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12/12/2008

Crédit à la consommation : mettre " le holà " au système pervers

 …qui a abouti au doublement des dossiers de surendettement :


                

<< Le gouvernement doit mettre "un holà au système" de crédit à la consommation, qui réserve bien souvent les taux d'intérêt les plus élevés aux gens les plus modestes, a estimé jeudi le Haut commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch, sur France Info après avoir raconté comment un membre de son cabinet, se faisant passer pour une personne de condition modeste suscitant un emprunt à la consommation, s'est vu offrir des taux à 20%, "les plus chers, les plus dangereux, et les plus toxiques" et relancer plusieurs fois par les organismes de crédit qu'elle avait contactés.

"Je pense que Bercy est en train d'infléchir" et de changer sa position, a-t-il ajouté en faisant référence à un projet de loi en préparation, que doit présenter le gouvernement début 2009. "On se donne six ou huit semaines pour faire un texte qui ne soit pas de l'habillage, ni cosmétique, mais qui donne un coup de frein au crédit toxique et un coup d'accélérateur au crédit responsable", c'est-à-dire un "taux d'intérêt faible, une probabilité de taux de surendettement faible, et des possibilités d'avoir des mensualités supportables". "Dans les 20 dernières années, nous avons eu 11 lois" sur le sujet, qui n'ont pas empêché un "doublement des dossiers de surendettement" ni "l'explosion du crédit revolving", a-t-il dit.

Le 3 décembre à Compiègne,Nicolas Sarkozy avait annoncé un encadrement des crédits à risque, ainsi qu'une réforme des procédures de surendettement. Martin Hirsch, Christine Lagarde (Economie) et Luc Chatel, le secrétaire d'Etat chargé de la consommation, tiennent une conférence de presse commune sur le sujet jeudi à Paris. >>

 

Mme Lagarde découvre le social ! Nous vivons le temps des signes et des prodiges.

 

00:08 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : surendettement

Commentaires

DISTRIBUTISME

> ... et notre ministre a l'air bien fatiguée !
N'auriez-vous pas une autre photo d'elle ?
Dans un autre registre plus proche du sujet qui nous préoccupe ici, j'ai découvert aujourd'hui (et suis donc loin d'en avoir fait le tour) ce qu'on appelle le distributisme et l'économie distributive...
Je n'oserais pas vous demander un exposé complet sur le sujet, mais peut-être quelques références, critiques, positives et/ou négatives, accessibles au néophyte que je suis (encore) en matière économique.

Écrit par : PMalo | 12/12/2008

TAXER LES PAUVRES

> Pour les banques les riches sont des clients compliqués : ils savent discuter les taux , les garanties et faire jouer la concurrence .
Les pauvres ne sont pas en position de force ,on peut donc leur appliquer les taux maximum , et en plus ils sont plus nombreux. Taxer les pauvres est donc économiquement justifié.

horus


[ De PP à H. - Je suppose qu'il faut des guillemets à "économique ement justifié" ? ]

