Epiphanie 2008 : quatre idées

…données par les lectures liturgiques :

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1. Isaïe 60, 1-6 : « les nations marcheront vers ta lumière ». L’offre de Dieu aux hommes est universelle ; le christianisme n’est pas une coutume locale, mais un peuple planétaire.

 

 

2. Psaume 71 : « Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux… Qu’il descende comme la pluie sur les regains, une pluie qui pénètre la terre… »  La royauté du Christ dans les cœurs « rend justice aux malheureux » : cet effet est essentiel et il a une dimension sociale. La foi chrétienne a fait de la « main de justice » l’emblème du politique quand il est légitime : c'est-à-dire répondant au besoin du peuple comme « la pluie qui pénètre la terre », dit le psaume avec un accent cosmique (on n’ose dire : écologique).

 

 

3.  Ephésiens, 3,6 : « Ce mystère, c’est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Evangile. » Les croyants sont solidaires des incroyants, leurs frères dans la condition humaine. Ils ont mission de témoigner* (en actes et en paroles) du Messie, roi et justice de l’univers.

 

 

 

4. Matthieu, 2,11 : « Ils virent l’enfant et Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. »  Fêtons en famille les Rois Mages, bonne vieille coutume ancestrale : mais souvenons-nous qu’ils n’étaient pas  rois. Le roi était celui qu’ils venaient adorer, et son royaume n’est pas de ce monde. C’est pourquoi il peut transfigurer ce monde.

 

 

 

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(*) et non de faire silence sur  l’Evangile (comme le prescrivait étrangement une prof de la Catho parisienne aux Semaines sociales de France, en novembre dernier).