05/04/2010
'L'Appel à la vérité' dépasse 10 000 signatures en quelques jours, et progresse rapidement
11:07 Publié dans Cathophilie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme
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« "Les jeunes veulent tous être journalistes". Désespoir social ? Illusion lyrique ? | Page d'accueil | 23-25 avril, en Avignon : Communion-Evangélisation "L'évangélisation pour les nuls" »
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Commentaires
LU DANS 'LIBERATION' (3-4 avril)
> " Une «déferlante médiatique papophobe». Ainsi, Michel de Guibert, médecin, blogueur, et signataire de l’Appel à la vérité, lancé fin mars par des chrétiens «solidaires des victimes et solidaires de l’Eglise catholique», qualifie-t-il les révélations sur les scandales pédophiles au sein de l’Eglise catholique. Benoît XVI est accusé, en effet, d’avoir fermé les yeux sur les abus sexuels commis par des prêtres. Le texte de l’appel met également en cause les journalistes. «Des membres de la hiérarchie de l’Eglise ont eu, sur certains dossiers, de graves manquements et dysfonctionnements, reconnaît-il. Mais, au-delà du droit à l’information, légitime et démocratique, nous ne pouvons que constater avec tristesse, en tant que chrétiens mais surtout en tant que citoyens, que de nombreux médias dans notre pays (et en Occident en général) traitent ces affaires avec partialité, méconnaissance ou délectation.» Vendredi, cette pétition avait recueilli plus de 900 signatures dont certaines célèbres et quelques-unes très droitières. Ainsi, Virginie Tellène alias «Frigide Barjot» (humoriste, initiatrice du Benoîthon, mouvement de soutien au pape), Claude Bébéar (président d’honneur d’AXA), Rémi Brague (philosophe, membre de l’Institut de France), Jean-Christophe Fromantin (maire de Neuilly-sur-Seine), Michael Lonsdale (comédien), Jean-Luc Marion (philosophe, membre de l’Académie française), Denis Tillinac (écrivain) et Christian Vanneste (député). "
La seule fausse note dans ce papier est : "...dont certaines très droitières" ! c'est la clause de style obligatoire pour se dédouaner. Mais ici elle tombe à faux. L'examen de la liste de signatures ne montre quasiment rien de ce genre. Plutôt le contraire.
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Écrit par : Carmelo / | 05/04/2010
ET MAINTENANT, Mgr GAILLOT !
> " Le mea culpa de Mgr Gaillot sur la pédophilie dans l'Eglise
En 1987, Monseigneur Jacques Gaillot, alors évêque d'Evreux, avait accueilli dans son diocèse un prêtre canadien condamné pour pédophilie dans son pays. Ce dernier a été condamné en 2005 par la cour d'assises de l'Eure après avoir récidivé en Normandie. Des faits que regrettent Jacques Gaillot qui reconnaît une "erreur" dans "Le Parisien" de lundi.
Alors que les révélations se succèdent sur les affaires de pédophilie dans l’Eglise, Mgr Jacques Gaillot, ancien évêque d'Evreux et actuel évêque de Partenia, a reconnu lundi son "erreur" d’avoir accueilli en 1987 un prêtre pédophile dans son diocèse, dans un entretien accordé au journal Le Parisien.
"On rendait service. On vous demandait d'accueillir un prêtre indésirable et vous l'acceptiez. C'est ce que j'ai fait, il y a plus de vingt ans. C'était une erreur", a confié Jacques Gaillot au sujet de l’accueil d’un prêtre canadien condamné pour pédophilie dans son pays.
En 1987, l'Eglise avait autorisé un prêtre canadien, Denis Vadeboncoeur, à exercer en France alors qu'il avait été condamné à 20 mois de prison au Canada en 1985 pour de multiples faits de pédophilie. Jacques Gaillot, au courant de ces faits, l'a pourtant nommé en 1988 curé et vicaire épiscopal, le mettant en contact avec des enfants dans l'ouest de l'Eure.
"Je savais surtout qu’il avait fait un an de thérapie et qu’il était chaudement recommandé par des laïcs ainsi que par son supérieur canadien", a expliqué l’ancien évêque d’Evreux, ajoutant : "J’avais envie de lui donner sa chance. Je n’imaginais pas qu’il puisse être un pervers".
Mais la culture du silence au sein de l’institution et l’absence de contrôle ont permis à ce prêtre de récidiver. "Les gens le trouvaient très sympa. Je me suis dit qu’on pouvait lui faire confiance. J’ai proposé au conseil épiscopal de le nommer curé. C’est ma deuxième erreur", a-t-il reconnu.
Denis Vadeboncoeur a depuis été condamné en 2005 par la cour d'assises de l'Eure à 12 ans de réclusion criminelle pour viols d'un mineur, commis entre 1989 et 1992. Au cours du procès, Jacques Gaillot avait déjà exprimé des regrets.
Ce mea culpa d’un ancien évêque se termine par une note d’espoir. "Dans l'Eglise, les choses ont changé. Maintenant, on s'en remet à la justice. On sort peu à peu de cette culture du secret", a-t-il témoigné.
