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23/12/2007

Une fête géante pour la famille, à Madrid le 30 décembre

Les organisateurs attendent "un million et demi à deux millions de personnes" :


Le dimanche 30 décembre, fête de la Sainte Famille, une foule évaluée d’avance à plus d’un million et demi de personnes va déferler dans Madrid pour une fête de la Famille.  À midi, duplex avec Benoît XVI qui saluera les participants.  Le cardinal Antonio Rouco Varela appelle les Espagnols  « à participer avec leurs familles à ce moment de grâce, pour donner un témoignage de ce que nous croyons et vivons, à un moment crucial où la famille, autant en Espagne qu’en Europe, souffre de fortes menaces ».  Appel relayé par les autres évêques d’Espagne : notamment celui de Malaga, Mgr Antonio Dorado, qui évoque une actualité « dramatique » : « le problème croissant de l’avortement, le divorce rapide qui contraint de nombreux couples à prendre des décisions à la hâte, et le phénomène insolite de la violence infantile dans les maisons et dans les écoles ».  La fête du 30 décembre sera, dit-il, l’occasion   de «  chercher les mesures les plus efficaces et les plus opportunes possibles, non seulement en accord avec les lois en vigueur, mais à la lumière de la foi que nous confessons et de l’Evangile qui nous sauve ». 

 

 

 

Commentaires

> ce genre de démonstration finira un jour par payer.

Écrit par : jed | 23/12/2007

À QUAND

> Oui, bien sûr.
A quand l'équivalent en France pour installer la culture de vie et endiguer le phénomène gay pride en particulier ?

Écrit par : ludovic | 24/12/2007

ESPAGNE

> "L'affrontement entre le gouvernement de José Luis Zapatero et la hiérarchie catholique est tel qu'il va jusqu'à inquiéter le Saint-Siège. C'est ce qu'affirme en tout cas une bonne partie de la presse espagnole, qui relate par le menu ce conflit venimeux. Depuis l'arrivée au pouvoir du socialiste Zapatero, en 2004, les relations entre l'exécutif et les évêques sont passées par de nombreuses crises. Mais jamais les joutes verbales n'avaient été aussi agressives entre les deux camps.

«Le fondamentalisme laïc des socialistes porte atteinte aux droits de l'homme et de la famille et nous conduit tout droit vers la dissolution de la démocratie», accusent les prélats. «Cette Eglise rappelle les pages les plus sombres du national-catholicisme», a rétorqué le porte-parole socialiste, José Blanco, en référence à l'idéologie de la dictature franquiste. Il a aussi accusé le clergé, à seulement deux mois des élections législatives qui s'annoncent très serrées (lire encadré), de «faire ouvertement campagne électorale» en faveur des conservateurs du Parti populaire (PP), traditionnellement plus proche des thèses défendues par l'épiscopat. (...)"

Source: "Le Temps"

En tout cas le débat fait fureur et ce n'est pas lui qui va réconcilier le peuple espagnol à son Eglise :(

Le Pti prince


[ De PP à PtP - Les Espagnols catholiques ont le droit d'être d'accord avec l'Eglise catholique, qui n'est pas d'accord avec certaines "réformes" de Zapatero. Ils ont aussi le droit d'exprimer ça. Un million et demi d'entre eux l'ont fait à Madrid le 30 décembre. C'était leur droit démocratique pur et simple. Voudriez-vous que tous ces droits leur soient déniés, et à eux seuls ? En ce cas vous seriez du côté du pouvoir en place : ce qui n'est pas une position très gracieuse... ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Le pti prince | 06/01/2008

> "Voudriez-vous que tous ces droits leur soient déniés, et à eux seuls ?"

Je ne veux rien pour ma part. Je ne fait que constater que la situation se dégrade massivement, chaque partie campant sur des positions idéalistes alors qu'il y a peu une sorte de dialogue tant bien que mal s'initiait entre les prélats et l'Etat laïc. Avec des concessions de chaque côté.
Exemple concernant l'Etat socialiste: la réforme de la loi sur l'avortement et le débat sur l'euthanasie ont été reportés aux calendes grecques; le concordat signé avec le Vatican en 1979, qui accorde de considérables privilèges à l'Eglise espagnole (en particulier les exemptions fiscales), n'a pas été remis en cause; en outre, le financement de l'Eglise, connu ici comme «l'impôt religieux», est passé de 0,5 à 0,7% du budget de l'Etat.

Mais cela ne suffit bien sûr pas aux plus extrémistes qui, même si, sur le fond, on peut comprendre certaines de leurs exigences et leurs dénonciations, usent, sur la forme, d'une telle violence dans les revendications... Jusqu'à traiter le gouvernement Zapatero d' «un des grands destructeurs de la famille traditionnelle». Cela pour avoir permis d'accélérer les procédures de divorce, et avoir accordé la pleine égalité des droits aux homosexuels.
Rappelons que les homosexuels sont jugés comme des êtres «malades» et «aux penchants immoraux» par le clergé espagnol...

Pour ma part ce ne sont pas ces manières d'intervenir dans le débat démocratique qui vont permettre de faire retomber les tensions entre les espagnols et leur Eglise, relations qui on le sait souffrent de dizaines d'années de blessures difficilement guérissables.

Écrit par : Le pti prince | 06/01/2008

@ Pti Prince

> Vous n'êtes pas d'accord avec la pensée catholique sur la famille ?

Écrit par : Maxoud | 06/01/2008

@ Le pti prince

> Zapatero a commis une grosse faute politique et morale en faisant adopter la légalisation du mariage homosexuel avec droit à l'adoption, ce que vous appelez "la pleine égalité des droits accordée aux homosexuels".

Et le droit de l'enfant d'avoir un père et une mère ?

Ne vous étonnez pas que cette loi ait rencontré l'opposition farouche non seulement de l'Église catholique et du Parti populaire mais aussi des Églises protestantes, orthodoxes et des organisations représentatives juives.

Écrit par : Michel de Guibert | 06/01/2008

A Maxoud :

> M'avez-vous lu ? Je crois avoir bien expliqué ce qui me dérange dans ce qui devient un vrai combat idéologique entre deux parties qui campent sur leur position.

Vous n'êtes pas d'accord avec la séparation entre l'Etat et le politique ?

Idem que votre question: à côté de la plaque.

Écrit par : Le pti prince | 06/01/2008

@ Pti Prince

> Devenez rude si vous voulez, ça ne change rien. Votre idée de séparation entre le politique et le religieux aboutirait à interdire aux croyants de mettre leur comportement social et politique en accord avec leurs convictions spirituelles. Cette idée ne me surprend pas, elle imprègne les grands médias en ce moment, c'est une idée de riches et de puissants qui ne supportent pas qu'on ne soit pas d'accord avec leurs slogans. Plutôt que de donner des arguments contre la pensée catholique dans ces domaines, l'idéologie dominante (que vous semblez partager) cherche à la faire taire en lui ôtant le droit à la parole. En une époque où tout le monde a ce droit, l'Eglise catholique seule s'en verrait privée ! C'est symptomatique.

Écrit par : Maxoud | 06/01/2008

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