Écrit par : horus | 12/12/2008

HUMBLES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS

> Hôôô...mes amis, si vous saviez! Ecoutez un petit juge qui met son nez toutes les semaines dans ce scandale du crédit révolving...cela fait des décennies que ça dure...hô oui, les plus pauvres, les plus exposés aux publicités trompeuses, aux taux d' intérêts exorbitants ramenés à des taux mensuels, un système d'enchaînement quasi imparable qui fait vivre nombre de foyers modestes à crédit à 18%.
C'est une honte que tout juge d' instance ou tout juge de l'exécution boit jusqu' à la lie. Un scandale silencieux parmi tant d'autres de la société schizophrènique de tous les désirs, une orfèvrerie d' hypocrisie législative qui a empilé les dispositions minuscules dans des dispositifs incompréhensibles et inefficaces sur l'essentiel(tu tapes presque toujours un peu à côté de la plaque et de manière brutale, la loi ne te permet pas de restaurer une relation économique équitable). Comme les lois sur le licenciement économique qui n' ont jamais dit non aux délocalisations mais sans jamais dire oui (le rapport? c'est que le mec qui est licencié, en général, il a déjà quelques crédits révolving sur le dos...si...si...et bientôt il aura son divorce...sortez des quartiers bobos les gars)
Sur une mensualité de 30 € tu paieras plus de la moitié, 15, 18 €, en intérêts et en assurance (on te fait cocher la case avec le sourire). Sur une mensualité de 240 € tu paieras 133 € d' intérêt et d'assurances (exemple réel totalement banal).
Le niveau de la mensualité est calculé pour que tu ne rembourses jamais le capital, tu restes débiteur à vie, et on te fourgue une carte d'achat, et toi tu es dans la moise et tes enfants réclament et déjà tu luttes contre les achats compulsifs...et tous les X on te propose une nouvelle "mise de fonds à disposition" sur papier glacé, au moment de Noêl par exemple, etc...
A vie ou presque. Tu as déjà du mal à écrire, même, tu as le plus grand mal à communiquer avec ton mari (vous avez signé à deux dans le magasin avec Magali, oui, oui) tu n'as jamais lu ces contrats qui regorgent de discours incompréhensibles et dont tu as déjà deviné l'hypocrisie, et tu sais que tu n' y comprendras rien, et tu ne sais même pas comment résilier.
Oui, ami, tu verras, comment les nouveaux usuriers te feront vivre à crédit à 18 % toute ta vie dans le palais des glaces publicitaire...toi qui n'arrives déjà pas à boucler ton petit budget avec tes trois mômes, c'est toi qu'ils viennent chercher...
Oui, tu sais c'est le même papier glacé que celui des revues érotiques, de celles que tu ne peux plus t'empêcher d'acheter, tiens, elles viennent d'arriver au SHOPI de mon quartier, pas pour rigoler, par piles de dix-vingt par revues...
Crois-moi, il y des criminels que la société ne viendra jamais chercher.
On ne peut que se réjouir de cette intention de réaction législative, qui vient parceque cela devient un problème social, un problème de finances publiques (directement ou indirectement) mais ce sera une goutte d'eau, c'est le système qu' il faut contester, mon petit Martin, et tu es complètement dedans.
Humbles de tous les pays unissez-vous sous la bannière de l' Evangile.

Écrit par : vicenzo | 12/12/2008

VICIEUX

> Merci Vicenzo pour votre "coup de gueule" si bien ajusté. Il est d'autant plus percutant que vous observer de l'intérieur les dégâts que cause ce système .
Quant à moi je m'interroge sur les cas de conscience que les démarcheurs et les politiques doivent avoir? Ils sont les activateurs d'un phénomème vicieux qui propage la misère.
Consommez=>endettez-vous=>remboursez=>j'peux pas!=>justice=>plus d'argent=>divorce (souvent)=>famille en lambaux (enfant sacrifiés)=>misère morale.

Écrit par : FP | 12/12/2008

ESCLAVAGE

> La pratique de ces crédits se rapprochent de l'esclavage pour dettes qu'on trouve encore dans les pays pauvres... Les plus modestes, les moins à même de se défendre deviennent esclaves à vie de leur banque.

Écrit par : MB | 12/12/2008

BEAUCOUP

> "Il faut prendre l'argent là où il se trouve, c'est-à-dire chez les pauvres", disait Alphonse Allais, et il poursuivait : "Bon, d’accord, ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais il y a beaucoup de pauvres."