Monseigneur Gaillot a conclu en évoquant le chemin qu’il reste à parcourir pour l’Eglise : "Célibat des prêtres, homosexualité, préservatif, avortement, place de la femme : sur toutes ces questions, l’Eglise est en retard". Jacques Gaillot a lui déjà évolué sur ces questions, un positionnement qui lui a coûté cher. Il a été destitué par Rome en 1995 pour ses prises de position contre les lois Pasqua sur l’immigration et dirige depuis un diocèse de la région de Sétif, en Algérie, disparu au 5e siècle et non reconnu par Rome. (Source Europe 1) "
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Écrit par : Rembar / | 05/04/2010
RAS-LE-BOL GENERAL
> En effet, cela progresse très rapidement et à mon humble avis cela ne fait que commencer! Il y a un ras le bol général contre ces attaques répétées et surtout cette mauvaise foi, ces titres faussement neutres de la presse bien pensante et cette volonté de détruire une institution et surtout un homme: notre Saint-Père!
Alors oui mobilisons-nous et faisons-savoir !
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Écrit par : jean-claude / | 05/04/2010
PERVERS GAILLOT ?
> Contrairement aux apparences les déclarations de Mgr Gaillot relèvent elles aussi de la désinformation et de la malhonnêté.
Dans la version publiée par Le Monde [http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/04/05/le-mea-culpa-de-mgr-jacques-gaillot-sur-l-accueil-d-un-pretre-pedophile_1328810_3224.html#ens_id=1314763&xtor=RSS-3208], il affirme : "à l'époque, l'Eglise fonctionnait ainsi". "On rendait service. On vous demandait d'accueillir un prêtre indésirable et vous l'acceptiez."
"L'Eglise fonctionnait ainsi"; en fait, c'est Mgr Gaillot (et d'autres évêques) qui fonctionnait ainsi mais en utilisant l'expression "l'Eglise", il laisse l'impression que les méthodes venaient d'en haut (donc de Rome). La formule "on vous demandait" vise elle aussi à impliquer la hiérarchie alors que la décision incombe exclusivement à Mgr Gaillot. L'expression "l'Eglise" revient ensuite: "En 1987, l'Eglise avait autorisé un prêtre canadien, Denis Vadeboncoeur, à exercer en France". C'est Mgr Gaillot et lui seul qui a reçu ce prêtre.
"Il était chaudement recommandé par des laïcs ainsi que par son supérieur canadien." A présent Jacques Gaillot utilise le terme "recommandé" alors que les laïcs en question sont bien ceux qui ont demandé d'accueillir le prêtre dévoyé. Si l'on en croit un article paru dans Le Parisien au moment du procès [http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-amities-particulieres-du-pere-vadeboncoeur-21-09-2005-2006312990.php], ces laïcs étaient en réalité deux "amis" du Père Vadeboncoeur (en fait deux homosexuels vivant ensemble!) parfaitement au courant des agissements du prêtre canadien. On ne peut pas dire que Mgr Gaillot se soit montré bien regardant sur la qualité de la "demande".
Quant à la chaude recommandation du supérieur canadien, il s'agit purement simplement d'un mensonge. Lors du procès, les supérieurs canadiens ont produit un accusé réception de leur courrier de mise en garde envoyé à Mgr Gaillot ; mystérieusement, on n'a pas trouvé trace de cette lettre dans le dossier au diocèse d'Evreux. Pourtant, d'après la copie produite par les Religieux de Saint Vincent de Paul, le supérieur, loin de recommander chaudement, informe au contraire Mgr Gaillot des faits graves qui avaient valu au Père Vadeboncoeur une peine de prison et il conclut: "il n'est pas déraisonnable d'entretenir certains doutes sur sa capacité de ne pas récidiver, particulièrement dans les moments difficiles".[http://www.liberation.fr/societe/0101356434-mgr-gaillot-oublierait-bien-les-affres-du-cure-pedophile].
L'attitude de Mgr Gaillot est finalement assez proche de celle de l'archevêque Weakland à Milwaukee: un responsable religieux contestataire et désobéissant dont les idées avancées ont abouti à des catastrophes n'hésite pas à mentir pour atténuer sa propre responsabilité et impliquer le reste de l'Eglise.
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Écrit par : xb / | 05/04/2010
ANALYSE
> Analyse vraiment excellente, notamment le parallèle avec Weakland dans l'affaire Murphy.
Il ne faut pas ignorer l'amateurisme de nombreux clercs, leur manque de rigueur procédurale (identifier des critères de gravité, se plier aux conclusions d'une expertise psychologique, effectuer un vrai suivi évaluatif d'un pédophile "à l'essai" de la vie ordinaire), y compris pour leur propres affaires. Ce que dit xb sur Mgr Gaillot dans cette affaire en témoigne. Je suis laîc, catholique et j'ai directement travaillé avec des évêques, des prêtres et des religieux (ses) pendant des années ...
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Écrit par : Roque / | 06/04/2010
DETRUIRE L'EGLISE
> Il y a qq jours, le Herald Tribune, sous la plume d'un certain Thomas Schneider, se demandait si l'Eglise pouvait résister au poids des indemnités soi-disant payées aux victimes des "prêtres pédophiles". Tout était dit: il s'agissait d'une attaque visant à détruire l'Eglise, et accessoirement à enrichir les avocats plaidant les causes des "victimes" ou prétendues telles (car je suis persuadé que bon nombre de victimes ne le sont pas réellement). Car dans ce genre de campagne, le gros, si je puis dire, de l'argent va aux avocats et aux manipulateurs (voir par exemple l'extorsion de plus d'un milliard de dollars à la Suisse).
Dans cette affaire, l'Eglise ne doit rien céder et surtout ne pas tomber dans le piège des excuses, comme celles faites au sujet de l'homélie du prédicateur du Vatican lors des rites de Pâques. La soit disant indignation manifestée, vise en fait à priver l'Eglise de sa liberté de pensée et à la placer sous le magistère du veau d'or.
j.v
Écrit par : j. van den reysen / | 06/04/2010
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