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02/06/2009

Clara Chaal ("Trash", Flammarion) : un portrait à lire, dans Libération du 2 juin

...à cause du § 3 ! http://www.liberation.fr/societe/0101570791-de-barbie-a-brebis


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10:04 Publié dans Cathophilie | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : christianisme

Commentaires

"JE DOIS DIRE"

> En effet ! là, je dois dire... Et à Montligeon, le haut-lieu des fins dernières ! Moyennant quoi rien n'est impossible. Ouvrons les fenêtres.

Écrit par : Nati | 02/06/2009

TOUT

> Tout est possible en effet. Mais remarquez : la conversion de CC est présentée dans ce journal de façon compréhensive, voire sympathique... en raison du parcours de la fille ! Si elle avait eu une autre trajectoire moins "sexe", elle n'aurait pas retenu l'attention. Sa conversion aurait paru débile.
C'est à étudier.

Écrit par : Michèle, | 03/06/2009

POURQUOI TRASH ?

> On peut aussi se demander comment il se fait qu'une fille qui a reçu une éducation catholique soit aussi paumée avec son corps, son âme. Je ne pense pas qu'elle va guérir de tout cela d'un seul coup. Dans son esprit le corps c'est "trash", pourquoi ? La faute au monde moderne, aux médias, magazines etc, mais pas seulement ! Ce qui compte avant tout, c'est ce qu'on reçoit à la maison.
Mes enfants vivent dans le même monde mais ils ne se sont pas conduits (pour ceux qui ont autour de trente ans) ni ne se conduiront (pour mes derniers, jeunes adolescents) ainsi. Mais ils n'ont pas été imprégnés de l'énorme malaise sur le corps que fait peser le catéchisme, l'éducation catholique en général.
À la maison ils ont pu trouver un état d'esprit propre à corriger la vision désastreuse en effet que donnent du sexe et de l'amour les médias.
Alors que l'éducation religieuse ne fait bien souvent que renforcer cet effet en diabolisant la chair, même sans le dire clairement.

Écrit par : Alina Reyes, | 03/06/2009

> Dieu est de retour ! Merci cher Patrice.

Écrit par : JB Maillard | 03/06/2009

JANSENISME

> Je pense que le titre "trash" fait allusion à sa vie complète et pas seulement a la sexualité. La religion catholique n'a jamais diabolisé le corps. Une certain morale bourgeoise issue du 19e (voire du jansénisme) oui! Observez les oeuvres d'art baroques, donc typiquement catholiques, et vous verrez. Ce qui a fait terriblement de mal est cette vision bourgeoise qui bloqua tellement de gens, enferma les femmes en les rabaissant et prétendait dresser les enfants comme des animaux de cirque. Mais tout cela ne fut jamais catholique. Par contre, il ne faut confondre acceptation du corps et de la chair et culte du corps et du plaisir. Autant la sexualité dans l'amour, le don à son conjoint et l'ouverture à la vie est une grâce de Dieu, autant, quand elle à pour but unique son propre plaisir en exploitant le corps de l'autre, elle devient source d'esclavage, de mépris de soi et des autres et enfin facteur de haine.
Quant à ce milieu très bourgeois et très catho, je l'ai un peu fréquenté étudiant et ce que raconte Clara, je l'ai vu. Car ce ne sont pas des familles mais des façades. Il faut montrer une image et fuir ce qui peut la salir donc pas de discussion de sujet scabreux ou pouvant nuire à cette image. C'est un milieu d'une hypocrisie extrême. On ne parle pas de ce qui fâche (sexe, drogue, etc.) donc, si on n'en parle pas, cela n'existe pas. Ils sont bourgeois et pas catholiques. J'ai été dans certains rassemblement de jeunes catholiques (scout et autre) où il y avait une forte présence bourgeoise et j'ai malheureusement vu plus souvent des "baisodromes" que des monastères. Alors, bien sur, il y a des familles super, des jeunes bourgeois formidables et des rassemblement merveilleux mais c'est très rare. Bien sur, les milieux populaire ont eux-aussi leurs dérives mais, eux, ne se revendiquent pas catho et purs socialement et spirituellement.

