13/01/2011
L'islam et nous : pour une approche lucide
Contribution au débat, par J. Warren :
Que devient l’islam ? Une question capitale, en effet. Et il est tout aussi capital pour nous de comprendre les évolutions en cours, et leurs ressorts principaux. A cet égard, sans s’arrêter sur l’islamophobie primaire et haineuse qui prévaut dans certains milieux ‘tradis’ et apparentés, on peut regretter que notre vision des choses – en tant que ‘cathos engagés’- pèche parfois par simplisme.
En effet, nous sommes influencés – plus souvent qu’à l’occasion - par ce qu’on pourrait appeler une vision ‘essentialiste’ de tout ce qui a trait de près ou de loin à l’islam et aux musulmans.
A un ‘essentialisme’ angélisant et naïf (« la violence des ‘terroristes’ provient d’un dévoiement de l’islam, le ‘vrai islam’ est tolérant, etc. »), répond un ‘essentialisme’ qui – à partir d’analyses – légitimes et intellectuellement valides - surtout théologiques et philosophiques du ‘système de pensée’ musulman, – néglige parfois les aspects contingents (politiques, économiques, sociologiques, etc.) dans l’évolution des différentes écoles de pensée, et surtout de leur succès relatif dans différentes régions du monde.
De très bons ouvrages ont été écrit – notamment par des cathos - sur la ‘nature’ de l’islam ou ‘des islams’, l’anthropologie et les modèles culturels qui en découlent, et peuvent nous conduire à penser qu’il existe « un vrai islam » en tout temps et en tout lieux, et plutôt négatif.
Comparaison n’est pas raison, mais en forçant un peu le trait, c’est comme si un sociologue prétendait rendre compte de la vie quotidienne et du ‘fonctionnement’ concret de 1,2 milliards de cathos – ou étiquetés comme tels - en se basant essentiellement sur une analyse théologique et philosophique des textes sacrés ou des textes du magistère.
A son tour, l’actualité – tragique - vient conforter ce type d’approche, qui – si elle n’est pas éclairée par d’autres, peut compliquer notre appréhension intellectuelle et spirituelle du ‘phénomène islam’, et nous enfermer dans une posture plutôt méfiante vis-à-vis des musulmans. C’est ainsi que nous ne voyons pas (ou plus) les dimensions propres à l’islam qui sont éminemment positives, telles qu’un sens éminemment chaleureux de l’hospitalité.
Sans tomber dans une vision complètement obtuse, inconsciemment, nous pouvons tomber peu ou prou dans le registre de l’amalgame et du procès d’intention.
A la vision caricaturale du « clash des civilisations » à la Huntington, nous pouvons substituer une vision un peu plus subtile, mais non moins partielle et partiale, peu à même d’appréhender la dynamique en cours, sa complexité et les ressorts principaux – contingents - de son évolution.
Merci à Ren’ de nous rappeler que l’islam est infiniment complexe, et surtout fragmenté – beaucoup plus encore que ne l’est le christianisme -. S’il est légitime pour un croyant musulman de penser – d’un point de vue métaphysique - qu’il y a un « vrai islam », et de décréter que certains groupes qui s’en réclament n’en font pas partie, ce n’est pas le cas pour un non-musulman, qui se limitera à constater une grande diversité et le fait que telle école théologique ou telle idéologie est plus ou moins influente à un moment donné dans telle partie du monde.
Pour ceux qui ont vécu dans des pays majoritairement musulmans, il est patent – sauf exceptions – que la majorité des ‘musulmans’ a essentiellement des ‘aspirations de classe moyenne’, comparables à celles prévalant en Occident (avoir une maison sympa, une ou deux voitures, des enfants qui font de ‘bonnes’ études et décrochent un job bien rémunéré, etc.). Seule une minorité – parfois significative – est très engagée religieusement, la majorité vivant une foi surtout sociologique et culturelle, et à l'occasion spirituelle. A son tour, cette minorité engagée se réclamera le plus souvent des Frères musulmans, et plus exceptionnellement de courants ‘salafistes’, lesquels semblent néanmoins connaître une audience croissante.
En pratique, la taille de cette minorité engagée, et son influence sociale dépend le plus souvent d’événements extérieurs et contingents. Hassan Al Banna, l’un des pères spirituels des frères musulmans aurait-il connu le succès qui fut le sien, si l’Egypte n’avait pas connu la domination coloniale britannique ? Et aurait-il eu une telle postérité si la région n’avait pas été marquée par les différents conflits israélo-arabes, Suez, le Liban, et maintenant l’Irak et l’Afghanistan ?
Un diplomate UK me confiait il y a quelque temps une opinion dominante parmi certains cercles du Labour, comme quoi, la priorité n°1 de la politique étrangère des pays occidentaux devrait être, sinon de conjurer, du moins, de mitiger autant que faire se peut le « clash des civilisations » qui va s’aggravant, pour des raisons évidentes d’intérêt bien compris dans la région, et chez nous. Et pour ce faire, il faut éloigner la majorité modérée des prêcheurs radicaux, notamment en favorisant l’accès de tous à un minimum de bien-être. Seulement, c’est une mission vouée à l’échec tant que dure le conflit israélo-palestinien (et il aurait pu ajouter irakien et afghan), et que la plupart des musulmans, de Tanger à Djakarta (et aussi dans le 9-3), biberonnent tous les jours les images de ce(s) conflit(s) sur Al-Djazeera ou d’autres media. Images que nous ne voyons – en ce qui nous concerne - qu’exceptionnellement sur nos écrans, seulement à partir d’un certain seuil d’hémoglobine répandue. C’est là une dimension que nous sous-estimons grandement.
Si l’apparition et la radicalisation de certaines idéologies liées à l’islam est un phénomène qui – dans une certaine mesure – a son autonomie propre. Leur popularité relative et leur capacité à recruter des adhérents est en grande partie directement liée à la permanence de ces conflits, et au sentiment de révolte d’une bonne partie de la ‘rue musulmane’, qui en découle.
A cet égard, la situation en Palestine même constitue un exemple assez évident de l’impact de la situation locale sur l’évolution du paysage religieux (localement et bien au-delà, dans la mesure où les musulmans sont bien plus sensibles encore à cette situation, que nous pouvons l’être vis-à-vis des chrétiens de la région). Tous ceux qui connaissent la région savent qu’il y a un lien direct entre la détérioration progressive des conditions de vie sous l’occupation, et la radicalisation progressive de musulmans palestiniens. A Gaza, le Hamas, après avoir éliminé un Fatah décrédibilisé, se voit à présent déborder sur sa gauche par des mouvements beaucoup plus radicaux.
C’est humainement compréhensible. Sous d’autres cieux, d’autres situations d’injustices criantes ont donné des ailes à des guérillas encore beaucoup plus violentes, telles que le ‘Sentier lumineux’.
Et dans nos banlieues l’attractivité de prêcheurs radicaux n’est-elle pas proportionnelle au décrochage scolaire, à la paupérisation, à l’aggravation continue de la fracture sociale parmi les laissés-pour-compte de la mondialisation, et à la figure du père qui se voit totalement délégitimée par cette situation ?
Il y aurait encore beaucoup à dire, à nuancer. Mais je voulais surtout souligner par ces quelques exemples que la réalité de l’islam, si elle peut à bon droit susciter des craintes, est cependant multiforme, dynamique (pour le meilleur et pour le pire), et fondamentalement contingente de l’environnement politique et économique dans lequel vivent les communautés musulmanes.
Il ne faut pas être naïf, mais il convient de garder à l’esprit qu’il n’y a pas de fatalité.
Si nous avions plus à cœur la lutte contre les injustices générées par notre système, chez nous et autour de la Méditerranée, nul doute que cela aurait un impact positif sur l’évolution de l’islam. Et par conséquent aussi sur la situation de nos frères chrétiens du Proche-Orient, trop souvent traités en boucs émissaires.
J. Warren
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10:03 Publié dans Religions | Lien permanent | Commentaires (39) | Tags : islam
Commentaires
LE FOND
> Intéressant, mais sans commettre aucune erreur visant à "essentialiser" l'islam, cet article omet un point fondamental: la valeur théologique de l'islam dans la vision chrétienne: négation affirmée des principaux dogmes du christianisme.
Le problème de fond est là: cela ne fait pas de 1,2 Mds de croyants une masse homogène ou à craindre. Mais cela pose une question de fond qu'il serait temps d'aborder dans notre Eglise au moins !
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Écrit par : ludovic / | 13/01/2011
EN EFFET
> L’article de J Warren est en effet excellent. La question de l’Islam est en effet complexe et l’islamophobie épidermique que l’on croise chez certains « tradis » est davantage l’expression d’un besoin identitaire d’avoir un ennemi qu’une saine réflexion sur cette grande question.
