L'écologie chrétienne, intention de prière du pape en janvier

"Pour que la Création

soit préservée et valorisée

comme don de Dieu aux hommes" :

 

 

Ce n'est pas une formule creuse.

Cela veut dire que :

- l'homme fait partie de la Création dont le Créateur l'institue roi et responsable, non pour la piller mais pour la faire fructifier.  (En Genèse 2, 19, l'animal est qualifié d'être vivant ("souffle de vie") comme l'homme : le texte insiste d'abord sur ce lien entre eux, avant de préciser la supériorité de l'homme donnant des noms à chaque espèce animale... et prenant ainsi en charge la biodiversité, puisque le "nom" (ha chem) est l'être ;

- la Création étant "don de Dieu" et non production humaine, l'homme l'a en sa garde : ce qui est la définition de l'écologie. (Ne pas confondre avec l'idéologie anthropophobe injectée dans l'écologie à la fin du XXe siècle, et qui en est un détournement) ;

- Préserver et valoriser constitue une tâche concrète, avec des implications précises et incontournables. Cela veut dire : ne pas maintenir un système économique fondé sur le gaspillage et la dévastation. Tout chrétien doit s'interroger, en conscience, sur sa responsabilité à cet égard. Non seulement pour n'avoir pas de complicité intentionnelle avec un tel système, mais pour faire ce qu'il peut, à son échelon, pour que le système change. Relire à ce sujet Caritas in veritate.

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