Écrit par : Michel de Guibert | 12/12/2008

LA LOGIQUE DES CHOSES

> Est-ce que la société de consomation est responsable ? ...Mais tout le monde la veut cette société de consomation : la droite, la gauche, les communistes et les syndicats compris, car : Cesser de consommer, juste un petit peu, et observez ce qui se passe sur l'emploi... (on va d'ailleurs sans doute avoir un petit exemple en 2009).
Pour consommer, il faut de l'argent, et comme tout le monde veut consommer, tout le monde veut de l'argent. C'est là que survient le problème, ce n'est finalement même pas la société de consomation qui est remise en question, puisque tout le monde désire cette société (sauf éventuellement quelques idéologues qui n'ont pas vraiment prit la mesure concrète de ce que signifie "sortir de cette société-là", mais même si certains le disent, ça reste des voeux pieux puisqu'ils ne pourraient pas accèpter eux-mêmes les conséquences qu'induirait de quitter une telle société).
Bref, à part quelques vrais Chrétiens (et encore... : de ceux qui vont en sandales et sans besace annoncer l'Evangile, et qui savent qu'ils sont réellement plus précieux que le lit des champs et les oiseaux du ciel, ... = une espèce de chrétiens très rares de nos jours), tout le monde désire, veut, projette de consommer, et c'est dans la nature des choses.
Ensuite il y a la responsabilité, et c'est là que le bas blesse. On peut crier contre l'Etat, mais toutes les lois possibles et immaginables ne peuvent pas irresponsabiliser les gens (dans le genre : dormez tranquille, l'Etat s'occupe de votre gestion), et les sociétés de crédit font... de l'argent (ce qui est dans la nature des choses). Pour ce qui concerne les taux, il est normal qu'une banque qui prend très peu de risque loue de l'argent à bon marché en prennant en caution un bien immobilier, qu'une entreprise de leasing loue de l'argent à bon marché en prennant en caution une voiture, qu'une institution de crédit loue de l'argent un peu plus cher lorsqu'il n'y a rien en caution à part quelques fiches de paye, et que des institutions de rachat de crédit louent de l'argent beaucoup plus cher à des personnes qui n'ont à mettre en garantie que leurs dettes précédentes...
Bref, plus on prend de risque en prêtant de l'argent, plus on le loue cher, ça permet de compenser les pertes liées aux mauvais payeurs (ça semble toujours dans la nature des choses, non ? Les banques n'ont à priori pas de vocation foncièrement philantropiques...)
J'en arrive maintenant au but de mon intervention : La responsabilité ! J'ai personnellement été surendété. Il y avait la facilité des crédits, des cartes d'achat dans les magasins, des cartes de crédit, et on se retrouve vite à dépenser plus que ce qu'on gagne. On entre alors dans une sorte de train de vie qui n'est pas adapté à notre budget, ... et on l'aime bien, ce train de vie ! Malheureusement, il n'était pas fait pour ma situation, et donc => Crédit, re-crédit, re-re-crédit, et au bout du compte, on fini par se rendre compte que quelqu'un paye pour nous permettre de vivre la vie qu'on a décidé de vivre au lieu de vivre celle qui devrait être la nôtre, si modeste soit-elle.
Et effectivement, pour vivre comme ça, ça à un coût en taux d'intérêts..., on s'en apperçoit très bien sur nos relevés de factures, personne ne nous le cache, mais on peste quand même sur le fait que c'est nous, les modestes, qui payons trop d'intérêts par rapport aux riches... ?!
Pour finir, quand tous les voyants sont au rouge, qu'on a emprunté partout au maximum, qu'on a même fini par emprunter encore aux amis ou aux parents toute honte bue, eh bien il faut arriver à un constat :
- Personne ne m'a forcé à vivre au-dessus de mes moyens ! Personne ne m'a lancé de l'argent à la figure, c'est toujours moi qui ait fait la démarche d'aller emprunter, c'est moi qui voulait consommer et acquérir ceci ou cela, c'est moi qui voulait dépenser 2 francs quand j'en gagnais qu'un !
On peut gueuler contre la pub, contre les sociétés de crédit trop faciles et contre la société de consomation pour tranquiliser sa conscience en essayant de faire porter la responsabilité de notre propre situation sur des élément extérieurs, mais au fond, on sait très bien que c'est nous-même qui sommes responsables de nos actes.
Alors on se réveille enfin de notre doux rêve naïf et on se rend compte qu'à la fin, on remboursera jusqu'au dernier copeck. Le réveil est dur..., et on n'émerge pas du jour au lendemain. Pour rembourser, il faut changer complètement de mode de vie : On achète ses habits chez Caritas (toute honte bue aussi), on examine les budgets à la loupe, on élimine le moindre centime qui dépasse, en gros, on vit avec le minimum vital et tout le reste passe en remboursement.
Pour moi, ça fait un peu plus d'une année que ça dure, je n'ai pas encore fini de rembourser, mais je suis en bonne voie, et je pense qu'à la fin 2009, j'aurais remis mes comptes à zéro. Je ne regrette rien, j'ai juste appri un peu tard que les dettes, on fini toujours par devoir les payer, et que personne ne force personne à s'endetter.
La crise "financière"..., c'est peut-être un grand concours de circonstances entre l'Etat qui demandait aux banques de prêter pour relancer la croissance après le 11 septembre, mais à la base, ce sont des millions de petites gens qui ont bien accepté d'emprunter 200'000 dollars pour s'acheter une maison avec des "subprimes" lorsqu'ils gagnaient 1'200 dollars par mois, et de s'acheter en sus une grosse voiture en leasing avec le même salaire ! Les banques ont été gentilles de prêter, et autant naïves que les emprunteurs, mais à la fin, c'est quand même l'emprunteur qui sait ce qu'il peut rembourser et ce qui est au-dessus de ses moyens, il me semble. L'emprunteur peut menner une vie de rêve sans en avoir les moyens JUSTE PENDANT UN MOMENT. Après, il faut rendre la belle maison et la grosse voiture, ... et se mettre à rembourser. C'est dans la logique des choses, non ?