Question complexe que Warren aborde intelligemment. On pourrait ajouter aussi une autre remarque : l’Islam connaît depuis le début du XXème siècle une crise géopolitique unique dans son histoire. Dès sa naissance, l’Islam s’est confondu avec une communauté politique. Mahomet a été le premier calife et le califat est devenu très vite un empire très étendu. Il a connu aussi des divisions et des extensions qui ont donné naissance à d’autres communautés musulmanes elles aussi « politiques » (Iran Chiite et d’autres sultanats). Or un mouvement commencé au XVIème siècle a vu le califat régresser (la bataille de Lépante a mis fin à la suprématie maritime de l’Empire Ottoman sur la méditerranée) jusqu’au XXème siècle où le califat à disparu. Fin de l’Empire Ottoman, où son territoire est occupé par les puissances européennes, sauf la Turquie restée indépendante mais influencée par les idées Européennes (la laïcité…). Pour le reste du monde musulman, soit se sont des états colonisés (ex : actuel Pakistan, Indonésie etc…) soit ils sont sous influence occidentale (Iran du Shah). Seule l’Arabie Saoudite et quelques petits Emirats gardaient une véritable indépendance culturelle. L’Islam a donc perdu son empire historique et surtout il n’a plus de calife. La décolonisation a conduit à la création d’état alliés des occidentaux ou nationalistes mais influencés d’idéologies occidentales. Ces états sont de faibles puissances politiques, corrompus et avec des populations pauvres (l’actualité en Tunisie est révélatrice de cette situation).
L’Islam politique est donc dans une crise très importante et l’islamisme est l’expression d’une frustration terrible des musulmans.
Curieusement on retrouve le même phénomène chez les chrétiens intégristes : nostalgie de l’ancienne chrétienté (comme la nostalgie du califat chez les islamistes), besoin d’un ennemi (comme le besoin d’un « grand Satan » chez les islamistes), chasse aux "traîtres qui conspirent au sein de l’Eglise et des Etats" (comme la chasse aux Imams progressistes et aux Etats arabes alliés des occidentaux).
D.
[ De PP à D. - Tous les intégrismes sont de même nature : un syndrome psycho-politique. C'est d'ailleurs ce qui disqualifie l'intégrisme prétendument catholique...]
réponse au commentaire
Écrit par : Damien Etienne Thiriet / | 14/01/2011
@Ludovic
> Merci pour votre commentaire. Il y a beaucoup de "questions fondamentales" qui ne sont pas abordées dans l'article. Celle que vous citez est évidemment capitale, mais l'objet de l'article était délibérément "pratique": une fois posé que des divergences théologiques en effet considérables séparent christianisme et islam, que faisons-nous concrètement ?
1. Eviter de démoniser, et encore plus de démoniser en compagnie de personnes ou d'idéologies peut-être encore beaucoup plus éloignées de nous que l'islam ou 'les islams' ne le sont. Ce ne serait pas tout à fait 'juste' pour commencer, et ce serait tout à fait improductif - pour dire le moins -. Après tout, et même si beaucoup de phénomènes ou d'attitudes se manifestant 'dans l'islam' peuvent à juste titre nous choquer, en simplifiant beaucoup, la 'morale du Coran' n'est pas très différente de la 'morale de Moïse'. Et a contrario, il nous faut souligner ce qui est beau et positif.
2. Poser le bon diagnostic sur l'origine des différentes formes de radicalisation et effectuer une juste pondération des différents facteurs causant ou aggravant cette évolution: contingences politiques versus "facteurs inhérents à l'islam" (cf. supra).
3. Dialoguer, toujours et encore dialoguer avec les musulmans qui y sont disposés (et il y en a beaucoup), sans naïveté, et à l'occasion, sans complaisance. Le champ de ce dialogue ne peut en effet que très difficilement être théologique. Mais beaucoup d'autres domaines sont ouverts à des discussions 'en raison': on peut se retrouver d'accord sur pas mal de choses, s'agissant de déterminer ensemble comment appliquer concrètement à certaines situations contemporaines les principes du Coran, comme ceux issus du christianisme. C'est ce que fait le Saint-Siège, notamment en matière de bio-éthique. En ce domaine, beaucoup de pays musulmans soutiennent régulièrement les positions de l'Eglise dans l'enceinte des Nations-Unies (ce qui implique une soutien tacite ou explicite de leurs lettrés ou autorités musulmanes locales)...à la différence de 'nos Etats'. Même si ce type de dialogue ne concerne qu'une minorité, il faut le poursuivre, envers et contre tout.
4. Ce dialogue doit concerner le champ politique, ne serait-ce que pour démarquer clairement l'Eglise - et les chrétiens d'ici comme de là-bas - des politiques des pays occidentaux au Proche et au Moyen-Orient. Comme mentionné dans l'article, beaucoup de musulmans se sentent - pas complètement à tort - "agressés par l'Occident". Nous sommes à juste titre profondément choqués devant "le 11 septembre" ou tout autre acte de violence commis par des personnes se réclamant de l'islam.
Les musulmans ont autant sinon plus de motifs de nous en vouloir, et de se sentir agressés par les gouvernements que nous avons choisi. Rappelons nous les centaines de milliers (peut-être davantage) de morts de civils directement ou indirectement causées par l'embargo contre l'Irak avant la dernière guerre, le nombre comparable de victimes essentiellement civiles tombées pendant cette guerre, les nombreux "dommages collatéraux" occasionnés en Afghanistan, notre soutien - dans les faits - inconditionnel à Israël, au-delà de quelques proclamations d'intention et gesticulations de circonstance, etc.
Une 'comptabilité macabre' a quelque chose d'inacceptable (un seul mort est toujours un mort de trop), mais si nous nous livrons néanmoins à cet exercice, la balance penche largement, très largement d'un côté...Il faut en être conscient et nous attacher à dénoncer les situations d'injustice, où qu'elles soient, non seulement parce qu'il est 'juste' d'agir ainsi, mais aussi pour le bien de notre coexistence - obligée - avec l'islam et les musulmans, et de la survie de la minorité chrétienne en terres d'Islam. C'est ce que l'Eglise s'est efforcée de faire avec une grande constance depuis très longtemps: rejeter avec force toute tentative de 'christianisation' de politiques impérialistes occidentales au Proche-Orient.
5. Coopérer et favoriser des espaces de rencontres où les fidèles de différentes confessions peuvent apprendre à se connaître "en vérité", au-delà ou à rebours des clichés véhiculés et renforcés par les angoisses - parfois légitimes - de chaque communauté. C'est ce que fait l'Eglise à travers l'important réseau d'écoles et d'oeuvres caritatives qu'elle anime dans plusieurs pays du Proche-Orient. Les élèves musulmans sont le plus souvent majoritaires dans ces écoles, et à l'occasion, également les bénéficiaires d'oeuvres sociales diverses. Ce sont des lieux où s'ouvrent les coeurs, et se nouent des amitiés inter-confessionnelles. Une anecdote: je me rappelle d'un leader politique arabe - musulman - qui a mené une campagne assidue auprès de différents pays européens, afin qu'une école catholique - presque en faillite - ne doive pas fermer ses portes. Il était non seulement reconnaissant pour la scolarité qu'il avait pu y suivre, enfant, mais plus encore, convaincu que dans un contexte de radicalisation, ces lieux de rencontres inter-confessionnelles n'en sont que plus nécessaires à l'ouverture des coeurs et des intelligences. Ou encore, cet évêque en Iran, qui confiait que - la plupart des écoles catholiques ayant été fermées après la révolution -, les anciens élèves d'une de ces écoles - tous musulmans - tenaient beaucoup à continuer à se réunir chaque année avec les Pères qui les avaient enseignés, le jour de la St Jean Bosco...Malgré les risques encourus.
Il existe un infinité de tels "fiorettis", qui démontrent (1) que l'Esprit souffle où il veut, et (2) qu'une coopération fraternelle - concrète - avec des musulmans est non seulement possible, mais absolument nécessaire, en dépit ou plutôt précisément à cause des nombreux obstacles à ce rapprochement.
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Écrit par : J Warren / | 14/01/2011
SOUFFRANCES
> Le passage sur les banlieues est tout à fait exact. Il faudrait que les cathos identitaires comprenne bien cela. Ce n'est pas l'islam ou la couleur qui est responsable. C'est le système matérialiste mercantile, celui de Maggie qui plait tant à certains, qui est responsable. Ce système a détruit l'Education nationale en lui imposant tous les délires pédagogiques venus du monde anglo-saxon et destiné à détruire l'enseignement pour ne former que de futur consommateurs-travailleurs sans culture ni repères pour réfléchir au sens de leur vie, mais prêts à s'endetter sur dix ans pour la nouvelle golf. Il a détruit les métiers et les classes populaires pour mettre à leur place des employés sans qualifications, venus du monde entier pour casser le "marché" du travail. Quand cela est possible, il délocalise et crée un chômage de masse chronique enlevant tout espoir de vie saine et réussie. Il détruit les familles. je l'ai vécu de multiples fois, les jeunes étrangers ne respectent plus leur parents qui sont au chômage ou gagnent une misère en lavant les carreaux ou les Wc, quand, eux, en trafiquant, ramènent les plus beaux produits de notre société de consommation. Et je ne parle pas des parents qui sont analphabètes quand les enfants savent lire, ni de ceux qui ne parlent pas français et donc ce sont les enfants qui font les interprètes (en racontant ce qu'ils veulent). Comment voulez-vous que ces jeunes veuillent s'intégrer ou adopter une civilisation telle que celle-la, qui exalte et magnifie les vices et l'égoïsme comme modèle de réussite? Ceux qui en jouent le jeu forment la "racaille", couverte de marques et de filles-objets, les autres sont à la dérive et donc ont tendance à se replier sur ce qui est plus solide pour eux: leur culture d'origine. Le problème n'est pas l'islam ou l'immigration mais une civilisation qui détruit l'âme et les peuples. Nous n'avons plus de culture mis à part celle des marques et nous ne faisons plus d'enfants. Nous ne savons plus ce qu'est l'amour, nous ne connaissons que la jouissance. Nous sommes dans une situation mortifère.
