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03/07/2008

Le retour d’Ingrid Betancourt : sa foi en Dieu a frappé le monde entier

ib[1].jpg« Il faut surtout que vous vous joigniez à moi pour remercier Dieu… » :


A son arrivée sur le tarmac de la base militaire colombienne de Catam, mercredi 2 juillet, vers 18 h, heure locale, Ingrid Betancourt -  avant toute chose - fait le signe de la croix. Puis elle veut s'agenouiller pour prier, avec sa mère et quelques autres personnes, dont des compagnons de captivité. L'aumônier militaire guide la prière : trois Je vous salue Marie, le Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit. La caméra colombienne fait un gros plan sur le visage recueilli d'Ingrid, les yeux fermés. Des images diffusées en direct dans le monde entier… Elle montre à sa mère un rosaire enroulé autour de son poignet gauche. Et lorsque la conférence de presse va commencer, elle dit au micro qu'elle veut d'abord remercier Dieu de sa libération : « Il faut surtout que vous vous joignez à moi pour remercier Dieu d'être libre, parce que j'ai beaucoup prié (...) ». Après avoir remercié l'armée colombienne, elle insiste : « Dieu nous a fait ce miracle, ceci est un miracle ».

" Je recommande mes enfants à Dieu "

Dans la plaquette Lettres à maman par-delà l'enfer (Seuil, janvier 2008), qui publie sa lettre de captivité du 24 octobre 2007, elle écrivait notamment : « Je recommande mes enfants à Dieu afin que la foi les accompagne toujours et qu'ils ne s'écartent jamais de lui. » A sa mère, qui lui adressait des messages quotidiens grâce à la radio, elle écrivait : « Tous les jours, je me lève en remerciant Dieu de t'avoir. Tous les jours, j'ouvre les yeux à 4 heures et je me prépare, afin d'être bien réveillée lorsque j'écouterai les messages de l'émission  La Carrilera de las 5. Entendre ta voix, sentir ton amour, ta confiance, ton engagement à ne pas me laisser seule, c'est mon espoir quotidien. Tous les jours, je demande à Dieu de te bénir, de te protéger, et de me permettre de pouvoir un jour tout te rendre, te traiter comme une reine, parce que je ne supporte pas l'idée d'être à nouveau séparée de toi. » Elle dit aussi son espérance : « Je me nourris chaque jour de l'espoir d'être ensemble, et nous verrons comment Dieu nous montrera la voie, mais la première chose que je veux te dire, c'est que, sans toi, je n'aurais pas tenu jusque là ».

" Un salut fraternel à Mgr Castro et au P. Echeverri "

Elle disait aussi sa prière pour « Pinchao », un policier colombien, ancien otage des FARC pendant presque neuf ans, qui avait réussi à s'évader en mai 2007 :    « Dis-lui, écrivait-elle à sa mère, combien je l'aime et que j'ai prié Dieu pour qu'il survive à son exploit ». Aux stations de radio qu'elle réussissait à capter, elle adressait ce message : « Que Dieu nous donne un jour la possibilité de nous embrasser et de leur rendre une partie de l'énergie que leur voix a inoculée dans nos cœurs, chaque jour de chaque mois de chaque année de cette terrible captivité ». Dans cette même lettre, elle tenait à envoyer « un salut fraternel à Mgr Castro et au P. Echeverri »*. Elle soulignait : « Ils se sont toujours battus pour nous. Ils ont toujours pris la parole quand le silence et l'oubli nous recouvraient plus que la jungle même… Que Dieu les guide afin que très vite nous puissions parler de tout cela au passé. Et sinon, si Dieu en décide autrement, nous nous retrouverons au ciel et nous le remercierons pour son infinie miséricorde ».

______

(*) Le P. Dario Echeverri est avocat, spécialiste en droit canonique, et prêtre clarétin. Il est secrétaire national de la Commission de conciliation, membre de la Commission de paix de l'Eglise catholique et membre de la Commission de « facilitation » de ELN. Il est reconnu par le gouvernement et les FARC comme habilité à faciliter l'élaboration d'un accord humanitaire pour la libération des otages.  Mgr Luis Augusto Castro, évêque de Tunja, a joué un rôle clef dans la négociation avec les FARC. Il est notamment l'auteur d'un livre intitulé Réconciliation, individu et communauté en Colombie, qui offre une réflexion sur la réconciliation, à partir de l'expérience de la Colombie. Pour l'évêque, la vraie réconciliation commence lorsqu'une personne peut raconter la violence qu'elle a subie : la parole permet aux victimes de se reconstruire, pour arriver à la réconciliation. Cette réconciliation constitue, pour l'auteur, un évènement « libérateur » qui « vient finalement de Dieu », qui « rapproche ennemis et étrangers dans la mort du Christ ».

