans la tradition de l'Eglise. Défaut de compréhension ? Dans un premier cas, c'est comme si l'on n'aimait pas vraiment Dieu, un peu encombrant parce qu'il pourrait contrarier notre vie mondaine et consumériste ; dans le deuxième cas, c'est comme si l'on n'aimait pas l'homme et cette enveloppe charnelle dont on voudrait se dispenser pour n'avoir pas su l'apprivoiser. Dans l'un et l'autre cas, c'est la grâce reçue sous le régime de l'Incarnation qui n'est pas reçue en vérité ; matérialisme individualiste ou spiritualisme orgueilleux.

[…] Il est bien question de dissiper un tragique malentendu, celui qui mettrait en concurrence la dignité de l'homme et la nécessité du salut, donc de la grâce, et arrêterait ceux qui « ne partagent pas notre foi en Dieu au nom de leur foi en l'homme » [Jean-Paul II]. Malentendu contraire aussi bien à l'Evangile qu'à la Tradition de l'Eglise tout entière, au bon sens simplement. Si Dieu s'est incarné en son Fils , c'est bien par amour pour l'homme, et par amour infini, jusqu'à la mort sur la Croix. On sait la clé de l'Evangile : « Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jean 3, 17). Ce n'est pas péché que de servir l'homme (« le Fils de l'Homme n'est pas venu dans le monde pour être servi, mais pour servir », Marc 10, 45), que d'aimer l'homme, que de professer un « humanisme plénier », c'est-à-dire une doctrine de la Rédemption qui permette à l'homme de vivre en plénitude, racheté de ce qui le diminue ou le tue, dans sa vocation d'image de Dieu et d'enfant adoptif... >>


(Editorial de Bruno le Pivain, dossier de Kephas, numéro 38 : Bienheureux Jean-Paul II - Un pape pour le troisième millénaire)

 Kephas, 6 rue Vauvert, 49100 Angers. Abonnement :  1 an, 50 euros.

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