Écrit par : vf | 03/06/2009

PRECIEUX

> Bien vu, c'est une trouvaille, cet article...
C'est précieux de lire ça et encore plus dans "Libé"... un tel témoignage est à mon avis très représentatif de ce qui se passe réellement dans la vie de beaucoup de jeunes, y compris dans des familles "pratiquantes" comme on disait...et très significatif de ce qui se passe actuellement confusément dans les couches profondes des coeurs...C'est plein d'espérance.
Merci à cette demoiselle d'avoir eu le courage de témoigner.
C'est l'occasion de dire à Alina REYES que son témoignage (connu par le N° récent de prospection de PANORAMA) m'a fortement impressionné...je l'ai faire lire à un ami qui aime SOULAC depuis son enfance....elle comprendra...cela a réconforté toute sa famille dans la foi!
Dans les deux cas, les personnes avaient eu un contact avec la foi chrétienne, mais nous voyons de plus en plus de personnes qui n'ont pas eu cette chance, et pour eux c'est dix fois plus dur de se relever.

Écrit par : vicenzo | 03/06/2009

L'IDEOLOGIE BOURGEOISE

> Merci, Vicenzo. J'étais à la messe ce dimanche à Soulac. L'église était pleine, on y devinait quelques notables et surtout de bonnes familles propriétaires d'une villa de vacances. J'étais allée là-bas pour rendre visite à mon père, qui fut plâtrier, communiste, vit seul et toujours pauvre, et sur ses vieux jours songe à se tourner vers Dieu. À qui trouve-t-il à parler pour cela ? Aux Témoins de Jéhovah, qui lui rendent visite, l'invitent à des réunions de commentaires de la Bible, et lui affirment, images mièvres à l'appui, qu'il finira par ressusciter après sa mort.
Et oui, vf, l'embourgeoisement historique du catholicisme est bien la cause de l'hypocrisie que vous relevez. Au passage, précisons que l'homme n'est pas condamné à choisir entre "le don à son conjoint" et l'exploitation de l'autre. Y a-t-il beaucoup de gens qui souhaitent que leur enfant se marie avec la première personne "connue" ? La vie amoureuse peut prendre le temps de se développer dans le respect de l'autre, ou des autres, et de soi-même. Et respect ne signifie pas nécessairement "no sex". Il faut sortir de ce dualisme puritain.
Trash et puritanisme sont évidemment liés. Et liés aussi aux valeurs bourgeoises d'économie et de rentabilité qui ont régenté, régentent encore souvent, le mariage, et rendent nécessaire la dévaluation de la vie incarnée : le corps doit être mis au service d'un intérêt "supérieur", social et économique. (J'ose espérer que cette jeune fille n'est pas en train de s'assagir tout simplement, en fait, parce qu'il est temps pour elle de songer à se caser - idée fixe de bien des jeunes filles de cet âge et de ce milieu, d'après ce que me disent quelques étudiants).
Voilà comment on maintient un système devenu logiquement ultralibéral et faisant commerce même des corps : publicité, pornographie industrielle, chirurgie esthétique, trafic d'organes ou de cellules, prostitution industrielle aussi...
Le plus terrible est que même de façon invisible, au quotidien, beaucoup souffrent, considèrent leur corps et donc eux-mêmes comme une poubelle, et l'autre comme une ordure : n'est-ce pas ce que signifie le terme trash ?

Écrit par : Alina Reyes | 03/06/2009

Chère Alina,

> il n'y a pas de condamnation soit au mariage (qui est et doit rester un don libre de sa personne à l'autre), soit à la débauche. La sexualité est un langage et un don qu'il ne faut pas gaspiller et qu'il faut savoir maîtriser avant d'en manier toutes les subtilité ou nuances. Il n'est pas question de vouloir marier les jeunes dès qu'ils se fréquentent, mais de leur apprendre que la vie amoureuse n'est pas que sexuelle et connaître l'autre ne veut pas dire forcément coucher avec. Je suis entièrement d'accord pour dire qu'il faut sortir de ce dualisme puritanisme ou débauche (que je préfère au terme trash), mais la troisième voie peut vite dévier dans un sens comme dans l'autre.

