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16/04/2010

Benoît XVI dans la tempête : 'Grand Débat' de ce matin à Radio Notre-Dame

Jean-François Colosimo, Henrik Lindell et moi-même : http://www.radionotredame.net/emission/legranddebat/2010-04-16


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11:35 Publié dans Eglises | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : christianisme

Commentaires

LE COURAGE DE BENOIT XVI

> Merci d’avoir rappelé quelques vérités sur Benoit XVI et son courage de s’atteler à des chantiers ingrats. Suivant la logique du monde, le pontificat de Benoit XVI est un échec, mais suivant cette logique, venir d’un trou perdu pour se faire insulter, cracher au visage et finir crucifié n’est pas non plus un synonyme de réussite. Les bons arbres portent obligatoirement de bons fruits, et si Benoit XVI est un saint (et personnellement j’en suis persuadé), son pontificat sera forcément très bénéfique pour l’Eglise, quelque soit le jugement du monde porté dessus.
Un merci aussi plus personnel, car sans la réinformation que vous effectuez (avec d’autres : Koz, Trouiller, Leclerc…, mais vous restez peu nombreux finalement), je ne sais pas où en serait ma foi aujourd’hui.
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Écrit par : Gilles Texier / | 16/04/2010

MOSCOU-ROME : LE DIALOGUE EST THEOLOGIQUE

> Je ne partage pas l'avis de Colosimo lorsqu'il affirme que le dialogue de l'Eglise catholique avec l'Eglise russe est juste politique. A ma connaissance le patriarcat russe participe à la commission catholique-orthodoxe sur le rôle de l'évêque de Rome. Les dissensions au sein de cette commission sont plutôt entre Moscou et Constantinople.
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Écrit par : Mike / | 16/04/2010

@ Gilles Texier

> Surtout ne renoncez pas, les agents de Satan dans ce monde seraient bien trop contents de pouvoir affirmer avoir fait une nouvelle victime. Je sais, parler de Satan à l'oeuvre dans notre monde provoque l'hilarité. Personnellement cela ne me gêne pas car c'est le principe premier du diable que de nous faire croire qu'il n'est plus à l'oeuvre au milieu de nous. On remarque son action dans bien des commentaires trouvés ici et là :
- ceux de celles et ceux qui se disent catholiques et n'adhèrent même pas à la première des professions de foi de tout chrétien;
- ceux qui jouent les faux naïfs et se disent choqués par les réactions que vous pouvez avoir pour la défense de la foi en vous cataloguant comme extrémiste, intégriste, haineux...
J'ai appris à vivre avec car je ne pense pas qu'exprimer des opinions fortes et contradictoires soient un signe d'intolérance. A force de tout tolérer on en arrive à la situation actuelle où des individus comme Terras et bien d'autres (beaucoup trop d'autres) peuvent nier toute action de l'Esprit dans l'Eglise de notre temps et se prétendre catholique, affirmer que EUX - contrairement à tous les autres - sont "peuple de Dieu".
Lorsqu'il y a 20 ans mon beau-père me parlait de "l'inversion des valeurs" je le prenais pour un illuminé dont je ne comprenais pas le moindre mot. Maintenant, malheureusement, je comprends parfaitement ce qu'il voulait me dire.
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Écrit par : Pierre-Aelred / | 16/04/2010

CONSTANTINOPLE C'EST FINI

> Mike a raison, mais au Proche Orient chacun sait que l'actuel patriarche de Constantinople est le dernier : les Turcs veulent mettre fin à ce patriarcat fantôme. Le patriarche de Constantinople est un homme presque seul, entouré de quelques collaborateurs sans grande qualification. De nationalité turque, il devait prêter serment au régime politico-militaire kémaliste. Il incarnait une fiction, un mirage du passé. Le régime Erdogan a résolu d'y mettre fin. Le successeur devra s'installer en Suisse, où la maison est déjà prête.
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Écrit par : nyctostratège / | 16/04/2010

ENCORE MOINS

> Les convertis français orthodoxes se réclamaient de Constantinople plutôt que de Moscou car c'était plus confortable et n'engageait à rien. Quand le "patriarche" sera en exilé en Suisse, ça engagera encore moins : ελεύθερο επιτέλους !
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Écrit par : Bessarion / | 16/04/2010

POURQUOI ROME A DECIDE LE TRANSFERT DES CAS DE PEDOPHILIE DIRECTEMENT AU VATICAN : UN EXEMPLE

" ROME, Jeudi 15 avril 2010 (ZENIT.org) - Un cas français où l'évêque n'a pas « dénoncé » lui-même un prêtre de son diocèse - dénoncé par les victimes -, ré-apparaît dans la presse. Le Vatican réagit en manifestant le bien fondé de la décision de Jean-Paul II en 2001 de transférer ces cas à Rome.