Source : Zenit (Anita S. Bourdin)

 

Commentaires

SOUPCONS

> Sans remettre en cause ni la foi ni le courage de Mme Betancourt, je trouve que toute cette histoire ne tient pas debout. Il y a quelques mois Ingrid Betancourt était présentée comme pratiquement mourante, souffrant de plusieurs maladies graves. Aujourd'hui, elle reparaît non seulement en pleine forme, mais même un peu potelée. Tant mieux pour elle, mais de qui se moque t-on ? Aurait-elle été mieux traitée qu'on ne l'a dit ? Les récits alarmistes des mois de février et de mars dernier étaient-ils une manipulation servant à faire pression sur les FARC par le biais d'une instrumentalisation de l'opinion publique mondiale ? Il existe bien des zones d'ombre sur cette affaire, et l'empressement des dirigeants politiques à récupérer l'événement (en France en particulier) serait plutôt de nature à renforcer notre méfiance.
Par ailleurs, je trouve que ces liesses officielles, ces mouvements d'enthousiasme collectifs sont dangereux. Ils font perdre tout recul et toute raison à celui qui s'y abandonnent. C'est une nouvelle manière de subjuguer les foules en jouant sur le registre du sentimentalisme de pacotille, dont la superficialité se mesure à son caractère chaque fois éphémère. Une émotion chasse l'autre ...

David


[ De PP à D. :

D'accord, mais pas tout à fait.
D'une part vous avez raison de dire que la "mobilisation pour Ingrid" fut une orchestration étrange et obsédante, comme si le politico-médiatique avait voulu détourner l'attention du public sur un drame humanitaire - alors que les résultats du système économique et financier mondial devenaient de plus en plus critiquables. Ladite mobilisation n'a d'ailleurs servi en rien la captive (était-ce même son but ?) ; la libération finale a été opérée par un "coup" de services spéciaux, avec achat probable du commandant des Farc, etc.
Mais il faut éviter de commettre un dégât collatéral qui consisterait à englober Mme Betancourt elle-même dans le soupçon.
Comme on le remarquait hier, l'intensité de sa foi religieuse est flagrante. Ses premiers actes et déclarations respirent la sincérité, l'humilité et le sens chrétien.
Enfin, ce que cette femme a vécu n'était pas Auschwitz : mais ce n'était pas non plus une villégiature, et ces conditions d'existence ont failli la tuer. Gardons tous les éléments à l'esprit. Soyons justes. ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : David | 03/07/2008

LIBAN

> Cela rappelle le témoignage d'autres otages au Liban.

Écrit par : Michel de Guibert | 04/07/2008

KAUFMANN

> Les médias qui d'habitude se jettent comme des vautours sur l'intimité la plus vulgaire des personnes sous les feux de l'actualité, semblent ici considérer que cette intimité-là - celle de la foi- n'intéresse pas le public.
On pourra se reporter aussi aux déclarations de JEAN-PAUL KAUFMANN, un des anciens otages Français au Liban :
"DIEU m'a protégé... Quand je me sentais découragé, je priais... Longtemps non pratiquant je suis aujourd'hui imbattable sur La Bible. Sa relecture avec des yeux neufs m'a permis de découvrir un ouvrage proprement révolutionnaire. La Bible a constitué un réconfort permanent."
En viendrait-on à espérer que tout journaliste ou homme politique soit une fois pris en otage pour qu'il retrouve la foi ?

Écrit par : Frédéric RIPOLL | 04/07/2008

LA FOI D'INGRID BETANCOURT

> C'est là un aspect essentiel et saisissant. Il est aussi frappant de constater que dans leurs commentaires les hommes et femmes politiques ou la plupart des invités des médias parlent de la force morale, de l'énergie, du charisme d'Ingrid Betancourt, mais pas de la force, décisive à mon avis, et de son rayonnement qui lui vient de sa foi et de la prière.
Même tonalité dans l'éditorial de Jean-François Colosimo sur Orthodoxie.com:
http://www.orthodoxie.com/2008/07/bloc-notes-de-j.html

