30/03/2010
Le cardinal Kasper dans 'La Stampa' : clair et net sur le célibat sacerdotal
Intervention d'un prélat souvent cité par la presse comme "plus libéral" (?) que Benoît XVI :
Le célibat sacerdotal "n'a rien à voir avec les abus sexuels de prêtres sur des mineurs", affirme aujourd'hui le cardinal Walter Kasper (Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens) dans une interview à La Stampa : "tous les experts rappellent que la grande majorité des cas arrivent dans les familles et non pas dans le monde ecclésiastique" ».
Pour le cardinal, "il y a une instrumentalisation des cas pédophiles dans le clergé" : et "dans le climat actuel, envenimé par des polémiques et des scandales concernant les abus sexuels commis par des prêtres et des religieux", soulever la question ancienne du célibat sacerdotal serait une initiative "inopportune" de la part de chrétiens.
Avant-hier, dans son homélie des Rameaux, le cardinal Kasper avait déclaré : "Ces derniers jours, non seulement le pape, mais toute l'Eglise et ainsi chaque fidèle, c'est-à-dire chacun de nous, a été frontalement attaqué et dénoncé par quelques médias influents qui outrepassent toute loyauté et toute vérité." "L'Eglise a besoin d'un humble nettoyage interne de salissures inacceptables et nous en avons tous besoin, chacun à notre manière", a souligné le cardinal : "Mais si nous nous convertissons et que nous nous purifions, l'Eglise sortira finalement renouvelée de la crise actuelle."
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20:01 Publié dans Eglises | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme
Commentaires
MERCI A LUI
> Merci au cardinal Kasper de souligner le comportement des médias outrepassant « toute loyauté et toute vérité ». Certes, toute organisation humaine a ses « salissures », ou ses brebis galeuses qu’il faut éloigner du troupeau et soigner humblement. La difficulté réside dans le fait que notre « e-médiasociété » globalisée et déchristianisée s’autoconstitue comme l’autorité de référence en ce domaine. Les limites qu’on attendait du « pays des droits de l’homme » sont allègrement franchies. Nous sommes au-delà de la justice des hommes puisque le pape est désigné d’emblée comme le complice de tout prêtre pédophile, surtout si celui-ci n’a fait l’objet d’aucune procédure judiciaire ! Et nous sommes, bien sûr, « au-delà » de la justice et de la miséricorde de Dieu – le pape, appelé à la démission en tant que chef de l’Eglise catholique, étant jugé digne de faire office de bouc émissaire, selon l’usage des sociétés païennes qui cherchaient à se concilier les terribles divinités ordonnatrices des tremblements de terre, tsunami et autres fléaux météorologiques.
Devant tant d’irrationalité, nous serions tentés de tendre un miroir à nos contradicteurs, en invitant l’« e-médiasociété » du lynchage immédiat, avec ces sept têtes et dix cornes, à contempler sa propre laideur. Mais nous entrerions nous-mêmes alors dans le cycle sans fin des rivalités mimétiques et des affrontements meurtriers. Le Christ l’a dit : « Aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs » (Mt 5:44). Même si ceux-ci profèrent « des blasphèmes contre Dieu », s’il leur est donné de « mener campagne contre les saints et de les vaincre » (Ap 13:6-7), nous n’avons pas d’autre devoir que d’aimer ceux qui nous persécutent. Quand bien même ils institueraient demain (au train où vont les choses…) un carnet de « bonne santé sexuelle » obligatoire, voire décréteraient l’illégalité des voeux de religion et du célibat sacerdotal !
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Écrit par : Denis / | 31/03/2010
MASSES
> On ne peut qu'abonder en son sens. Les médias ont des réflexes de masses...
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Écrit par : Vincent / | 31/03/2010
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