19/02/2011
L'Eglise catholique au Mexique soutient Florence Cassez
Une information à rappeler : fin 2010, la Commission pastorale pénitentiaire de la Conférence épiscopale du Mexique (CEM) a conclu à "l'innocence absolue" de Florence Cassez et à la "flagrante violation de ses droits par la procédure" (termes du P. Pedro Arellano, porte-parole de la Commission). Son texte fut envoyé aux magistrats chargés du pourvoi. L'Eglise au Mexique soutient l'action des associations qui défendent la condamnée.
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15:35 Publié dans Eglises | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : florence cassez
Commentaires
SIGNIFICATIVE
> Je ne savais pas cela et je trouve cette position significative. Il faudrait arrêter de donner des leçons aux étrangers, dans un sens ou dans un autre, et respecter les débats qui ont lieu chez eux, entre eux. Des catholiques ici ne peuvent se désolidariser des évêques là-bas, je ne vois pas au nom de quoi ils le feraient.
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Écrit par : christine / | 19/02/2011
PLUS SERIEUX
> C'est plus sérieux, plus consistant et... plus utile que les déclarations fracassantes de qui on sait.
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Écrit par : Pierre Huet/ | 20/02/2011
CONTRE CASSEZ
> Analyse sérieuse et objective à lire :
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/170211/laffaire-cassez-vue-de-mexico
GP
[ De PP à GP - Pensez-vous que les évêques du Mexique ne sont ni sérieux, ni objectifs ? ]
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Écrit par : GP / | 21/02/2011
LES EVÊQUES
> Il n'y a pas que les évêques qui font des études sérieuses et objectives. Et la parole d'un évêque n'est pas forcément parole d'évangile sur tous les sujets, ils peuvent eux aussi
s'emballer et se faire avoir. Leur état ne les immunise pas contre l'erreur qui parfois peut entraîner des conséquences dramatiques (justement en parlant du Mexique, cf l'affaire des Cristeros).
Cela n'empêche pas que les évêques soient des personnages fort honorables mais n'oublions tout de même pas que ce sont aussi des hommes.
J.
[ De PP à J. - Mais qui sommes-nous, en France, pour donner des leçons de Mexique aux évêques mexicains ? Je m'étonne de cette habitude catho franco-française d'aversion envers les épiscopats. ]
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Écrit par : jean / | 21/02/2011
LA CAMPAGNE CONTRE LES EVEQUES MEXICAINS
> Ne nous y trompons pas : je ne remets pas en cause le jugement et l'objectivité des évêques mexicains. Simplement, je ne suis pas certain que l'on puisse honnêtement étendre l'opinion du porte-parole de la commission pastorale pénitentiaire à l'ensemble des évêques mexicains. Invoquer "les évêques" ne me paraît pas tout à fait approprié.
Quoi qu'il en soit, j'ai fait un tour sur le site de la Conferencia del Episcopado Mexicano : pas la moindre trace de Florence Cassez, pas la moindre déclaration ou allusion à son sujet....
Quant à soupçonner chez moi une méfiance envers les évêques ou les épiscopats (comme vous le reprochez à J), rien dans mes propos ne permet de l'inférer ou de le déduire.
GP
[ De PP à GP :
- Ne vous y trompez pas non plus. Le document de la commission pastorale mexicaine a été transmis aux magistrats selon la procédure légale dite "amicus curiae", c à d intervention consultative officielle : ceci au nom de la conférence épiscopale, sinon la chose n'aurait pu se faire. Les faits sont les faits, même s'ils déplaisent !
- Certains cercles français, spécialisés depuis vingt ans dans l'épiscopophobie, commencent une campagne contre les évêques du Mexique à propos de l'affaire Cassez, qu'ils tentent d'amalgamer aux "théologies de la libération" (sujet qu'ils maîtrisent d'ailleurs mal, bien qu'ils en parlent sans cesse). Il serait opportun de ne pas tomber dans ce panneau. ]
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Écrit par : GP/ | 21/02/2011
CARAMBA
> Merci pour votre commentaire. Donc si je comprends bien, une analyse – structurée et argumentée s’entend et non pas celle du café du commerce - comme celle faite par Aymeric Chauprade sur Realpolitik.tv est un acte d’orgueil insoutenable et une marque « d’aversion catho française envers les épiscopats » au motif qu’elle apporte des précisions suscitant interrogations sur la position des évêques dans ce cas concret.
Car dans le commentaire que je vous ai envoyé, c’est sur ce document là que je m’appuyais en vous en communiquant le lien, mais manifestement, j’aurai pas du lire Chauprade.
L’argumentation serait donc un péché.
Dont acte.
Jean
[ De PP à J. - Vous lisez ce que vous voulez et ça ne concerne que vous, cher ami. De même, je suis libre d'avoir des réserves sur les points de vue de tel ou tel : pourquoi voulez-vous que l'on pense nécessairement comme votre cercle ou votre radio favorite ? Pourquoi faudrait-il nécessairement confondre, comme un autre commentateur, mafia mexicaine et théologie de la libération ? Etc. Chacun est libre de sa conscience et de ses évaluations. On peut avoir le préjugé favorable envers des évêques sans être nécessairement un infâme guévariste. On n'est pas dans l'obligation de se ranger dans le camp des anti-Cassez, sous prétexte que c'est le nouveau combat d'un certain microcosme... ]
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Écrit par : jean / | 21/02/2011
EMBROUILLE
> c'est une histoire très embrouillée :
-une police en mal de popularité
-un chef de la police qui met en scène l'arrestation
-un véritable bandit
-une française énamourée (et complètement aveugle !) du précédent
- des malheureux, victimes d'enlèvements dont certains ont des déclarations contradictoires
Au Mexique, la vie de l'Eglise n'est pas drôle tous les jours : il est interdit aux prêtres de se montrer en soutane en public (sic), je crois que les membres du clergé n'ont toujours pas le droit de vote (re-sic), du moins ils ne l'avaient pas il y a encore qq années, des complications administratives sont faites à l'Eglise dès qu'elle demande quoi que ce soit ...
Bref, si les évêques montent au créneau contre la justice de l'Etat... c'est vraiment qu'ils pensent qu'il y a un problème car ils savent bien qu'ils ne vont pas se faire de copains !!
L'enlèvement au Mexique est une vraie industrie. Pas forcément toujours crapuleuse mais aussi quelquefois ... politique. En clair faire enlever un rival aux élections ou un de ses proches.
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Écrit par : zorglub/ | 22/02/2011
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