A propos d'une lettre du cardinal Castrillon Hoyos, alors préfet de la Congrégation romaine pour le Clergé, à l'évêque de Bayeux-Lisieux, en date du 8 septembre 2001, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a fait ce soir la déclaration suivante :

« Ce document prouve combien est opportune l'unification du traitement des cas d'abus sexuels sur des mineurs de la part de membres du clergé, sous la compétence de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, pour en garantir une conduite rigoureuse et cohérente, comme il est advenu effectivement avec les documents approuvés par le pape en 2001 ».

La difficulté pour un évêque de dénoncer un prêtre de son « presbyterium » a provoqué la réforme de Jean-Paul II : tous les cas devaient être désormais transférés à la compétence de la Doctrine de la foi, à Rome. C'est ce qu'indique le motu proprio "Sacramentorum sanctitatis tutela" du 30 avril 2001.

Pour que les coupables rendent compte de leurs actes devant les tribunaux, l'Eglise encourage les victimes à les dénoncer et à porter plainte, tout en demandant aux coupables de se remettre eux-mêmes à la justice.

Récemment, la copie d'une lettre adressée par le cardinal Castrillón Hoyos à Mgr Pierre Pican, évêque de Bayeux-Lisieux, a été publiée dans la presse : l'évêque n'avait pas « dénoncé » lui-même un prêtre de son diocèse, tenu par le « secret professionnel ».

Mgr Pican a été pour cela à l'époque mis en examen, et dans une déclaration du 7 septembre 2001, il avait annoncé son choix de ne pas faire appel de sa condamnation pour épargner un nouveau procès aux victimes et au diocèse.

« Après avoir pris le temps de réfléchir, j'ai décidé de ne pas faire appel de la décision du tribunal correctionnel de Caen, en date du 4 septembre 2001, qui m'a condamné à trois mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d'atteintes sexuelles sur mineurs ».

Il souligne que ce qui est en cause est le secret « professionnel » : « Ce procès extrêmement complexe dépassait ma propre personne. Essayant de prendre de la distance par rapport à ce que j'éprouve, je constate qu'ont été réaffirmés des principes de première importance touchant le respect des personnes, à travers l'option de conscience et le secret professionnel des ministres du culte ».

Il regrette cette « restriction du champ du secret professionnel qui ne laisse pas d'inquiéter » et estime qu' « une telle remise en cause -même partielle- de la jurisprudence admise et constamment réaffirmée jusqu'ici » demanderait qu'il fasse appel.

Il songe alors aux victimes et à ses diocésains : « Je ne saurais oublier l'épreuve subie par les victimes de l'abbé Bissey. Même si certains ne l'ont pas perçu, j'ai constamment été habité par l'ampleur de leur drame, et les souffrances qui se sont exprimées lors des procès m'ont marqué en profondeur. Aussi ai-je voulu manifester ma volonté d'apaisement à l'égard des parties civiles et ne pas raviver les blessures, au cours d'un nouveau procès qui se déroulerait devant la cour d'appel de Caen. J'ai aussi beaucoup pensé à mon diocèse, à l'Eglise, à toutes celles et ceux qui, de bien des manières, ont été affectés par cette situation ».

La lettre du cardinal Castrillón Hoyos date du lendemain de cette déclaration, le 8 septembre : ce n'est donc pas un encouragement a priori ou une ligne de conduite avant l'affaire. C'est une réaction au choix de Mgr Pican et à sa déclaration.

L'assemblée plénière des évêques français à Lourdes, en novembre 2000, avait abordé ouvertement le problème de la pédophilie de certains prêtres.

Mgr Louis-Marie Billé, archevêque de Lyon - devenu ensuite cardinal - et alors président de la Conférence épiscopale, avait publié une déclaration affirmant que « les prêtres qui se sont rendu coupables d'actes à caractère pédophile doivent répondre de ces actes devant la justice ».

La conférence épiscopale a ensuite publié une brochure intitulée « Lutter contre la pédophilie, repères pour les éducateurs » que l'on peut télécharger en ligne en cliquant sur le lien hypertexte.
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Écrit par : Ernault / | 16/04/2010

POUR LES ANGLOPHONES UNIQUEMENT...

> Le titre est déjà à lui seul tout un programme : Les prêtres gays devraient-ils adopter ?
Ann Coulter serait une sorte d'Eric Zemmour avec beaucoup plus de talent dans la dérision et les attaques qui font mouche et un sens de l'humour plus que décapant. Elle est une égérie des conservateurs mais pas vraiment des libéraux...
Je suis désolé pour les autres mais c'est intraduisible :
http://townhall.com/columnists/AnnCoulter/2002/03/21/should_gay_priests_adopt?page=2
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Écrit par : Pierre-Aelred / | 16/04/2010

