Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/06/2007

L’eucharistie : ce qu’elle est pour la foi catholique

c6f6a4ebd0c2587ea4c0f7098e221739.jpgSelon un curé de la région parisienne, pour ce dimanche, fête du Saint Sacrement :


m

m

<<  Le mystère central de la messe est celui de la venue du Christ sous la forme sacramentelle du pain et du vin consa­crés. C’est lui que nous fêtons au­jourd’hui. Il est là pour nous guérir, éduquer notre regard, nourrir notre ca­pacité d’aimer.

 

Dans l’eucharistie se trouve un re­mède contre les tentations d’une vie superficielle. Nous sentons bien que nous ne pouvons pas approcher du grand mystère sans chercher à nous mettre en « état de grâce ». Certes nous ne savons pas forcément si nous y sommes. Mais nous pouvons toujours dire comme Jeanne d’Arc devant ses juges : « Si je n’y suis,  Dieu m’y mette ; si j’y suis, Dieu m’y garde ». Comme Pierre devant la pêche miraculeuse, avouons en pré­ambule : « Seigneur éloigne-toi de moi, je suis un homme pécheur ». Ou, tout sim­plement, confessons avec la liturgie : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri ». Laissons-nous vraiment entraîner sur le chemin de cette thérapie spirituelle.

 

L’eucharistie éduque aussi notre re­gard en nous mettant dans la foi pure devant la « présence réelle ». Alors que la matière du pain et du vin ne change pas, nous osons traverser les apparences sensibles pour affirmer qu’après la consécration cet aliment et cette boisson sont deve­nus substantiellement le corps et le sang du Christ, qu’ils nous livrent son âme et sa divinité à travers chaque fragment ou chaque goutte. Ce type de présence dépasse le monde physique. Il se situe au ni­veau métaphysique. Com­ment alors ne pas comprendre que le Christ veut nous habituer à regarder en profondeur toute réalité sensible, en particulier par la pratique de l’adoration. Comme ce paysan d’Ars qui disait au sujet de sa prière devant le tabernacle : « Je l’avise et il m’avise » (aviser = expression du paysan regardant sa terre et sachant immédiatement quel est son état en profondeur…). Portons un regard eucha­ristique sur toutes les êtres qui nous entourent. Devinons derrière eux une présence qui leur donne l’être.

 

Enfin la communion au Christ, qui est un acte spirituel, nous pousse à l’imitation du don le plus parfait. Elle nous en offre la capacité, par l’Esprit Saint. Communier signifie avoir l’intention droite de suivre le Christ jusqu’au bout, selon son nouveau com­mandement : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Pau­vrement, humblement, nous devenons candidats au don total de nous-mêmes, par lui, avec lui, en lui. Il n’y a sans doute rien de plus grand sur notre terre. >>

 



 

 

Les commentaires sont fermés.