Écrit par : vf | 04/06/2009

PENIBLE

> J’ai trouvé la lecture de cet article pénible, voire écœurante. Ne faisons pas de chichi : cette société hideuse, avec ses comportements irresponsables et ses diktats insupportables, empoisonne les esprits et les cœurs.
Je m’inscris cependant en faux contre certains commentaires déjà publiés. Oui, en face de ces mœurs répugnantes, il existe encore une jeunesse propre qui n’hésite pas à vivre ce beau combat de la pureté. Elle l’embrasse parce qu’elle en comprend le bien-fondé dont les tenants et les aboutissants leur ont été expliqués clairement par des parents et des éducateurs épris de vérité. Saisissant que ce chemin conduit au bonheur, à la maîtrise de soi par une chasteté librement vécue, elle demeure ferme dans cette voie d’épanouissement authentique. Cette jeunesse est la jeunesse de Dieu, la jeunesse de la fidélité.
Thomas

[ De PP à T. - Que vaut-il mieux considérer ? Le passé de cette personne, ou son présent de convertie ? Il me semble avoir lu : "il y aura plus de joie au ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion..." (Luc 15). Jésus dit cela aux pharisiens, parce que ceux-ci murmuraient contre lui, disant : "Cet homme accueille des pécheurs..."
Non, franchement, opposer à une convertie "la jeunesse de Dieu, la jeunesse de la fidélité", est une attitude qui met mal à l'aise. ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Thomas | 04/06/2009

DU MAL

> Je ne sais plus qui a dit (ou écrit), en substance, que la débauche était une excellente préparation à la vie mystique.
Là, c'est Louis Le Grand ou Henri IV, maths spé M'.
Je dois avouer que j'ai du mal à ne pas mépriser ces personnes (ou est-ce que je les envie secrètement ?), moi qui, sur ce plan-là, ai eu une jeunesse monacale. Je sais très bien que cette attitude n'est pas juste, que (comme pourrait dire F. Hadjadj) j'agis comme le démon...

Écrit par : Feld | 04/06/2009

PRECISIONS

> Il y a méprise ! Voici quelques précisions qui écarteront tout risque de quiproquo.
Le premier paragraphe de mon commentaire ne visait en rien la personne de Clara Chaal, que je ne connais pas. Il dénonçait l’état moral désastreux de la société dont ce témoignage, cru mais ne manquant pas de courage par ailleurs, nous livre un échantillon. Cette société, d’une hypocrisie sans nom, dans une sorte d’imposture permanente, casse les jeunes, les détraque à grand renfort de slogans hygiénistes lénifiants et finit par compromettre sérieusement leurs chances de construire une vie heureuse. Un cri de rage ne me semble pas déplacé face un tel collapsus moral.
Comprenez donc bien : je suis émerveillé par ce que Notre Seigneur a opéré dans le cœur de cette jeune fille, par les mains de la Vierge Marie (« Et là, pendant un Ave Maria, c’est l’illumination").
Quant au second paragraphe, il réagissait, pour être précis, au premier commentaire de VF et à ceux de Vicenzo et d'Alina, et non pas directement à l’article sur le livre de Mlle Chaal.
« Ils sont catholiques, mais pas intégristes. » : tout est dit, quand on connaît l’acception, disons assez large, de ce terme lorsqu’il est utilisé dans un canard comme Libération. La vérité c’est que C. Chaal fait partie de la génération qui n’a reçu comme éducation sexuelle que les bêtises crasses des émissions radiophoniques des années 90, sans aucun contrepoids :
ni école, validant le sexuellement correct durant les cours de sciences nat’ et invitant le planning familial à venir diffuser sa propagande mortifère ;
ni parents, « partisans du laisser-faire plutôt que de la loi » nous dit Libé;
ni caté dans années 80/90, évidemment ;
ni curés, terrifiés qu’ils sont (ou étaient) de passer pour des rétrogrades, préférant de loin le confort d'un progressisme bon teint.
Or, je lis : « ils n'ont pas été imprégnés de l'énorme malaise sur le corps que fait peser le catéchisme, l'éducation catholique en général » et encore « l'éducation religieuse ne fait bien souvent que renforcer cet effet en diabolisant la chair, même sans le dire clairement. »
Un tel anachronisme laisse songeur et je pensais que M. de Plunkett le relèverait. Car si je veux bien admettre que ces appréciations pouvaient dans certains cas être vraies voilà 60 ans, elles sont en revanche totalement périmées pour ce qui concerne la génération des 20/30 ans, dont je fais partie, fourchette haute ;-) !