Dans mon établissement scolaire, depuis la rentrée, nous en somme à deux parents qui se sont suicidés en laissant une enfant de 12 ans (dont les grand-parent se battent pour avoir la garde car la justice les trouve trop vieux et veut envoyer l'enfant en famille d'accueil); une mère au chômage qui a tenté de suicider après avoir tué sa fille; un père abattu par l'amant de sa femme. Ce dernier s'est suicidé après. Oui, notre civilisation est vraiment malade et vivement qu'elle crève car elle détruit trop d'hommes, de femmes et d'enfants. Je sais qu'un jour les coupables seront jugés, mais en attendant, que de souffrances....
P.S/ j'ai du mal à tourner ma phrase sans donner de noms, mais puis-je demander aux lecteurs de ce blog d'avoir une prière pour la petite fille tuée, pour les deux adolescentes qui sont maintenant orphelines, ainsi que pour les parents qui en sont arrivés à de telles extrémités sans avoir rencontré quelqu'un qui les écoute et les relève. Notre société est à un tel niveau de décrépitude que personne dans l'entourage n'a vu leur souffrance.
Merci à tous.
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Écrit par : vf/ | 14/01/2011
UN POINT
> Un point il me semble distingue l'Islam des autres grandes spiritualités et me pose question.Philosophiquement parlant, Mahomet, j'entends ce qe l'on sait du personnage historique, ne peut être présenté comme un sage. Quand c'est le cas pour le Bouddha, pour Jésus comme pour Gandhi. Comment à partir de là peut se développer un Islam de paix, respectueux des non-musulmans, comme certainement beaucoup de musulmans le désirent sincèrement, si ce n'est en trahissant ses origines?
Nous pouvons cheminer avec eux dans la reconnaissance de nos fautes similaires: avoir cherché à répandre nos religions respectives au moyen des pouvoirs politiques et militaires.
Nous pouvons les aider en montrant en quoi la religion chrétienne devrait être une sagesse de l"anti-mimétisme", où nous ne sommes pas appelés à nous modeler sur des saints-héros, non plus sur des époques idéalisées, mais à croître comme images uniques du Créateur, la seule rivalité-imitation se situant au niveau de l'amour par définition toujours nouveau et imprévisible invention.
Mais humainement parlant, espérer d'eux qu'ils renoncent au modèle du Prophète, cela semble impossible. Reste l'Esprit, qui souffle où Il veut!
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Écrit par : Anne Josnin / | 15/01/2011
ANTERIEURE
ok, bien,
Toutefois, je voudrais savoir sincèrement ce qu'apporte de plus l'islam vis à vis des conceptions véhiculées par les juifs et les chrétiens? Que s'est il passé entre le 1er et le 7ème siècle?
Le principe de l'hospitalité me semble correspondre à une tradition bien antérieure à l'islamisation de ces terres.
En tout cas, je suis totalement d'accord sur le fait qu'une très grande partie de ces populations aspirent au bien-être souvent matérialiste.....qui amène l'Europe dans un état très critiquable dans un point de vue spirituel. D'ailleurs, cet état amène de l'eau à toutes les formes d'intégrismes religieux...
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Écrit par : elgringo/ | 15/01/2011
LE CALIFAT
> Pour ceux qui aimeraient quelques éclaircissements sur la question du califat/imamat, je viens de publier ceci : http://blogren.over-blog.com/article-la-question-du-califat-65029099.html
Cet article cite le "père de la sociologie", Ibn Khaldun, un auteur sunnite du XIVe siècle. J'invite ceux qui iraient le lire à prêter attention à la façon dont cet auteur insiste au début sur "l’accord général de tous les peuples musulmans" comme ayant force de preuve (point de vue traditionnel qui explique l'esprit de la démarche adoptée par ce collectif de musulmans français dont nous parlions). On y lira également son point de vue sur les doctrines chi'ites... En remarquant que l'avis des "extravagants" qu'il dit être disqualifié par les "principaux docteurs chi'ites" est pourtant aujourd'hui majoritaire dans le chi'isme (les iraniens sont duodécimains)
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Écrit par : Ren'/ | 15/01/2011
LIBERAUX INTEGRISTES
> à Elgringo - Sauf que les intégristes s'arrangent très bien du capitalisme matérialiste, parce qu'ils refusent de voir le problème. Pour les intégristes cathos qui en sont restés à la guerre froide, le problème n'est pas le capitalisme mais "le communisme" (si je vous jure, j'en ai vu un avant-hier qui m'a dit "le communisme domine en France").
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Écrit par : churubusco/ | 15/01/2011
UN BEAU COMBAT
> "Il y a beaucoup plus dans l'échange que les choses échangées"
Ce que démontre magistralement et en même temps très simplement le grand Lévy- Strauss. Face au matérialisme, où les relations humaines sont au service de l'intérêt mercantile, le sourire dentifrice et le bonjour doucereux en vue d'augmenter le chiffre d'affaire, la tradition de l'accueil chez eux, l'esprit de pauvreté chez nous chrétiens, pour remettre en premier les relations humaines, ensuite seulement les échanges matériels...Un beau combat que nous pourrions mener en commun je crois.
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Écrit par : Anne Josnin/ | 15/01/2011
DIEU ET LES FAITS
> "Oui, notre civilisation est vraiment malade et vivement qu'elle crève car elle détruit trop d'hommes, de femmes et d'enfants. Je sais qu'un jour les coupables seront jugés, mais en attendant, que de souffrances.."
Cher vf,
Comme vous, je souhaite que notre civilisation crève. Mais pour avoir quoi après ? La guerre civile ? Le néant ? Je ne suis pas certain que l'auto-destruction de la "civilisation" matérialiste mercantile débouche sur quelque chose de positif. La France (tout au moins sous sa forme actuelle) va mourir, c'est sûr. Mais cette perspective ne me réjouit pas : comme je l'ai écrit dans un autre message, j'aime ma patrie plus que ma propre mère.
Quant au jugement des coupables, que vous évoquez, il n'est pas pour moi source de consolation.
Sincèrement, je n'arrive pas à comprendre en quoi la damnation éternelle est un châtiment. Celui qui refuse l'amour de Dieu (et apparemment, il faut vraiment le vouloir) entre dans une "Godfree area", où il pourra assouvir ses fantasmes, sans aucune limitation spatiale ou temporelle . Fantasmes de domination, de luxure...plus de conscience torturante, Dieu n'existe plus. Il y a pire comme souffrance, non ? Je sais que l'on dit que la pire torture en enfer est la conscience de la perte définitive de Dieu. Mais bon, la plupart de nos contemporains vivent loin de Lui sans que cela leur cause le moindre tracas...
Et sinon, si on n'est pas motivé plus que cela pour aller en enfer, on arrive à régulariser sa situation, (plus ou moins) vite fait bien fait, dans cet espace de méditation qu'est le purgatoire. Cool, non ?
Des fois, je me demande pourquoi je m'emm...à essayer de mener une vie droite, à donner une éducation chrétienne à mes enfants. Avec, au final, le découragement, et le spectacle quotidien de l'action de la Bête (les structures de péché indéboulonnables).
En fait, pour moi, le problème se résume à ça :
- le règne de Dieu : des mots (même si ce sont ceux de l'Evangile)
- la puissance de Satan : des faits.
J'ai parfois (pas toujours, Dieu soit loué !) envie de me foutre en l'air (le cas échéant, en en faisant "profiter" ma famille). J'entrevois pour notre monde un avenir de mort, sans issue...et je ne veux pas que les miens vivent ça.
Je vous en supplie : priez pour moi.
F.
[De PP à F. - La promesse éternelle de Dieu aux hommes illumine la vie terrestre, et d'une telle lumière que sa privation, franchi le seuil de la mort physique, constitue précisément "l'enfer": sort qu'on ne souhaite d'ailleurs à personne.
Et ne pensez-vous pas que les chrétiens dans l'arène avaient une perspective terrestre peu attrayante ? Aucun avenir n'est "sans issue" pour un croyant.
Cette certitude ne facilite rien, contrairement à ce qu'imaginent les non-croyants : mais elle donne un sens à tout.
On ne peut pas dire (sans fausser la réalité) que Dieu soit du domaine des mots et Satan du domaine des faits. La réalité matérielle n'est pas l'ennemie du bien, sauf quand elle est pervertie par l'homme. Et au sein de cette perversion, l'homme a le moyen de transfigurer l'horreur... de l'intérieur même de l'horreur. Le sacrifice de Maximilien Kolbe est un fait concret, non un mot, et il est concrétisé grâce à Dieu, à cause de Dieu. Et combien de gens ont été ensuite illuminés en pensant à ce sacrifice ? C'est l'univers de réalité propre au surnaturel.
