La note du Vatican sur l’évangélisation

Nous allons en parler à fond :

…mais constatons déjà que les médias et les catholiques ne semblent pas avoir lu le même texte. 

En effet, le cœur de cette note est une réponse à la « confusion croissante» qui pousse à interpréter le témoignage de foi comme une atteinte à la liberté d’autrui et une attitude d’intolérance. Au contraire, souligne le Vatican : le témoignage de foi (vécu de façon vraiment chrétienne) est une offre de débat libre, adressée à l’esprit et au cœur ; c’est « solliciter honnêtement l’intelligence d’une personne à la rencontre avec le Christ », et il n’y a là aucune « ingérence illégitime ».

Mais Henri Tincq, quant à lui, semble n’avoir pas vu cette dimension. A l’en croire (Le Monde du 16 décembre), l’objectif de la note romaine est de vexer les autres confessions chrétiennes ; il sort douze lignes de leur contexte pour affirmer que cette « position risque d’être perçue comme une nouvelle provocation par les orthodoxes ».  Sachant que l’univers philo-sophique de Tincq n’est pas précisément celui du patriarcat de Moscou*, on s’interroge sur les raisons de cette sollicitude.**

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(*) Les catholiques français attachés au rapprochement avec les orthodoxes ne bénéficient d’ailleurs pas de la bienveillance d’Henri Tincq.

(**) Mettre de l'huile sur le feu est la façon dont H.T. traite systématiquement les rapports entre Rome et les autres confessions chrétiennes.