Thomas


[ De Pp à T. - Je n'ai pas relevé ces appréciations discutables, c'est vrai ! (Peut-être suis-je moins inquisiteur qu'on ne le pense ?) En tout cas pardonnez-moi le quiproquo.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Thomas | 05/06/2009

IMPACT DES MOTS

> Thomas, vous avez raison de défendre la pureté, cette belle valeur sans cesse dénigrée mais il faut vous rendre compte de l'impact que certains mots peuvent avoir sur des athées ou des catholiques "chancelants" :
des mots comme "jeunesse propre" respirent plus la bourgeoisie que la sainteté, et donnent envie de s'enfuir de l'Eglise à toute vitesse.
Je suis aussi un jeune converti, et malheureusement, j'ai découvert les magazines pornographiques bien avant d'avoir lu une ligne de l'Evangile. Mais le Christ ne ferme pas la porte.

Écrit par : Gilles | 05/06/2009

FOUCAULD

> Le bienheureux Charles de Foucauld, ermite au désert, inspirateur des Petits frères et Petites Soeurs de Jésus avaient aussi "mal" commencé. "Mal" ? Et si tout cela n'était qu'une recherche déosrdonnée, mais une recherche sincère, de l'amour pour lequel nous sommes faits. LA pureté désincarnée, la pureté des refoulements, me semble moins saine que le péché de celui qui, au moins, "a beaucoup aimé".
Et cela rejoint bien le message sur l'évangélisation : cessons de parler de morale à tout bout de champs; parlons de Jésus qui est l'Amour que nous recherchons tous.
PS : Patrice de Plunkett pourrait-il justement aussi pogresser dans la charité à l'égard des commentaires avec lesquels il n'est pas d'accord. "C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres que tous vous reconnaîtront pour mes disciples".
fff


[ De PP à fff - Je ne demande qu'à m'amender. ]

Écrit par : fff | 05/06/2009

Madame REYES,
>...je reçois votre message, j'en partage les termes (salut à vf au passage)
j'avais remarqué le passage de votre interview sur votre père communiste...
Sur le fond, je ne peux que vous dire une chose...depuis tant d'années que je prends comme une blessure dans mon coeur la dégringolade de la société à vitesse grand V et celle de mon Eglise, j'ai fini par me mettre un peu au turbin: porte à porte avec la paroisse (pendant deux ans, cette année j'ai arrêté, je reprendrai), témoignages dans ma famille, ma belle-famille, mon milieu professionnel, partout où je peux, persévérance éducative malgré des échecs et la peur de ma tendre épouse qui n'a pas la même éducation que moi, cours de formation privé pour des jeunes avec la bienveillance de ma paroisse: Histoire de l'Eglise (qui permet de mêler intérêt profane et quantité de connaissances essentielles de la foi et de la spiritualité à travers les évènements historiques), explication de l'Introduction à la philosophie de Maritain, études et commentaires de parties du cours de Jean Daujat (c'est un choix personnel d'accrocher des jeunes avec ça, et ça plait), quelques autres engagements, je sais que j'ai encore bien des compromis vilains à faire reculer, que je suis encore globalement un "bourgeois", mais j'ai un peu bougé, sous la pression de cette crise, et je vois que d'autres vivent le même processus et se mettent en route...c'est notre chance, cette catastrophe: celle de nous mettre au pied du mur...comme disait mon compagnon de porte à porte après une rebuffade: "de toute façon c'est notre devoir", mais il en faut de la cata avant de faire bouger le Monsieur!
Encore merci pour votre témoignage et votre action, qui donnent de l'espérance.
(pour votre père, une idée comme ça...lisez et faites-lui lire la fin du père de Raïssa Maritain, puis de sa mère, tous les deux pro-révolutionnaires, dans "Les Grandes amitiés" de Raïssa ou dans la biographie des Maritain de Jean-Luc Barré chez Stock)
Cordialement sans vous connaître pourtant.

Écrit par : vicenzo | 05/06/2009

A Gilles,

> Justement, dans le christianisme rien n'est définitif, surtout pour le pécheur : c'est l'une de ses spécificités et je la trouve belle et pleine d'espérance. Je ne perds pas de vue que Jésus n'est pas venu pour les bien portants.
Quand je parle de la "jeunesse de Dieu", je ne l'entends pas du tout au sens d'un clan de purs, bien nés. Ce serait minable ! Pour la raison que je viens d'évoquer, tout le monde peut y rentrer, en faire partie, tous les pécheurs repentants, tous les convertis. Donc aussi bien Gilles, que Thomas ou que Clara Chaal.