Nous prions avec vous. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Feld/ | 16/01/2011
MON POINT DE VUE
> Bonjour à tous,
Je vous joins le lien vers une note de mon blog où vous trouverez mon point de vue par rapport aux propos de M.Warren.
C'est ici :
http://islampourlesnuls.wordpress.com/2010/11/01/a-vous-trois-3/
Cordialement.
Écrit par : omicron/ | 16/01/2011
Monsieur Warren,
> Merci d'avoir pris le temps de me répondre en détail.
Je suis d'accord avec vous sur la nécessité d'écouter, de dialoguer, d'aller à la rencontre. Je suis admiratif du travail fait par les chrétiens dans la charité auprès des musulmans, notamment en ce qui concerne l'éducation.
Malgré cela, je pense qu'il faut aller encore plus loin. En effet, la cruelle expérience des chrétiens d'Orient (qui sont, ne je suis pas naïf, aussi victime de leurs propres divisions) montre que tout cela ne suffit pas.
Dans cette optique, le fait de poser le différent théologique comme base est pour moi indispensable et central (et a des applications très pratiques), car il nous permet de remonter à la racine du problème, et évite de se focaliser sur des détails politiques ou, et c'est bien aussi votre but, vers des réactions épidermiques face à certaines situations, bref prendre du recul en vérité.
Quelle conclusion concrète tirer ? Et bien à vrai dire je n'en vois qu'une aussi simple dans son principe que difficile dans la pratique, annoncer le Christ aux musulmans.
En effet, tant que les musulmans se référeront au Coran (et comment le leur reprocher), ils seront l'instrument d'une doctrine qui est contradictoire avec nos principes de vie en société. Certes, il est toujours possible de convaincre tels ou tels groupe d'abandonner tel principe islamique (par exemple la polygamie), mais il est clair que si leur référence reste le coran, cela ne sera qu'une décision de court terme et localisée.
Par ailleurs, le pré requis théologique évite aussi les faux dialogues entre musulmans et chrétiens, malheureusement trop nombreux parce que de bons sentiments l'emportent sur le reste.
En conclusion, la voie que je propose est la plus exigeante, car elle implique 1) notre propre conversion 2) un amour inconditionnel des musulmans qui sont les premières victimes de l'islam.
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Écrit par : ludovic/ | 16/01/2011
Cher Feld,
> pourquoi toujours parler de guerre civile ou de néant après notre civilisation actuelle? Il y aura autre chose auquel il faudra participer. Y-a-t-il eu le néant après la chute de Rome? Y-a-t-il eu le néant après la guerre de cent ans et la grande peste? Toute civilisation est mortelle car humaine. Il y en aura une autre, le tout est de lui faire connaître le Christ. Voilà notre tâche. Tout s'effondre et le monde que l'on a connu est fini. C'est dur, mais on peut bâtir autre chose. Etre jeune marié pendant la grande peste ne devait pas être réjouissant, mais nos ancêtres ont quand même vécu et bâti leur vie. Quant à l'idée de justice divine, elle me redonne le moral quand j'en ai trop vu. L'enfer est la vie éternelle sans l'amour infini de Dieu. Comment supporter cela? L'idée que ceux qui profitent du système (comme le riche de Lazare) découvriront un jour qu'ils ont raté l'essentiel et découvriront à leur tour la souffrance me donne la force de me relever quand vraiment je n'y arrive plus, que ma colère déborde et m'empêche même de prier.
Courage Feld, l'essentiel est l'amour de Dieu et la confiance en lui, cela est éternel et infini, pas notre culture ou notre patrie. Comptez sur mes prières.
VF
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Écrit par : vf / | 16/01/2011
A Feld,
> Je partage intimement votre souffrance, elle me touche et je prie avec vous notre Dieu. Que le Seigneur vienne raviver votre foi et notre foi à tous, en restituant au fond de nos coeurs la certitude que par delà l'effondrement en cours de la civilisation, qu'au delà des douleurs de nos existences individuelles, la victoire finale est dejà Là, irréductiblement, n'attendant que l'Heure H, que Dieu seul connaît, pour être révélée dans la plénitude grandiose du Christ glorieux.
Je vous envoie avec une joie sincère ce lien vers cette série de leçons-vidéos donnée par le théologien Arnaud Dumouch, centrée sur l'horizon des fins dernières, individuelles et collectives. Son propos m'a profondément marqué ces derniers mois, et j'espère vivement qu'il vous touchera et par dessus tout vous fortifiera dans l'espérance.
Au delà de toute apparence, notre marche au milieu du mensonge, du chao et des ruines, converge vers une joie inouïe.
http://eschatologie.free.fr/
Fraternellement.
serge
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Écrit par : serge lellouche/ | 16/01/2011
@feld
> C'est une sacrée tourmente que vous nous livrez là.
La tentation du nihilisme vient souvent du découragement, lui-même provoqué par le sentiment d'impuissance. Cette impuissance renvoie aux limites de l'agir humain, aux limites mêmes de l'être, de ce qu'il sait, possède et in fine de ce qu'il peut.
Plutôt que de vous dire que "mais si vous pouvez quelque chose", je préfère vous dire quelque chose de plus réaliste, à savoir qu'en effet vous ne pouvez rien, et moi non plus.
Ceci n'est que le partage de ma propre expérience du "découragement limite nihilisme" lié aux dures, trop dures dis-je au bon Dieu, épreuves de la vie.
Alors, je veux bien prier avec vous cette prière d'abandon qui est la seule qui me soit parfois accessible :
"Seigneur, je ne suis rien, vous êtes tout,
je n'ai rien, vous possédez tout,
je ne sais rien, vous savez tout,
je ne peux rien vous pouvez tout"
Courage.
Guillaume
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Écrit par : Guillaume de Prémare/ | 16/01/2011
à Feld
> Cher ami bloggeur,
ne vous laissez pas tromper en prenant pour argent comptant ce que nous montrent la publicité et les médias en général,à savoir que ceux qui vivent dans le luxe, la luxure, toutes les débauches de ce monde,"s'éclatent"! Ce sont des hommes comme nous, qui ont fondamentalement les mêmes besoins d'être reconnus, aimés, de se réaliser au travers des projets professionnels et familiaux, juste qui ont l'art de se compliquer la tâche, mais ils ne sont pas plus heureux que les chrétiens sobres et honnêtes!
A moins que nous soyions tellement dans l'effort permanent de continence à tous les niveaux, que nous en venions à oublier de jouir des bonheurs réels et surabondants de la vie! Si le fardeau devient trop lourd, c'est peut-être parce que ce n'est pas celui que le Christ nous propose, mais celui que nous nous imposons par orgueil, "Christianisme de classe oblige"... Il m'a fallu des années pour comprendre qu'être chrétien ne consistait pas à faire de sa vie un scénario pour "belles vies belles images" (collection de vies de saints illustrées), mais à élever chaque miette de vie, chaque goutte de présent, jusqu'à son Auteur, en commençant dès ici-bas ce que nous ferons Là -Haut: devenir louange toujours nouvelle, grain de lumière dansant, librement, pour réjouir le coeur de Dieu!Et pour cela s'alléger,et même du poids de cette armure d'honorabilité qui étouffe tant de bons chrétiens et les rend distants de leurs frères...Avec au coeur cette certitude: Jésus a vaincu le monde, ce n'est donc ni notre souci ni notre combat, mais la lumière cachée sous le boisseau, la faire danser autour de nous. Bon courage !
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Écrit par : Anne Josnin | 16/01/2011
LE COEUR DE L'ISLAM
> Cet article est excellent mais je me permets de réagir sur cette notion d'un "véritable islam" qui pourrait se dégager d'une analyse théologique, philosophique et historique. Pour ma part, sans nier le caractère multiforme de l'islam au cours des siècles et à notre époque, je pense qu'il est possible de dégager ce que dit l'islam en vérité - du moins sur certains sujets - en se basant sur le coran, les hadiths reconnus authentiques par les musulmans, la vie de mahomet et l'histoire de l'islam. Prenons un exemple : le rejet de la Trinité. Personne d'un tant soit peu sensé ira nier que l'islam rejette absolument toute multiplicté au sein de l'Un, et qu'il ne s'agit là que de courants spécifiques, variables selon les époques.
Ainsi, je pense qu'il est possible de dire quelque chose de ce qui constitue le coeur de l'islam. Notamment pour savoir si les musulmans dits "modérés" suivent ce qu'est l'islam ou bien tordent leur religion pour l'adapter aux idées occidentales. A ce sujet, le parallèle avec le Magistère catholique est pertinent : si certains catholiques ne vivent pas (ou même rejettent) les directives du Magistère, aucun analyste un tant soit peu sérieux n'ira conclure qu'il n'est pas possible de dire ce qu'est la foi catholique. Il concluera plutôt que certains se disent catholiques sans assumer (ou savoir) ce que cela implique. Je crois qu'il est possible de faire de même l'islam. Quelques exemples : le statut inférieur des femmes, le djihad, la dhimmitude, l'absence de liberté religieuse, etc. sont autant de choses qui, selon moi, font partie de la foi musulmane si l'on en croit le coran, les hadiths et leurs principaux commentateurs, la vie de Mahomet et, bien entendu, l'histoire de l'islam qui indique comment les musulmans ont compris leur religion.
