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20/01/2010

La nouvelle crise se prépare - Marchés repris de frénésie – Bonus monstrueux – Spéculations à haut risque - Folie sur les matières premières


 

Paul Jorion :

« Il ne faut pas se raconter d’histoire, nous sommes en train de fabriquer d’autres bulles spéculatives : sur les marchés actions et sur les marchés des matières premières. Dubaï est un symptôme de ce qui nous attend... »

(lire tout l'entretien).

Commentaires

LA CRISE EST AUSSI MORALE

> Une honte ! Alors que cette crise financière fait des ravages, qu'il y a tant de misère dans le monde, certains osent encore spéculer sur les matières premières... C'est vraiment une crise morale d'une grande profondeur...

Écrit par : Damien Etienne Thiriet, | 20/01/2010

CONTAMINATION JUSQUE DANS LES PME

> Comment faire comprendre à nos dirigeants politiques que la mentalité spéculative ne touche pas que les institutions financières, mais qu’elle a profondément contaminé les managers des entreprises, jusque dans les PME ? Les ténors du CAC 40 sont cependant les principaux responsables de cette spéculation qui touche chaque poste de travail et la valeur même de chaque salarié (évalué notamment en fonction de son âge). Prenons un exemple : Veolia Transport, filiale du groupe dirigé par Henri Proglio le Janus du Medef. Dans la banlieue parisienne, où je vis, il a suffi de la suppression d’un poste de chauffeur de bus pour mettre la pagaille sur la desserte de deux communes, entre gare SNCF et gare RER. Heures de pointe devenant brutalement creuses, bus perdant soudain le 1/3 de leur volume (minibus)… on imagine la colère des usagers. Veolia, sous la pression des maires (dont un magistrat de la Cour des comptes qui n’avait vu que du feu dans la nouvelle offre de lignes et de cadencements cache-misère), en est à son troisième maquillage horaire pour faire passer la pilule auprès des usagers, qui ne sont pas dupes, d’autant qu’ils ratent régulièrement leur train par suite du retard des bus. Le service public fait donc désormais les frais de cette mentalité spéculative. Supprimer un poste de chauffeur, c’est diminuer les frais fixes et régaler l’actionnaire, accessoirement payer le PDG. C’est partout possible pour les régies de transport en ce moment. L'heure est propice : les maires sont encore en début de mandat, ils sont prêts à prendre le risque de mécontenter un peu leurs concitoyens. Alors, comment réagir de façon plus concrète qu’en mettant le doigt sur le lien intrinsèque entre la rémunération astronomique d'un PDG adoubé des marchés (pourquoi l’adoubent-ils ?) et la pagaille des transports de nos banlieues ? Je peux déjà prier pour la conversion du PDG. Et en même temps lever le pouce pour faire du stop. Si vous avez d’autres idées…

Écrit par : Denis, | 20/01/2010

HORS TRADING, CA DIMINUE

> Bonsoir,
Je travaille dans une entreprise du domaine financier (mais pas dans trading) parmi les leaders en Europe et je peux vous dire que les bonus de ses dirigeants vont bien être largement diminués cette année.
Cerrtaines choses ont changés. Sûrement encore trop peu, mais on ne peut l'ignorer.

Écrit par : ld, | 20/01/2010

> Je ne comprends pas l'exemple de Denis. Est-ce le maire ou Veolia qui est responsable de cette situation ?

Écrit par : Ld, | 20/01/2010

@ Ld

> Les deux. Le maire a le pouvoir d’exiger qu’un service correct soit offert aux usagers des transports dans le cadre de la concession de service public faite à Veolia. Dans le cas d’espèce, cet élu et son conseil municipal n’ont pas été assez vigilants. Je pense que ce cas n’est pas isolé, la logique du transporteur étant de faire du profit quoi qu’il en coûte. Quitte à ce que les usagers, par suite d’une réduction du nombre de bus aux heures de pointe, soient serrés comme des sardines. Ou tributaires d’un bus prenant systématiquement du retard parce qu’il dessert une ligne plus longue et donc davantage soumise à des aléas.

Écrit par : Denis, | 21/01/2010

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