Écrit par : David | 14/12/2008

A David:

> Je suis d'accord avec vous mais le problème n'est pas entièrement chez les emprunteurs. Il est dans ces instituts et banques qui font croire aux petites gens que le rêve leur est accessible, réalisable et qu'il peut durer. Il est aussi chez les parents qui offrent, à coup de surendettement, un niveau de vie complètement irréaliste à leurs enfants (portable, consoles, ordinateur, scooter, cigarettes, sorties, etc.). Très peu d'ados ont conscience que l'argent se gagne en travaillant et en se fatigant. Je connais nombre d'ados qui, à 14 ou 15 ans, ont le niveau de vie que j'ai eu en commençant à travailler. Les adultes à qui j'en parle me répondent toujours, ou presque, que c'est normal, leur copains en ont autant, c'est de leur âge, qu'ils en profitent, etc. C'est un problème de sens de la vie, de façon d'être face à cette société de consommation. Et je pense que, sans être un ascète, on peut vivre autrement, sans multiplier les crédits, sans passer sa vie à acheter. Il est vrai que j'ai connu le surendettement dans ma famille alors, ceci explique peut-être cela.

Écrit par : vf | 14/12/2008

D'ACCORD

> Je suis entièrement d'accord avec VF, ... sur toute la ligne ! Car vous ne contredisez en aucun point mon appréciation.
Malheureusement, on ne vit plus à l'époque de nos grand-parents, auquels une dette de 1000 francs les empêchaient de dormir. Aujourd'hui, on achète et on paye après. En tout cas, c'est comme ça que je fonctionnais jusqu'à il y a une année en arrière. La société fait sa pub, les banques et autres institutions de crédit rendent les objets de pub accessibles à presque tous, mais nous sommes bien d'accord que personne n'est obligé de céder à la pub, on peut devenir des esclaves VOLONTAIRES de la consommation des objets de pub, mais le choix nous appartient à NOUS, et non pas à l'Etat, de nous dire ce qu'on doit faire en la matière.


C'est là que survient sans doute notre divergence, car je suis un adepte de la liberté en la matière, quitte à finir dans le surendettement. Pour illuster mon propos, je cite une phrase de l’article ci-dessus : « Dans les 20 dernières années, nous avons eu 11 lois" sur le sujet, qui n'ont pas empêché un "doublement des dossiers de surendettement"

11 lois sans effet, et ils veulent en faire une 12ème …

Ce n’est pas par la loi qu’on va empêcher les gens de s’endetter librement, et le mot « librement » a ici tout son sens. Car le seul moyen d’empêcher les gens de s’endetter au-delà de leurs capacités de remboursement, c’est le moyen autoritaire, ce qui signifie la fin de la liberté.

Ce qui me frappe le plus depuis le début de cette crise financière, c’est le nombre de fois que j’ai entendu la phrase « il faut créer une gouvernance mondiale », « il faut mettre sur pied un gouvernement mondial de la finance », « il faut une institution mondiale qui contrôle l’économie », sans que personne ne réagisse !

