17/02/2010
Le message de Benoît XVI pour le Carême 2010
...un texte à scruter en entier : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/messages/l...
15:04 Publié dans Témoignage évangélique, Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : christianisme, christianisme
Commentaires
JUSTICE PLENIÈRE
> Certes ce message est assez succinct pour qu'on n'ait pas besoin de le découper en morceaux choisis. J'en retiens tout de même cette phrase à la fin:
"Fort de cette expérience, le chrétien est invité à s’engager dans la construction de sociétés justes où tous reçoivent le nécessaire pour vivre selon leur dignité humaine et où la justice est vivifiée par l’amour."
Cherchons le Royaume et SA JUSTICE (la grâce venue d'En Haut): le reste (la volonté de s'engager pour bâtir la justice distributive, notamment sociale et économique) sera donné par surcroît.
La vie de la grâce (en chacun) et l'engagement solidaire (dans la société) sont inséparables. Anathème à qui tenterait de les opposer ! Et que Dieu éclaire ceux qui trouveraient que la société égoïste des pays riches est bien comme elle est.
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Écrit par : Stéphane Ory / | 17/02/2010
DU TRÈS GRAND BENOIT XVI
> Ce texte est remarquable, j'en ai pris connaissance il y a quelques jours et j'ai tout de suite décidé de l'introduire dans le week end de retraite spirituelle que j'organise avec des amis dans quelques semaines. c'est du très grand Benoît XVI.
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Écrit par : Fix / | 17/02/2010
ANTI-LIBERAL
> "Adam et Eve ont été séduits par le mensonge du Satan. En s’emparant du fruit mystérieux, ils ont désobéi au commandement divin. Ils ont substitué une logique du soupçon et de la compétition à celle de la confiance en l’Amour, celle de l’accaparement anxieux et de l’autosuffisance à celle du recevoir et de l’attente confiante vis-à-vis de l’autre (cf. Gn 3, 1-6) de sorte qu’il en est résulté un sentiment d’inquiétude et d’insécurité. Comment l’homme peut-il se libérer de cette tendance égoïste et s’ouvrir à l’amour ? "
Qu'y a-t-il de plus anti-libéral ?
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Écrit par : ND / | 17/02/2010
TOUS ENSEMBLE
"Quelle est donc la justice du Christ ? C’est avant tout une justice née de la grâce où l’homme n’est pas sauveur et ne guérit ni lui-même ni les autres."
et
"Se convertir au Christ, croire à l’Évangile, implique d’abandonner vraiment l’illusion d’être autosuffisant, de découvrir et accepter sa propre indigence ainsi que celle des autres et de Dieu, enfin de découvrir la nécessité de son pardon et de son amitié."
Non, nous ne nous sauvons pas tout seul (dans les deux sens : ni seul sans Dieu, ni seul sans les autres). Ce qui veut dire que nous sommes solidaires de tous les hommes, et que Dieu veut nous sauver, tous, ensemble.
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Écrit par : Pema / | 18/02/2010
AUDIENCE DU PAPE
> ' Benoît XVI appelle à vivre le carême comme un temps de « conversion », pour renoncer à « un style de vie superficiel et incohérent », un temps de « renouveau spirituel » et de « confiance dans la miséricorde divine ».
C'est ce que le pape a recommandé au cours de l'audience de ce mercredi matin qu'il a consacrée au thème du carême qui s'ouvre aujourd'hui par les célébrations du Mercredi des Cendres.
Le pape souligne, en polonais, qu'il ne s'agit pas d'une démarche volontariste, mais d'une ouverture à l'Esprit Saint : « Ouvrons nos cœurs à l'action de l'Esprit Saint afin que ce temps soit vraiment un temps de conversion, de renouveau spirituel et de confiance dans la miséricorde divine ».
En français, le pape a précisé que « dans la vision chrétienne de la vie, ce sont chaque jour et chaque instant qui peuvent être dits favorables au salut », mais que « le temps du Carême nous le fait découvrir et vivre de façon plus intense ».
Il explique ce que signifie la « conversion » : « La conversion à laquelle nous sommes appelés ne doit pas être comprise comme un simple ajustement de notre vie, mais comme un véritable retournement. Se convertir signifie proprement « aller à contre-courant », ce courant qui n'est autre qu'un style de vie superficiel et incohérent qui souvent nous entraîne, nous domine et nous rend prisonniers du mal et de la médiocrité. Bien plus qu'une décision morale, la conversion relève pour le croyant d'un choix de foi qui introduit dans une communion plus profonde avec la personne du Christ. Ainsi, se convertir et croire à l'Évangile ne sont-ils pas deux choses distinctes ».
