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08/10/2008

Trop de banquiers ?

Analyse d'Esther Duflo sur la profession fnancière, parasite de l'économie :

http://www.liberation.fr/economie/0101121979-trop-de-banq...


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Commentaires

DYNAMIQUE PERVERSE

> L'article met bien en lumière la dynamique perverse de la finance, des revenus trois fois supérieur à celui des autres branches de l'économie, en s'amusant avec des modèles mathématiques, des théories probabilistes dans le flou le plus total. L'absence de régulation dans l'économie n'est pas nouvelle. Enron a démontré qu'il faut aussi qu'elle soit effectuée rigoureusement. L'expertise est également un marché.

Écrit par : Annie | 08/10/2008

UN PROBLÈME DE SYSTÈME

> Fustiger les parachutes dorés (qui pourrait les défendre à part les bénéficiaires) ne résoud pas la crise pas plus que d' "envoyer les banquiers aux champs"
Plus qu'un problème d'hommes c'est un problème de système et il faut parler des paradis fiscaux qui nous entourent (jersey, guernesey,suisse, iles vierges, monaco...) insensibles à toute réglementation présente et future, limitant ainsi les initiatives gouvernementales

Etienne


[ de Pp à E. - Vous ne trouvez pas que l'hypertrophie de l'appareil financier est un aspect du système ? ]

Écrit par : etienne | 08/10/2008

FAISANS A TÊTE D'OEUF

> Le métier de banquier est simple, il consiste à favoriser les flux monétaires et à délivrer des prêts à l'emprunteur final - et non à une série d'intermédiaires en cascade - après en avoir soigneusement analysé les risques.
Tout le reste c'est de la fumisterie et le comble se trouve dans l'expression "l'industrie financière". Comme si la finance avait à voir avec l'industrie ! Comme toujours, cela commence par de la confusion verbale, puis mentale et ensuite les actes. L'industrie, tout le monde sait ce dont il s'agit, c'est ce qui relève du domaine industriel, à savoir de la production de biens. Mais la vanité rend fou et ce désir forcené de se donner une image qui relève plus du virtuel que de la réalité - soit un véritable snobisme en quelque sorte - est juteux, il attire les forts en thèmes et principalement les matheux qui construisent (ils appellent cela de "l'ingénierie financière" : c'est incroyable leur obstination à vouloir qu'on les reconnaisse absolument comme des ingénieurs)des modèles astucieux enclenchant un phénomène de hausse. Hausse jusqu'àu jour où... les acteurs éclairés de cette mascarade pseudo économique ne se font plus confiance ... entre eux; et pour cause, ils savent bien que le terrain est en réalité creux, alors la "confiance" disparaît sous le coup violent des appels de marge qui entraînent à la baisse la tendance baissière. En fait la confiance n'a jamais vraiment existé (ne dit-on pas de ces banquiers, pour employer une image humoristique, qu'ils ont un coeur de mouton et des pattes de lièvre).
La crise actuelle est celle de l’éclatement de cette bulle artificielle qui n’a rien à voir aves les véritables fondements du métier de banquier qui sont vieux comme le monde. Et si ce problème de ce gonflement stupide du moi ne concernait que ces faisans à tête d’œuf ! …

Écrit par : roxane | 08/10/2008

@ ROXANE

> Cela fait un cerrtain temps qu'il existe une disparité entre les banquiers traditionnels et les aristocrates de la "Haute finance " , et c'est maintenant les premiers qui vont payer pour les seconds .
( à faire du PNB pour récupérer les provisions )
A vous lire j'ai l'impression que vous faites partie de la première catégorie .

Écrit par : horus | 09/10/2008

DU VENT

> Un clin d'oeil du hasard de la pub sur le net, le bandeau publicitaire, à coté de l'article intitulé "Trop de banquiers", fait la réclame de la production éolienne d'électricité en interpelant le lecteur par "Et si nous parlions du vent". En espérant que certains se feront suffisamment souffler dans les bronches. Une épidémie de grippe est annoncée.

Écrit par : Annie | 10/10/2008

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