Je pense donc qu'il est possible de dire quelque chose sur ce qu'est l'islam, en tant que système religieux, en vérité. A ce titre, je doute d'une évolution positive de l'islam. Car pour l'islam, évoluer positivement selon ce qu'on entend par là, revient à rejeter profondément des choses qui lui sont consubstantielles. Cela reviendrait à dénaturer l'islam. Je ne pense donc pas qu'un islam à la sauce occidentale puisse réellement perdurer. Certes, il existe de nombreux musulmans qui cherchent à vivre leur religion selon certaines valeurs occidentales - signe que l'islam traditionnel pose problème sur ces points - mais je ne pense pas qu'il puisse s'agir d'un phénomène de masse sans que cela détruise les fondements même de l'islam. D'ailleurs, depuis des années où, en Europe, on tente de donne à l'islam une image "occidentalement" acceptable, force est de constater qu'on observe le phénomène inverse : un durcissement fondamentaliste de nombreux musulmans.
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Écrit par : Xavier/ | 17/01/2011
UN CELEBRE CARDIOLOGUE CHRETIEN DE MOSSUL ENTRE LA VIE ET LA MORT
http://eglisesdorient.blogspot.com/2011/01/irak-christian-doctor-assaulted-in.html
Ce que je voyais se dessiner après le Massacre de la Toussaint se précise chaque jour un peu plus : le génocide quotidien et silencieux des chrétiens, beaucoup moins médiatique mais tout aussi efficace pour instiller la peur.
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Écrit par : Pierre-Aelred/ | 17/01/2011
AU PAKISTAN LE VIOL COMME ARME DE "CONVERSION"
http://eglisesdorient.blogspot.com/2011/01/pakistan-muslim-villager-allegedly.html
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Écrit par : Pierre-Aelred / | 17/01/2011
@ Xavier
> Merci pour votre commentaire.
Mon propos n'a jamais été de nier l'intérêt, et a plus forte raison la possibilité d'une analyse théologique et philosophique de l'islam dans ses sources principales que sont celles que vous citez.
C'est non seulement possible, mais également nécessaire.
Je me suis par contre efforcé de sensibiliser un petit peu à la 'complexité du réel' en ces matières. Les modes de vie et de pensée des musulmans sont multiples et infiniment variés selon les lieux et les époques, et de surcroît 'dynamiques' pour le meilleur et pour le pire.
Les sources 'classiques' de l'islam (Coran, Hadith, etc.) sont bien évidemment très importantes pour comprendre ces modes de vie, les usages, l' (les) anthropologie(s) qui en ressort(ent), et leur évolution. Je n'ai jamais prétendu le contraire. Et nous avons le devoir de nous former une culture générale dans ces matières.
Il serait par contre réducteur de s'en tenir à cette seule analyse 'théologique', au détriment d'une plus large 'palette' contenant les principaux éléments à même de nous faire comprendre ce que pensent et vivent les musulmans en 2011, et pourquoi.- Dans nos milieux -, nous ne sommes pas prémunis contre cette tentation, qui peut engendrer des attitudes conscientes ou inconscientes systématiquement 'crispées'.
Influencent tout autant, la permanence d'éléments traditionnels et culturels pré- ou non islamiques, et l'évolution de la société, de l'économie, l'interaction avec le 'monde extérieur'.
De bons spécialistes tels qu'Olivier Roy (ou Yann Richard pour l'islam chiite) et beaucoup d'autres font intervenir de nombreuses disciplines telles que l'histoire, la sociologie, l'économie, etc. en vue de décrypter l'évolution des sociétés musulmanes, ou de l'Islam (avec un I).
Pour prendre un exemple complètement 'décalé', il serait illusoire de vouloir rendre compte des guerres de religion entre protestants et catholiques sur base de la seule analyse comparée des théologies catholiques, luthériennes, calvinistes, etc. Si cette analyse a ses mérites, il serait un peu réducteur d'en rester là. Il est évident que, sous un masque prétendûment religieux se cachaient souvent des opposition de nature politique, économique, ou autres.
Donc, comprendre le "véritable islam", d'accord, mais avec un 'gros grain de sel', s'il s'agit non pas de faire oeuvre métaphysique, mais bien de comprendre le fonctionnement concret de ces sociétés et des musulmans,'maintenant en 2011'. Et cela, en vue notamment d'élaborer des 'lignes directrices' pour nous aider à vivre au quotidien avec nos 'prochains' musulmans, sans oeillères, sans naïveté ou angélisme déplacé, mais surtout en entrant dans le regard d'amour que pose NS sur chacun d'entre eux, et d'en tirer toutes les conséquences utiles.
Il est assez évident pour nous tous que servir de la choucroute garnie aux SDF ou organiser des 'apéros saucisson-pinard' en compagnie d'excités laïcards ou de crypto-fachos est une absurdité sans nom et gravement contraire à la charité. Cependant nous sommes peut-être un peu moins regardants quand il s'agit de dénoncer un "péril musulman" en compagnie de 'libéraux' bien-pensants ou d' 'atlantistes' qui ont soutenu sans états d'âme les guerres en Irak, en Afghanistan, et se soucient comme d'une guigne du pourrissement du conflit israélo-palestinien, alors même que ces conflits sont les principaux pourvoyeurs de jeunes révoltés, candidats au djihad sous une forme ou sous une autre, pour tous les prêcheurs radicaux. Cherchez l'erreur...
Sans aucunement nier la nécessité d'autres approches, et au risque de me répéter, j'ai voulu être ici très "pratique", "concret", voire "terre-à-terre".
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Écrit par : J. Warren/ | 17/01/2011
@ Ludovic
> Nous pouvons peut-être faire "A+B".
Les "détails politiques" que vous relevez n'en sont pas, contrairement à certaines apparences (cf. supra).
Nous avons à coeur de partager avec chacun ce qui nous est le plus cher: l'amour du Christ. Seulement, on n'évangélise pas de la même façon dans tous les contextes.
Et dans un contexte tendu, - quel qu'il soit - une annonce explicite risque d'être non seulement inutile, mais aussi improductive si elle n'est pas précédée d'un climat de confiance et d'amitié.
Les musulmans qui découvrent le Christ d'une manière personnelle ont le plus souvent commencé par expérimenter indirectement cette présence aimante à travers des relations confiantes et réellement amicales avec des chrétiens.
Et nous devons aussi faire preuve d'humilité, il y a aussi des 'justes' dans l'islam, qui vivent sans s'en rendre compte plus près de NS que beaucoup de 'cathos'. Mais ils font rarement la 'une' du 20H. Certains d'entre eux ont également des choses à nous apprendre. Loin de moi l'idée d'ouvrir ici une controverse théologique, mais il existe mystérieusement d'autres formes de participation à la grâce dans toutes les consciences droites.
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Écrit par : J. Warren/ | 17/01/2011
cher feld,
> lisez les Psaumes. Le psaume 6, 7 et terminez par le 9, par exemple. le 21 aide aussi.
Merci de votre simplicité.
Les psaumes ont été inspirés à et pour des gens qui vivaient ce que vous vivez.
Saint François d'Assise a vécu de dures heures lui aussi. Et saint Jean de la Croix.
Je sais bien que la souffrance des autres ne console pas de la sienne propre. Accrochez vous dans la tempête.
Dans mon pays, il y a une statue où l'Enfant Jésus tend une gaffe à des marins dont le bateau coule.
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Écrit par : zorglub/ | 17/01/2011
Pour feld,
> Je vous remercie de ce que vous avez écrit et je remercie Guillaume de Prémare d'avoir laissé deviner qu'il n'a pas rigolé tous les jours.
Je me revois dans ma chambre de bonne de 8m2, minable et louée à prix d'or à des gens bien comme il faut, ou errant dans les rues d'Istanbul, me demandant ce que j'allais devenir, ou allant d'église en église demandant à voir un prêtre et ayant l'impression de demander audience à une altesse royale, me retrouvant face un prêtre mondain, m'entendant répondre "et c'est pour ça que vous venez?" , je me souviens de la tentation des neuvaines zarbis limites superstitieuses, les prières rabâchées en couches superposées "comme les païens", le vide, le silence, le froid, l'amertume, les réflexions du style "ça ne sert à rien tout ça", ou encore "il faut s'agenouiller pour qu'il aide, ça lui plait de nous voir à genoux".
Et l'instant d'après "non, non, ce n'est pas ça . Jésus ça veut dire 'Dieu sauve', alors pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ou pas fait ? Ou qu'est-ce que Dieu veut de moi ? Que doit-il ressortir de cette épreuve ?"
Un jour, en Syrie, il y a 15 ans de ça, j'étais dans le désert, le désert syrien est moche, c'est un reg. Je me suis vu au milieu de rien, j'étais la seule chose qui ressortait du plan horizontal, unique tout autour de moi, j'étais sans rien à ma hauteur, comme sans appui. C'était l'image physique de l'abandon ds lequel on est sans appui
Un soir Dieu et moi "nous nous sommes expliqués" (ne riez pas!)