Ingrid Betancourt est donc libre

Libre, Ingrid Betancourt est donc libre. Elle l’est aujourd’hui au sens de l’ouverture de la prison, de l’élargissement de la cellule, de l’émancipation des chaînes, entre autres limites concrètes qui dessinent et déterminent l’enfermement physique. Mais elle montre l’être aussi, et l’avoir été depuis longtemps en fait, au sens spirituel. Je n’aime guère ce mot qui s’emploie mal ou trop, mais qui dit ici quelque invisible, quelque impalpable, si ténu, si discret que les titres de la grande et petite presse, les applaudissements des gouvernants et des diplomates ont cru pouvoir l’oblitérer avant que ce soupir, venu d’ailleurs, de plus haut, ne nous revienne, tourné en sainte rumeur puis clameur. Ecoutons plutôt Ingrid telle qu’en elle même, en ses premiers mots trouvés, retrouvés face au monde : « Je veux d'abord rendre grâce à Dieu ». Dieu ? La pasionaria de l’écologie et de la démocratie, l’icône latino d’une certaine idée de la France, la cause exemplaire des opinions émues en désespoir de causes et des politiques en mal d’opinions positives, ce serait elle, la même, qui invoquerait là, en une révérence aussi superstitieuse que dépassée, aussi malvenue qu’inutile, un Principe inexistant par principe? Oui, c’est la même, et qui y insiste : « C’est un miracle ! ». Et qui récidive, qui se signe de la croix, qui plie le genou, et qui prie, là, sur le tarmac. Dévotion ? Non, piété. Attention à ne pas confondre ! Lorsque le président colombien Alvaro Uribe s’exclame : « Cette opération, advenue à la lumière du Saint Esprit et sous la protection de notre Seigneur et de la Vierge est comparable aux plus grandes aventures épiques de l'histoire de l'humanité », il mêle culte et culture à la démesure de ce Sud baroque qu’est l’autre Amérique, catholique et hispanique. Mais lorsque Ingrid Betancourt confie : « J'ai vu le commandant, qui pendant tant d'années a été responsable de nous, et qui en même temps a été si cruel avec nous. Je l'ai vu au sol, les yeux bandés. Ne croyez pas que j'étais joyeuse, j'ai senti de la pitié pour lui, parce qu'il faut respecter la vie des autres, même s'ils sont vos ennemis. », c’est l’Evangile qui parle. Désarmée, ou seulement armée d’une Bible et d’un chapelet, l’ancienne candidate du Partido Verde-Oxígeno, le «Parti Vert-Oxygène», a appris (ou réappris, elle qui fut élève à l'Assomption de Paris) à respirer cet autre air sans lequel il n’est pas d’humanité et qui se nomme la prière. Condamnée à l’immobilité, l’illustre captive est devenue une Jeanne des Tropiques connaissant à son tour la grâce d’être la grâce. A l’instar des contemplatifs, elle a entrepris l’unique voyage qui compte, solitaire, et qui est l’exode intérieur : « Ici, tout a deux visages, la joie vient puis la douleur. La joie est triste. L'amour apaise et ouvre de nouvelles blessures… c'est vivre et mourir à nouveau» notait- elle alors que l’enfer échouait à annihiler, en elle, l’espoir, alors que son tombeau amazonien s’inaugurait odyssée de l’âme. Et c’est bien cette libération là, cette victoire qu’il nous faudrait méditer, nous tous qui sommes otages du temps qui passe, s’écoule, et nous noie dans l’oubli.

Jean-François Colosimo

Écrit par : Christophe | 04/07/2008

AYONS COMPASSION

> Sur les conditions de "vie" d'Ingrid dans les camps des Farc, dépêche d'aujourd'hui :

" Ses tentatives d'évasion avaient rendu ses gardiens furieux et les punitions avaient chaque fois été sévères - enchaînée par le cou à un arbre, privée de nourriture, forcée de marcher pieds nus d'un camp à l'autre... Dans une lettre adressée à sa mère l'an dernier, Ingrid Betancourt écrivait: "J'ai essayé de garder la tête hors de l'eau, maman, mais face aux souffrances de chaque jour, aux souffrances de tous, la mort paraît bien douce". "

Autre dépêche :

" Ingrid Betancourt a confié jeudi qu'elle avait "eu des chaînes tout le temps, 24 heures sur 24, pendant trois ans", lors de sa détention par les FARC, expliquant avoir subi "l'humiliation, la vexation et la torture".
Dans un entretien diffusé vendredi sur Europe-1, Ingrid Betancourt a donné quelques précisions sur ses conditions de captivité, évoquant "des moments très difficiles, fluctuants, (...) de grande crise, de grande dureté".
Elle a annoncé ne pas vouloir décrire précisément les "sévices" dont elle a été victime, car "ces détails sordides ne devaient pas être portées à connaissance du public".
"C'était tellement monstrueux que je pense qu'eux-mêmes étaient dégoûtés", a-t-elle néanmoins affirmé au sujet des actes commis par ces geôliers.
L'ex-otage s'est par ailleurs dite "très surprise" par sa nouvelle popularité, expliquant que recouvrer la liberté est "un choc absolu" : "J'ai hâte de vous faire partager mon bonheur" a-t-elle annoncé quelques heures avant de prendre l'avion pour rejoindre la France. "

Alors vraiment : ayons compassion. Ne politisons pas l'affaire, comme la lamentable Ségolène, se déshonorant en pays étranger... Et Dieu sait que je ne suis pas sarkozyste, mais alors là quand même...