LE CARDINAL BERTONE

> J'ai écouté les intervenants de ce matin, et notamment les déclarations à l'emporte-pièce de Jean-François Colosimo, à propos de la déclaration du cardinal Bertone et je dois dire qu’il y a sur ce sujet beaucoup de confusions venant obscurcir la réflexion.
1) Le terme de "pédophilie" recouvre aujourd’hui des réalités très diverses qu’il convient de distinguer :
- la pédophilie au sens strict, qui est une perversion grave de prédateurs sexuels ; c’est relativement rare (heureusement)
- la pédophilie d’opportunité, qui peut s’observer chez des hommes immatures
- l’éphébophilie, attirance pour les jeunes gens pubères, qui est effectivement une forme d’homosexualité (ce que les anciens appelaient "pédérastie", terme dans lequel on retrouve la racine grecque παιδ (paid, jeune garçon).
C’est sans doute ce lien entre éphébophilie et homosexualité qu’évoquait à juste titre le cardinal Bertone en utilisant maladroitement le terme de pédophilie au lieu d’employer le terme de pédérastie ou d’éphébophilie ; il n'y a pas lieu pour autant d'accabler ainsi le cardinal Bertone !
2) Les actes de pédophilie peuvent aussi être de nature et de gravité diverses, entre les plus graves, le viol, et les abus sexuels moins graves, tels les simples attouchements.
3) Concernant les prêtres qui se sont rendus coupables de crimes ou d’abus sexuels, il s’agit bien dans la majorité des cas de crimes ou d'abus sexuels commis sur des jeunes garçons, autrement dit d' "éphébophilie" ou "pédérastie" et non de "pédophilie" au sens strict…
Et c’est dans dans ce contexte que s’est exprimé le cardinal Bertone, comme l’a précisé un communiqué du Vatican pour éviter tout malentendu.
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Écrit par : Michel de Guibert / | 16/04/2010

RAYONNEMENT

> La raison du rattachement des orthodoxes français convertis, comme du reste celle de nombre de russes réfugiés en France, ne peut être réduite à une recherche de confort, à un refus d'engagement ou à un désir de liberté par rapport à un Patriarche ou aux structures ecclésiales, comme le laisse entendre Bessarion !
Il ne faut pas oublier que pendant la période soviétique le Patriarcat de Moscou était largement inféodé au régime et que cela suffit à expliquer une méfiance des orthodoxes à l'époque !
De plus le rayonnement de l'orthodoxie française liée au Patriarcat de Constantinople, à travers notamment l'Institut Saint Serge, n'est plus à démontrer !
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Écrit par : Michel de Guibert / | 16/04/2010

@ Michel de Guibert


> Certes, mais je pense que le Vatican gagnerait à se former davantage en communication pour ne pas avoir à démentir régulièrement telle ou telle déclaration d'un responsable de la Curie qui n'engage que lui mais qui a provoqué un tollé. Le message à faire passer y gagnerait en clarté, et on éviterait certaines polémiques. Il ne s'agit pas de renoncer à son discours, mais à réfléchir à la manière de le faire passer dans le monde d'aujourd'hui.
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Écrit par : Et cetera / | 16/04/2010

LES COUACS DU VATICAN

> J'ai aussi été vivement intéressé par cette émission. Je me suis aperçu il y a un an, à propos de l'affaire de Mgr Sobrinho, qu'il y avait des divergences internes au Vatican, notamment entre les déclarations de Mgr Re (qui jetait de l'huile sur le feu) et de Mgr Fisichella. La presse en a fait ses choux gras et a rejeté tout sur le pape. Drôle de personnage que ce Mgr Re qui aurait fait la promotion de Mgr Williamson (?). Ces débats internes au Vatican sont des infos qui intéressent les catholiques, mais c'est très peu diffusé. Les catholiques ne comprennent pas toujours "ce qui se passe" dans leur Eglise et se font traiter d'intégristes et de réactionnaires alors qu'ils ont pour la plupart, je crois, adopté Vatican II.
Roque


[ De PP à R. - La plupart n'ont pas idée de ce qu'a voté le concile. Ils croient ce que les médias en disent, ce qui n'a rien à voir... ]

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Écrit par : Roque / | 17/04/2010

DEUX REMARQUES

> Merci d'avoir rappelé le courage héroïque de Benoit XVI. Mais j'aurais deux remarques à faire sur l'émission :
- Je pense que nous catholiques nous devons faire confiance à Benoit XVI , qui malgré les erreurs de certain de ces collaborateurs continue de leur accorde sa confiance. Ne perdons pas patience et confiance dans certain cardinaux alors que celui qui est le 1er exposé (le pape) ne les perd pas.
- J'admire les analyses de Jean-François Colosimo mais j'ai du mal à comprendre pourquoi il voudrait que l'œcuménisme passe uniquement par la théologie et la doctrine. La morale chrétienne et la liturgie peuvent aussi être des voies vers l'œcuménisme.
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Écrit par : Luis Sánchez / | 18/04/2010

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