Je lui ai dit qu'il m'avait tiré du néant, que je n'avais rien demandé, que je n'avais pas demandé à exister et que par conséquent, il était juste qu'il donne son aide. Je l'avais dit sur le ton impératif et cela m'a amené la seconde suivante à penser "mais oui ! Il m'a créé ce n'est pas pour me laisser tomber"
Un prêtre, pas mondain celui-là, m'a dit de lire les psaumes "vous verrez, Dieu inspire ces paroles où le psalmiste dit qu'il est abandonné, amer, que Dieu ne fait rien après avoir promis monts et merveilles. Et c'est Dieu qui inspire cela. Pour que ns ns abandonions. "
En effet, cher feld, si ce c'est la tristesse qui ressort qd Dieu nous semble ne pas être là, c'est pr nous abandonner à Lui.
J'étais un peu "catho-volontariste" ; je ne dis pas que ce soit votre cas.
Des années après, un petit moine maigrichon a qui je parlais de cette période (pour moi,plusieurs années) m'a dit "faites-en quelque chose. D'après ce que vous dites, votre vocation, c'est la miséricorde, alors ne laissez pas passer les gens"
merci feld
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Écrit par : zorglub/ | 17/01/2011
Psaume 9
> "Pourquoi, Seigneur, es-Tu si loin ?
Pourquoi Te cacher aux jours d'angoisse ?
L'impie dans son orgueil poursuit les malheureux
ils se font prendre aux ruses qu'il invente.
L'impie se glorifie du désir de son âme
l'arrogant blasphème et brave Le Seigneur
plein de suffisance l'impie ne cherche plus
"Dieu n'est rien " voilà toute sa ruse
A tout moment ce qu'il fait réussit
Tes sentences le dominent de très haut
Tous ses adversaires il les méprise
Il s'est dit: " Rien ne peut m'ébranler
je suis pour longtemps à l'abri du malheur !"
Sa bouche qui maudit n'est que fraude et violence
sa langue mensonge et blessure
Il se tient à l'affût près des villages
il se cache pour tuer l'innocent
Des yeux il épie le faible
il se cache à l'affût comme un lion dans son fourré
il se tient à l'affût pour surprendre le pauvre
il attire le pauvre et le prend dans son filet
Il se baisse et se tapit
de tout son poids tombe sur le faible
Il dit en lui-même: " Dieu oublie
il couvre sa face, jamais il ne verra !"
Lève-Toi, Seigneur ! Dieu, étends la main !
N'oublie pas le pauvre !
Pourquoi l'impie brave-t-il le Seigneur
en lui disant : "Viendras-Tu me chercher ?"
Mais Tu as vu: Tu regardes le mal et la souffrance
Tu les prends dans Ta main
sur Toi repose le faible
c'est Toi qui vient en aide à l'orphelin
Brise le bras de l'impie, du méchant
alors Tu chercheras son impiété sans la trouver
A tout jamais Le Seigneur est roi
les païens ont péri sur la terre
Tu entends, Seigneur, le désir des pauvres
Tu rassures leur coeur, Tu les écoutes
Que justice soit rendue à l'orphelin
qu'il n'y ai plus d'opprimé
et que tremble le mortel né de la terre !
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Écrit par : zorglub/ | 17/01/2011
CHACUN DE NOS ACTES
> Rappelons nous que nos actes d'amour, chacun d'entre eux a une fécondité sur l'histoire de l'humanité et se déploiera pendant toute l'éternité.
N'oublions pas que le Christ est le maître de l'Histoire. Chacun de nos actes d'amour participe à l'avènement futur de la royauté de l'Amour et en faisant confiance au Christ, nous sommes des instruments de l'amour et de l'espérance.
L'amour sera vainqueur. C'est certain.
Moi aussi, j'ai un regard négatif sur l'évolution de notre société, mais je n'ai pas un regard désespéré et je vois chaque jour dans mes rencontres et mes relations des belles choses qui nourrissent mon espérance.
Plus notre société s'enfoncera dans la ténèbre et plus la joie des chrétiens sera la lumière qui attirera vers le Christ et vers l'Eglise, les assoifés d'espérance.
Plus les chrétiens grandiront dans la sainteté et dans l'amour, plus les français et les musulmans deviendront chrétiens. L'islam sera converti par un christianisme lumineux d'amour, d'humilité, et de joie.
Comment grandir dans la joie, dans la sainteté, dans l'espérance, par l'adoration eucharistique, la prière personnelle quotidienne, la fréquentation régulière des sacrements, la lecture de la Bible, le chapelet,... Grandissons dans notre relation d'amour au Christ. Soyons des saints, par la grâce de Jésus.
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Écrit par : elqana/ | 17/01/2011
à Feld,
> je reviens vers vous pour compléter un peu ce que j'ai écrit qui a pu apparaître comme une leçon un peu facile (je vais essayer de faire court). J'ai connu ce que j'appelle l'effondrement intérieur qui amène la tentation du néant. Professeur dans l'E.N, assistant à sa destruction, ainsi qu'à celle des jeunes, depuis des années sans rien pouvoir faire (on s'use à se battre contre le système sans voir quoique ce soit changer), voyant ma paroisse mourir à petit feu, je n'avais pas le moral très haut de façon chronique quand des problèmes familiaux complexes et lourds se sont rajoutés. Là, j'ai vu tout s'effondrer. Ma vocation d'époux et de père de famille m'est apparue comme impossible à vivre et à assumer (nous n'avons que mon salaire). Je ne savais plus quoi faire ou décider car tout semblait bouché et le néant semblait une solution attirante et pacifiante. Je passais des nuits blanches sur le perron ou je vivais des colères extrêmes nourries de révolte et de désespoir total. Je suis croyant, Seigneur, pourquoi tout ça. Je n'ai pas trouvé d'aide en dehors. C'est ma merveilleuse épouse qui m'a aidé. Elle fait partie d'un groupe de prière des mères (aller voir le site internet prièredesmeres.com), rubrique histoire). Cela repose sur l'abandon et la confiance en Dieu. "Laissez faire et lâcher prise" dit la fondatrice. Bien sur, ce mouvement est tourné vers l'aspect maternel, mais sa spiritualité de l'abandon m'a vraiment aidé à retrouver la paix et l'immensité de l'amour divin (je passe sur le long temps nécessaire). Cela m'a aidé à voir que le fondement de la vie, son véritable sens, est l'amour infini de Dieu, pas un pays, une société, une culture, une carrière, etc. Dire franco à Dieu:"je n'en peux plus, je ne sais plus, à toi de jouer". Voilà le saut à faire. C'est le mystère de la providence que j'ai longtemps refusé au nom de la liberté (de l'orgueil?). Je ne sais pas ce qu'en pense Zorglub, mais je me demande si nous ne passons pas par ces déserts, cet effondrement, pour subir une purification, une libération nous permettant de nous abandonner avec confiance à Dieu, de retrouver son amour?
Voilà, je n'ai pas voulu en rajouter histoire de dire "moi-aussi j'ai souffert" mais j'ai voulu éclairer un peu mon premier propos et vous dire combien je comprends votre souffrance et votre révolte. Je continue de prier pour vous.
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Écrit par : vf / | 17/01/2011
UNE COMMUNAUTE
> A tous :
Un mot peut faire vivre, un mot peut tuer.
Vous m'avez envoyé beaucoup de mots...des mots de vie.
Merci encore. Ce blog est une véritable communauté.
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Écrit par : Feld / | 17/01/2011
Cher Monsieur Warren,
> Faire A+B est bien ce que je propose. Ma conclusion, si elle est ambigue sur le A+B rejoint exactement ce que vous dites:
nous convertir nous mêmes c'est être humble, annoncer le Christ au musulmans c'est d'abord les aimer.
Et je vous suis 100% que mystérieusement (au sens du mystère de Dieu), des musulmans sont proches de NS.
A vrai dire mettre le A avec le B est indispensable:
-Le A sans le B, c'est un coup d'épée dans l'eau,
-Le B sans le A, c'est entrer dans un rapport de force.
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Écrit par : ludovic/ | 18/01/2011
ISLAM
> Il y a le Coran, où est écrit ce qui est écrit, et il y a les musulmans qui sont des êtres humains et dont la pratique est relative soit au Coran soit à ce qu'ils sont humainement (paresseux, décidés, etc).
Le Coran a été rédigé à vrai dire selon les circonstances : à certains moments le prophète avait besoin de l'appui des autres religions monothéistes face aux idolâtres de l'Arabie de l'époque; puis, ayant converti les idolâtres, il voulait s'imposer face aux monothéistes, d'où le changement d'attitude qu'on voit entre "celui qui fait du mal à ceux-ci (les "gens du Livre") je me ferai leur accusateur au jour du Jugement" et le hadith (ajout) : "les impies, tuez-les partout où vous les trouverez", souvent appliqué aux chrétiens et Juifs mais que d'autres appliquent aux "musulmans relativistes".
Selon l'islam, le Coran doit être pris de façon absolue alors que sa rédaction a été relative à la conjoncture ; de plus comme le dit ce monsieur, les musulmans sont comme tout le monde et l'appliquent d'une façon relative à leur vie, leur compréhension, leur motivation spirituelle …
À cette diversité des hommes musulmans, s'ajoute l'incroyable diversité, division de l'islam qui est tout, sauf un bloc. L'islam n'a jamais été aussi en crise.