Écrit par : Thomas | 05/06/2009

A Thomas:

> en parlant de bourgeoisie janséniste, je répondait à la critique faite à l'Eglise catholique d'avoir diabolisé le corps et j'explique que c'est faux. Une certaine bourgeoisie l'a fait, pas l'Eglise. Quant à l'état de la jeunesse des années 90/2000, je suis d'accord avec votre constat. Je fais aussi partie, quoique plus vieux, de ces générations qui n'ont pas eu de catéchisme mais des séances d'instruction sociale et de solidarité collective. J'ai eu droit aux cours d'éducation sexuelle et aux séances sur la contraception etc. Par contre, ce milieu bourgeois, qui se dit catholique et qui pratique régulièrement tout en laissant sa progéniture sans réelle éducation humaine et spirituelle autre que du gavage purement moralisateur, je l'ai connu intimement va-t-on dire. Les soirées trash, les camps scouts plutôt "chaud", j'ai connu. Oui, il existe toute une jeunesse issue de familles qui se disent catholiques mais qui sont en fait dans l'esprit du monde, telles que vous les décrivez ; mais il existe aussi des familles bcbg, pratiquantes et tout et tout comme on dit et qui ne sont que de vulgaire façades sociales. Et je pense que ces derniers font plus de mal que les premiers car ils montrent une vie que l'on pense chrétienne mais dont les fruits sont pourris. Vous savez, les jeunes, je les ai tous les jours en face de moi et je sais ce qu'ils vivent, ce qu'ils regardent, ce qu'ils font (du moins en grande partie) et la vision de la vie qu'ils ont. Et c'est ça qui me mets très en colère par moment. Comment les adultes ont-ils pu faire ça! Cela frise le crime contre l'humanité.

Écrit par : vf | 05/06/2009

PERSONNE

> Je tiens à rajouter que je n'attaque personne mais que je constate une situation dont j'ai été témoin. Si certains se sont sentis attaqués, je leur en demande pardon. Je ne souhaitais blesser personne.
Salut à toi vincenzo.

Écrit par : vf | 05/06/2009

> Petit présent de Soulac pour vous, Vicenzo, et pour qui veut... en cliquant sur mon nom. Bonne journée à tous !

Écrit par : Alina Reyes | 06/06/2009

LE PIRE LIVRE DE L'ANNEE

> Foi de libraire, Le pire livre de l'année !
Rarement lu plus mauvais, plus mal écrit, plus insipide !
je ne parle pas du fond, mais de la forme. Imprimé en gros caractères et en chapitres espacés pour donner du poids et du corps à des propos fades et sans style. Pénible dans le propos (on a connu des descentes aux enfers moins grotesques), pénible dans le découpage (certains passages sont incompréhensibles). A mi-chemin entre "Martine fait l'idiote" et "Fantômette se drogue".
Vous remarquerez que le journaliste de Libération ne parle quasiment pas du livre.
Cet article est extraordinaire pour ça.
Urbs

[ De PP à U. - En effet ! J'ai feuilleté cet objet à la Fnac, et j'ai constaté sa nullité. Cela dit, l'article de Libération et le parcours raconté par la fille étaient intéressants. Ce ne serait pas la première fois qu'un éditeur fabrique un pseudo-livre à partir d'une vraie histoire. ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Urbs | 26/06/2009

L'ARTICLE N'EST PAS LE LIVRE

> Intéressant ? vous plaisantez j'espère ?
Si coucher avec le premier venu, partir aux Etats unis sur un coup de tête ou fumer un joint est synonyme de "descente aux enfers" alors, je suis la reine d'Angleterre...le seul côté Trash de son livre c'est ce mensonge grossier de la petite bourgeoise qui veut se faire passer pour une Cosette de bas-fonds !
Urbs


[ De PP à U. :
Je répète. Le livre n'a aucun intérêt, mais l'article de Libération était intéressant.
Si.
Il l'était.
Libre à vous de mépriser la fille et l'histoire de la fille ; c'est votre droit. Vous pouvez préférer l'Anabase.
Mais je redis ce que j'ai écrit : le paragraphe 3 de l'article de Libération m'intéresse, même si ça ne vous intéresse pas. ]

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Écrit par : Urbs | 26/06/2009

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