Le pape souligne qu'il s'agit d'un chemin de « résurrection », en communion avec le Christ, dans la charité : « Le geste de l'imposition des cendres nous rappelle nos fragilités, y compris la plus grande de toutes, la mort. Mais si nous ne sommes que poussière, notre poussière est précieuse aux yeux de Dieu qui fait de notre mort, qu'a partagée Jésus Christ, le chemin de la résurrection glorieuse. Nous sommes donc invités à plonger notre vie plus profondément dans le mystère pascal à travers la participation à l'Eucharistie et à la vie de charité, qui naît de l'Eucharistie et qui trouve en elle sa plénitude ». ''
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Écrit par : Luça / | 18/02/2010
Message de Carême de Benoît XVI
> « Je vous invite à une « révision de vie ».. ; dit le pape.
Ces mots parlent fortement à l’ancien militant d’Action catholique que je suis. La révision de vie c’était pour nous, confronter un fait de notre vie avec les regards des compagnons membres de l’équipe, à la lumière de l’Evangile.
La révision de vie, c’était le moyen d’approfondir notre foi, de mettre en pratique la charité, de réveiller notre espérance. L’évangile était questionné par ce que nous vivions, souvent très loin de ce qui paraît évangélique.
La révision de vie devait nous inviter à la mission, par la prière et la conversion. Prière de demande de pardon, prière devant la souffrance, mais aussi prière d’adoration devant les merveilles rencontrées dans la vie autour de nous. Cette vie ne se passait pas dans les limites de la paroisse ou de l’Eglise, mais au large, parmi les incroyants, les tièdes, les croyants d’autres religions, en tout cas dans les préoccupations mondaines, où nous étions immergés. La révision de vie nous remettait en face de nos responsabilités de croyants.
Que Benoit XVI emploie ces mots me touche particulièrement. Il n’est pas seulement un grand théologien, qui pourrait s’être éloigné de la vie, à force d’avoir étudié et confronté ses avis scientifiquement fondés aux questions de la vie de l’Eglise vue des dicastères qu’il a eu à diriger, et dans l’optique de maintenir la doctrine. On pouvait ressentir ses avis et décisions comme autant d’avertissements visant à refreiner la vie, à la contraindre pour lui faire respecter la doctrine. Il s’est fait connaître, sous Jean-Paul II, comme le défenseur énergique de cette doctrine, et a pu donc paraître comme très éloigné de la vie. La vérité est sans doute différente de ce ressenti, mais pourquoi faire comme si je n’avais pas ressenti Benoît XVI comme éloigné de la vie ?
La question mériterait examen, que signifie exactement « révision de vie » pour Benoît XVI ? Mais je préfère en rester à ce constat. Benoît XVI, une fois de plus me surprend, en bien.
Il y a beaucoup à dire aussi sur le développement autour de la justice auquel le pape nous invite. Ce sera pour une autre fois.
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Écrit par : de Préneuf / | 19/02/2010
TOUS LES HOMMES
> D'où vient l'injustice, le mal? Benoit XVI nous invite à examiner ce mal qui a la source en nous. Convertissez-vous. En cela il propose aux chrétiens de se distinguer d'un esprit "du monde" qui pousse à écarter le repli sur soi et ses manques pour vivre épanoui, ouvert au monde, à ses surprises, sans s'encombrer d'une notion étouffante : le péché. Et pourtant...
L'injustice dans le monde ne vient que très peu de nous-mêmes, alors, nous dit on, ne perdons pas notre temps à regarder notre nombril.
Et pourtant, sans changement des coeurs, l'injustice restera. Et le changement des coeurs commence par le notre. D'autres que les chrétiens ont compris cela. Gandhi, Mandela...beaucoup de femmes et d'hommes d'aujourd'hui, autour de nous.
C'est à partir de ce constat que nous pouvons élargir notre vue. Nous ne pouvons pas, nous chrétiens, oser penser que Dieu limite son projet de salut à nos propres efforts de conversion. Nous avons, en raison de la foi que nous avons reçu, une responsabilité spécifique : annoncer l'amour de Dieu.
Mais Dieu agit, par des voies que nous ne connaissons pas, dans le coeur de tous les hommes, et fait avancer le salut. Il ne faut pas lire Benoit XVI comme si l'action de la justice de Dieu était restreinte aux seuls croyants. Dieu veut sauver tous les hommes, nous dit saint Paul.
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Écrit par : de Préneuf / | 20/02/2010
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