La crise morale, le mauvais exemple donné par les pays ocidentaux fournit son terreau à l'islamisme. Bien des pères de famille musulmans en France ont peur pr leur filles qd ils voient la nudité obsessionnelle ds les rues, la téloche. Si en France on déshabillait moins la femme, bien des musulmans éprouveraient moins le besoin de cacher les leurs. "Cessez de voiler les femmes, c'est aller à l'encontre de leur dignité" leur crie notre société qui les déshabille à longeur de marchands de journaux, de films, d'internet et d'émissions
Au cours de mes pérégrinations j'ai été frappé du complexe d'infériorité des "Arabes" ( et là encore …) vis-à-vis des pays "occidentaux" (mais sont-ils encore de culture occidentale c-à-d fondés sur l'héritage gréco-romain et sur l'Evangile ? Disons qu'il reste des habitudes en passe de disparaître (puisque coupées de leurs racines) en raison du décalage de développement
Ces "arabes" ont aussi le dieu-télévision chez eux qui déverse son credo matérialiste. Culturellement ils aiment ce qui brille et l'islam est une religion assez sensuelle qui n'arme guère contre la séduction matérialiste à ce que j'ai pu voir. Il n'y a pas de "malheur à vous les riches" dans l'islam. Or, toute nouveauté matérielle vient de pays non musulmans.
J'ai rencontré bcp de musulmans qui ne cessent de s'interroger : "comment se fait-il que les pays non musulmans réussissent si bien ? Mieux que nous ? " Et ils sont humiliés car est très répandue ds le monde l'idée, jamais clairement exprimée mais toujours sous-jacente, que "moderne=occidental".
A cela s'ajoute que bcp de musulmans ont honte du terrorisme islamiste, de constater qu'à chaque fois qu'on parle de leur foi c'est en parlant de terrorisme. Ils sentent très bien que même si l'on ne le dit pas, on pense que "musulman=arriéré".
A partir des années 50, à la suite de Nasser, plusieurs pays ont développé des politiques nationalistes pour lutter contre la dépendance politique et culturelle, pr ne pas perdre leur âme mais aussi par dépit (et aussi encouragés pr l'URSS à l'époque qui désirait les couper de l'Ouest). Ces politiques nationalistes inspirées du Baas ont fait long feu.
La communauté musulmane, du moins ce que les musulmans perçoivent comme tel, est ce qui reste.
pour vf,
> ce que je pense n'a pas d'importance mais ce que disent des gens comme St Ignace de Loyola, oui !
et il parle souvent de la période de sécheresse par laquelle tout le monde passe.
pour ce qui est du désert, il s'agit d'une analogie que je n'ai faite que plus tard, qd je m'en suis souvenu, confronté au désert spirituel.
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Écrit par : zorglub/ | 18/01/2011
D'IRAK
> Désolé que cela soit - une fois de plus - en anglais mais si je trouve la traduction exacte j'en ferai part. Je pense que cette mise au point est des plus éclairantes.
Aid to The Church in Need 18.01.2011 Press Release by Eva-Maria Kolmann
Archdeacon Emanuel Youkhana, who is coordinating the humanitarian aid for Christian families in Iraq, spoke recently to the international Catholic charity Aid to the Church in Need (ACN) and called on the Western world and the Iraqi government "to tell the truth, namely that Christians are being systematically attacked with the intention of driving them out of Iraq". He criticised the fact that the Iraqi government denies this and that in the international media too there are voices that assert that the terror is directed "not against Christians but against everyone". And yet the target of the attacks were unequivocally Christians, he insisted, adding that against this "deliberate plan to drive Christians out of Iraq" there is no counter plan. Neither the Iraqi government nor the international community is doing enough, he believes.
Archdeacon Youkhana insisted that it is not enough to condemn the events that have already happened. For example, the church of Our Lady of Perpetual Succour in Baghdad, where over 50 people were killed in an attack last October, had already previously been attacked in 2004. "The condemnations achieved nothing", he lamented.
He also said that Iraqi Christians were not principally afraid about the current wave of attacks, but were fearful for the future and about what "is yet to come". Above all they feared the constantly advancing Islamisation of their society. Already today, many Christian women no longer dare leave their houses without wearing a veil, since the social pressure is so high and those who are seen as different are not accepted. Only recently, he added, the music faculty of Baghdad University had been closed, since music was regarded as incompatible with the sharia law. On top of this, some senior Muslim clerics had demanded the segregation of the sexes at the universities.
(Father Emanuel Youkahna with displaced people in Iraq)
Youkhana also criticised the fact that the Iraqi constitution discriminates against Christians. For example, it lays down that in the Constitutional Court of the country senior Islamic clerics must always be present as judges. "The constitution must recognize Christians as having equal rights and must not be allowed to make them into second or third class citizens", he insisted. It was also not enough, he said "to limit our demands to better protection of the churches, for what about the schools, the homes, their normal everyday life?"
He gave the example of a Christian engineer whom the police had recently warned to leave his house. He had been told that he should get his neighbours to do the shopping for him and not to open the door when anybody knocked. "But how is a family to live in such circumstances?", he asked. At the same time though, he described as "naive" the notion that Western countries were willing to take in Iraqi refugees. In this way, he said, they were indirectly helping to empty Iraq of its Christian presence. Instead, people should be helped to stay on in their own homes.
Christians are finding their lives more and more circumscribed, he said, and have little hope left. Many are thinking only of fleeing. Of the more than one million Christians who once lived in Iraq there are now only around 300,000 left, he reckons. Every week four flights leave Baghdad bound for the Lebanese capital Beirut. Most of the passengers are Christians. He also wondered at the fact that many families seem to make the decision to flee spontaneously, while they are sitting together in the evening. "In a single evening they make the decision to leave their homes, their workplaces and everything their forefathers have handed down to them over the long centuries", Archdeacon Youkhana said, adding that many people are fleeing even from the safe regions where there is no violence, simply because they can see no future for themselves and their families.
The most important task for the Christian Churches, he believes, is to give the people reasons for greater confidence and hope. "Even before the collapse of the country, people were inwardly broken. The entire country is traumatised", he observed. Trauma therapy was becoming important, above all for children and young people. The social damage caused to the country by the war and the violent internal conflicts must be overcome and a sense of human dignity restored. In this the Church plays a key role, since she can bring people a message of hope and tell them "Do not be afraid!", he believes. But of course material support is also crucial, he said. After all, "Jesus himself did not merely preach but helped people in real and practical ways".
Above all those families must be helped, he told ACN, who are fleeing from the 5 million strong city of Baghdad into the smaller towns in the north. Often they have a university level education, yet can find no work and are forced to rebuild their lives again from scratch. "On the first day after they have fled all that matters is a safe place to sleep, but later they are going to need jobs, infrastructure schools", Youkhana pointed out.
And yet the future of Christians in Iraq did not depend on themselves, he said. The Iraqi government was doing nothing. The Christians were "helpless but not hopeless", he added. But hope cannot be based on words alone. It is very important, he believes, that the media should report on the situation of the Christians. The universal Church and charities such as ACN were indeed offering "powerful moral and material solidarity", he acknowledged, but the Church did not have the capacity to provide the entire infrastructure or to effect political changes. This is where the country's rulers had to step in, Youkhana insisted.
A number of experts suggest that what is happening in Iraq is the worst persecution of Christians of the present time. Only a few weeks ago, an Iraqi group belonging to the Al Qaeda terrorist network declared all Christians in the Middle East to be "legitimate targets" of their attacks. And attacks and abductions are happening over and over again.
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Écrit par : Pierre-Aelred/ | 18/01/2011
LA SUEDE S'APPRËTE A DEPORTER DES IRAKIENS !
> "Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) s'est dit "très préoccupé" mardi par le projet de la Suède d'expulser 25 Irakiens à Bagdad mercredi malgré les problèmes d'insécurité qui les attendent dans leur pays d'origine.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) s'est dit "très préoccupé" mardi par le projet de la Suède d'expulser 25 Irakiens à Bagdad mercredi malgré les problèmes d'insécurité qui les attendent dans leur pays d'origine."
http://eglisesdorient.blogspot.com/2011/01/irak-le-hcr-salarme-du-renvoi-par-la.html
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Écrit par : Pierre-Aelred / | 18/01/2011
CAUSES
> En lisant zorglub: "La crise morale, le mauvais exemple donné par les pays ocidentaux fournit son terreau à l'islamisme."
Je pense aussi que l'impudicité que l'on trouve en Occident, l'avortement, l'homosexualité et tous les dérives morales et eugénistes nourrissent l'islamisme.
Mais les causes de l'islamisme ne se trouvent pas qu'en Occident, elles se trouvent aussi
1) dans la corruption et le totalitarisme des régimes arabes
2)dans la non-résolution du conflit israélo-palestinien
3)dans la connerie de Bush en Irak (pour l'Afghanistan, les islamistes sont les responsables de la guerre en attaquant les USA)
4) mais surtout dans l'âme de l'islamiste violent qui a une certaine conception de l'islam.
L'islamisme violent est aussi l'expression de la peur et du constat de la fin d'un certain islam. C'est le "chant du cygne" d'une conception archaïque niant les droits de l'homme et de la femme, niant l'égalité de tous les hommes, niant la liberté de conscience et de pensée.
La mondialisation et le modernisme emmènent l'islam à se confronter intellectuellement et spirituellement avec les autres spiritualités et philosophies.