Écrit par : Yepes | 04/07/2008

IRAK

> Cela rappelle aussi le témoignage d'autres otages en Irak, comme le soulignait le cardinal Barbarin.

Écrit par : Michel de Guibert | 04/07/2008

OÙ EST LE PRINCIPAL ?

> Je rejoins assez la position de David, oui madame Betancourt a vécu un calvaire et sa foi l'a probablement sauvé l'empêchant de sombrer dans le désespoir. Oui sa force de caractère est incroyable quand on sait ce que c'est que de vivre dans la Selva! Mais et je suis d'accord avec vous ne mélangeons pas tout, quelle manipulation de l'opinion publique! Voir ses enfants s'adresser au peuple français sur des plateaux de Tv et à partir des palais nationaux manquait un peu de pudeur. Manipulés par les media, les français sont toujours prompts à se mobiliser mais toujours pour les mêmes causes. Je ne me souviens pas que l'affaire d'Ouvéa ai provoqué autant de mobilisation avant l'action de force. Dernièrement nos morts en Afghanistan ou en Côte d'Ivoire n'émeuvent personne. Alors, parlons du caractère et de la foi de cette femme mais ne soyons pas dupe du reste surtout lorsqu'on s'intéresse à son entourage très proche du palais présidentiel, ceci expliquant surement cela.

naubourdin

[ De PP à N. :
Sans doute. Mais où est le principal ? Dans la foi de cette femme ? Ou dans l'agitation des médias et de l'Elysée ?
Personnellement je réponds : dans la foi de cette femme, et dans l'effet qu'elle produit dans le monde entier. Ne nous focalisons pas sur le négatif. Voyons le bien là où il est, et aidons-le à fructifier.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : naubourdin | 04/07/2008

IMPREVISIBLE

> Si certains s'émeuvent ou critiquent Mme Betancourt, qu'auraient-ils dit ou fait lors de la conversion de saint Paul? Elle à l'air quand même d'une grande honnêteté et on ne peut lui dire qu'une chose: bienvenue à la maison. II n'empêche, ils ont du en faire une tête dans les médias et à l'Elysée. Dieu est vraiment imprévisible.

Écrit par : vf | 04/07/2008

VIVANTE

> l'autosatisfaction,l'autocongratulation et le sentimentalisme habituel de l'opinion et de nos politiques bat une nouvelle fois son plein avec un si joli happy-end médiatique ,mais je me me dis l'important c'est que cette innocente(dans tous les sens du terme)...était morte et maintenant elle est vivante!

Écrit par : Jeangrille | 04/07/2008

NOUS INCLINER

> Ingrid Betancourt est enfin libre ! A notre tour de rendre grâce à Dieu comme elle. Ce qui était particulièrement frappant, c'était bien son humilité, sa sincérité, non feintes. La tête du journaliste qui présentait le journal télévisé montrait qu'il découvrait une autre planète !!. Comment cette femme pouvait être aussi sereine, "amoureuse de la vie" après ce qu'elle avait connu ? Tout simplement parce qu'elle est habitée par Dieu. Il y a des mystères et il nous faut nous incliner. Si j'ai bien compris, elle ne parle pas politique ; ce qui ne veut pas dire qu'elle envisage d'arrêter soon combat mais il prendra certainement une autre orientation. Dieu l'a toujours conduite car elle s'est mise sous sa protection, en "LUI".
Il est un peu déplorable que nos politques n'aillent pas à l'ESSENTIEL.
J'ai beaucoup regretté cette interview d'une Colombienne à Nantes qui elle faisait preuve d'une grande agressivité...politique. Pensez-vous qu'Ingrid Betancourt en soit là ?
Pour finir, son état de santé : des médecins qui semblaient compétents ont parlé. Ce changement surprenant est même expliqué par la principale intéressée : un otage (lui aussi libéré), infirmier, lui a sauvé la vie en la prenant "en main". Elle va être soignée, suivie pendant longtemps. Laissons-la avec les siens et continuons à prier pour qu'elle, pour tous ceux qui sont encore otages des FARC et de tant d'autres malfaiteurs.
Il paraît qu'elle va être reçue en audience auprès du Saint Père. Pourvu que cela soit médiatisé !!! Ce sera encore une belle catéchèse qui peut-être touchera le coeur des hommes (politiques ??)
La FOI soulève les montagnes...

Écrit par : Jo | 04/07/2008

TE DEUM

> Oui, cela m'a fait penser à un Te Deum improvisé, spontané, extraordinaire dans notre monde athée, laïque...
J'en ai fait une note.

Écrit par : Annie | 04/07/2008

MERCI, MADAME

> J'ai été vraiment édifié ; merci madame ! Et bravo à se qui se sont démenés, risquant leur vie pour libérer les otages!!

Écrit par : Gégé | 04/07/2008

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