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19/12/2009

L'Avent bouscule les conformismes

ind_461[1].jpg''La disponibilité

vaut mieux

que tous les sacrifices'' :


 

Hébreux 10, 5-10 :

« Frères,
En entrant dans le monde, le Christ dit, d'après le Psaume :
Tu n'as pas voulu de sacrifices ni d'offrandes, mais tu m'as fait un corps. Tu n'as pas accepté les holocaustes ni les expiations pour le péché ; alors je t'ai dit : me voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté, car c'est bien de moi que parle l'Ecriture. Le Christ commence donc par dire : Tu n'as pas voulu ni accepté les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les expiations pour le péché que la Loi prescrit d'offrir. Puis il déclare : me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime l'ancien culte pour établir le nouveau. Et c'est par cette volonté de Dieu que nous sommes sanctifiés, grâce à l'offrande que Jésus a faite de son corps, une fois pour toutes. »



« 'La disponibilité vaut mieux que tous les sacrifices' : cette formule hébraïque ne signifie pas que l'on devrait supprimer les sacrifices ; mais que ceux-ci perdent leur sens s'ils ne sont pas accompagnés par une vie de disponibilité et de service de Dieu et des hommes » [*].

  

 

Pour le catholique croyant, cette disponibilité passe par l'accueil de ce que dit l'Eglise : même quand cela paraît trop radical à nos conservatismes, et trop dérangeant à nos conformismes.

 

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[*] Marie-Noëlle Thabut, commentaire de la deuxième lecture du 4e dimanche de l'Avent. 

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Commentaires

COEUR NOUVEAU

> "Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à fêter la naissance de ton Fils. Dirige notre joie vers la joie d'un si grand mystère, pour que nous fêtions notre salut avec un coeur vraiment nouveau."

Écrit par : Fulup, | 19/12/2009

RELATIVISMES
(maladie répandue de gauche à droite)

La position du Saint-Siège dans l'actualité (Copenhague) met hors d'eux les négationnistes climatiques. Ils envoient des messages d'insultes. Certains commencent à s'en prendre à Benoît XVI lui-même : "bla bla bla", clame un commentateur sous le message papal du 1er janvier 2010. Un autre : "Le Saint Père ferait mieux de nous parler de l'avortement". (Phrase inepte, puisque Benoît XVI parle très souvent du droit à la vie : mais ce commentaire est typique de gens qui opposent ce qui va ensemble). Hier un autre anonyme me traitait de "menteur" parce que je signalais que le Vatican, pape en tête, avait demandé à la conférence de Copenhague de prendre "des mesures contraignantes" contre les gaz à effet de serre ! c'était pourtant la vérité, les gaz étaient le sujet de la conférence et le pape était net et clair : mais nier l'évidence est devenu un dogme, dans certaines têtes pleines de cris.
J'y songeais en écoutant ce matin Jacques Duquesne, à la radio, faire une fois de plus son numéro de démolisseur. Il affirmait : "chaque pape rectifie un peu ce que disait le pape précédent". Sous-entendu : "l'Eglise met très longtemps à corriger son mensonge initial". Duquesne n'accepte pas de prendre en considération ce que disent les papes en réalité...
Et c'est bien le défaut des boutiques qui voudraient se partager le public catho français (ou ce qu'il en reste). Ce sont des fonds de commerce. Chacun ne parle que pour son segment de marché, et ne se soucie pas de la vérité, voire de la simple réalité. Le fonds Duquesne est la démolition de la foi catholique. Le fonds des ultras, à l'autre extrême, est d'assujettir le catholicisme (ou ce qu'ils prennent pour tel) à des fantasmes séculiers, incompatibles avec les positions de l'Eglise réelle. Les ultras nient donc une partie de ce que dit l'Eglise aujourd'hui. Duquesne aussi de son côté... Lui et eux ne nient pas les mêmes choses ; mais ils emploient le même procédé. Au fond, ultracisme et progressisme sont jumeaux : deux symptômes parallèles de la maladie moderne, qui est le relativisme. Que celui-ci soit affiché ou subliminal, le résultat est identique : chaque "sensibilité" refuse les vérités qui la dérangent.

Écrit par : PP à tous, | 20/12/2009

> Un prêtre ami écrit :

"Dans le très bel extrait de la Lettre aux Hébreux que nous avons ce matin à la messe, l'auteur interprête l'Incarnation du Verbe de Dieu comme un acte, sacerdotal, d'offrande, intégrale, libre et joyeuse de lui même: "Tu ne voulais ni sacrifice, ni oblation mais tu m'as fait un corps. Alors j'ai dit: Voici je viens ô Dieu pour faire ta volonté"
C'est cette attitude qui modèle notre être sacerdotal, évidemment notre offrande de nous mêmes pour être réelle, profonde n'en est pas moins comme parasitée...et parfois caricaturée par nos limites, nos "petits côtés", notre péché. Je ne sais que trop bien les maladresses qui ont pu émailler mon exercice du ministère, les écoutes insuffisantes, le temps si difficile à "gérer" avec une mission diocésaine qui a tendance à "mordre" sur le temps que je dois à mes chers paroissiens...et aux amis si souvent délaissés aussi.
Mais cette offrande de nous mêmes n'en est pas moins l'âme vivante de notre ministère, la messe célébrée chaque jour nous en rappelle si besoin était l'exigence et la beauté, et parfois la fécondité. Elle ne nous est pas réservée, elle est aussi, sous de multiples formes, au coeur de l'attitude spirituelle de tout baptisé, membre du peuple tout entier sacerdotal.
Une offrande concrète: "Tu m'as fait un corps", dit le Verbe dans la Lettre aux Hébreux, il n'a pas fait semblant de se donner, au quotidien, et nous ne savons que trop le poids charnel, concret, quotidien qui leste ce don de nous mêmes, en particulier à ceux qui ne nous sont pas naturellement agréables, si nous le prenons au sérieux.
Que la Paix de Noël illumine en profondeur votre coeur, votre esprit et votre corps....qu'elle nous entraine toutes et tous sur ce chemin de don concret de nous mêmes...et quand nous dafaillons sur un chemin de réconciliation, offerte et reçue.
Bon Noël à toutes et à tous."

Écrit par : Michel de Guibert, | 20/12/2009

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