Le champ du dialogue avec les autres humains est la raison. Sur ce terrain-là, les islamistes se sentent perdus et s'enferment dans des "mektoubs" (c'est écrit dans le Coran) qui révèlent leurs limites intellectuelles et spirituelles.
La violence est le résultat de leur incapacité à respecter la liberté de leurs co-religionnaires. Ils ne peuvent garder le troupeau dans le bercail que par la violence car ils n'ont pas les vertus spirituelles et intellectuelles pour cela. Leur violence est une mise à nu de leur néant spirituel, philosophique et intellectuel.
Le dialogue est une mise à la lumière qui révèle des pratiques incompatibles avec la clarté de la Miséricorde.
Par exemple, pourquoi mesure-t-on la sainteté des martyrs islamistes au nombre de personnes tuées? Pourquoi la (une) femme (et pas l'homme) est lapidée pour adultère? Pourquoi un musulman risque-t-il sa vie s'il se convertit à une autre religion alors que c'est possible pour les non-musulmans de se convertir à l'islam?
Pourquoi, les non-musulmans sont-ils oppressés dans toutes les régions ou quartiers à forte densité musulmane, alors qu'ils jouissent de la liberté religieuse dans les pays démocratiques?
Pourquoi un non-musulman doit devenir musulman pour épouser une musulmane?
L'islam se réformera et intègrera les droits de l'homme; ou avec la mondialisation du XXI° siècle disparaitra des propositions spirituelles offertes à l'humanité.
L'islam ne pourra pas soutenir la comparaison avec la beauté pacifiante du bouddhisme, de l'hindouisme, du judaïsme ou du christianisme, s'il ne devient pas un chemin qui donne la Paix intérieure.
Cette capacité à être un chemin qui conduit à la Paix intérieure existe dans l'islam. Des amis musulmans des moines l'ont montré.
Nous espérons un jour une personnalité musulmane qui soit de la stature du Dalaï-Lama, de Janusz Korczak, de Martin Luther King, de Gandhi, de Mère Teresa, de Jean-Paul II ou de Benoît XVI.
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Écrit par : elqana / | 18/01/2011
Voici la traduction du texte en anglais de Pierre-Aelred
> http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=1&ved=0CBoQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.kerkinnood.be%2FFR%2FInformations%2Fappel_irak_youkhana%2Fdefault.aspx&ei=uB83TcSwGMaahQe5xfCnAw&usg=AFQjCNE7JJbXc6luQFDBy14T0J9XUYIwZw
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Écrit par : elqana/ | 19/01/2011
pour elqana
> oui, et la corruption morale existe aussi largement ds les pays musulmans. La claustration (qqfois relative, il est vrai) des femmes et en tos cas la conception paroxystique du plaisir sexuel (considéré comme l'un des éléments fondamentaux de la vie au paradis où l'on parle aussi de jeunes éphèbes) promue par l'Islam n'aide pas à la disparition de pratiques qui ne sont pas musulmanes mais locales.
Ds l'Atlas, l'Afghanistan, on observe souvent des comportements masculins assez "particuliers".
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Écrit par : zorglub/ | 20/01/2011
A Feld:
> cher Feld, j'ai retrouvé la prière des pères. La voici. J'espère qu'elle vous apportera soutien et réconfort.
En union de prière, VF
PRIÈRE QUOTIDIENNE DES PÈRES
Seigneur notre Dieu, nous Te remercions pour le don de la paternité. Nous Te demandons de nous aider lorsque nous avons des difficultés et que nous n'arrivons pas à assumer nos responsabilités, à aimer et à protéger nos familles.
Nous voulons nous détourner de tout de ce qui nous sépare de Toi ; nous Te demandons de guider nos vies et de nous inspirer dans tout ce que nous faisons.
Seigneur, donne-nous la force et la lumière dont nous avons besoin pour remplir notre rôle et assumer notre place de père dans la société en suivant l'exemple de Joseph, l'époux de Marie.
Nous Te prions d'étendre Ta protection sur la femme et les enfants que Tu nous a confiés ; garde-les de tout mal et de toute influence néfaste.
Accorde Seigneur Ta bénédiction à la « Prière des Mères », bénis notre prière de père, afin que chacun se laisse guider par Ton Esprit-Saint.
Amen
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Écrit par : vf/ | 20/01/2011
AL-AZHAR SUSPEND SON "DIALOGUE" AVEC LE VATICAN APRÈS LES "ATTAQUES" DU SAINT-PÈRE CONTRE L'ISLAM ...
> C'est sûr les rues du Caire sont couvertes du sang de musulmans tués par le Saint Père...
http://eglisesdorient.blogspot.com/2011/01/islam-egypte-linstitution-islamique-al.html
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Écrit par : Pierre-Aelred/ | 20/01/2011
Je vous signale cette parution... dont MediaPart fait l'éloge (le bloggueur ne parle pas de conspiration mais c'est tout comme, à lire ici : http://www.mediapart.fr/club/blog/apatridem/200111/linternationale-evangeliste :
"Voici le résultat de deux années d'enquête et de recherche sur ce que j'appelle "l'Internationale évangéliste", qui trouve ses racines dans les années Lavigerie et pousse ses rameaux depuis les années Bush, d'après un plan consciencieusement élaboré appelé "Window 10/40". Pourquoi « fenêtre » et pourquoi « 10/40 » ? Parce que, si l’on suit sur un globe terrestre la configuration de cette partie du monde, on a sous les yeux un rectangle « géométriquement correct » qui part du 10e au 40e parallèles au nord de l’Equateur, autrement dit de l'Afrique de l’Ouest et du Maghreb (Kabylie, en particulier, d'où le titre) à l'Extrême-Orient en passant par l'Inde et la Chine ! « Provoquer un impact dans les Nations au moyen du seul Evangile », tel est le slogan du Window International Network."
Lavigerie, les Évangéliques, Bush... tout ça, tout ça... et ben dites moi cet individu a le courage de démontrer sa totale incompréhension du christianisme en moins de 500 mots.
"Le Christ s'est arrêté à Tizi-Ouzou
Enquête sur les conversions en terre d'islam"
Salah Guemriche
23,00 €
Depuis la fin du XXe siècle, un mouvement qui semble irrépressible, en particulier au Maghreb mais aussi dans le reste du monde arabe et même en Occident, conduit de plus en plus de musulmans à tourner le dos à l'islam pour rejoindre la religion de Sidna Aïssa – autrement dit de «Notre Seigneur Jésus». Au Maroc et en Algérie comme dans la discrète Tunisie, on parle de milliers de convertis au christianisme chaque année. L'œuvre d'un ou de plusieurs réseaux d'évangélisateurs en quête de nouveaux adeptes? Une réaction face à certaines évolutions en terre d'islam et notamment à la montée de l'islamisme? Des candidats à l'exil qui n'hésitent pas à «vendre leur âme»?. Des conversions troublantes de sincérité?
Cet ouvrage propose une enquête sur ce phénomène nouveau aux multiples facettes. Et qui, au fur et à mesure qu'il prend de l'ampleur, suscite régulièrement l'émoi en terre d'islam, où les autorités comme les familles portent un regard pour le moins suspicieux sur les «apostats». Une enquête qui a conduit l'auteur, un Algérien qui réside en France depuis plus de trente ans, dans son pays d'origine, tout particulièrement en Kabylie. Mais aussi dans les autres pays du Maghreb, en Espagne – notamment en Andalousie – et dans plusieurs régions de France. Ce qui lui a permis de recueillir, et de rapporter ici, de nombreux témoignages de convertis pour illustrer son propos. "
PA
[ De PP à PA - L'histoire "Window" est analysée dans mon livre sur les évangéliques, de même que le mouvement de conversions en Kabylie. Tout ça est à remettre en perspective. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Pierre-Aelred | 20/01/2011
@ PP
> Je plaide coupable : je n'ai pas encore lu votre livre (sur les Évangéliques) ni celui que je vous signalais ci-dessus. J'ai pour ma part un intérêt certain pour les Évangéliques et je ne suis pas du genre à imaginer une espèce de conspiration à la scientologue les concernant. Pour comprendre leur intérêt dans ce vaste "chantier" de conversion encore faut-il comprendre le sens de la "great commission" et de son enjeu eschatologique, autant de "détails" qui doivent complètement échapper à un journaliste moyen de Médiapart (voir Lavigerie et Bush dans un même paragraphe c'est déjà une belle occasion de poilade...). Ceci dit, je suis curieux de connaître les conclusions de ce "Le Christ..."... Je pense que je me paierai le luxe d'en lire les derniers paragraphes avant de l'acquérir au besoin s'il est vraiment d'un intérêt quelconque. A moins que vous ne soyez plus rapide que moi et me disiez ce que vous en pensez en terme de sérieux de l'enquête.
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Écrit par : Pierre-Aelred/ | 21/01/2011
SYMPATHIE
> Juste de passage...
Je salue la personne qui réussit le tour de passe-passe, celui de commenter (et je ne dis pas... critiquer) un livre sans l'avoir lu (tour de passe-passe familier, du reste, aux professionnels de la profession)...
Avec ma sympathie !
Et merci pour ce billet "L'islam et nous"...
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Écrit par : Guemriche / | 31/01/2011
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