Aujourd’hui il est devenu plus facile que hier de dire : « Vous voyez comme les banques sont irresponsable en prêtant sans garantie, vous voyez comme les individus sont irresponsable en empruntant sans moyens de rembourser, vous voyez comment ce système libéral en est arrivé à plonger le monde entier dans la crise ! Dorénavant, si nous créons un gouvernement mondial, il veillera à ce que ça ne se reproduise plus." ... et la phase suivante sera : "Et pour ce faire, chaque citoyen du monde aura une carte qui lui permettra de s’endetter dans la mesure de ses moyens (donc sans se mettre lui-même en péril ni le système), et la carte bloquera les dépenses qui franchiraient le seuil de surendettement par rapport à ses revenus ! »

Alors quoi ? Tous ceux qui n’auront pas succombé au surendettement (mais qui auront été touché par la crise) applaudiront le fait de mettre sous tutelle économique ceux qui ne sont pas capables de gérer leurs dettes, et tous ceux qui sont surendetté verront cela comme un moindre mal, dans le genre : « Ils n’ont peut-être pas tord, on est dans une telle situation qu’on a plus le choix que d’accepter ce contrôle ».

Au final, on en arrivera à une société autoritaire, qui ôte la liberté d’acheter ou de vendre à qui le souhaite, et je vois que cette crise a déjà bien préparé les esprits à ce fameux gouvernement mondial, l’avènement d’un big brothers accepté par presque tous !

Et contrairement à beaucoup, je ne vois pas du tout ça d’un œil réjoui.

Écrit par : David | 14/12/2008

DES BOULEVARDS

> Oui, Monsieur FP c'est ça...vos flèches sont légitimes, cela devient presque des enchainements mathématiques, avec la même nécessité... et cette souffrance de ne plus savoir comment faire pour concilier tous ses devoirs, devoir d'état, devoir de vivre, devoir de témoigner...et de se savoir si isolé....
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi, plus personne ne prend de risque pour le vrai ou pour le bien depuis longtemps dans la société, heureusement à part quelques fondus (genre TAGUIEFF ou FINKIELKRAUT côté laïque) et un noyau catho (dont des évêques français désormais) qui me semblent d'ailleurs de moins en moins seuls...
Plus vous montez dans la société plus c'est vrai, plus elle est prise dans les glaces de toutes ces impossibilités (mondaines mais très fortes) de parler de l'essentiel, des faits les plus graves et les plus massifs, cela atteint des stades terribles. Certains se promèneront à quatre pattes avec une plume rose dans les fesses si la société de demain le leur demande...
Le salut viendra des pauvres au sens large, des humbles. En quelques années simplement, quelle réceptivité nouvelle à nos problématiques, bien présentées, que de fausses logiques peuvent être rendues caduques en quelques mots, un simple sourire ironique parfois...Hô que c'est nouveau, hô que c'est encourageant! On ne se rend pas encore compte que des boulevards s'ouvrent devant nous!
Humbles de tous les pays unissez-vous derrière la bannière de l' Evangile!

Écrit par : vicenzo | 16/12/2008

A David:

> il y a deux aspects à prendre en compte. D'une part l'aspect politique. ce qui compte, ce n'est pas de faire une loi, mais qu'elle soit bonne. regardez l'obligation, en France, de ne pas dépasser 30% d'endettement. C'est une loi qui a limité le désastre par rapport aux USA. Le drame du surendettement vient notamment de ce que ces instituts de prêt ne font aucune enquête et ne vérifie pas les capacités d'emprunt des gens. Il y a, à mon avis, matière à réglementer et organiser cet aspect du monde financier. Deuxième point, celui de la liberté. Et c'est le même problème que la conduite sur la route. On doit pouvoir librement emprunter quitte à être ruiné dites-vous. Bien, mais que faites-vous de ceux qui vont subir les conséquences de cette immaturité ou inconscience? Je pense aux enfants, au conjoint ou aux parents qui vont devoir vivre avec ce surendettement sans en être responsables, ni même l'avoir voulu. Il n'est pas question d'un big brother mais d'un gouvernement, un vrai, qui prend en charge la protection des faible et des fragiles. Sur la route, le nombre des morts baisse car on a mis des radars, pas parce que, subitement, les conducteurs sont devenus responsables, mature etc. Il faut faire pareil dans la vie économique pour éviter des drames dans les familles. On interdit rien mais on protège car les conséquences sont de véritables catastrophes sociales et humaines.

Écrit par : VF | 16/12/2008

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