Les soutiens au pape se multiplient

De L'Appel à la vérité français (plus de 32 000 signataires à ce jour, http://www.appelaverite.fr) - aux articles du 'Wall Street Journal', du 'New Yorker' et même du 'NYT' :

<<  En Italie, un appel répercuté  par le père Giovanni Cavalcoli et la revue Riscossa Cristiana a recueilli plus de 500 signatures de journalistes, d'universitaires et de dirigeants d'entreprises. 

En France, un appel à soutenir le pape Benoît XVI, rédigé par 70 intellectuels, philosophes, journalistes, dramaturges, universitaires, artistes, élus et personnalités de la société civile (http://www.appelaverite.fr), a déjà recueilli quant à lui, plus de 31. 200  signatures.  Parmi les signataires figurent entre autres : Jean-Luc Marion, de l'Académie française ; Rémi Brague, professeur de philosophie et membre de l'Institut ; l'écrivain François Taillandier ; l'acteur Michael Lonsdale ; le mathématicien - décoré de la médaillé Fields - Laurent Lafforgue ; Claude Bebear, président du conseil de surveillance d'Axa ; Alain Joly, pasteur luthérien ; Jacques Arènes, psychanalyste...

En Italie, Carlo Casini, président de la Commission pour les affaires constitutionnelles du Parlement européen et président du Mouvement pour la vie (MpV), a écrit au pape une lettre ouverte qui sera publiée dans le numéro d'avril de Sì alla Vita. Dans sa lettre, Carlo Casini explique : « Il apparaît assez symbolique et très significatif que les dernières attaques récentes contre l'Eglise et contre vous, Saint-Père, arrivent à un moment où Votre voix et celle des évêques, s'est faite particulièrement forte pour proclamer le droit des plus petits et des plus faibles, en particulier ceux des enfants non encore nés ». 

Gil Troy, professeur à la McGill et membre actif de la communauté juive, écrit dans Il Sussidiario du 13 avril : « Je ne pense pas que le mal perpétré par des prêtres responsables d'abus sexuels sur des enfants soit inhérent aux catholicisme. Certes, le pape Benoît XVI et la hiérarchie catholique devront être à la fois courageux et humbles pour vaincre ce fléau, mais l'Eglise a surmonté son épreuve du Tikkun ».  « 'Tikkun', a-t-il précisé, signifie 'remettre en place', mais implique dans une certaine mesure une réparation : quand une institution ou un Etat commet une erreur, comme il est inévitable que cela se produise étant composés d'êtres humains imparfaits, le jugement doit s'exprimer aussi sur la base des valeurs qu'ils affirment et de leurs capacités à se reformer, pas seulement sur la base des erreurs ou des crimes. Et ces prêtres et leurs complices ont violemment enfreint les valeurs centrales de l'Eglise. »

Dans la presse américaine aussi, qui avait pourtant été la plus critique vis-à-vis du pape à propos de ces affaires de pédophilie chez certains prêtres, beaucoup d'articles lui sont favorables. L'éditorialiste du New York Times, Ross Douthat, a écrit le 13 avril un article intitulé : « le meilleur pape », où il défend l'intégrité morale et l'histoire de Benoît XVI. Hendrik Hertzberg, dans le dernier numéro du New Yorker, dans un article intitulé « Indulgence », reconnaît la grande attention et délicatesse avec laquelle le pape « rencontra personnellement les victimes d'abus sexuels lors de sa visite aux Etats-Unis en 2008 ». Toujours aux Etats-Unis, le Wall Street Journal a publié le 25 mars un éditorial signé William McGurn, où l'on critique le groupe d'avocats qui cherche à soutirer des millions de dollars de dédommagement à l'Eglise catholique ; l'article défend le pape Benoît XVI, le jugeant étranger aux affaires de prêtres pédophiles.  >>

Source : Zenit, Antonio Gaspari